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Titre : Le Temps

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1862-04-28

Contributeur : Nefftzer, Auguste (1820-1876). Fondateur de la publication. Directeur de publication

Contributeur : Hébrard, Adrien (1833-1914). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb34431794k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 28 avril 1862

Description : 1862/04/28 (Numéro 368).

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG63

Description : Collection numérique : BIPFPIG69

Description : Collection numérique : France-Japon

Description : Collection numérique : Commun Patrimoine: bibliothèque numérique du réseau des médiathèques de Plaine commune

Description : Collection numérique : La Commune de Paris

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k2211505

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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PARIS 27 AVRIL.

c.' jt~BB

1

On trouvera plus loin le règlement et les conditions d'existence d'une Société de bienfaisance fondée sous le patronage de l'impératrice et sous le nom du prince impérial. Elle a pour but de venir en aide, par des prêts charitables, aux travailleurs dans l'embarras, et elle demande ses ressources à la générosité de l'enfance et de la jeunesse; Le rapport étendu des commis- saires organisateurs fera connaître, mieux que nousne pourrions le faire nous- même, la pohtéé de cette Iduâble rnstilutîôn.' Le mécanisme de la nouvelle Société est à peu près celui que la nomination du président général et du conseil supérieur par le gouvernement aurait donné à la Société d^. SdintVincent-de-Paui. Nous pourrons juger en le voyant bientôt à l'œuvre. Mais chaque fois qu'un de ces efforts honorables se produit, on est conduit à regretter que, dans cet ordre d'entreprises, l'impulsion gouvernementale remplace à peu près exclusivement l'initiative indi- viduelle. Est-ce la faute des, individus? Non, puisqu'on paraît compter sur leur concours empressé. C'est donc la faute des obligations et des habitudes qu'a créées parmi nous la centralisation. Tout en payant à l'idée qui se réalise aujourd'hui le tribut d'éloges qu'elle mérite, nous ne pouvons nous empêcher d'appeler de tous nos vœux le moment où la libre et féconde activité de la charité privée pourra s'organiser surces larges base?, sans que personne redoute qu'elle fasse acception d'opinions religieuses, comme on a pu le dire de la Société de Saint-Vincent-de-Paul, ou de tendances politiques comme on a pu quelquefois le craindre des sociétés ofGciellement patronnées.

Le voyage de Victor-Emmanuel à Naples s'accomplit dans les conditions les plus favorables aux espérances de,l'ltalie. Une dépêche de Turin annonce'que l'ambassadeur de France et celui d'Angleterre sont partis pour Naples, où» se rencontreront aussi sans doute les autres personnages influents du corps diplomatique.

La Gazelle <Je/'E(ot7e,organesemi-officiel du gouvernement prussien, annonce que la fixation du budget de l'Etat doit être publiée désormais au commencement de l'année budgétaire.

Dans les deux budgets de 1862 et 1863, qui seront présentés en même temps à la prochaine Chambre, les recettes et les dépenses seront spécifiées en détail. On se rappelle que cette réforme était une de celles que la Chambre dissoute réclamait avec le plus d'insistance, malgré les refus réitérés du ministère, et- que cette lutte fut même l'incident décisif de la crise qui se termina par la dissolution. Quelles que soient les circonstances sous J'empire desquelles elles se produisent, les bonnes mesures doivent toujours être approuvées. On nous a dit que celles-ci étaient prises pour influencer les élections, et nous avons fait remarquer que les électeurs seraient au contraire portés à faire honneur aux anciens députés des réformes qu'ils n'ont cessé de demander. Si,

TEUILLETON DU TEMPS OU 28 AVRIL.

^hREVUE THÉ4TRALE.

THÉÂTRE BELA. PORTK-SilNTiMlETIN Les Tolotl raires de 1814, drame en ctnq actes et quatorze tableaux, par M. V. Séjour. Acteurs Lacressonnière.Taillade.MUe Lia -Félix.– théâtre do PALAISroyal Le Domestique de ma femme, comédievaudeville en un acte, par MM. Davrecourt et Lafargue. Rentrée de Ravel. théâtre jazet Les Pris Saint-Gervais, «pérette en deux actes, par M. Victorien Sardou.– Mlle Déjazèt. th«a.Taa BE L' ambigu Les Beaux Messieurs de Bois-, s J)oré, par Georges Sand et Paul Meurice.

i,

Je me permettrai de regretter, au point de vue artistique, que le théâtre des brillants succès littéraires ait donné asile à cette lourde épopée des Volontaires de 18U, qui n'a pas même les qualités ordinaires des pièces du

comme tout porte à le croire, la prochaine Chambre est libérale, la politique actuelle ëtf gouvernement aura un plus heureug résultat. Elle créera entre la Chambre et la couronne des traits-d'union ni tiveaus, et en enlevant d'avance à la première ses principaux motifs d'opposition contre la seconde, elle préparera les éléments d'une conciliation désirable.

Plusieurs feuilles allemandes, entre autres l'OstDeustche- Pcst,ont parlé de réductions considérables dans l'armée autrichienne. Une correspondance, adressée de Vérone à. la Presse de Vienne, assure que dès les premiers jours de mai l'effectif des troupes répandues dans.Ia portion de l'ancien.royaume lombard-vénitien, demeurée entre les mains de l'Autriche, sera diminué de quatre brigades.

Une autre correspondance révoque en doute cette réduction insignifiante.etde plus fait observer que les troupes ont été tellement amoindries par des congé?,qu'il n'est plus possible de les réduire davantage. La lutte entre les Monténégrins et les Turcs se prolonge. Nous ne pouvons ajouter foi à l'épisode sanglant que signale, en termes d'ailleurs équivoques, une dépêche de Constantinople. t..

A. HÉBRARD.

-h'itG~.I.P' MttV~M

L'agence Havas-Bullier nous transmet les dépêches suivates

Berlin, 26 avril.

La Gazette de l'Etoile annonce que la fixation du budget de l'Etat doit être publié^, à l'avenir, au commencement de l'année budgétaire pour servir de règle à l'administration. D'après un ordre royal, le budget de l'Etat, pour 1862, doit être présenté aux prochains Etals en même temps que celui p>ur 1863. Il a été ordonné, en outre, que les recettes et les dépenses des deux budgets seraient spécifiées plus en détail, parce qu'il est possible d'a< hever les travaux préparatoires d'ici à la réunion des Etats.

Madrid, 26 avril.

Le gouvernement a informé officiellement le Maroc de l'évacuation de Tetouan. Le roi et la reine, partiront le 30 avril pour Aranjuez. Leurs Majestés y resteront vingt jours.

Constantinople, 26 avril.

Là réunion de la commission spéciale qui doit s'occuper des passeports est retardée jusqu'à l'arrivée des instructions demandées à Saint Pétersbourg.

La Servie renouvelle ses instances pour l'envoi de commissaires charges de résoudre la question du séjour des Musulmans. Aiy-Bey, qui était récemment secrétaire de l'ambassade turque à Paris, est désigné pour cette mission.

Constantinople, 27 avril.

On prétend que les Monténégrins ont conduit et exécuté à Geltigne six chefs chrétiens de Kxenitza, qui avaient voulu se soumettre aux autorités ottomanes.

Kubrisli-Pacha sera probablement nommé gouverneur de Bosnie.

Turin, 26 avril.

L'ambassadeur de France, M. Bentdetti, et l'ambassadeur d'Angleterre, sir Hudson, sont partis ce soir pour Naples, le premier par la voi^ de mer, et le second par la voie de terre. Emprunt italien, 69 20.

Suez, 26 avril.

Le paquebot qui vient d'arriver apporte des nouvelles de Maurice du 6 avril.

Le choléra sévissait moins fort. Les récoltes avaient belle apparence. Les craintes causées par le dernier ouragan avaient disparu. Le prix du sucre est sans changement.

Le stock était du 10 000 tonneaux de la récolte de 1861-1862. Le change sur France faisait 2 p. 0/0 de prime. Les frets pour France étaient de 40 à 60 fr. le tonneau de 1,000 kilogrammes.

Nous croyons savoir que l'emprunt russe de cent millions de roubles à 5 0/0, sera émis, dès les premiers jours de la semaine, par la maison Rothschild, à Paris, et par la maison Bàring, à Londres. L. Legault.

La question du patronage officiel dans les élections s'est trouvée portée avant-hier devant le Sénat par deux pétitions.

Cirque, c'est-à-iiire des batailles bien ordon- nées et des décors fastueux.

Tout est mesquin dans ce prétexte à coups de fusil, auquel les coups de fusil manquent surtout; on a économisé le style et la poudre. Quelques greuadiers représentent l'armée française Quant à l'armée des alliés, presque toujours à la cantonnade, elle se bat dans les entr'actes, et n'apparaît plus que dans l'entrebâillement d'un décor, dès que le rideau est levé.

Je sais bien que M. Victor Séjour peut plai- der les circonstances atténuantes il peut prétendre que sa pièce a souffert des mutilations si nombreuses, qu'elle n'est plus reconnaissable. On lui a repris toutes ses frontières du Rhin on lui a appliqué les plus désastreux traités de 1815; ce n'est pas sa faute, si. les tirades manquent en certains endroits, et si le dialogue n'est pas plus souvent assaisonné par l'esprit de la fusillade. Il avait scrupuleusement obéi, à la tradition, et il avait, tout comme un autre, réglé son petit combat du drapeau; mais on ne l'a pas voulu.

Ce on me cause une surprise étrange. Il est singulier que ce soit précisément sous l'empire qu'il devienne difficile d'évoquer les souvenirs de l'empire. Mais ne pourrais-je pas, d'ailleurs, répliquer à M. Victor Séjour qu'un écrivain, préoccupé de la dignité de son oeuvre, beaucoup plus que de ses droits d'auteur, n'accepte pas certaines mutilations? Il retire sa pièce, mais il ne la laisse pas tailler, rogner, transformer, au gré de la censure, et il n'admet pas cette collaboration toute-puissante des ciseaux ministériels. C'est mépriser le public, et ce n'est pas avoir pour soi-même assez d'estime qua d'ôlre mdiffeienJt.au, caractère et à la

M. Borie,. médecin," et M. Estancelin, ancien représèntatit/avaient signalé l'intervention active du gouvernement comme dangereuse pour l'ordre et l'intérêt des populations, comme contraire à l'égalité qui fait partie des principes de 89, reconnus et proclamés par la Constitution.

Le Sénat a passé à l'ordre du jour. M. le sénateur Mimerel, rapportenr des deux pétitious, a passé en revue la marche que les différents gouvernements'ont suivie depuis 1789, époque où les élections politiques ont pris naissance en France. Des diverses lois électorales et de certains documents administratifs, il a fait ressortir qu'à l'exception de l'Assemblée Constituante de 89 « tous les gouvernements monarchiques, parlementaires, républicains, qui se sont succédé depuis Louis XVI, ont pris une part active aux élections. »

Sans soumettre à un examen minutieux, qu'elle mériterait cependant, cette thèse de M. Mimerel^nous lui demandons quelle conclusion il prétend en tirer, car cette conclusion elle.n'apparaît pas très claire dans son rapport.

Veut-il dire que cettè intervention électorale est la garantie de'l'existence même d'un gouvernement. On serait tenté de croire que c'est là la pensée de M. le rap-

porteur. w, ""•• -^m;

En effet, quand il parle de l'Aësemblée Constituante de 89, il dit: «Qi'arriva-t,il de cetie complète abstention du gouvernement ? Un an après la mise en vigueur de la loi, le roi était au Temple et la Rppublique était proclamée. » Quand il rappelle, au contraire, le patronage ouvertement exercé par Louis XVIII en matière électorale, il ajoute: « C'est ainsi que, malgré les difficultés qui l'entourent, ce monarque sage, mesurant toutes ses démarches, termine sa carrière en laissant la France calme, prospère, et l'ordre partout. » Cependant, l'histoire que cite M. Mimerel ne prouve t-elle pas aussi que le gouvernement de la Convention, l'Empire, la Restauration, le gouvernement de Juillet et République de 1848 ont aussi succombé, malgré la participation plus ou moins active du pouvoir aux luttes électorales ?

M. le rapporteur veut-il seulement prouver, par son récit historique, « que cette intervention du gouvernement, si elle est utile au maintien de l'ordre, n'est pas une arme favorable au despotisme ni un obstacle au progrès, puisqu'elle ne garantit pas du tout -le souverain qui s'obstine à s'écarter trop absolument, et à dévier trop longtemps en dehors de la voie que lui trace le véritable intérêt du pays?» » Nous reconnaissons volontiers que l'influence gouvernementale ne saurait pré'valoir contre ces puissants courants d'opinion qui, à un jour donné, secouent violemment l'urne électorale. Mais, en résumé, est-ce donc un résultat bien sérieux, de dominer l'opinion publique par des prescriptions législatives, ou par des pratiques administratives, jusqu'au jour où elle se décide à rompre tous les obstacles par un mouvement plus ou moins désordonné. De l'observation historique, nous concluons, au contraire, que, pour prévenir ces irruptions périodiques et désastreuses, il serait sage de livrer une voie libre, facile et large aux manifestations ordinaires et paisibles de la volonté publique.

Nous comprenons qu'à l'heure où un gouvernement vient de se fonder, il déclare hautement avec le concours de quels hommes il peut mettre son principe en application. Il s'agit alors et uniquement de savoir si le pays accepte réellement et dans son essence même le gouvernement quis'offre à lui. C'est là l'épreuve que toute forme nouvelle doit subir dans les temps modernes.

Nous admettons aussi qne sous un régime parlementaire, les ministres réirponsa-

pensée de la pièce que l'on signe. Use joue tous les ans, sur les .places, aux réjouissances i officielles, des mimodrames que la police a contrôlés; mais les auteurs du moins, les Gringoires autorisas pour ces sortes de mystères, se contentent du bénéfice matériel, et pei çoi- vendeurs droits, en gardant l'anonyme. Cet exemple est bon à suivre pour les écrivains qui aiment mieux au théâtre le profit que la liberté. i On s'est donc livré à des coupures nombreuses, multipliées; et, ne sachant pas les belles choses que l'on a supprimées, nous nous bornerons à juger ce qui reste.

Ce qui reste, hélas t n'est pas de nature à servir de prétexte aux mouvements que l'on semblait redouter. N'attendez de ce drame, qui touche aux plaies saignantes de la France, à son héroïsme le plus douloureux, ni excitation généreuse, ni enseignement utile, ni émotion même patriotique. On a si bien changé tout cela, qu'on ne reconnaît plus l'histoire dans cette légende grossière, et que la légende elle-même est obscurcie par le fatras prétendu historique dont on l'aufuble. Ceux qui se souviennent d'avoir vu les cosaques, ne comprennent rien à cette invasion pendant laquelle on n'aperçoit pas les envahisseurs; et les fils des vieux soldats mutilés par la grande guerre protestent contre cette Jeanne d'Arc de contrebande qu'on ajoute, pour en absorber la gloire, à l'épopée de leurs pères.

Il est toutefois un aveu que je dois faire, une justice que je dois rendre. Cette pièce n'est pas la flatterie monstrueuse et hyperbolique de Napoléon, comme on pouvait le croire, comme je le craignais elle en serait plutôt, au contraire, la satire, ou, du moins, l'ironie.

b!es présentent aux électeurs des candidats .ofûciels^iafis ce "régime, en effet, cha- que rriiriistère'ést 'ùfi vrai'gouVgrtiemenl $ui aspire à se fonder; le pays, en se pro nonçant, maintient ou rejette le gouverne- ment.

Mais,, aujourd'hui, il n'y a pas de ministres responsables qui soient justiciables du scrutin; l'es électeurs n'imposent donc pas, par leur choix, une politique au souverain ils lui fournissent séulement des indications légales sur l'état de l'opinion publique;'en conséquence, c'est la liaerté, la sincérité absolue de ces indications qui peuventseules donner au souverain la certitude de ne pas « s'écarter trop absolument et de ne pas dévier trop longtemps en dehors de la voie que lui trace le véritable intérêt du pays. »

D'un autre côté, le gouvernement n'est plus dans sa période de fondation. -Après dix années d'existence, il doit entrer dans son fonctionnement régulier, et nous pen- ¡ sionsqu'il aurait l'orgueil de répondre affirmativement cette question que M. le rapporteur pose avec une hésitation trop modeste. «Si le gouvernement s'abstient, si les élections sont livrées au seul souffle des passions, croyez-vous que la Constitution et les lois sortent intactes de la luttR? » CHARLES FLOQUET.

