Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 1 à 4 sur 4

Nombre de pages: 4

Notice complète:

Titre : La Croix

Auteur : Groupe Bayard. Auteur du texte

Éditeur : La Croix (Paris)

Date d'édition : 1891-03-22

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 104176

Description : 22 mars 1891

Description : 1891/03/22 (Numéro 2398)-1891/03/23.

Description : Collection numérique : BIPFPIG33

Description : Collection numérique : BIPFPIG87

Description : Collection numérique : Arts de la marionnette

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k212648f

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 83%.


CHRISTUS VINCIT

LA JOURNÉE PARIS LB 21 MARS

Demain on lit la Passion dans toutes les églises, c'est la lecture qui dépasse en intérêt et en utilité aussi toutes les lectures. Un seul journal quotidien donne ce fait capital c'est le plus petit; il est vrai qu'il s'appelle La Croix.

Nous commencons le récit aujourd'hui et nous le compléterons les trois jours suivants.

« «

M. Baragnon a signalé au Sénat le scandale des dernières élections municipales à Nimes. M. Constans et M. Dide ont répondu que tout s'était passé pour le mieux puisque, grâce à la fraude, leurs candidats sont élus. Et le Sénat, complice de ces infamies, a voté l'ordre du jour pur et simple.

Ce soir, les boulangistes se sont donné rendez-vous pour aller siffler M. Jules Ferry qui préside le banquet de l'Elysée-Montmartre.

« L'Officiel » publiera demain l'importante promotion de généraux que nous donnons ce soir aux dernières nouvelles.

DËBIIÊRIHOWËS

CONSEIL DES MINISTRES M. Jules Roche a fait signer un projet de loi créant à Cluny une école pratique d'ouvriers et de contremaîtres en remplacement de l'école normale d'enseignement spécial supprimée par la Chambre.

M. Arrivière, secrétaire particulier de M.Carnot, est nommé auditeur de première classe, ainsi que M. Dejean.

Sont nommés généraux de division Les généraux Pierron, Hinstin, Hepp, Swiney, Faugeron, Béranger.

Sont nommés généraux de brigade. [Les colonels

Guérin d'Agon, Falieu, Boisgard, Sénart, Libermann, Alessandri, Seignobosc, Letouzé de Longuemar, Lachau, Boreau de Roincé, Grillon, Bouvier.

M. Boilevé, colonel au 1er d'infanterie de marine à Cherbourg, est désigné pour commander une brigade en Indo-Chine.

Une. note officieuse, annonce que l'itinéraire du prochain voyage de M. Carnot dans le Midi, n'est pas encore arrêté.

Les réceptions du mardi de Mme Carnot sont momentanément suspendues et seront reprises le mardi 7 avril.

CHAMBRE DES DÉPUTÉS

La ville de Versailles est autorisée à emprunter un million pour créer un lycée de filles. On adopte fa loi sur l'aggravation et la dimution des peines, votée par le Sénat.

M. Lachize questionne le ministre de la justice au sujet d'un employé de bureau de bienfaisance de Roanne, contre lequel une plainte a été déposée.

Cet employé a été révoqué, mais non poursuivi.

M. Fallières répond que la plainte n'était pas fondée.

La Chambre se séparera ce soir.

Caen, 21 mars. Un incendie vient d'éclater chez M. Bret, marchand de couleurs rue SaintJean.

Plusieurs personnes se sont tuées en sautant pat te« fenêtres.

SUICIDE

Le suicide de Mme Ludet est plus poignant que celui de ce ménage où l'homme, dans la force de l'âge, se tuait de concert avec les siens, parce qu'il ne trouvait pas le genre d'ouvrage qui lui convenait. Voici le récit donné hier par les journaux

Mme Lu3et, demeurant rue de la Victoire, avait perdu son mari il y quelques semaines. Elle restait veuve avec deux enfants, âgés l'un de trois ans, l'autre de six mois et elle n'avait aucune ressources. Cette malheureuse femme ne voulut pas demander des secours au bureau de bienfaisance; même ses voisins ignoraient sa situation désespérée. Hier soir, Mme Ludet écrivit trois lettres une au commissaire de police de son quartier, une autre à la concierge de la maison qu'elle habitait et une troisième à une de ses parentes Depuis la mort subite du père de mes enfants, disait-elle en substance dans ces lettres, j'ai été réduite à la misère. Je vais mourir et mes enfants mourront avec moi. Moi morte, ils ne pourraient être que des petits malheureux. La misère me fait peur pour eux comme pour moi. J'ai une petite dette de 25 fr. chez un fournisseur; mais je laisse une montre en or qui servira à la payer. »

A la réception de la lettre qui lui avait été adressée, M. Guénin, commissaire de police du quartier de la Chaussée-d'Antin, s'est rendu au domicile de Mme Ludet. Dans une chambre, au sixième étage, trois réchauds avaient été allumés et trois cadavres étaient étendus sur un même lit. Le bébé de six mois avait près de lui un biberon encore rempli de lait.