"hgtat(Ï}MJrt''1t~

suivante de M. Cobden à l'Association de Liverpnol pour la réforme finaircière « Je regrette de ne pouvoir accepter votre invitatirn d'assister au proihaiji iueeting de votre association pour la réforme financière mais je prends la plume pour vous assurer de l'intérêt toujours aussi vif que je prends au but qu'on se propose. Ce but, je sais qu'il est de demander la s-ubsliiution, autant que cyla est possible et praticable, des impôts directs aux impôts indlrecis.oi de pnusser le gouvernement dans la voie de 1 ecouomie des dépenses.

n Jk vous félicite du progrès accompli par la diminution des droits de douane et d'accise. Depuis la dissolution du la Ligue, c'est aux travaux de votre société que nous sommes principalement redevables de l'attention soutenue donnée par le public à l'importance qu'ilyauraitàsupprimer les droits de douane qui n'ont pas été établis dans un but protectionniste.

» Je regrette de ne pouvoir vous offrir defélicitations sur les progrès de l'économie dans les dépenses du gouvernement. Au contraire, la prospérité produite par la suppression des eniraves de notre commerce n'a fait que servir à une extravagance gouvernementale sans pareille et, dans un certain seus, les Freetradtfrs peuvent être regariés comme respousables de ce gaspillage de la richesse natio-

nale.

» Nous sommes maintenant surpris par l'un de ces changements survenus dans la fortune nationale, alors que l'attention se porte sur les dépenses du gouvernement J'ai traverse jadis des périodes de cette nature, et l'expérience m'a appris que si nos efforts se concentrent sur une réduction du chiffre du budget, bien que nous puissions jusqu'à ua certain point réussir, grâce à la pression de l'adversité, le budget s'accroîtra de nouveau quand le motif de la réduction aura disparu.

» Pour produire des résultats durables, nous devons aller plus au fond des choses et réformer la politique qui fournit des prétextes à ces dépenses toujours croissantes.Nous avons, comme peuple, accompli l'une des plus grandes révolutions de l'histoire du monde par l'abandon de ces avantages dont nous étions depuis des siècles supposés jouir par le monopole du commerce des colonies, et cependant notre gouvernement se cramponne aux in-iximes qui réglaient nos relations avec les colonies en 1762.

» De nouveau, nous devons peser sur notre gouvernement pour qu'au moins il tente de nous placer avec notre voisin le plus proche sur un pied tel qu'en temps de paix nous soyons au moins délivrés d'une rivalité coûteuse d'armements. Enfin, nous devons insister avec non moms de persistance sur une révision de la loi internationale, dans le but de la rendre simple et intelligible, en sorte que nous ne soyons pas entraînés jusqu'au bord de la guerre, et que nous ne subissions pas, comme aujourd'ui, une perte de millions sterling parce qu'un capitaine de navire, sous quelque latitude lointaine, commet la faute bien pardonnable de mal interpréter Philimore ou Wheaton.

» Ces questions s'imposent aujourd'hui avec une autorité à laquelle il aurait été diffleile-de suppléer il y a un an ou deux. S'il est vrai que

Ce vaincu du premier acte qui, en rentrant dans son empire en proie à l' étranger, dit à la baelière Tu portes César et sa fortune 1 se livre à une fanfaronnade déplacée. Ce dominateur, qui refuse la paix sur un champ de bataille où la bravoure de ses troupes n'a que mieux servi à attester l'implacable ardeur de la coalition cet homme, qui fait fusiller sommairement un légitimiste, qui n'apparaît que pour voir expirer ses défenseurs cet émule rf Alexandre et de César, comme il s'intitule lui-même, dont on nous montre complaisamment la tentative de suicide à Fontainebleau, et qui, au moment le plus solennel, le plus épique de sa destinée, se sent malade, chancelle, et, nous donne le spectacle de la défaillance de l'orgueil ce Napoléon de M.Victor Séjour n'est pas l'homme de bronze que le peuple était habitué à vénérer. J'aurais compris l'interdiction d'une pièce qui attente au respect traditionnel; je ne. comprends pas qu'on ait laissé tout ce qui amoindrit la grande et sombre figure du réfugié de l'île d'Elbe.

Aussi, ne faut il pas s'en prendre à nous, si le public du boulevard, ce public enthousiaste pour la gloire militaire, qui trépignait jadis au seul aspect du petit chapeau et de la redingote grise, se familiarise jusqu'à la critique avec l'ombre du grand homme. J'ai vu le moment, au dernier acte, où cette chose, impossible il y a quinze»ans, allait se réaliser sous l'empire des sifflets, des murmures devant les douleurs du captif de la coalition 1 Est-ce la faute de M. Victor Séjour? est-ce la faute de M. Lacressonnière? est-ce celle de la censureî ou bien 1 est-ce celle du

dans notre pays il ne-s'ac.èomplisse d'importarîtes réformes qu'à l'aide de grandes calamités nationales, vôtre association a au moins des droits à notre gratitude pour avoir Tait j sentinelle et avoir poussé le cri d'alarme pendant la longue période qu'il faudra appeler, je le crois bien, une prospérité trop confiante et trop insouciante. Cela, je l'espère, ne sera pas oublié flans la mesure de confiance qu'à l'avenir le public vous accordera.

n Je demeure votre tout dévoué.

»k. cobden.» n

A côté d'obse rvations qui s'appliquent spécialement aux finances anglaises, la lettre de M. Cobden a le mérite de poser nettement un principe d'une portée tout à fait générale, et qui se recommande encore plus à l'attention de la France qu'à celle de'l'Angleterre. La métamorphose gra- duelle des impôts indirects en impôt di- rect, n'est en effet autre chose, comme nous aurons occasion de le démontrer pro'chainement à propos de la discussion du budget, que la formule de l'évolution démocratique de l'impôt. A ce titre, elle est un pcbblème plus français qu'anglais. Tous les membres d'une démocratie sont censés pouvoir et devoir se rendre le compte le plus exact des charges auxquelles ils ont l'obligation de se soumettre, et des avantages qui en sont la compensa- tion. Plus par conséquent l'impôt se dissimule, moins il est démocratique.

A. NEFFTZER.

On annonçait depuis quelques jours une brochure de M. le sénateur Piétri sur les affaires de Rome. Cette brochure vient de paraître chez l'éditeur Dpntu, sous le titre de Politique française et Question italienne. Om peut la considérer cumme la paraphrase du discours que l'honorable sénateur avait prononcé dans la discussion de l'adresse, et qu'il a, du reste, ajouté à son nouveau travail. M. Piétri se prononce plus énergiquement que jamais pour l'évacuation de Rome. Il croit, avec le prince Napoléon, « qu'en pré» sence d'une ténacité qui met à la fois » en péril les droits de l'Italie, les inté» rets de la France et la paix de l'Europe » espérer, est une illusion; temporiser, » une faiblesse. » On sait que, sur ce point, notre conviction est faite depuis longtemps. Ajoutons que M. Piétri a le bon goût de savoir rendre justice à ses adversaires, même à M. Keller, et qu'il naméconnaît ni le droit ni les bienfaits de la discussion. On est toujours heureux de rencontrer cette libéralité d'esprit, qui, malheureusement, n'existe encore chez nous qu'à l'état d'excep tion.

A. NEFFTZER.

Le Moniteur publie le rapport, suivant adressé à l'impératrice par les membres de la commission de la .société du prince impérial Madame, >

Toujours empressée à venir en aide à ceux qui souffrent, toujours attentive à rechercher les causes de la misère, Votre Majesté a été frappée des grandes ditficutiés qu'épruuvent trop souvent les hommes qui vivent de leur labeur lorsqu'ils ont à emprunter un petit capital pour acheter des instrumens, d'.>gricu!ture, des outils, des matières premières, ou pour subvenir à des besoins accidentels et temporaires. Elle a résolu d'adoucir, autant qu'elle le pourrait, ces difficultés, au moyen d'une institution fondée sur la bienfaisance. Frappée des résultats considérables qu'à obtenus l'œuvre de la Sainte-Enfance, elle veut suivre cet exemple, appeler le jeune âge à venir au sucours de l'âge viril dénué de ressources, grouper les enfants en association, les placer sous un auguste patronage, et constituer ainsi la Société du prince impérial, qui distribaera les prêts de l'enfance au travail.

Votre Majesté a daigné, nous exposer ses idées sur cet important problème d'économie charitable. Elle nous l'a dit avec raison Le travail que Dieu nous a imposé comme on île nos premiers devoirs est aussi un de nos plus grands besoins. Par le travail, t'homme ajoute à la fécondité de la terre; il utilise, multiplie el transforme les dons de la nature. Mais dans l'étal de notre civilisation, la force, l'intelligence, ta volonté ne suffisent pas pour le travail. Au laboureur, il faut des animaux, des instruments aratoires; t'artisan a besoin d'outils et de matières premier' s. Si le travailleur, quel qu'il soit, ne peut se procurer les moyens de se mettre à l'œuvre; si l'outil manque à l'ouvrier,la semence au cultivateur, la barque au pêcheur si, faute d'un peu d'argent, il j n'est pas possible de réaliser une conception heureuse, de suivre un pn grès ou de l'accomplir, le travail devient impossible ou difficile, la force reste

scepticisme universel? Mais il m'a semblé que la légende pâlissait.

Puisque vous touchez à ces fantômes lugubres, à peine évanouis dans nos bois de Champagne et de Lorraine, osez donc les regarder et les faire localement apparaître Ecoutez-les Il n'y a pas d'autre mise en scène sincère pour l'Invasion que la chanson de Bérangor: Il s'est assis là, grand mère Un soir, crotté, trempé de pluie, l'homme a frappé à une porte, s'est réchauffé un instant, a regardé les cendres du foyer dévasté la veille par les Cosaques, et, se croisant les bras, a murmuré « Quelle guerre! quelle guerre » Voilà le véritable tableau.

M. Victor Séjour n'a donc jamais été en Champagne? Mais moi, qui suis un quatrevint-dix-neuvième de Champenois, je mesouviens des ponts brûlés que nous trouvions à toutes les extrémités de nos promenades de collégiens, des ossements qu'on heurtait dans les plaines de Lusigny, de la porte de Nogent déchirée par les balles, et je me souviens "surtout des récits, des voisins.

Un soir, tandis que les alliés sortaient de Troyes par une porte, Napoléon entrait par une autre. Il pleuvait. La population de la ville, muette, les femmes en deuil, les hommes blessés ou armés, regardaient passer le cortége de l'empereur, après avoir regardé le cortége des ennemis. Lui, était à cheval; fatigué, brisé il baissait la tête sous l'orage son cheval, dont il ne tenait plus les rêne*, feidait le cou. Napoléon avait les pieds sortis de l'étrier, la main appuyée sur le 1 ommeau de la selle il allait, rêveur, cherchant en bas son étoile, qu'il n'osait plus ch.eich.er en haut. Dans la pièce de la Porte-Saint-Martin, Na-

Inerte; l'amour de bien faire, la volonté, l'intellR gence sont paralysés. La pauvreté vient s'asseoir làV od pouvait se développer l'aisance.

St, au contraire, un prêt fait avec discernement perrmt t de cultiver le modeste héritage, de réparer le métier endôriimagé, d'acheter les matériaux qui manquent; si le travail renaît, le malheur est cun- jure. Cette avance secourable as·urera peut être .l'existen&rd'un honnête homme; elle sura peut être le salut d'une famille, quelquefois aussi elle sau.vera l'honneur votre Majesté attache à ces prêts au travail une, importance d'autant plus grande qu'ils n'ont rien de commun a'ec l'aumône. A la différence du simple t don oflert par la piii£, des prêts fuits au travail profilent plus encon-. à l'avenir qu'au présent, Ils sont une preuve confiance, et, par cela même, ils ra- ni'» ent le couragn, ils rendent prévoyant, ils forii- fient, ils moralisent. Malheureusement, ces prêts sont rarement à la portée des travailleurs dans la, gêne.

Le grand capitaliste ne peut ni étudier ni surveiller de pareils placements, et le petit capitaliste est trop timide pour s'y ivrer Il n'oserait rxposer ses' fonds aux chances de la maladie et de la mort de l'emprunteur et cependant, ces bras dépourvus d'assistance contribuent puissamment à l'accroissement de la production, a l'augmentation de notre capital, à la prospérité du pays.

Votre' Majesté, qui lésait, veut donner du crédit à ceux qui n'en ont pas et qui méritent d'en avoir. Ce que des capitalistes isolés ne pourraient faire, elle le dt mande sans crainte à une grande association de bienfaisance,- fondée par elle, animée de ses sentiments généreux, et qui, en présence de beaucoup de bien a faire, ne reculera pa5 devant l'éventualité de quelques pertes.

Votre majrsté ne con-idère pas cette éventualité comme bien grave. L'homme le plus pauvre peut posséder encore une valeur inestimabe sa probité,( ses habitudes économes et laborieuses, son intelligence. Cette gaianiie, qui recevra d'un prêt opportun une fécondité nouvelle, sera presque touiours. suffisante, le capital prêté sera rarement compromis.

L'heureux exemple donné par Votre Maj* sté prou-' vera que l'oji.fltut. avoir-foi, au travail Ijoouêtç* Alors les capitaui privés descendront moins timide* ment sous le toit du laboureur ei dans l'atelier de l'ouvrier En ton tant une oeuvre de bienfaisance, V"ire Majesté aura obtenu un résultat économique.

Votre Majesté espère que les prêts faits au travail pourront être no breux et consentis aux cuuditiuns les plus favorables Pour..que le remboursement soit plus facitt, il pourra être être divi>é par fractions. Ces remboursements partiels d vront être faits à époque fixe, avec culte régularité q»i est une preuve et une condition d'ordre, mais qui n'ext lura ni les versements anticipés, ni l'obtention d'un délai pour- Cau.->H iégitjmn.

Comme il importe que ces prêts conservent leur caractère et ne soient pas envisagés comme de simples libéralités, il sera essentiel d'en assurer la rentrée. Puisqu'il n'y a d'autro garantie que le travail, la probité, l'honneur de l'erapriinieur, et aussi l'honneur de sa famille, il sera indispensable que l'emprunteur ait une juste cause, que les habitudes soieut vraiment laborieuses, la probité certaine et l'honneur intact.

Tel est le plan, tel est le but que Votre Majesté se propose d'atteindre et qu'elle a daigné nous faire connaître.

Pour accomplir son œuvre, Votre Majesté demande le? fonds nécessaires à la bienfaisance privée.Elle place cet appel à la bienfaisance sous la protection du sentiment religieux c'est la source la plus féconde eu bonnes œuvres, car l'amour de Dieji donne une .puissance infiuie à l'amour de l'humanire, qui en dérive.

Il a fuit naître des fondations secourables adaptées. à toutes les formes de la faib esse ou de la misère; il a inspiré de la compassion r)our lés souffrances les plus cachées, rt prép,re des soulagements aux douleurs les plus'lointaines; il a donne à la charité ^essor et la fécondité du génie. C'j st. au nom de cet esprit de charité que Votre Majesté demande appui pour les travailleurs à tous ceux qui peuvent leur apporter un utile concours.

Pour bien caractériser cette pensée religieuse, Votre Majesté appelle à la présidence du conseil supérieur de la société dont elle est fondatrice, S. Em. le cardinal Morlot, archevêque de Paris et grand aumfinier.

Dans le même but, elle a fait un emprunt à une des plus touchantes institutions catholiques à l'œuvre de la Sainte-Enfance.. Lairenant pour modèle, Votre Majesté veut alimeruer la caisse des prêts au travail avec les dons> de l'enfance et de la jeunesse. Elle mviie donc tous ceux qui débutent dans lit Vie et qui profitent dtHabeur d'autrui, en attendant qu'ils arrivent euxmêmes à l'âge des travaux sérieux, à verser dix cen fîmes par semaine ou cinq francs vingt oontimes par an à la caisse dt s prêis de l'enfance au travail. Pour donner une impulsion salutaire, pour accorder à l'œuvre qu'elle a conçue et qui aura toujours sa protection vigilante le plus grand témoignage de

sympathie. Votre viajes é daigne la placer ous le

Piitronage du prince impérial, afin qu'il soit tout a la fois le bienfaiteur de nos contemporains et le premier associé de la jeune génération qu'il est appelé à gouverner un jour.