Le bébé seul n'a pas connu la faim, c'est pour lui que le dernier sou a été dépensé; on a songé aussi à une dette. Mais à côté des vertus naturelles qui n'ont pas manqué, ceci le prouve, on ne voit apparaître dans le récit de ce drame fin de siècle, aucune des pensées qui agrandissent les horizons de la terre et qui calment les désespoirs.

Le monde sans Dieu est voué tout entier au suicide; nous subissons une épreuve douloureuse, et pour économiser la souffrance on doit sortir de la vie.

Sans Dieu, si l'on a l'horrible logique de l'athéisme, il n'y a qu'à tuer les petits enfants pour leur épargner la vie; l'aspiration native au bonheur ne peut jamais être satisfaite ici-bas, et dès lors l'être qui ne peut atteindre sa fin devient bon à détruire.

Des païens avaient déjà imaginé autrefois de rendre aux vieillards le service de se débarrasser d'eux en les débarrassant de la vie, et une école médicale prétend aujourd'hui que les incurables, lorsqu'ils souffrent trop, doivent être anesthésiés jusqu'à extinction de la vie. C'est logique.

#

Non seulement il faut croire en un Dieu Tout-Puissant, Créateur, mais pour porter les peines de la vie, il faut en outre croire au Dieu Rédempteur, venant nous enseigner à faire ce bénéfice, étrange selon la nature, qu'on nomme le sacrifice. Cette grande semaine nous en donne la notion, et enfante toutes les OEuvres dans lesquelles tant de chrétiens sont heureux de se dévouer jusqu'à la mort.

Le bonheur de souffrir est une invention divine, dont les déistes n'ont aucune notiog, et tandis que des Saints ont pu dire en poussant la logique du Christ Rédempteur jusqu'au bout souffrir ou mourir; les athées ou les déistes poussant aussi la logique de leur incrédulité jusqu'à l'extrême, s'écrient, jouir on mourir. Et puisque jouir après le péché originel

et pendant l'épreuve est un leurre, après quelques essais infructueux de jouissance, il faut arriver vite à la solution unique du suicide.

L'homme hésite. L'enfant a une logique souvent plus inflexible que l'homme, voilà pourquoi les petits enfants déchristianisés se tuent.

LE MOINE.

GAZETTE DU JOUR PAUVRE PYAT

Le gouvernement vient de refuser d'approuver une délibération du Conseil municipal de Vierzon, tendant à élever une statue à Félix Pyat dans sa ville natale, celui que M. Joseph Reinach appelait un vieux scélérat. FIGURE PATRIARCALE

On nous écrit de Moraches par Brinon « Le 16 mars, une foule nombreuse et sympathique assistait aux funérailles de M. Gaulon, sacristain de l'église de Germenay (Nièvre). Pendant 62 ans, il a rempli ses fonctions avec le dévouement le plus absolu et la plus vive piété. Pendant 62 ans, il a présidé le Conseil de Fabrique. Pendant 62 ans, il a chanté à l'église, comme il le disait lui-même « Les louanges du bon Dieu ». On peut dire qu'il a passé sa vie autour de l'autel. L'église était sa seconde demeure, et il s'y plaisait.

» Il est mort à l'âge de 88 ans. Dernièrement, il avait célébré ses noces de diamant. » Dix prêtres des environs étaient venus assister aux obsèques de ce bon et fidèle serviteur.

» M. Gaulon était une de ces figures patriarcale^ qu'on trouve encore çà et là, mais qu'on ne remplace plus aujourd'hui. » ENTERREMENT RELIGIEUX

On lit dans La Chronique picarde

Nous avons déjà dit, qu'en dépit de son frère, M. Cattiaux, conseiller général de la Somme, avait été enterré religieusement. Ce résultat est à l'énergie de sa nièce et héritière. M. Cattiaux, de Paris, avait voulu ôter du cercueil le Crucifix. Il a battre en retraite, et est allé passer le temps de l'office dans une maison du village, en compagnie du sous-préfet de Péronne. Les autres autorités ont été à l'église.

M. Cattiaux avait, du reste, fait enterrer religieusement sa femme.

CONGRÈS SCIENTIFIQUE Deux bonnes nouvelles pour le Congrès 1° Le Saint Père vient d'envoyer au cardinal Richard, archevêque de Paris, président d'honneur du Congrès, un bref plein d'encouragements à l'adresse des promoteurs de l'entreprise. Le texte de cet important document sera publié incessament.