Cette participation de l'enfance à une institution généreuse sera profitable à tous.

Pour les jeunes associés, ce sera une leçnn de bienfaisance réfléchie qui leurapprendra à être bonsavec discernement, les préparera à connaître les b: soins sociaux et à les satisfaire par les moyens les plu^ sages.

Pour les ouvriers qui deviendront leurs clients, ce sera une source abondante de bienfaits Ces ^ra'ins d'enfants qui laissent tomber chaque mois ouêlaues centimes finissent par verser ainsi de°, trésors. En leur demandant de s'étendre sur le» classes labo.rieuses, Votre Majesté a eu l'Mee lapius'féconde» c'est, suivant son heureuse expression, l'avenir oui prête au passé. H"' Mitis ces petites contributions hebdomadaires, si fécondes pour l'avenir, ne siiftfn.Unt pas an présent. Elles pourront continuer, con oiuJer, étendre la société des prêts au traQail. Elles la cousiitueraienf a- vec trop de lenteur.

poléon arrive à I royes en triomphateur, presqueau son des trompettes; il y vient pour faire fusiller M. le chevalier de Gouault, qui joue un trop grand rôle dans le drame, et au sujet duquel je veux dire quelques mots.. M. Thiers raconte que MM. de Vidranges et de Gouault, chevaliers de Saint- Louis, avaient commis l'imprudence d'arborer la cocarde blanche à leur chapeau, et de présenter aux alliés une pétition demandant la restauration des Bourbons. Napoléon revint, apprit la ma-, nifestation intempestive, et flt traduire devant, une commission militaire M. de Gouauli, M de Vidranges s'étant échappé. La délibération ne fut pas longue, l'arrêt n'était pas douteux oo fusilla M. de Gouault, un vieillard, très respactable, d'ailleurs, à part le crime de la cocirde. M. de Mesgrigoy se jeta aux pieds de empereur pour, solliciter la grâce de son compatriote. L'empereur donna, dit-on, la grâc&, mais trop tard.

voilà la vérité. M. Victor Séjour, ayant besoin d'un traître dans son mélodrame, prend M. de Gouault, le travestit en une sorte d'espion ténébreux qui veut livrer l'empereur, le fait conspirer, lui donne une fille née d'une faute, d'une séduction, et iésume en lui toutes les haines aveugles, perfides, des partis. J'ai connu des parents de M. de Gouault. J'ignore si ce pauvre vieillard, qui avait été, je crois, aide de camp du duc d'Enghien, qui subit le même sort que son maître, a des héritiers, et si ceux-ci ne réclameront pas contre le singulier travestissement que la fantaisie du dramaturge impose au cadavre de leur aïeul; mais je sais bien qu'il eût été convenable de ne pas toucher à cette tombe, au moins inutil au salut de la patrie; de ne pas évoquer


Pour arriver plus immédiatement au but, Votre i Majesté 's'adresse à toutes le* conditions, depuis le plus grand dignitaire de l'Etat jusqu'au plus modeste citoyen, à tous ceux qui connaissent la douceur de faire le bien et qu'animent des sentiments géné-

reux.

1 Elle les convie tous à s'inscrire au nombre des fondateurs de l'œuvre nouvelle. Pour acquérir ce titre, il suffit de verser une fois pour toutes une somme fixe de 100 fr et chaque année une somme de 10 fr. En déterminant cette cotisation d'une manière uniforme et invariable, Votre Majesté a été inspirée par le déeir de rendre les souscriptions moins onéreuses et plus abondantes.

Ce sera le premier fonds de la Société. Il sera grossi graduellament par les souscriptions dé l'enfance. Ces ressources seront suffisantes, car elles ne doivent pas être dépensées. La Société nouvelle se distingue en un point essentiel des autres œuvres de bienfaisance son capital est mis en circulation; il m'est pas consommé, chaque remboursement accompli servira à un placement nouveau. et, grâce à ce mouvement continuel, d'innombr«bles services peuvent être rendus par un capital limité.

C'est ainsi a un la Société du Prince-Impérial sera

dêfinitivemeut fondée.

Ces principes établis, Votre Majesté nous demande quelle est l'organisution qui convient le mieux pour les mettre en action. La lâcbe qui nous est confiée est facile à remplir, car tout découle aisément des idées qui nous ont éié oommuniqiiées.

La nouvelle société de bienfaisance prendrait le nom de Sociétédu Prince Impérial. Elle aurait pour but le prêt de l'enfance au travail. Etablie à Paris, elle. étendrait sonaedon dans tous les départements, jmipi'rtionnelieiuent à ses ressources et aux besoins COnstatés.

La Société du Prince. Impérial serait formée de fondateurs et d'associés.

DNs dames puronesses auraient pour mission de faire connaître et de propager la Société et d'organi- ser les divisions et les sub livisions d'associés. La Société du Prince- Impérial serait administrée our un comité supérieur et des comités locaux.

Au conseil supérieur apparuendraient l'organisation, la décision, la Surveillance

les fonds s>raiunt versés au Crédit foncier, qui veut bien ouvrir une caisse pour la Société <Ju Princeimpériul. Enfin. chaque année !e comité supérieur rendra compte des opérations et dn la situation de la Société à Paris, en assemblée générale à laquelle sont appelés les membres d' s comités locaux, les dames pat'onefsés et l«s fondateurs.

L'oi ganisation adoptée déjà par l'œuvre de la Saime-EnfancB nous paraît assurer à la Société du Prince-Impérial tous tes éléments d'une institution à la fois utile et durable.

Cette institution contribuera à compléter l'ensemble de c«s préceux établissement de bienfaisance, qui doivent tant à l'heureuse intervention de l'empereur et de Votre Majesté Les uns, veillant sur la première enfmce, la rpcueillent dans les crèches et les salins d'à île d'autres assurent à l'adolescence les bienfaits de renseignement élémentaire, et plus tard ceux d'une instruction professionnelle qui peut s'élever jusqu'au plus haut degré de la science. L'appre,ntissage a été favorisé. Il y a des caisses pour l'épargna et une caisse des retraites pour la vieillesse. es ouvriers sont organisés en sociétés de secours mutuels, salutaires m titutions ae prévoyance qui assistent la maladie et assurent un dernier témoignage de respect et de piété la mort.

Venant après toutes ces institutions, la Société du du Prince-Impétial offrira ses ressources aux travailleur. Elle n'espère pas fournir des capitaux à tousceux qui mériteraient d'en obtenir, et son action aura matheureusement fies limites; mais elle allégera bien des situations diffici es, et rendra un signalé service, par cela seul qu'elle accordera crédit au labeur intelligent et honnête.

Par là surtout, elle sera une œuvre nouvelle par là, elle viendra puissamment en aide aux modestes agents de l'industrie et de l'agriculture.

Elle permettra d'aller plus souvent à la Caisse d'épargne plus rarement au bureau de bienfaisance et à l'hospice, de verser davantage aux sociétés de secours mutuels et de leur muins demander. Elle encouragera à l'ordre, au travail, à l'économie: elle £f ra un nouvel anneau ajouté à cette chaîne de sollicitudes sociales qui protègent l'ouvrier depuis ses premiers pa-i jusqu'à sa dernière heure, et fera bénir uiw foîs de plus trois noms augustes que la France est hatrii^ée à réunir dans une même pea&ée de dévoumenteide r^pec*.

Nous soumettons à l'approbation de Votre Majesté le projet de règlement organique de la Société. Nous snmrm s de VoUv Majesté les très humbles et très obéissants serviteurs,

l Les membres de la commission Mgr l'erchevêque de Paris,

» îkIM. Frémy, de Royer, les ducs de Bassano, Laity, j Schneider, Ernest André, Busson, Léonold ,i Le Hun, Boinvilliers, Bouliitignier, Devienne, i •~ B^vle-Mouillard, le curé delà madeleine, le curé de Saint- Laurent, Derrière, Fère, ba,= venne, Kai'iSi Arlès«Dufour.

•~< :J"v-i Paris, 25 avril. Le ministre de l'agriculture, du commerce et des travaux publics,

n ROCHER; Approuvé )J J '<

.EUGENIE. ;• '['~ ..J-V

RÈGLEMENT DE LA SOCIÉTÉ DU PR1JVCE-IMPKBIAI.. Prêts de l'enfance au travatl.

Article 1er. Furmatiun de la Société, sa dénomination, son but.

il est formé une Association ayant pour but soit de faire des prêts dtsiinés à faciliter l'achat des instruments, outils, ustensiles et autres objets moibiliers, ou matières premier, s nécessaires au travail; suit de vouir en aide pour des besoins accidentels et temporaires à des familles laborieuses. C«'le~association prend les noms de Société du Prince-Impérial, prêts de l'enfance au travail. Art. 2. ComposUùm de la Société.

La Sneléié se compose

De ~fondateurs

Et d'associés.

Art. 8. –Fondateurs.

Les fondateurs Font

S. M. l'impératrice, présidente de la Société, Et un nombre indéterminé de persunnes qui verseroflt une somme de îoo francs une fois payée, et annueUCfflent une somme de lo francs.

Art. 4. Associés.

Les associés se composent de tous les enfants âgés de moins de dix-huit ans qui verseront 10 centimes par semaine. Art. 5. Administration.

♦' L'administration est confiée 1 i" A A un conseil supérieur;

A des comités locaux;

A des dames patronuesses.'

le supplicié de 1814 pour le souffleter en plein théâtre, pour le bafouer, comme légitimiste et !çomme père, en ajoutant encore le reproche de complot, presque d'espionnage, pour injure suprême 1 Mais si je prétendais relever toutes les maladresses de cette force commises par l'auteur, je n'en finiraispas. J'arrive à labévue capitale, celle qui domine toute la pièce. Comme il allait mêler des femmes à ces hommes de48!4, Jf. Victor Séjour, pour mouvementer son P3Uvre, pour lui donner une sorte d'unité, a ima^ "giné cette création de Jeanne, surnommée la ^France, sorte de Jeanne d'Arc de l'empire, qui veille sur l'empereur, qui le console dans ses revei'Si qui le précède, dans ses victoires, qui l'absout dans ses fautes (je me trompe -dans la pièce de la Porte Saint Martin, l'empereur succombe Infaillible et ne commet pas 'de fautes). Si l'on voulait absolument des femmes pour inélanger les sexes, on c'avait qu'à faire in"tervenir la bonne vieille de la chanson de Béranger celle qui a donné sa chaise à l'empereur, ou bien ces mères éplorées qui, fin deuil de leurs fils atnés, voyaient encore partir leurs derniers soutiens. Puis aussi, pourquoi se priver de cette femme du paysan, qui jetteies cosaques dans son puits, qui aide son mari, l'ancieia sojdat, à ensevelir, derrière la chaumière les ennemis #)a France. enterrés dans le sol de Ja France? C'étaient là les héroïnes naturelles d'une pareille épopée. Cétaient les filles, les mères, ies épouses de ces héros anonymes, qui n'ont pu sauver rempire, mais qui ont sauvé l'honneur et la patrie.

'1.

Au lieu de ces bruns visages, quelle est

Art. 6

Le conseil supérieur se compose de vingt membres nommés par S. M. l'impératrice.

Art. 7.

Lé conseil supérieur représenté de plein droit tous les associée.

Il délibère sur tout ce qui peut intéresser la S(k ciété

Il autorise les prêts il est chargé de la gestion financière de l'association il peut emprunter, aliéner. transiger, accepter tous dons et legs, faire tous emplois de fonds, recevoir toutes sommes, toutrs valeurs; enfin, il a tous les pouvoirs nécessaires pour gérer et administrer, tant activement que passivement, les biens et affdires de la Société, et pour disposer de la manière la plus absolue des biens meub'es et immeubles et de tous les intérêts de la Société

Il organise la comptabilité et l'administration et nomme à tous emplois gratuits et salariés; il détermine les conditiona d- s prêts, l'intérêt duquel ils seront soumis, leur importance. leur durée et la forme dans laquelle ils sont consentis.

Il détermine les conditions nécessaires pour l'établissement des comités loi aux il dirige ces comités et leur délègue, s'il le juge utile, tout ou partie de ses pouvoirs il en règle le régime intérieur. 11 peut Agilement déléguer ses pouvoirs soit à des commissions choisies dans son sein, soit à un ou plusieurs de ses membres ou à toutes autres personnes. Les délibérations du conseil supérieur sont pri.-es à la majorité des membres présents. Le nombre des membres présents ne doit pas être inférieur à sept.

En cas de partage, la voix du président est prépondéra n tu.

i.es copies et extraits de ces délibérations à produire en justice ou ailleurs sunt certifiés par deux membres du conseil.

Art 8. Comités locaux.

Les comités locaux sont nommés par Sa Majesté l'impératrice; ils sont chargés de recevoir ies cotisations (il les demandes de prêts; ils surveil ent la comptabilité et préparent l'instruction des affaires de leur cii conscription, et donnent un avis motivé sur ces affaires ils statuent sur celles dont la solution leur est déléguée par le conseil supérieur. Art. 9 Les d.imes patronnasses sont nommées par S. M l'impératrice, sur la proposition du conseil supérieur et l'avis du comité lucal. Elles s-onl chargées de provoquer et recevoir les souscriptions, de rechercher les associés et de les réunir en divisions ou subdivisions.

Un règlement du conseil supérieur pourvoiera à l'organisation de leurs réunions.

An. lo. Ressources.

Les ressources de l'association se composf nt Des sommes versées par les fondateurs; Du produit des cotisations

Des legs et dons.

Les fonds de la Société soat déposés à la caisse de •Crédit foncier.

Art. M. Prêts.

Le maximum des prêts qui pourront être faits à un seul emprunteur sera fixe- tous les ans par le conseil supérieur; ce maximum est fixé à 1,000 fr. pour la présente année. •. ,< >.> DISPOSITIONS GÉNÉRALES.

Art. 12.

la Société n'agit que dans les localités où s'est formée une réunion de fondateurs et d'associés dont le nombre est déterminé par le conseil supérieur.

u- 'Art.13. J-

Tous les ans; un exposé de la situation'fihancière et morale de la Société, rédigé par' les soins du conseil supérieur, est adressé a s. M. l'impératrice et envoyé aux membres fondateurs.

Art. u.

Le conseil supérieur est autorisé à soumettre à l'approbation de S. M. l'impératrice toutes les modifications au présent règlement dont l'expérience démontrerait l'utilité.'

i Approuvé

-i EUGÉNIE. Palais des Tuileries, le î6 avril 1862. y

Par décision de S. M. l'impératrice, en date du 26 avril 1862, ont été nommés membres du conseil supérieur de la Société du PrinceImpérial pour les prêts de l'enfance au travail

S Em. Mgr le cardinal-archevêque de Paris, grand aumOnier de l'empereur, président..<~

MM.

Frémy, conseiller d'Etat en service, extraordinaire, gouverneur du Crédit foncier, vice-président. De Royer, premiir r vice président du S^nat. Le nue de Bassano, sénateur, grand chambellan. l.aily, sénateur.

Schneider, vice président du Corps législatif. An.irô (Ernest), dépulé au Corps législatif. Busson. député au Corps législatif.

Le Hon (Lé"pold) député au Corps législatif. Boinvilliers, président de section au conseil d'Etat. 1 Bonlatignier, conseiller d'E.at.

Devienne, premier président de la cour impériale de Paris.

Bnyle^Mouillard, conseiller à la cour de cassation.

Le curé de la Madeleine. .f ,r,i,,i Le cuié de Saint Laurent. t D^nière, président du tribunal de commerce. Fère, membre de la chambre de commerce. uavenne, ancien directeur de l'asstsiance publi-

que.

Hailig, admiui·traleur du Crédit foncier.

Arles Dufour, industriel, membre de la chambre de commerce de Lyon.

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cette figure mal éclairée d'une Jeanne d'Arc, contraire à la vér.ité, à la légende, impossible à aJmettre, et qui devient un double outrage pour l'histoire antérieure et pour l'histoire de cette campagne. A quoi bon emprunter à ces souvenirs monarchiques, dont vous fusillez les représentants, ce touchant symbole, cette sublime créature cette première et blanche vision de la patrie armée? Comme vous feriez rugir de colère les vieux soldats de 1814!

tt-Nous n'avions pas besoin d'un cotillon pour nous conduire à l'ennemi! diraient-ils en tordant leurs moustaches.

En effet, vous calomniez la France, qui, toute meurtrie, toute saignante, se leva cependant fière, intrépide et se battît jusqu'à son. dernier homme, sans qu'on l'inspirât par des miracles, par des messagers célestes, par des apparitions. Une Jeanne d'Arc en 1814! Pourquoi faire ? Elle eût suivi la foule, elle ne l'eût pas conduite.

D'ailleurs, Jeanne d'Arc a rempli sa mission; elle a fait sacrer son gentil dauphin à Reims mais Jeanne la France de M. Victor Séjour a beau agiter le drapeau d'Arcole, elle conduit son empereur à l'île d'Elbe. C'était bien la peine de la faire venir en droite ligne du ciel 1 Il est vrai qu'elle vient chercher l'empereur à l'île d'Elbe, mais alors c'est pour le conduire à Waterloo et à Sainte Hélène.. Je reçiarquerai que, dans la pièce,, Jeanne la France se trouve la fille. selon la chair, de iVJ.de M. de Gouault, le légitimiste qu'.Qn fursille, et se marie, à la fin, à M. de Mauréou, le neveu de )&. de Gousujî, un représentant des anciens partis. Faut-il voir encore un symj

de Méry de L. Gozlan, d'A. Karr, de Jules Jtanln, d'Eanile Sonvestre, d'Amédée Achard, d'Eugène Sne 'de Frédéric Soulié, de Charles de Bernard, de Paul ïéval, de JBenri Murger, d_êj Flaubert^ de Ghampjleury, etc., etc. Pour six rpois, à une prime double, soit quatre volumes.

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Cet arrangement est conclu pour tous les abonnements inscrits ou à inscrire jusqu'au 46 mai prochain.

Pour obtenir cette pniHE.il suffit de justifier de l'abonnement et d'envoyer 3O centimes par volume pour frais a'affranchissement. Mais, en exécution de l'une des cÎauses de l'arrangement conclu avec la maison Lévy frères, lès Primes ne seront délivrées qu'à ceux de MM. les abonnés qui en feront directement la demande à l'administration du Journal.

Toir à la quatrième pag« nn extrait du catalogue des Prime» gra-

tuites.

Nous continuerons, au bénéfice de nos nouveaux abonnés, l'arrangement que nous avons pu conclure avec la direction .de la REVUE GERMANIQUE, FRANÇAISE ET ÉTRANGÈRE, arrangement qui nous permet d'offrir à nos souscripteurs le TEMPS et la REVUE réunis, à très peu de chose près, auip,r,ix du Journal- deiibèbate,

savoir

savoir: Un an. Six mois. Trois mois. Paris. 'V 72 fr. 37 fr. 19 fr. Départements.. 84 43 22

ACTES OFFMCJIEIiS.

| ministère d'état. Par décret en date du 22 avril courant, l'éleciion que l'Académie des Sciences de l'Ins itut impérial de France a faite de M. Ossiau Bonnet pour remplir la place d'académicien- devenue vacante dans la section de géométrie, par suite du décès de M. Biot, a été approuvée.

Par décret en date du même jour, l'élection que l'Académie impériale de Médecine a faite de M. le docteur Henri Roger pour remplir la place d'académicien devenue vacante dans la section de pathologie médicale, par suite du décès de M. Bricneteau, a été approuvée.

finances. Par décret impérial en date du 23 avril, M. Boulloclie (Louis- Achille), sous-chef au ministère des finances, secrétaire de la commission chargée de la révision des traités sur le transport du matériel des finances, a été nommé éhevalier de la Légion d'honneur (25 ans de services).

légion d'bonneur.- Par décret impérial, rendu sur lu proposition du ministre de l'intérieur. M* le comte Branicki. maire do Montrésor (In.ireet-Loire), a été nommé chevalier de l'ordre impérial de \'i Lé- gion d'honneur. Services exceptionnels a doté, à ses frais, la commune de Montrésor de nombreux établissements d'utilité pubiique.

surine ET COLONIES. Par décret du 56 avril 186î. M. Quéru, commissaire général de la marine, a été admis, sur sa demande, à faire valoir sesdroits à la retraite.

Par décret du Î6 avril 1862, M. Marbeaù, trésorier général îles invalides de la marine, a été, sur sa demanda, admis à faire valuir ses droits a la retraite, à titi d'ancienneté de service.

M. Marbeau est maintenu comme membre de la commission de surveillauce des bauques coloniales. Par décret du 26 avril 1862, M. Quéru, commissaire général de la marine en retraite, a été nommé trésorier général des invalides de la marine.

Par décret du 26.avril 1862, M. Penaud, inspecteur en chef d- la marine, a été nommé membre titulaire du conseil d'amirauté, en remplacement de M. Quéru, admis à faire valoir ses droits à la retraite. Par décret du 26 avril 18<2, (le baron de Roujoux conscller d'Etal en service ordinaire h irs section, inspecteur en chef de la marine, est ch jrgé dn contrôle central au ministère de la mai ine, en remplacement de M. Pénaud, nommé membre titulaire du conseil d'amirauté.

-<

Par décret du 26 avril 1862, M,Zœpffel, ancien di- i- recteur au ministère de l'Algérie et des colonies, est nommé directeur des colomes au ministère de la marine et des colonies, en remplacement de M. le baron de Ruujoux chargé du contrôle central au même département. é.

CHRONIQUE et FAITS DIVERS On sait que des difficultés assez sérieuses existent entro la Porfe et la Serbie. Une dépê-

bole, et M. Victor Séjour a-t-il eu la prétention d'une idée philosophique ou politique dans petle union?

Pour être juste, même envers cette pièce, je ne dois pas oublier qu'un tableau est vraiment beau, saisissant, celui de la défense du pont. Quelques paysans, armés de faulx et de fusils, arrêtent seuls toute l'armée autri- chienne. L'empereur leur a dit a Résistez pendant deux heures » et ils résistent Ils s'entassent dans un ravin, ils font une barricade de leurs corps et empêcheut l'envahis? seur de passer, v

L'action rapide, sans phrases, le sentiment que cef épisode est d'une effrayante réalité. le beau chant que M. Iieyer a substitué à cette pauvre Marseillaise, qu'on supprime de la tra- dition, le décor lui même, tout concourt à l'émotion de ce tableau parfaitement réussi. Il est le seul qu'on ait pu applaudir, en faisant toutefois cette réserve, que nos paysans se sont battus aussi bien que celai mais n'-ont pas chanté.

Je ne me donnerai pas le facile plaisir d'analyser la pièce. 11 n'y a pas, à proprement parler, de drame, ou plutôt il n'en reste plus un peut-être existait-il avant l'invasion. de la censure.

,Qn a beaucoup compté sur l'effet de l'apothéose fjnale. Parlons en,.

L'empereur est à l'île d'Elbe, il regarde de loin l'horizon, et cherche à voir la France. Jeanne et Jean Terrier, ces deux symboles du territoire, qui ont assisté à son abdication, à son quasi-empoisonnement, viennent lui rappeler que la patrie est en deuil et l'attend. Na-

che nous apprend aujourd'hui qu'Ali Bey, premier secrétaire de l'ambassade ottomane à Paris, actuellement en congé à Constantinople, vient d'être nommé commissaire de la Sublime-Porte en Serbie, pour aplanir ces difficultés avec le gouvernement du prince Michael. On doit féliciter la Porte de choix. Ali-Bey est-un des plus intelligents diplomates que la Turquie possède; il est aussi dék voué aux intérêts de son pays qu'attaché aux idées de la civilisation occidentale, et il apportera certainement dans l'accomplissement de sa mission tout ce qu'on peut attendre d'un esprit éminemment judicieux et conciliateur. ,•- ~•

Nous trouvons dans la Gironde les lignes suivantes

« On a lu hier dans nos colonnes une pièce de vers, composée par M. Minier, en l'honneur d'Halévy, et lue par M. Puget au GrandThéâtre. Peu s'en est fallu qua le public bor delaisne fût privé de ce petit poëme. On avait dû demander à la préfecture l'autorisation de le lire après le troisième acte de la Juive; or, il contient une strophe ainsi conçue A toi, qui fis chanter cette Odette si grande, Dans un diurne héroïque, écrit av> c fierté, Où l'on voit que jamais la France nfi marchande Quand il faut par du sang payer la liberté. » Grand émoi dans les bureaux à la lecture de ces quatre vers. Qu'est ce que la mé'noire d'.Halevy a à démêler avec la liberté? fit-nn remarquer au poë'e. N* pourriez vous substituer un autre mot au lipu et place de ce vocable, de mauvaise mine ? Mais le poêle tint bon, et déclara que la liberté resterait dans ses vers, ou que ses vers ne seraient pas lus. C'est alors que la préfecture, à bout de diplomatie, rendit le verdict suivant

préfecture de la Gironde. CaMnet du secrétaire général.

« Le préfet de la Gironde ne s'oppose pas à la lecture de la pièce, de poésie ci-jointe, à l'exception de la strophe commençant par ces mots « A toi, qui fis chanter, » et finissant t par ceux-ci a Payer la liberté. »

» Bordeaux. le 23 avriH 862. ~>. n •(- » Pour le préfet

» Le secréatire général, Signé MERCIER. » a Rendue vers le milieu de la journée, cette décision fut heureusement et sagement contremandée à cinq heures du soir. M. Pugetput dope affirmer devant les Bordelais, ravis de l'entendre parler un aussi noble langage que la France a su prouver jadis, et n'a point oublié ce que vaut la liberté et comment on l'a-, chèle.

» Mais les hésitations de M. secrétaire général Mercier n'en sont pas moins instructives- Il es.1 clair qu'il existe parmi nos fonctionnaires 'des hommes qui sont portés à croire que le meilleur moyen d'acclimater la liberté en France, c'est d'en proscrire même le nom. » André Lavertujon.

Avant hier, vers huit heures du malin, les habitants de la maison située me de Lancry, 5, ont été mis en émoi par un événementbien déplorable. Une-dame àg^e,. arrivée la veille de la campagne, était descendue chez sa fille, qui occupe un appartement au quatrième éta ge de cette maison, et, le soir venu, elle était allée, selon son habitude, se reposer dans une petite chambre du sixième étage, où elle couche chaque fois qu'elle vient à Paris. Cette dame, cédant au désir de sa petite-fille, charmante enfant de six ans, l'emmena coucher avec elle. ·

Le matin, la bonne maman s'étant levée la première, descendit à l'appartement de sa fille, et presqu'au même instant un bruit affreux retentit au milieu de la cour de la maison. C'était l'enfant qui, s'étant levée en chemise, s'était penchée en dehors de la fenêire et était tombée de la hauteur du sixième étage. La mort avait été instantanée. La pauvre mère demanda à voir son enfant, et comme on refusait de sati>faire à ce désir, elle parut se résigner et, fafcant un profond soupir, elle devint d'une pâleur effrayante, ne prononça plus un seul mot et ne versa pas une seule larme. On' craint pour la raison de cette malheureuse femme.

Un mariage avait lieu dans le 1 1e arrondissement. A la mairie, on avait remarqué là préoccupation du marié; mais lorsqu'on se rendit à l'église, il avait repris toute sa sérénité. Pendant la cérémonie nuptiale une jeune îVmme, caehé« dans une chapelle et soi gneuseinenl voilée, fut tout à coup prise de convulsions; on la conduisit dans une phar macie, où on lui fit respirer des sels qui la calmèrent. Aussitôt, elle témoigna une giande impatience de sortir, et on dut la laisser se retirer.

Quelques instants après, au moment où la voiture des nouveaux mariés les ramenait, cette même personne se précipitait sur le pavé, devant les chevaux. Heureusement, le cocher fut assez ailroit pour les faire cabrer, et la jeune femin n'eut que quelques contusibns. Le marié, sur qui >a vue avait paru produire une vive impression, aida la transporter dans une maison voisine, car elle était satis connaissance; puis il revint vers sa jeune êpouse, que cet événement avait désagréablement affectée, et pour faire diversion, il vou lut qu'on allât immédiatement chez le restaurateur où devait se faire le repas.

Dès.qu'il put s'échapper sans être remarqué, il accourut vers la personne dopt, il yiqnt d'ôtre question mais celle-ci, revenue à elle, était partie après avoir écrit et laissé une lettre à l'adresse du jeune homme. Cette lettre était ainsi conçue a J'ai appris votre trahison, et j'ai fait deux cents lieues pour l'empêcher. A la mairie, je suis arrivée tfop tard ¡ à l'église, j'ai voulu faire du scandale une"

poléon hésite mais cemme l'orage gronde, il profite de l'occasion pour se reposer. Ragis tempête 1 Napoléon va dormir. A peine le grand vaincu de la coalition s'estil étendu sur son canapé, que des nuages emplissent la scène; puis le décor change, et nous assistons à cette revue fantastique des ombres que passe César décédé. Le décor est très beau il produira un grand effet quand il pourra se développer sans s'accrocher un peu. Mais il est bien évident qu'une pièce pareille ne peut pas avoir pour seule apothéose l'évaporation des tombes; ces nuages argentés s'enlèvent, et nous voyons la bataille, ou plu.tôt le moment précis de la victoire de Solferino.

Voilà ce qu'il y a au fond du retour de l'île d'Elbe en sous-entendant avee intention Waterloo et Sainte-Hélène.

L'aspect du plateau de Solferino ne manque pas d'un certain effet de pauoramq. Le soir de la première représentation, la substitution de la vie à la mort ne se flt pas sans accident on voyait flotter, sur les zouaves de nos jours, comme une buée de la tombe, les cavaliers fantastiques du premier empire. Mais le machiniste a corrigé cela, et la confusion n'aura plus lieu désormais.

Napoléon, agité par cette vision, s'éveille. C'est un songe, dit-il. -r Non, lui répond Jeanne, c'est la réalité. Alors, le rideau tombe définitivement, et la pièce est jouée. Lacressopnière se tire le mieux qu'il peut du rôle de l'empereur. Mlle Lia Félix n'a pas les poumons assez robustes pour hurler ses proclamations au peuple; mais à part ce défaut dont 8or}gracieus talent, n'est pas responsable, elle satisfait aux autres conditions dé la

crise nerveuse m'en a empêchée. Devant votre porte, j'ai essayé de me tuer, je n'ai pas réussi. Le destin est pour vous. Voire jeune femme me paraît dirne d'être aimée. Je me résigne; je'repars aujourd'hui même et pour toujours. J'ai brûlé vos lettres je pense que vous en avez fait autant des miennes. Tout est fini, adieu soyez heureux. »

Hier matin, vers cinq heures, Mme la comtesse "de qui, se rendant à la campagne, passait sur la place de la Concorde, accompagnée d'une jeune personne assise auprès d'elle dans sa voiture, a été renversée par un choc violent en tournant l'angle d'un trottoir. Au moment où la voiture a versé, Mme de qui avait passé son bras en dehors de la portière, en cherchant à se préserver, a: été blessée d'une manière fort grave à ce bra5 et à la tête. On l'a relevée dans un état qui inspirait de vives inquiétudes et, après l'avoir placée sur un brancard, on l'a transportée à son domicile..

Au moment où la voiture s'est brisée, des bijoux et quelques autres objets précieux qui s'étaient éparpillés sur la voie publique, ont été soigneusement recueillis, puis reportés à l'hôtel de Mme de. Le programme de l'inauguration de l'Exposition a été publié avant-hier à Londres. Le palais sera ouvert aux porteurs de billets dès midi, et nul ne sera admis après une heure et demie.

Toute personne portant un costume officiel, académique, militaire ou de cour, qui fera partie du cortège officiel, prendra place dans la partie réservée sous le dôme de l'Est. A deux heures, le cortége se mettra en route du dôme de l'Est vers clufrle l'Ouest. L'hymne national God save the Queen sera chanié; un discours sera prononcé par le comte de Grauville, le duc de Cambridge, lui répondra.

Pendant la marche du cortéga, le choeur, formé de 2,090 voix et de 400 instrumentistes, exécutera des morceaux spécialement écrits pour la circonstance, sous la direction de M. Costa. Il y aura une grande ouverture composée par M. Meyerbeer; une cantate dont les vers, écrits parle poëte lauréat, M. Tennyson, ont été publiés, et dont la musique a été écrite par M. Sterndale Bennett, et une grande marche composée par M. Auber.

Après la marche, le cortège rentrera à sa place au centre de la nef. L'evêquade Londres dira une prière, le choeur chantera V Alléluia et l'hymne national, puis le duc de Cambridge déclarera l'Exposition ouverte. A ce moment, les fanfares se feront entendre ainsi qu'une décharge de canons dans Hyde-Park, près de la Serpentine.