2° L'illustre archéologue romain, le commandeur de Rossi, envoie un mémoire sur la toute récente découverte de la basilique de Saint-Silvestre cette intéressante communication fera suite à celle que le savant orateur avait faite au premier congrès scientifique sur les hypogées des Acilii Glabriones.

VOYAGE DU PRÉSIDENT M. Carnot ira à Orléans, les 7 et 8 mai, pour célébrer l'entrée triomphale de Jeanne d'Arc dans cette ville après la déroute de l'armée an-

glaise.

Il assistera le 17, à Limoges, sa ville natale, aux fêtes de gymnastique, y passera la journée du 18 et en repartira le 19 pour Toulouse et les Pyrénées.

Voici, d'ailleurs, l'itinéraire

Le 20 mai, Toulouse; le 21. Bagnêres-de-Luchon et Bagnères-de-Bigorre; le 22, Tarbes et Pau; le 23 et le 24, Bayonne, Biarritz et Mont-de-Marsan; le 25, rentrée à Paris.

MM. Constans et Bourgeois l'accompagneront. LA REINE D'ANGLETERRE EN FRANCE Voici les dernières dispositions arrêtées pour le voyage de la reine Victoria sur le continent.

La reine partirait lundi à 4 heures de Vindsor. Elle coucherait à Portsmouth à bord de son yacht Victoria- Albert.

Départ pour Cherbourg mardi matin. Le Victoria-Albert sera escorté par l'Enchanteresse, yacht de l'amirauté.

Le train royal quitterait Cherbourg mardi soir. Arrivée à Grasse jeudi matin.

JÉRUSALEM PÈLERINS PAUVRES

Raport 36 542 fr. 08.

MM. L. Achet, ancien notaire, aux A.-d'A., 50 fr. Mme Emma de Plagino, à M., 300 fr. Mme de Salverte, à P. aux intentions de ses défunts, de ses enfants et petits-enfants, 300 fr. Un abonné, 50 fr. Au nom de Mme Carlavan défunte, 50 fr. Vte G. de Missiessy, à P., 50 fr. Mlle Hugot, à G., 30 fr. Cassel, à P., 30 fr. Mme H.. à Steenbecque, 20 fr. Vve Lefèvre, à W., 20. Abbé M., a Bar-le-Duc, 5 fr. Abbé Amiot, curé d'A., 5 fr. 05. Un jeune homme d'Arc pour sa guérison spirituelle et corporelle, 1 fr. 05. Comtesse de B., château de B,, 10 fr. R. B., à L., 3 fr. Mme Brunet, à St-R., 3 fr. Abbé A. F. Bernaix, vicaire à St-J.-de-B., 3 fr. Offrande de l'hôpital des Cinq-Plaies, à Meillac, 5 fr. Un père et une mère pour le salut de leur fils, E. D., 5 fr. Demeaux- Camus, à Ch., 2 fr. 10. P. G., 10 fr. Une lectrice du Pèlerin, à Landivisiau, 10 fr. Joseph, 2 fr. Abbé Girard, curé de M., 3 fr. S., à B., en actions de grâces pour ses chers défunts, 5 fr. Abbé Lassalle, curé de B.-B. intentions particulières, 8 fr. Mme Marie-Joseph Charoy, à L., 5 fr. Marceline Lapeyre, à A., 3 fr. Michon, à D., en mémoire de M. Bresson et de Mme Rémy, défunts, 10 fr. Jules Menier, à R., 2 fr. J. J., 1 fr. 50. An. de Morlaix grâce d'une bonne mort.lO fr. Deux an. de Mauves (Orne), 4 fr. C. T. J. J. 5 fr. Abbé H. P., curé de M. pour sa paroisse Adjuva incredulitatem nostram, 7 fr. Mme N., à Jametz, 3 fr. Vve Rollet-Collet, à J., à l'intention de ses défunts, 2 fr. François Rivet, à B.-le-C, 10 fr. Abbé Bossy. curé de P., 2 fr. Abbé Tamisier curé-archiprêtre de C., 10 fr. Mme Callo, à P., 2 fr. Famille Baroux grâce d'une bonne mort, 0 fr. Mlle Thérèse Huret, à P., 5 fr. An. de Pontoise, 10 fr. Total au 20 mars 37 619 fr. 78.

L'an dernier, 18 jours avant le départ, il avait 50 000. Mais le départ est plus tôt cettè année.

ORGANISATION!