Le cortège so reformera pour aller visiter les galeries de tableaux, et les barrières seront ouvertes.. ,'i

l,a ville de Genève vient d'être le théâtre d'une exécution capitale.

Nous empruntons au Progrès de Lyon les détails qui suivent sur les derniers moments du condamné, dont nous avons nous-mêmes raconté, il y a quelque temps, les crimes et la condamnation

« Elcy, jeune homme de vingt et un ans, ayant reçu une éducation soignée, ayant un père qui, pendant près de trente ans, a servi avec honueur la république de Genève, Elcy était une de ces natures dépravées qui se po sent nettement en ennemis de la société après avoir, pendant plus de douze ans vécu de vote opérés sur les personnes qui étaient attardées dans les promenades de Genève, au mois d'août dernier, il assassina un nommé Favré.

» Devant la cour d'assises de Genève, il montra un cynisme qui fut loin de disposer le jury en sa faveur.

» Condamné à mort, il se pourvut en cassation sompourvoi fut rejeté enfin il recourut en grâce, et le grand-oouseil, qui seul a droit à Genève de faire grâce, fut convoqué pour,le 23 courant. Malgré une lettre touchante du père d'Elcy, malgré deux pétitions, m»lgré les discours de six députés de,man dant une commutation, le Corps législatif s'est montré inflexible.

» Le 24. à cinq heures et demie du matin, le condamné a été amené sur la place Neuve, dans'un char a bancs, escorté de la gendarmerie et des sergents de ville; l'indomptable et cynique énergie d'Elcy ne l'a pas abandonné arrivé au pied de l'echafaud, il s'est élancé de la voiture et en trois bonds a franchi les dix degrés qui conquisHnt à la plateforme dx la guillotine; il a promené sur la foule uu regard assuré, s'est livré sans résistance aux exécuteurs quelques secondes après la justice humaine était satisfaite. »

On écrit de Toulon, le 26, au Messager du Midi

« Un double assassinat a été commis hier au bagne, avee un calme et une éuergique préméditation, que l'on ne peut rencontrer que dans le cloaque où le crime se perfectionne jusqu'au raffinement,

» Uu nommé Huet, âgé de quarante-deux ans, ancien militaire, condamné à mort en 1848 pour tentative de meurtre sur un officier, avait vu successivement sa peine commuée en celle des travaux forcés à perpétuité, et plus tard réduite à vingt ans seulement, par suite de sa bonne conduite,

«11 paraît que eu condamné avait été soupçonné, par deux de ses compagnons de chaîne, de servir de mouchard à la police du ba-

gne.

n Sur cette simpla ^cçusaiion qu'il considérait comme déshbnorante, Huet perpétra un apte de vengeance épouvantable, en ayant soin de cacher ses projets afin d'éloigner tout su-

Jeanne d'Aro de l'empire elle a le regard inspiré, la parole ardente.

Taillade, un peu trop fatidique dans le personnage du paysan Terrier, commande merveilleusement la défense du pont, et rit dramatiquement de la mort de son fils. Vannoy est comique dans l'uniforme du vieux grognard Sac-à-Balles, et l'enfant que l'on mêle Jt cette épopée pour l'égayer s'acquitte avec intelligence du rôle de petit volontaire. Le succès était ordonné et prévu pourtant il a déserté. Quelques applaudissements obte- nus des défenseurs salariés n'ont pa« empê- ché le triomphe r?e l'ennui. La pièce fin. t .par [e sommeil de l'empereur. Toute la salle, par sympathie, a bâillé.

Si l'on ne trouve pas le moyen de glisser le ballet du Piçd de mouton ou celui de la Grâce de Dieu, dans ce §a.c h, balles, qui est le sac à .la malice, je serai aussi infaillible que Jeanne la France eu lui prédisant un Waterloo asse? proche; mais un Waterloo pacifique. C'était bien la peine de faire tant de bruit pour si peu de chose, et de nous promettre tant de merveilles pour nous faire applaudir encore et toujours la victoire de Solferino 1 Nous en sommes fiers, à coup sûr; mais ce n'est pas une raison pour provoquer notre fierté jqtjs les jours.

Il ne me reste que la place nécessaire pour constater le succès de fou rire obtenu au Palais-Royal par MM. d'Avreoourt et Lafargue, dans une bouffonnerie dont Ravel est le principal héros, le Domestique de ma Femme, et pour fûre mes excuses à M. Sardou, dont j'aurais V)ulu louer la jolie petite pièce du Théâ«ï&: Déjazet, les Prés Saint-GtfDaifo A la bonne heu.ro » wiià de l'esprit, de la gaieté, de la finesse, du goût. Il est vrai que Mlle, Déjazet inspire, et qu'elle joue si gentiment le rôle du pr&ce de Coplii; qu'elle est si

jet de méfiance de la part de ses deux victimes.

» Hier, après s'être bien assuré que ses deux collègues étaient en salle, il s'arma d'un hachot qui servait à couper le bnis de la cuisine, et il se mit à la recherche de ce qu'il appelait ses diffamateurs. Il trouva le premier endormi sur le lit de camp, et il lui fendit la tête avec une telle violence, que ce malheureux passa de sommeil à trépas sans faire aucun mouvement.

» Cette circonstance fit que personne ne s'étant aperju du crime, l'assassin put impunément se mettre f*n quête de l'autre.

» Celui-ci était éveillé et mêmedebout; mais malgré ses cris et son énergique résistance, il n'en a pas moins reçu trois coups de hache sur la tète, qui laissent peu d'espoir de le sauver. » Après avoir terminé cette affreuse boucherie, le coupable remit son arme aux gardes qui étaient accourus pour l'arrêter, en leur disant fort tranquillement « Tout est fini, et je n'en ai plus besoin 1 D

» Le code du bagne est précis a Tout assassinat suivi de mort entre condamnes entraîne la peine du talion. »

» Il y aura donc, sous peu de jours, une exécution capitale. » 1f, 'i' On lit dans le Courrier du Havre

a Défense a été faite, par le président des Etats-Unis, à M. Russell, correspondant du Time*, de suivre l'armée fédérale dans le Sud. Cette interdiction est d'autant plus étrange, que les sympathies de M. Russell pour la cause du Nord sont bien connues. Il avait été invité 'i se joindre à l'é.tat-major de M'Clellan par le général en chef lui même, avec lequel il est personnellement lié. h compte de nombreux amis parmi les officiers généraux de l'armée, et tout ce que l'on pouvait craindre de lui, c'était uu compte-rendu fidèle des opérations militaires des deux partis. »

La Gazelle du Danube emprunte à une lettre particulière de Téhéran, du 27 février, la narration qui suit de l'horrible exécutiôn deTurcomans urisonniers

a Le 25 février, au soir, il arriva un convoi do Turcomans prisonniers qui avaient été pris dans la dernière attaque tentée sur Misched, et qui, épuisés "par une marche de six semaines, furent renfermés dans la prison où se trouvaient déjà depuis quelque temps un ceitain. nombre de leurs compatriotes.

» Les haines. séculaires qui existent contre les populations de l'Iran et les hordes touranieunes, entre les schistes fanatiques de la Perse et les Turcomans immites, faisaient pré- voir le sort terrible réservé à ces malheureux. » Le lendemain, l'ancien ministre résidant Doula-Merza-Dschafer-Khan, essaya vainement d'adoucir le shah, en lui exposant le mauvais effet que l'exécution projetée exercerait en Europe. Le roi répondit « Il faut qu'ils meurent tous, » et ainsi fut prononcée la sentence de mort contre cinquante-sept individus dont l'exécution fut ordonnée pour le lendemain, afin de prévenir toute intervention possible desîconsuls européens.-

» Ce matin, donc, les portes de la prison s'ouvrirent, et une masso d'hommes attachés. ensNmble par des cordes et conduits par des soldats, qui portaient au bout de leurs baïonnettes des peaux de têtes humaines empaillées, s'avança vers la place consacrée aux exercices militaires, qui avait été choisie pour l'exécution.

» Les prisonniers étaient divisés en deux bandes; c'étaient des hommes forts, athlétiques, mais brisés par la faim, les faiigues et le froid, et couverts à peine de quelques haillons. Un jeune homme de dix-sppt ans, aidé d'un autre un peu plus âgé, tratnait à la boucherie commune un vieillard à cheveux blaucsfc probablement leur père à tous deux. » Le long mur d'une caserne û'inf ?.Yiterie formait un des côtés de la place, sur laquelle avaient été rangés quatre régimants d'infanterie et une bauerie d'artillerie. Les prisonniers furent attachés un à un, au moyen du clous en bois et de Qordes.le long de ce mur, les bras étendus, le pied gauche de chacun étant relevé et rattaché au pied droit de son voisin de manière qu'ils ne pouvaient se tenir que sur un pied. Cette opération dura une, heure.

» Alors on fil avancer des pelotons d'inianterie à 60 pas,. et on commanda le feu. Mais aucun c«up ne porta, les balles entrèrent dans le mur au-dessus des prisonniers, Les soldats qui murmuraient qu'on leur Ht faire un service de bourreaux, avaient tiré trop haut. Le colonel rengaina avec indignation son épée, se plaignant tout haut d'être devenu le chef d'une ban.ie d'exécuteurs des hautes œuvres. Il fallut haranguer la troupe pour continuer l'exécution,

» Le. peloton avança alors à 40 pas et fit une seconde décharge, qui ne fi» que blesser quelques prisonniers aux- pieds. Après la troisiè*me décharge, quatre prisonniers de l'aila droite tombaient mortellement blessés, maisaucun de ceux deTalle gauche ne fut touché a Ce tir affreux sur des humains dura une heure et demie; pendant ce temps, les pelotons furent changés, huit fois: chacun était âe cent hommes, qui firent trois décharges •• on tira donc 2,410 coups sur 57 hommes a'ttachés, et malgré cela trois prisonniers encore restèrent sans être blessés. Ils étaient parvenus se débarrasser de leur$ liens et étaient tombés à terre; lorsque 1e, bourreaux survinrent, ils leur counèrënt la tête.

» Ils coup^rem de mémo les têtes de tous les .cadavres, les tuèrent, ainsi que les bras dro.ik sur des anœs et les portèrent en triomS^nd??JViUe; los corps fl^enl attachés à des queues d ânes par fe pieds, et conduits à une fosse creusée, derrière la caserne, en même temps que \&s régiments rentraient en ville, musique en tête. »

jeune, si alerte qu'elle chante si bien tous ses couplets, qu'elle se bat en duel avec tan t de désinvolture, qu'on ne sait plus si c'est elle qui fait la pièce, et si c'est M. Sardou qui la joue.

La confusion est d'autant plus facile que, comme on rappelait les acteurs, l'auteur s'est laissé ramener, J'ai déjà dit ce que je pensais de ces exhibitions des gens de lettres. Dans le cas présent, sur le théâtre de ses premiers succès, en famille pour ainsi dire, M. Sardou peut être excusable. Mlle Déjazet. Vrès émue, l'a cordialement embrassé, Kais, une autre fois, si l'on ne doit pas Voiler son front sous des baisers, M. Sardou fera bien de résister à ces petites ovations, inutiles à sa gloire, dangereuses pour sa dignité.

P. S. Je parlerai, la semaine prochaine, des Beaux messieurs de Bois-Doré, qui viennent de remporter, à l'Ambigu, une éclatante victoire, Les noms de George Sand et de Paul MeuTic» ont été acclamés avec un enthousiasme davenu rare au théâtre. «> Bocage, Mmes Page et JaneEssler ont contribué à ce succès d'une œuvre tout à la fois très dramatique et très littéraire. Nous ajournons donc à notre prochain article le tribut d'éloges sincères.que nous devons aux auteur', aux acteurs et au théâtre, y

LOUIS ULBACH,,


Nous lisons dans le Salut public de Lyon, du 27:

« Un grave accident, qui aurait pu avoir des eonsfquences plus graves encore, est arrivé *u train de la Méditerranée, parti vendredi de Marseille, à dix heures du matin, et qui devait être rendu à Lyon dans la soirée. » Aux approches ae Mondragon, la voie ferrée decrit, paraît-il, une courbe très prononcée qui longe un talus de huit mètres environ. Le train dont nous parlons était l»ncé à toute vitesse quand il s'est engagé sur cette courbe. Soit que la rapidité imprimée à la locomotive fût trop grande, soit que l'inclinaison du sol destinée a contrebalancer la fooce centrifuge fût insuffisante, soit enfin pour toute autre cause demeurée inconnue la locomotive a déraillé et a été précipitée du haut du talus en bas, avec son tender et un w«gon de bagages. »Le chauffeur a été tué sur le coup. Le mécanicien, un inspecteur de la ligne et le gardefrein ont reçu des contusions plus ou moins fortes. Mais le reste du train, se compo ant de voitures de voyageurs, a été sauvé par une circonstance toute fortuite.

» Entre le vagon des bagages et la première voiture renfermant les voyageurs, se trouvait placé un autre vagon de marchandises qui, fort heureusement, a été renversé sur le flanc, et, au lieu de suivre la locomotive dans sa chute, a labouré la voie, s'eufonçant de plus en plus dans le sable et formant ainsi une barrière improvisée qui préserva les autres voitures du train.

u Le vagon de voyageurs qui était en, tête a bien pour·uivi sa course et broyé les marchepieds, les essieux et autres parties du vagon de marchandises renversé; mais le second vagon s'est buté contre <t obstacle, et l'a pousse de vaut lui, de manière à le faire pénétrer plus profondément en terre.

» Aussi, malgré quelques éclats de verre et quelques contusions sans importance, les voyageurs se sont retrouves dans l'axe de la voie sainset saufs, pendant que la nouv> Ile de l'accident se répandait aux environs, et que de toutes parts on accourait au secours des blesses. On a relevé le cadavre du malheureux chauffeur. Le mécanicien et les autres personnes atteintes ont pu se diriger à pied vers la plus prochaine station.'

» Quant aux voyageurs, ils en ont été quittes pour la peur, et pour un retard de quelques heures. »

On lit dans la Presse, de Vienne, du 23 « La direction de la poste de Vienne a pris une hypothèque provisoire de 7,000 florins sur les propriétés de l'employé Kallab pour se couvrir des timbres-poste qu'il a détaché» des lettres soustraites pour les revendre. D'après les derniers renseignements, on évalue la valeur de tous les timbres poste détachés à10,000 florins, et le nombre des lettres soustraites à 400,000.»

fë. ~•.

La propriété du journal YÂkhbar vient d'être transfénée à une société en commandite, et M. Ed. Balme, actuellement rédacteur en chef de ce journal, a été agréé en qualité de gérant.

TUn livre d'une saisissante actualité vient de paraître à la librairie de E. Dentu; il a pour titre l'Etat romain depuis 1815 jusqu'a nos jours, par Jules Amigues, avec des notes et documents historiques recueillis par L.-C. Farini, ministre d'Eiat du royaume d'Italie. L'histoire de cette période, où apparaît de jour en jour plus inconciliable le désaccord entre les traditions de la cour de Rome et l'esprit moderne, entre l'ambition catholique, c'est-àdire Universelle, et le sentiment national, c'està-dire individuel, démontre invinciblement qu'il ne saurait y avoir à la question italienne d'autre solution que l'abandon par le pape de son pouvoir temporel. Le livre que nous si gnalonF, et où l'autour s'est appliqué surtout à faire ressortir cette vérité .par des documents aussi curieux qu'irréfutables, ne peut manquer, dans les circonstances présentes, d'être lu avec un vif intéiêt.

ï

.Entretiens et lectures, à huit heures et demie précises, rue de la l*iix, 7.

Mercredi, 30 avril. Entretien par M.Emi'e a Deschanel Balzac (Honoré);– sa vie et sa correspondance.

Vendredi, 2 mai. M. Louis Ulbach Un Parisien en Océanie.

1 Samedi 3. M. Simonin Le Golfe de Naples. faits non signés,

> Pour tous les faits non signet,

J < t. M&A.~M.

1 NÉCROLOGIE `~'

FRANCE. A Paris M. l'abbé Mouton, aumônier de la marine impériale, récemmeni arrivé df* Chine.- M. le comte de Sèze, aucien pair de France. -M. Eugène Janvier, greffier des ordres et contributions au tribunal civil de la Seine. A Toulon M. Comte, procureur impérial près les tribunaux maritimes du port de cette ville.-A Toulouse M. Galibert, avocat, une des notabilités du barreau de cette ville. M. l'abbé Saurimont, chanoine honoraire de 'la métropole, ancien professeur de philosophie au collége royal de cette ville. étranger -A Gênes Mlle Wilhelmine Kossuth,âgéede 18 ans.et fille de Louis Kpssulh.–A Bath M. Norwich Duff, député lieutenant par les comités du Somerset et du Banf,,vice amiral.-A Hastings sir Johu Kincald, littérature, ancien inspecteur des prisons et des manufactures de l'Ecosse. AHelsingfors M. Ed. Kiew, poète et chansonnier finnois.– A Sajaf Kilda (Australie) M. William Pitt Robins, major général dans l'armée de l'Inde. A Sidney M. Jonathan Croff, ancien médecin militaire. il se chargea avec honneur de pourvoir, avec des ressources insuffisantes, aux besoins des 40,000 blessés de Waterloo. A Tubingue M. Mayer, professeur à l'Université, auteur d'ouvrages estimés sur le droit.A Odessa M. Alexandre praup, fondateur de l& première typographie dans cette vjlle.

M. Joseph RansCPnet, capitaine de vaisseau en retraite, vient de mourir à l'âge de quatrevingt-quatre ans. C'était le dernier survivant d'une famille de braves son pire, général de la république, mourut à l'arïBée. des Alpes; son frère aîné à la bataillé d'Essling", un autre à Friedland, un autre à Saint Domingue. Le jeune Joseph, conduit par sa rûère, en habits de veuve, chez Carnot, président du Directoire, trouva en luiun patronage affectueux; jil devint élève de l'Eèole po ytechnique, entra dans ja marine, et mérita d'être désigné, à pngt-deux ans, pour faire partie du voyage de découvertes aux terres australes, voyage célèbre qui agrandit le domaine des sciences géographiques et enrichit notre muséum a'histoiT« naiur-'lle. Nommé 6ucces>iyemeni second du Pha^tonei du Cygfle, puis cornD>andant de l'Alcyon et de la Diane Ransonnet déploya dans plusieurs rencontres avec les Anglais une raniénergiejoinleayx qualités spéciales de sa profession il s'empara .d'tf.r} Muotfnt ennemi double ep force du sien; il fut Brièvement blessé de deux coups <îa feu en montant h l'abordage d'uoe frégate^ pies da l'Ile de Wighi", il échappa, par son sang froid et son habileté quatre navires qui le cernaient.

Eu 4813, la guerre étant devenue toute territoriale. nos nommes de mer n'avaient plus d'emploi. Ran^-onnet, plein d'impatience patriotique, ne voulut pas rester inactif, il s.epré_ senta cht Carnot, qui venait d'être nommé gouverneur d'Anvers, et qui se l'sttach* epîP me aide decarnp; puis le général élant devenu ministre d>- l'intérieur pendant les Cent jours, l'aide de camp demeura près de lui en qualité de secréiaire.

•La seconde restauration proscrivit l'un' el persécuta l'autre, Ransonnet, qui était originaire de Liège, se retira dans son pays natal, et s'y montra f'utile «mi des exiles français. De retour à Paris, quand les orages politiques se furent apaigés, il y cultiva les sciences a-

vec succès mais il ne rentra au service qu'a- « près ta Révolution de 1830.

Pourvu, à cette époque, d'un commandement dans la Méditerranée, il fit l'expédition d'Ancône et se retira définitivement avec le grade de capitaine de vaisseau. Bon marin, mi!itaire intrépide, homme savant, c'était surtout un cœur dévoué: la vénération qu'il conservait pour Carnot, le protecteur de son enfance, avait un caractère touchant et presque religieux. M. Carnot a prononcé, des paroles d'adieu sur sa tombe, et raconté en détail la noble vie de l'ancien ami de son père. L. Legault.

DERNIÈRES NOUVELLES Turin, Î7 avril.

Le roi est arrivé hier à Livourne, où il a été reçu .par de vives acclamations. Api es avoir assisté à la représentation du théâtre, Sa Majesté s'est embarquée pour Naples.

Madrid, S7 avril.

Les journaux ministériels assurent que les Cortès resteront ouvertes jusqu'à la fin du mois de juin. Cependant les députés continuent à être absents; ce sontles grandns chaleurs qui en sont cause. (Havas.)

SÉNAT.

Extrait du compte rendu de la séance du vendred 25 avril 1862.

Présidence de S. Exc. le premier président M. Teoplong.

M. MIMERKL (de Roubaix). rapporteur. N* 15. Le sieur Borie demande qu'une loi interdise au gouvernement d'exercer aucune influence ni de patronaucun candidat dans les élections

Cette loi, dit-il, est réclamée dans l'intérêt de ordre et par toutes les populations.

L'ordre et Pini^rêt des populations, voilà, messieurs, des motifs sérieux au nom desquels on n'élèvera jamais impunément la voix dans cette enceinte

L'influence dans les élections s'exerce ou par la loi ou par le 'patronage, et le patronage, autrement dit la présentât on des candidats, a jusqu'ici paru nécessaire pout éclairer les ,électeurs sur les actes et les tendances du gouvernement, puisque rien ne s'oppose la coalition des- partis, pour attaquer et dénaturer aux yeux des électeurs ces actes et ces tend >nces.

Est:C« à bon droit qu'on en a agi de la sorte ? Le patronage duit-il encore être autorisé ? 1

Pour juger cette question, il suffira de passer rapidement en revue la marche que les différents gouvernements ont suivie depuis 1789 époque où les élections politiques ont pris naissance en France. L'Assemblée nationale déclare dans la Constitution du 15 septembre 1791, que la France est monarchique, et qu'au loi seul appartient le pouvoir exécutif.

Elle appelle aux assemblées primaires tous les citoyens actifs. On est citoyen actif à vingt et un ans, si on paie trois journées de travail.

Les assemblées primaires nomment les électeurs chargés d'élire les députés.

Ces électeurs, ré-luits au dixième des assemblées primaires, doivent payer en contribution cent cinquante journées de travail.

Tous les citoyens actifs peuvent être élus députéa, cVst à dire que pour être législateur, il suffit d'avoir vingt et un ans et de payer en contribution la valeur de trois journées de travail.

L'Assemblée constituante voulait sincèrement la monarchie elle n'avait, par la loi, donné aucune influence au roi dans les élections; il ne pouvait y exercer aucun patronage l'assemblée avait de plus décrété lanon rééligibilité de ses membres. Qu'arrivat il de cette complète abstention, du gouvernement? Un an après fa mise en vigueur de la toi, le roi était au Temple et la République, était pioclaméfl. Passons sur i'é. oque révolutionnaire qui, si elle rappelle de grands souvenirs, na ruppelle certainement pas le régne de l'ordre, que le pètitionaaire déMre. 1 tque les populations réclament.

Notons toutefois que la Convention nationale, qui avait la science du poivoir piussô jusqu'à son extrê- me limite, déeréta que les élections se feraient au scrutin SPcret ou à haute voix, et que les électeurs illettrés qui voudraient voter secrètement feraient écrire leur buletin par les scrutateurs. On sait assez ce que. valait, sous ce gouvernement, la liberjé de voter à haute voix ou par l'entremise des scrutateurs.

Et n'oublio.ns pas qu'avant de se retirer, le 4 octobre 1793, la Conveniinn décréta que les deux tiers de ses membres seraii-nt nommés par les électeurs pour faire partie de l'Assemblée législative telle e·t la part d'influence que le gouvernement révolutjùnnoire s'atiribua.

Nous arrivons à la Constitution de l'an VIII. Certes alor.s le rétablissement de l'ordre était un besoin bien réel, et, plus qu'aucun, Napoléon I" en avait le sentiment voyons comment, pour l'obtenir, il organisa Ips électiuns.

Le suffrage universel est la base de sa législation.

Etre Français, avoir vint et un ans, n'être ni en domesticité, ni failli voilà la condiiion du droit électoral.-

L'électeur communal nomme le dixième du collége auquel il appartient pour remplir les fonctions d'électeurs d'arrondissement.

L'électeur d'arrondissement forme, en choisissant le dixième doses collègues, les électeurs départementaux.

Et ceux-ci cunj'iront le dixième de leurs collègues comme candidats propres à remplir les fonction^ national» s, députés, tribuns, conseillers de cas sation, été-, ete-

Cette lista de candidats nationaux est envoyée au Sénat, et. sur l'ensemble des listes de tous les départements le Sénat choisit le Corps Jégisjatff de la ma- niôre suivante

II faut 300 membres; il en prend un sur chaeune des 83 listes, eUe reste sur .l'ensemble de ces mêmes listes,

f,. rites, s( quelque chose manquait à ce système, ce n'était pas ducôié tfe l'ordre. Mais n'était il pas utile que l'ordre fût absolument, eauwaMé. pour se livrt-r, san» &upune#uire préôccùoatii/n, a 1 étude sj sérieuse des «"odes, à U'ur discussion,' a leur promulgation ? Pour que tous lit grands pcinjiipes qui nous régissent aujourd'hui, et qui ont fait si grande la gloire et la civilisation de la France, sortissent de la

théorie spéculative pour entrer dans les moeurs par

la pratique de la constitution et dus lois? 1

Grâce à cet ordre, si énergiquement imposé, si énergiquement maintenu. la Réyuluti<jn, les institutions qu'elle avait fait naître étaientganctjflnnées par l'adhés'on unanime de la France, lorsque la co'àlilion. renversa l'empire; et, aujourd'hui'encore, ces institutions sont debout, et le nom de Napoléon, toujours respecté, voit grandj££haque jour l'auré9le de popularité qui l'environne.

mais, nous nous empressons de le reconnaître ce systo e ne pauvajt gtre que passager. Après l'ordré, et à caute de l'ordre.ia liberté devait avoir son tour. Aux élections faites par le Sénat après l# triple action du filtre épurateur, que substitua la restauration ? fi

Par la Charte de Igl4, l'élection devient directe, mais l'électeur aura jtfënte ans et payera soo fr. de contributions.

L'éfigible aura quarante ans et paiera l 000 fr.; Le Corns législatif sera renouvelé chaque année par cinquième

Le roi aura seul l'initiative des lois.

Il nommera les présidents des collèges électoraux et le président du Corps législatif

Une chambre des ^airs héréditaires discutera les lois simultanément avec le Corps législatif, et avec une indépendance aussi entière et aussi absolue. Voilà la part donnée par là Ici. Suffira-t-e le? Cette influence ne sera-t-elle pas bientôt anéantie, si, pour ta combattre, les partis s'agitent 'dans ;es élections et que le gouvernement n'intervienne pasï Le chef de l'Etat le craint; il a a paiir adversaire Ja Société b;en connue Aide toi le cie) t'aiderfi elle a son centre à Paris, des affiliés, dus comiiés partOHi J dirigée par des écrivains célèbr. s, elle désigne les Minimes choisir, ïait pénétrer ses conseils, insuffle ses passions. C£st en présence de cette rivalité que le roi avoue hautement le patronage qu'il exerce c'est ainsi que, malgré lesdifueuftés quj l'ijnUjurent ce mona que sage, mesurant toutes ses il'ém'arehes. termine sa carrière en laissant la France calme, prospère et l?onlre uartout. Son succerseur n'hérite pas de sa sagesse; il semble n'avoir pas compris la nation qu'il gouverne il v ut remonter le cours des ternp»; il inq^ijèie les intérêts; ne néglige assurément pas les moyens dVxeîcer son influence, mais en même temps il éloigne !a ponfiancp' et son influencé tourne contre lui; ¡

il fou'Te aux pis^g les k js; l'émeute gronde et son irO-

ne est renversé.' Vient le gouvernement du poi jLouiB-Pnilfppe. En montant sur le trône, il avait promis de s'abstenir dans les ékelions mais une Charte nouvelle a fait disparaître toutes les garanties que le roi Louis SyMÏ avaient demandées aux lois; et bientôt les partis, plejüs d'ardeur, inscrivent successivement sur leur drapeau coalition ou Réforme. Malgré ses prémices, le roi, lui 'aussi, se croitoblisié de àa cencjra dans l'arèüe et de présenter tés Candidats 'de sa pr.eféwnitf,

L'opposition if8 appelé rétrogrades: chacun de ceux qu'elle oppose est îiécpssaireincni libéra!, indé-

npn '-ut. national. Après bien' des liiiies et d'ouJeii-

*t£ ip'nlativt-C 'a lullH S1 P'ê"IB sVr)8age- niajorité a

élue esiceùe présentée pal roi luais lâ, balaille.

été vive, elle a épuisé toutes les force» 1 iP5 §?pnw sont irrés lus, peu satisfaits, n doutant lessuUesae. l'immobilité gouvernementalequi a fatigué la nation.

Spusua vain prétexte, l«cri de guerre viy| fa£é

forme se fait entendre. Le peuple s'émeut après dix-huit ans de règne, le roi, vieilli, épuisé dans son énergie, ne veut plus défendre l'autorité des lois. Il semble oublier ses devoirs, la France, sa famille il interdit la résistance, .neutralise l'armée, se résigne à l'exil et laisse dans le plus affreux désordre la nation qui lui avait confié sa destinée.

La République est de nouveau proclamée. Sa devancière avait donné le suffrage universel indirect; elle institue le suffrage universel direct.

S'abstiendra-i-elle d'en prendre la direction et d'user de son influence sur les électeurs? Ecoutez à cet égard le ministre de t'intérieur, le citoyen LedruRollin.

Le 18 mars 18*8, il écrit aux commissaires dans les' départements

« Les élections sont votre grande œuvre l'assemblée doit être animée de l'esprit révolutionnaire. Pour siéger à l'assemblée, il faut être pur des traditions du passé; il faut des hommes nouveaux; autant que possible sortant du peuple.

» Rappelez sans cesse aux électeurs que le règne des hommes de la monarchie est fini.

» Provoquez partout des réunions de comités, examinez sévèrement les titres des candidats pas de t>ansaction, pas de complaisance. »

Le 7 avril 11 dit

« Le gouvernement doit-il agir dans les élections Du se borner à en surveiller la régularité ? 2 » Je n'hésite pas à répondre que, sous peine d'abdi. quer ou de trahir, le gouvernement ne peut se résoudre à enregi-tr-T des procès-verbaux. S'il vous était possib e de vous multiplier, d'être partout à la fois, vous ne feriez rien de trop.

« Persuadtz vous de cette vérité, que nous marchons à 1 anarchie si les portes de l'assemblée sont ouvertes à des hommes d'un républicanisme équivoque que le peuple s'en défie et les repousse. » Et maintenant M. Carnot. ministre de l'instruction publique écrit le 6 mars aux recteurs

« La plus grande erreur contre laquelle il faille prémunir les électeurs, c'est que, pour être représentant. il faille avoir de l'éducation et de la fortune. » Des hommes nouveaux, voilà ce que réclame la France.

» Pourquoi nos instituteurs ne se présenteraientils pas pour prendre pL.ce parmi ces hommes nouveaux ? Qu'ils viennent parmi nous au nom des populations rurales dont ils ne savent que trop les souffrances, et dont ils partagent la mi<ère. » Le ït mars, le même ministre invite les recteurs à faire composer des manuels ou catéchismes républicains. Les instituteurs s'entendront avec les maires pnur que ces catéchismes soient expliqués aux adultes, afin d'arriver à les leur faire hien comprendre avant le jour fixé pour l'élection de l'assemblée. Que dire des membres de l'as-emblee Constituante, faisant afficher dans les départements qui les avaient élus qu'ils fallait nommer à la présidence de la République l'homme que la nation n'y voulait pas ap-

peler ? f f

Ces faits prouvent que qui dit élection dit lutte, que les élections par le suffrage direct soulèveront toujours les passions populaires, et que le gouvernenement doit les combattre à peine de voir, à chaque période électorale, le pays bouleversé et livré aux. chances d'une nouvelle révolution.

Ils prouvent que cette .lutte, que «etle intervention du gouvernement, si elle est utile au maintien de l'ordre, n'est pas vtne arme favorable au despotisme ni un obstacle au progrès, puisqu'elle ne garantit pas du tout le souverain qui s'obstine à s'écarter trop absolument et à dévier trop longtemps en dehors de la voie que lui trace le véritable intérêt du pays.

Ains-i donc, plus de doute tous tes gouvernements monarchiques, républicains, qui se sont succédé depuis Louis XVI, ont pris une part active aux élections

Aujourd'hui le suffrage universel est sans limite · il n'admet aucune condition d'impôt la dynastie n'est pas sanctionnée par une longue possession les partis n'ont pas désarmé, el l'élection est directe. Si nous ajoutons aux faits relatifs à notre pays qu'en Angleterre, chez ce peuple si jaloux de ses li- bertés, ou la dynastie, assise sur deux siècles, n'est jamais mise en discussion si nous disons qu'aucune élection cependant ne se fait sanp que le goavernement intervienne, et que le ministre dirigeant entre en lutte avec le ministre qui aspire à ressaisir le pouvoir, donnerons-nous à l'empereur le conseil d'abandonner r à eux-mêmes près de 10 millions d électeurs, bien intentionnés sans dsute, mais qu'un fausse lumière peut égarer ? 9

'Non, car si le gouvernement s'abslient, si les élections sont livrées au seul souffle des passion?, croyez vous que l.i Constitution et les lois sortent intactes de la lutte Et les populations qui veulent l'ordre, n'ont-elles pas donné à l'empereur pour première mission et pour premier devoir de sauvegarder la Constitution et les lois.

L'expérience doit nous rendre sages.

Le pouvoir sait et le Sénat procl.ime que la modération est la compagne inséparable de la force: aussi le gouvernement se souviendra-t-il de cette vérité, toutes les fois qu'il sera app à exercer sur lesélections un salutaire patronage.

Mais le gouvernement n'a pas ouhlié,"et le Sénat proclame avec lui, qu'un nouviirénervé ne donnera pas a la France l'ordre qu'il lui faut, et qu'un pouvoir qui s'abandonne a bientôt cessé d'exister. La commission a l'honneur de proposer de passer à l'ordre du jour sur la pétition du sieur $orie, (L>'» concluions p opnsees font adoptées.) (N° 451). Le sieur Estancelin, ancien représentant, appelle l'attention du Sénat sur les restrictions apportées dans l'exercice des droits électoraux. A t'entendre, la part hautement rise par le gouvernement dans ies.élections établit entre Ihç citoyens une inégaiiié qui blesse les principe de 1789, reconnus et proclamés par la Constitution Ces principes sont blessés, en ce que le candidat du gouvernement a pour lui l'avanlage de voir son élection faite iiar le préfet et aux frais de l'Etat, tandjs que 16 candidat libéral. c'est M. Estancelin qui lui donne ce titre, doit payer les affiches qu'il fait apposer, les courtiers d'élections qu'il empTqie, etc.,

etc. »

A l'appui de cette thèse, longuement développée, le pétitionnaire ne signale aucun fait, il se borne à dénoncer l'immixtion du gouvernement dans les élections, et il en tire cette conséquence, que cette immixtion, c'est la violation de la Constitution et des

Ms.

Il se demande ce que, peuvent devenir les réclamations des citoyens protestant après l'élection contre des manœuvres coupables; il se demande qui peut jug-T ces protestations de manière à assurer une justice impartiale qui est due à tous et à chacun. Il ne met en doute, cependant, ni l'impartialité des pïéfets, ni celle des conseils de préfecture, ni cette des fqrïctibnna'jrés intérieurs, grès desquels préfpfs et conseillers de préfecture' puisent les 'elémêntsde leur conviction.

Mais il jie fcfpij; pas qu'il? puissent apprécier sainement les plaintes qui leur sont soumises, et dan» lesquelles Ils sont partie intéressée.

Le conseil d'Etat, juge en dernier ressort, ne le peut lui-même qu'exceptionnellement, parce que les pièces sur lesquelles il est appelé à juger sont rédigées ;ous l'influence des administrations locales quant au jugement ij(e la (ihamore qui prononce sur l'élection, il rftjn'. veut pas' parler,- mais il laisse à penser et il demande au Sénat, quel peut être le résultat de réclamations qu'accompagnent des enquêtes et des procès-verbaux faits administrativeràeut. ti ';i Voilà, messieurs, le résumé succinît, d'une pétition libellée en douze pages. C'est la mise »n susjjjcion.sans aucun fait à l'appui, de toute r«dmiriistratjôn du pays, et dû Corps législatif lui-même.

Le seul remède, c'est l'interdiction absolue au gourerçemeiit de toute immixtion dans les élections. pdmhnssibn ne croit pas que le .Sénat' veuille suivre suiTce terrain Me pétitipnnaire, ni appliquer au prétend» mal qu'il signale l'héroïque remède qu'il

propose.

Ede a conséquemment l'honneur de proposer au Sénat de pa ser à l'ordre du joul sur la pétition du sieur Estancelin, j I (L'ordre du jour est adopté.)

BOURSE ©E PAHIS

BULLETIN HEBDOMADAIRE.

On a essayé cette semaine de faire de la hausse. Cette tentative n'a pu réu$sir. La rente sur laquelle se sont concentrés les efforts des haussiers a péniblement atteint le cours de 70 75, qu'elle n'a pu garder; elle est ensuite retombée lourdement, de 70 35 à 70 40, dernier cours soit 10 centimes de baisse d'une semaine à l'autre.

Ce résultat n'était pas difficile à prévoir il y avait beaucoup d'acheteurs, et l'approche de la liquidation en a décidé quelques-uns à vendre pour n'avoir pas d'intérêts engagés pendant cette opération, qui ïenfermé toujours un inconnu qui ne peut se dégager que le jour même. Après la liquidation, on connaîtra -mieux là' situation du marché le taux du report indiquera la qualité et la quantité-des acheteurs suivant que la liquidation se fera laborieusement ou avec facilûé on se mettra vendeuf p,u acheteur ayee connaissanée de cause.

'La grande majorité du public spéculateur et capitaliste à laBourse et en dehors de la Rourfeè n'a' pas raisonné, ainsi.. Elle "a acheté parce 'que la rérite marche sur son coupon sèmestriel; ello paiera deux reperts s'il le faut pour

atteindre le ivjpis dp juin, mais elle ne vendra

pas à moins d'événements imprévus et co.nsi-

~~?-?.T" y~

dérables. Les acheteurs qui n'ont pas vendu cette semaine ne'se laisseront pas ébranler par le courant ordinaire des nouvelles politiques extérieures; ils sont blasés à cet égard. On ne parviendra pas facilement à effrayer la Bourse avec le nuage politique qui semble grossir du côté de l'Orient, mais qui peut ne pas crever encore. Les idées du marché ne sont pas le moins du monde tournées du côté de la politique. Les intérêts financiers du dedans et du dehors les absorbent complétement.

Par une simple note insérée au Moniteur, le ministre a fait connaître le résultat définitif de la conversion, avec l'addition des adhésions des propriétaires de rente 4 1/2, résidant en Europe et en Algérie. Le dernier total ne modifle que faiblement le chiffre déjà connu pour la France. En résumé, il reste un solde de 40,241 ,1 85 fr. de rente 4 1/2 non converti. Le Constitutionnel, plus explicite que le journal off3ciel, annonce la présentation prochaine, au Corps législatif 1° D'un projet de loi pour la conversion forcée en 3 0/0 des 40 millions de rente 4 1/2 0/0 non convertis 2° D'un projet de loi de conversion du 3 0/0 ancien en 3 0/0 nouveau, à partir du lcr_octôbrn prochain, ce qui unifierait complètement notre dette. Dans un tout autre moment, l'énoncé de ces nouvelles combinaisons financières aurait fait monter la rente, qui a baissé, au contraire. Ce n'est qu'une coïncidence fâcheuse., car évidemment la Bourse n'a pas mal pris cette nouvelle. Tout le monde y sent la nécessité de compléter l'œuvre commencée, non-seulement, en faisant totalement disparaître de la cote ie 4 1/2 0/0, le 4 0/0 et les obligations trentenaires, mais encore en unifiant les deux 3 0/0, qui se font concurrence et nuisent à l'es-,sor des cours.

La rente a été lourde cette semainp les chemins et les valeurs n'ont pas eu plus d'élasticité qu'elle. Si nous trouvons dans la comparaison d'une semaine- à l'autre des améliora lions à signaler, elles ne se sont produites que dans la dernière demi heure de samedi, et encore la hausse ne porte-t-elle que sur les valeurs patronées par le Crédit mobilier. Cela ne nous paraît pas suffisant pour conclure, d'un élan qui peut n'être que momentané, à la haùs-.se.certaine et générale pour la semaine prochaine; mais enfin, c'est un symptôme, nous le signalons.

On s'occupe toujours beaucoup à la bourse du projet du chemin de'Cette à Marseille par le littoral que se disputent les Compagnies de Lyon -Méditerranée et du Midi. Les administrateurs de la Compagnie de Lyon ont été rèçus par l'empereur et les délégués des départements du Sud-Ouest, députés en tête, ont été reçus par M. Rouher: des deux côtés on ne s'endort pas.

» Nos lecteurs ont eu sous les yeux les pièces du litige, et ont pu se former une opinion sur la valeur respective des propositions des deux compagnies.

Nous espérons que cette lutte d'un nouveau genre se terminera en donnant complète satis faction aux vœux des populations qu'il s'agit de desservir; Marseille, quoi qu'il arrivp, aura deux têtes de lignes au lieu d'une. L'Etat de son côté, doit tirer profit. de cette rivalité, en laissant à la Compagnie qui deviendra concessionnaire le plus de charges possible, san toutefois manquer d'équité à son égard. M. Isaac Péreire, qui a conçu l'idée première de la ligne, objet de tant de oiscussions passionnées, était administrateur du chemin de Lyon-Méditerranée, et en même temps administrateur du chemin du Midi. Cette double qualité, dans les circonstances actuelles, a paru inconciliable aux actionnaires du chemin de Lyon, qui ne l'ont pas réélu comme administrateur dans la dernière assemblée de jeudi dernier,

Nous approuvons leur vote, non parce qu'il frappe M. Isaac Péreire; mais parce que la présence de Fauteur du projet de Cette à Marseille, dans le conseil d'administration du chemin de Lyon, était une anomalie qui lui créait une situation délicate, intolérable. Les actionnaires du chemin de fer de Lyon ont eu le bon esprit de la faire cesser. On ne peutêtre à la fois Guelfe et Gibelin, il fallait choisir entre Montaigu et Capulet.

Nous parlerons quelque jour d'un abus trop fréquent, et qui se généralise dans la haute sphère capitaliste et financière: ç'est le cumul de l'emploi d'administrateurs dans plusieurs entreprises différentes. Nous pourrions citer certaines notabilités qui font partie du conseil d'administration de plus de vingt sociétés financières ou industrielles.

Les actions de nos grands établissements de crédit qn subi des fortunes diverses. La Banque de France s'est élevée à 3,140, en hausse de 40 fr. sur la semaine dernière. Le Crédit foncier est lourd et délaissé à 1,515, en hausse de 7 fr. 50 c'est demain lundi qu'a lieu son assemblée générale, nous en parlerons. Le crédit commercial n'a pas varié; ;îl reste à 575. Le Comptoir d'escompte reste également sans changement à 64.5- Les actions du Crédit agricole ont monté de 25 fr. et sont à. 760. Le Crédit mobilier, qui tient son assemblée annuelle demain lundi, a fait cette semaine au plus haut 853 7£j ce haut cours a amené des 'offres 'qui l'ont fait fléchir à 825, quia été son plus bas cours. Il finit à 842 5e. en hausse de 7 50. Mais cette hausse ne s'est produite qu'à la fin de la bourse de samedi; il faut voir si cette reprise est de bon aloi.

Le Crédit mobilier' espagnol a été lourd; il a tait 54,0, puis il est rotomb6 à 520, pour finir à 532 50, en hausse de 3 75. Les acheteurs du Crédit mobilier espagnol sont dans des transes continuelles ils qnt confiance dans cette valeur qui donne de magnifiques revenus; elle se trouve dans une excellente position financière, par suite de l'état prospère des en.treprises qu'elle commandite; ma.is ces ac tions, imparfaitement classées encore, viennent

s'offrir par milliers dès qu'on atteint certains

prix. L'on se souvient toujours de l'appel de fonds inopiné du mois d'octobre dernier, et de la baisse qui s'en est suivie.

L'emprunt Italien n'a pu garder le cours de 69 fr.; il reste à 68 80, en hausse de 5 centimes sur la semaine dernière; le dernier versement, de 20 0/u,- qui doit être effectué le mois prochain pour libérer complètement ce fonds, pèse sur les cours, qui devront se relever dès que les porteurs seront débarrassés de ce souci. Les recettes des chemins de fer sonVgéné ralement meilleures cette semaine que celles de la semaine dernière. Comme le trafic depuis quelque temps est fort inégal, nous n'osons pas en tirer de trop favorables çonsé^ quences nous attendrons les recettes de la semaine prochaine pour mieux augurer de l'av nir. Les actions d'Orléans .ont fait 1,295 et 1 ,285; elles restent à 1,291 25, en hausse de 3 75. On commence à déposer les titres à la Compagnie, en vue de la souscription aux actions nouvelles, qui doit s'ouvrir le 1" juilletiprochain. Ces dépôts raréfient les tifre's; que les vendeurs à 'découvert y prennent garde.Les actions nouvelles d'Orléans se négocient avec 275 francs de prime hors parquet.

f Le Nord est sfàtioimaire entra {,040 et 1,045. Le Lyon, entre 1,135 et 1,140. L'Est, entre 590 et 595. L'Ouest, entre 540 et 545. Le Midi a dé cldément franchi le cours de 800 fr. il ferme à 812 50j en hausse de 16 25,. Les espérances que le rapçprt' du conseil dVdiàinistralion a.

~f-)~ .-t.

données aux actionnaires du Midi,|dansl'assemblée générale qui a eu lieu vendredi dernier, sur l'avenir de cette ligne, ont amené une nou- velle couche d'acheteurs au dessus de 800 fr. M. le président du conseil d'administration du Midi a adressé, au ministre des travaux puolics, une nouvelle lettre au sujet de la ligne de Cette à Marseille.

Le Genève est lourd à 375 Le rapport du conseil d'administration du chemin de Lyon déclare la fusion des deux compagnies faite à partir du 1" janvier 1862, sur les bases du traité du 19 décembre 1855. La compagnie de Lyon attend le décompte des produits nets du Genève pendant les exercices 1860 1861, pour fixer définitivement l'échange des actions dans la limite qui résultera de la comparaison des produits nets des deux réseaux.

Les actions du Dauphiné ont baissé depuis l'assemblée du chemin de Lyon de 540 à 390. Le rapport du Lyon déclare que la commission arbitrale instituée pour mettre les deux com-, pagnies du Lyon et du Dauphiné d'accord, a décidé que l'année 1863 servira de base à la fusion des deux compagnies avec une majora- tion de 36 pour 0/0 sur la comparaison des produits nets.

Les administrateurs du Dauphiné voulaient que cette comparaison ne s'établît que sur l'exercice 1864, époque à laquelle le trafic du Dauphiné aurait pris plus de développement. C'est là la cause de la baisse de ces actions. Les Autrichiens sont faibles de 525 à 52750, sans changement sur la semaine dernièie.Les Lombards sont fermes à 583 79. Le Nord d'Es pagne est à 450, en hausse de 5 fr. Les Russes ont fléchi à 418 75, en baisse de 3 75. Sur le marché des valeurs, il n'y a eu de mouvement que sur les Caisses Mirès, qui sont montées de 35 fr. à 175 fr., pour finir à 107 50, et sur les Petites Voitures, qui se sont élevées de 65 à 68 75. On attend, pour demain lundi, la nouvelle de la signature du traité entre la Compagnie et la ville de Paris.

Ou annonce également pour la semaine prochaine l'émission, sur les principales places d'Europe, d'un grand emprunt russe de 15 millions sterling (375 millions de francs) en 5 0/0 contracté par MM. de Rothschild; le tiers dé cet emprunt est déjà classé parmi les maisons importantes. Le reste se placera facilement en Europe, "et surtout à' Londres, où l'argent est aussi abondant qu'ici.

La Semaine financière va également ouvrir la souscription aux actions du Lloyd central. Le plan de cette entreprise d'assurances maritimes est conçu dans des idées fort larges et fort libérales, qui assurent aux capitalistes qui s'intéresseront à la création de cette Compagnie un placement de premier ordre. CH. GONET.

~~1~

Paris, 26 avril.

Farines. La position est toujours la même, et dans l'incertitude qui règne, grâce aux convictions opposées et très persistantes des acheteurs et des vendeurs, il se fait très peu d'affaites,

Farines 4 marques de Paris, le sac, de 159 kil., comptant, escompte, 1/2 0/0.

Disponible et courant du mois, 61 à 65 50. Mois prochain, 65 50.

3 mois de juin, 66.

Sur les farines de consommation, la demande est toujours à peu près nulle. Le disponible tient les prix divers entre les cotes èxttëmes de 66 à 67. Huiles. Huile de colza d. en tous fûts, 119. En tonnes, 120 50.

Huile épurée en tonnes, 128 50.

Huile do lin en mis, 109 50.

En tonnes, 105.

Huile d'oeillette commune, H2. >

Dito bon goût, 1*4132. Le tout aux loofeU-

Huile de colza un peu plus calme.

Disponible, 118 50.

Courant au mois, 118.

Mai. 116.

Mai et juin, US, .t»

Juillet et août, tto,

4 derniers mois, 107 BO,

Huile de lin disponible 103 50.

Courant 108 50, t Mai, 109.

Le tout par loo kil, entrepôt.

OEillette rousse à 122; pavot de l'Inde manque; bésame, 140 à 160. Le tout par loo kil.

OEillettes surfines ire marque d'Arras 123 à 126 f. le» 91 kçl.

Huile d'olives surfine 250 à 370 les 100 kil. Savons. –Savon pâte fer'me 94 »»; moyen, 93»». Savon blapc ire quai. 119, ie quai. 114 fr. les loo kil. Esprits. Esprit 3/6 fin disponible à 90 degrés, Ire qté, 75, 74 l'hect.

Esprit 3/6 Montpellier disponible, 95 fr. l'hect. Les 3/6 du Nord sont très. calmes.

Disponible. 75,

Courant, 74 50.

4 mois chauds, 78.

4 derniers, sans affaires.

8/6 du Languedoc disponible 89 à 90 fr.

Le tout à l'hectolitre entrepôt.

Sucrés. Sucre Martinique et Guadeloupe, bonne qté, M. fr., nouveau droit.

sucre brut indigène à 62 fr. les to0 kil. entrepôt à Paris.

Bestiaux. Marché de Poissy, 24 avril Bœufs. Amenés; î,18i; vendes pour Paris, 89t; environs, 524; poids mo^en, 873 kil.; ire qté 1 34 à t 38; 2e qté t 24. à 1 28; 3e qté 114 à l I8;"pnx extrêmes 1 10 à 1 44 le kil.

Vaches.– Amenées', 167; vendues pour Paris, 91; environs, 70; poids moyen, ?;i9; kil.; ire qté, 1 2$ à 1 32; 2e qté, 116 41 2.0; Se qté, 1 06 à 1 10; prix ex.trêmes, 1 »» à 1 18.

Veaux -Amenés, 602; vendus pour Paris, S75; environs 2J3; poids moyen 70 k(l-; V qualité t 88 à l Si; te 1 73 à,l 77; 30 1 58 à 1 -6i prix extrëmes.l 50 à 1 98.

Moulons. Amenés, lfl,130, vendus pour Paris, •»»»; environs »»»»; poids moyen 38 kil., i« qualité 1 56 à 1 60; t> 143 à 1 46; 3e 1 28 à 1 32 prix extrêmes 124 à 16i.

havre, 26 avril (correspondance paHieulière). r n'y a toujours pas d'amjnaUan dans notre marché aux coton^ m.a*s les .prix se soutiennent et se paient dan» parité de la dernière cote officielle soit 151 fr. le très bas Louisiane et 160 fr, ie bas. Ventes du jour, 650 kil.

On nous écrit da tfc\v-York, en date du 1| cou. rjnt « Si on n,o brûle pas Mémphis, le stock qui y existe, et qu'on dit Cire considérable, nous arrivera dès que la ville tombera su pouvoir des fédéraux. On nous mande de Louisville qu'il arrivait du colon expédié par les planteurs du Tennessee. »

Liverpool.-Ventes, C.ooo balles, s^ns changement.

L. PREVOST.

L* Rédacteur en chef, qérauC responsable. A. KEFFTZER.

Le Magasin de la Ville de Paris, 170, rue Montmartre, vient de mettre en vente, à TRÈS BON MARCHÉ, d'énormes quantités de joUes Etoffles Perses pour ameublement, » M. Arthur Chevalier, ingénieur opticien. au Palais-Royal, fils de Charles Chevalier, vient de publier une petite brochure, fort intéressante, sur le danger des mauvaises hinettes et sur les inconvénients du cristal de roche, qui peut souvent détruire la vue.

L'eau leucodermine de Laroze, rue Neuvedes-Petits-Champs, 26, est la seulo eau de toilette recommandée pour conserver la fraî 'heur et la blancheur de la peau, la préserver du haie, prévenir l'aspect terne quelle contracte par l'usage des fards, dont elle neutralise l'action.

khumes, grippe et maux de horge. Pâte çt SIROP de nafé, rue Richelieu, 2Q.

WBtStMAL DE C~MBMBSSSN SfcXABATIONS DE ÏAILLITÏ8.

Du 25 avril.

Gibrat (Jean), m'1 de vins logeur, avenue Montaigne, 4». J. c, M. Hussenot s. pr., M. Bégis, rue des Lombards, 31.

Paraut, négrxiant, Grande-Rue, 83, à Belleville.J. c., M. Gervais; s. pr., M. Barbot, boulevard Sébastopol, 30.

J. Fresne, négociant, rue de Paris, 42, à BUeville. J. c., M. Hussenot s. pr., M. Normand, place Saint-André des-Arts, 22.

Guilbert-Valade, md épicier, à Paris, rue de Cha- renton, 97. J. c., M. Hussenot s. p., M. Henrionnet, rne Cad<jt, 13.

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Mémoires de Don Juan.. ~• .-m. 2 Monsieur Corbeau. ~• 4 X, MARMIER. >

Au bord de la Ne^ya. 1 i Lés Drames intimes. Une grande dame russe. •~<. ~«• 4 Histoires allemandes et scandinaves. 4 LE DOCTEUR FÉLIX MAYNARD. De De'hy à Cawiipore. 4 Un Drame dans les mors boréales. ` 4 MÉRY.

Une Histoire de famille. 41 Salons et Souterrains de Paiisi 1 André Chénier. Les Nuits anglaises. :• A Les Nuits italiennes. V. ~~• '4 Les Nuits espagnoles^ • > -f 4 Les Nuits d'Orient. •' ,i ;> 4 Le Château vert. 4 La Chasse au Chastré .< 4 Une Conspiration au Louvre. 4 Les Nuits parisiennes. » 4 Le Château des Trois Tours. '• 4 PAULMEURICE.

Scènes du Foyer (La Famille Aubry). 4 Les Tyrans de Village. 1 PAUL DE MOLÈNES.

Mém. d'un Gentilhomme, du siècle dernier. 4 Caractères et récits du temps. v '1 Chroniques contemporaines. ] Histoires intimes. 4 Histoire sentimentale et militaire. 4 Aventure du temps passé. 4 HËGËSIPPE MOREAU.

OEuvres. Le Myo.-oiis. 1 FÉLIX MORNAND.

La Vie arabe. :• 1 Bernerette. HENRY MURGER. <

Le dernier Rendez-vous. Le Pays Latin.. Scènes de Campagne. 4 Les Buveurs d'eau. •> -1 Les Vacances de Camille. i Scènes de la Vie de Bohême; 4 Le Roman de toutes les Femmes. -j Propos de ville et propos de théâlre. 4 Madame Olympe. Le Sabot rouge. ,,4 PAUL DE MUSSET*

La Bavolette. K Puylaurens. GÉRARD DE jNERVALy

La Bohême galante. 4 Le Marquis de Fayolle. Les Filles du Feu. H Souvenirs d'Allemagne. *$ 4 CHARLES NODIERi

Le Vicaire de Wakefleld. 4 l' PAUL PERRET.

Les Bourgeois de campagne. 4 Histoire d'une jolie femme. 4 AMÉDÉE PICHOT..

Les -poètes amoureux. 3 L'Ecolier de Walter Scott. :r EDGARTPOÉ

J Traduction Ch. Baudelaire.

Histoires extraordinaires. 4 Nouvelles histoires extraordinaires. 4 Av.d'Arth.Gordon-Pym. <>_ A <

Blancheur t Conservation

Des DENTS

Pondre & Eaa dentifrice de la Société Hygiénique.

Parmi les divers mgyens mis en usage donne toute la blancheur de l'ivoire; elle jusqu'à ce jour pour nettoyer et blanchir prévient et empêche la carie et toute les Dents, il en est bien peu qui n'aient autre maladie des Dents et en arrête les pas des inconvénients plus ou moins progrès. Elle fortifie les gencives, et, quel graves. Les uns, composés d'Albâtre, de que soit leur état de mollesse et de reCorail, ou autres corps durs pulvérisés, lâchement, elle les rend fermes et veragissent à la manière de la Mme el usent méilles, enlève toute odeur, rend l'haleine lentement l'émail. Les autres, ainsi que la fraîche et suave, et entretient jusqu à plupart des Eaux Dentifrices, renferment l'âge le plus avancé les Dents et les autres des matières cononves de nature à attaquer parties de la bouche dans l'état de santé et à dissoudre peu à peu la substance même le plus partait. des Dents. Que résulte-t-il de là, c'est que les Dents auxquelles on parvient à donner EAU DENTIFRICE» quelquefois trop facilement un éclat factice L'Eau Dentifriee de la SoeiBté et passager, finissent par prendre une Hygiénique est préparée avec les teinte terne et jaunQlre et par devenir mêmes plantes qui entrent dans la comsujettes à l'agacement, aux douleurs, aux position de la poudre Dentifrice; par rages de dents les plus terribles, enfin à la conséquent elle en possède toutes les carie et autres maladies qui en causent la propriétés.

destruction. V Eau Dentifrice de la Société Hygiénique La Poudre Dentifriee de la jouit delà propriété remarquable de faire Société Hygiénique a une action disparaître la mauvaise haleine et d'endouce et toujours inoffensive. Elle nettoie lever complètement l'odeur du tabac; sous pro'mptement les Dents les plus négligées ce rapport, aucune préparation ne peut elle enlève le tartre qui les recouvre et leur lui étre comparée.

LA POUDRE DEXTIFKICE SE VEND 2 FR. LE FLACON, ET L'EAU DENTIFRICE 5 MU ENTREPOT GÉNÉRAL A PARIS

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F. PONSARD. y t

Etudes antiques. 1;, 4 L'ABBÉ PROVOST^ f

Hist. de Manon Lescaut. 4

LOUIS REYBAUD^ W

Le Dr des Comm.-Voyag. 4 Le Coq du Clocher. v L'Industrie en Europe. 4 Jérôme Pâturot. Position sociale. 4 J. Pdturot. République. Ce qu'on peut voir dans une Rue. 4 La Comtesse de Mauléon. '"i "• 4 La Vie à rebours. '<i"" UiJ 4 La Viede Coisaire, ~,•• 4 Mathias l'Humoriste. 4 Edouard Mongeron. :• ;•- ~• 4 Cesar Fa lempin. '•~• 4 Marie Broutin..v t Pierre Mouton. ,>?.: 4 AMËDÈE ROLAND.

Les Martyrs du foyer. 4 CH. DE LA ROUNAT.

La Comédie de l'Amour; 4 GEORGES SAND.

Histoire de ma Vie. 40 Jeanne. 4 La petite Fadette. i' 4 François le Champi, 4 Teverino. 4 4 Coosuelo. 3 La Comtesse de Rudolstadt» 2 Horace. 4 Jacques. 4 Lélid. 2 Lucrezia Florianf.' 4 Le Péché de M.'Antoine. 2 Lettres d'un Voyageur. 4 Le Meunier d'AngibaulU

Le Piccinino. 2 Simon. 4 La Dernière Aldini. Hv Le Secrétaire intime. 4 Le compagnon du tour de France; si L'Homme de neige. 3 Isidora. > 4 JULES SANDÈAU.

Sacs et Parchemins 4 Nouvelles. .•~ 4 Catherine. 4 EUGÈNE SCRIBE.

Théâtres, tomes 4 àiO. 20 Nouvelles. 4 FRÉDERIC SOULIÉ.

Les Mémoires du Diable. 2 Les Deux Cadavres. { Les Quatre Sœurs, .t j «-j ,:• 1 Confession géuérale. 1 Au Jour le Jour. > 4 Marguerite. LeNMaîlre d'école. 4 Le Bananier. Eùlalie Pontois. 1 Si Jeunesse savait. si Vieillesse pouvait. 2 Huit jours au Château. Le Conseiller d'Etat. 4 Un Ma'heur complet. 4 Le Magnétiseur. •-• » 1 La Lionne. • '4 Le Port de Creteil. ~<~ 4 La Comtesse de Monrioni' 4 Les Forgerons. 4 Ua été à Meudon. 4 Les Drames inconnus 4 -La Maison n° 3 de la rue de Provence. i -Aventures d'un cadet de Famille. 4 -Amours de Victor Bonsenne, • 4 -Oliver Duhamel.. 4 4 Le Château des Pyrénées. g U11 Rêve d'amour. 4 Diane et Louise. 4 Les Prétendus.. 4 Contes pour les enfants. 1 Les quatre époques. 1 Sathaniel. 4 Le Comte de Toulouse. j' Le vicomte de Béziers. '4 4 Aventures de Sal. Fichet. 2 Les quatre Napolitaines. 2 Le Comte de Foix. t 4

EMILE SOUVESTRE.

Philosophe sous Ips toits. 4 Confessions d'un Ouvrier. < Au coin du Feu. « i 2 Scèues de la Vie intime» < Chroniques de la Mer. Les Clairières. Scènes de la Chouannerie. Dans la Prairie. f 4 Les derniers Paysans. l 4 En Quarantaine. 1 4 Scènes et RNcits des Alpes. 4 La Goutte d'Eau. > i Les Soirées de Meudon. .4L'Echelle df« Femmes. 4 Souvenirs d'un Vieillard. < '< Sous les Filets. ',0. f s Contes et Nouvelles. 4 Le Foyer breton. S Les Derniers Bretons. 8 Les Anges du Foyer. > » 4 Sur la Pelouse. 4 Richu H Pauvre. I Les Péchés de Jeunesjô. 4. Les Réprouvés et les Elus. '2'

En famille.. J -ÏT

Pierra et Jean. 'i; .r Deux Misères. V Pendant la Moisson. ~f, '.h Au bord du Lac. -V'J > Jil Les Drames parisiens. *-•-<• i; Sous les ombrages. > '4 Le Mât de Cocagne, 4 Sous la tonnelle. I

L'Homme et l'Argent. v. i

Le Monde tel qu'il sera. i Histoire d'autrefois. Le Mémorial de Famille. 4 Le Mendiant de Saint- Roch.' !4 S" d'un Bas Breton. -ff Théâtre de la Jeunesse. ï- Trois Femmes. { Récits et Souvenirs. < i Causeries historiques et littéraires. 3 La Lune de rhiel. •. Le Pasteur d'hommes. 4 ( MARIE SOUVESTRE. Paul Ferroli. DANIEL STAUBEN.

Scènes de la Vie juive. ( 4, DE STENDHAL (H. Beyle).

De l'Amour. Le Rouge et lo Noir. ~• jt La Chartreuse de Parme. < f Promenade dans Romi. '1 Mme BECCHER STOWE.

Traduction È. Forcadè*s

Souvenirs heureux. v ,j EUGÈNE SUE* '» A:- L'Orgueil. v L | L'Envie, la Colère. •- <% la Luxure, la Paresse. >: l. ,j4 L'Avarice, la Gourmandise. j ` Gilbert et Gilberte. Les Secrets de l'Oreiller. ~•>» La Bonne Aventure. *• < Les Fils de Famille. |; E TEXIER.' ;;>r r

Amour et Finance. »' LOUIS ULBACH. ` 1

Les Secrets du Diable, JULES DE WAILLY FILS. :|T Scènes de la Vie de Famille. v 4 MAX VALREY. b

Marthe de Montbrun. J Les Filles sans dot. ..H' -4/ Mme la duchesse d'Orléans. ° f'i `'

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Sbuvènïrs' d'un officier du 2e de zouves. 4

Les Zouaves et les_Chasseurs à pied. 4<