Report 2 707 fr. 40

MM. Jules Tarneau, à Cl-F., 20 fr. An., 50 fr. Abbé Edmond Gombert, curé de St-P:, 10 fr. An. de St-Pol, intention particulière, 2ff. Abbé Desfraiches, curé de St-V., 10 fr. An. de l'Eure, 1 fr. L. Le Fortier, examen d'un jeune homme, 2 fr. 10. Abbé J. Michel, curé de M., pèlerin de 1888, 2 fr. Mlle C. D., 1 fr. 50 Florence Dubois, à St-C., 1 fr. 25. Barbeau, à F.-aux-R., 5 fr. M. Frantz, 5 fr. Abbé Mager, à P., 4 fr. Vve Franck de Gaudel, à A., 3 fr. 40. A. Baudin, à T., 1 fr. J. M. F. et T. B., 0 fr. 80 Une communauté des Côtes-du-Nord, 1 fr. Une tertiaire de St-Dominique pour une conversion et la position d'un jeune homme, 3 fr. Mlle Albertine Ducrocq, à B.-F., 5 fr. Marie, en l'honneur de saint Joseph, 0 fr. 50. Abbé Paillard, vicaire à 0., 2 fr.. Abbé Pierchon, à H., 3 fr. Abbé Remy, de V.-E., 10 fr. Deux An. de Bourg-le-Roi, 3 fr. François Rivet, à B.le-C., 5 fr. MmeBorderles-de-Maynard,àSt-M., 10 fr. Mme Brunet, à St-R., 2 fr. Abbé A. F. Bernaix, vie. à St-J.-de-B., 2 f. Abbé L. Chauvière, vie. à St-C-en-P., 1 fr. 90. Abbé Darrieux, curé à L., 1 fr. 50 Joseph, 2 fr. Mme Lorgnier, château de C., 1 fr. L,, à Arcangues, ses intentions, 5 fr. M. L. de Limoges, fr. Abbé Girard, curé de M., 2 fr. Chastaing, à B., 2 fr. 65. Famille Baroux grâce d'une bonne mort, 6 fr.

Total au 20 mars 2 896 fr.

LES OBSÈQUES DU PRINCE NAPOLÉON Les dépêches suivantes complètentles détails que nous avons donnés hier aux dernières nouvelles:

Turin, 20 mars, k h. 50 soir.

Au pied du grand escalier royal, le comte de Turin et le duc et la duchesse de Gênes s'étaient joints à la famille. Il a fallu seize artilleurs pour transporter le lourd cercueil au milieu de la nef. Après les prières rituelles auxquelles ont assista toute la famille et M. de Parati, comme représentant de la reine Maria Pia, le cercueil a été transporté dans la crypte, suivi du prince Victor donnant le bras à la princesse Laetitia, de la famille et d'environ 50 personnes.

Au moment où les prières sont terminées, le chapelain prévient qu'il est indispensable d'ouvrir le cercueil pour la reconnaissance du cadavre. Cette pénible formalité est accomplie par le baron Brunet. Le cercueil est ouvert de façon à découvrir seulement le visage du prince qui est déjà notablement altéré.

Le cercueil refermé est déposé dans le caveau, qui est immédiatement muré.

L'acte de dépôt est ensuite signé par le duc de Gênes. le prince Napoléon-Charles Bonaparte, le baron Brunet et l'architecte Stramucchi. 11 ne s'agit que d'un acte de dépôt et non d'inhumation, les dernières volontés du défunt n'étant pas encore connues. Tprin, 20 mars.

La cérémonie terminée, la princesse Clotilde, après un court arrêt à Turin, est partie pour Moncalieri, accompagnée du prince Victor, qui restera près de sa mère jusqu'à la prochaine ouverture du testament du prince Napoléon, qui doit avoir lieu à Moncalieri. Le prince Victor irait ensuita en Suisse.

Sauf la famille royale, les princes Bonaparte et quelques personnes de l'intimité du prince detunt assistaient seuls à la dernière cérémonie.


POLITIQUE 18 DEVOIR S0<m DES CATHOLIQUES Mgr Sonnois, évoque de Saint-Dié, fait insérer, dans sa Semaine religieuse, la lettre du cardinal Richard. et autorise les curés à la lire en chaire, s'ils le jugent à propos, en tout ou en partie.

Mgr Cléret, évêque de Laval, en ordonne aussi la publication dans la Semaine religieuse.

Mgr l'archevêque d'Audi envoie son adhésion à la lettre du cardinal Richard.

Mgf l'évêque de Carcassonne adhère à la lettre du cardinal Richard.

DROIT 0 AÇGRÔÎSSËMENI Mgr Meignan. archevêque de Tours, écrit à M. Houvier, ministre des finances, au sujet de l'inique droit d'accroissement.

JI signale spécialement, pour sa ville épiscopale, deux établissements, le petit hôpital Saint-<iatien et l'œuvre de Notre-Dame de Charité du Refù ge, condamnés à disparaître si la loi continuait d'être faussement interprétée. Dans le premier, 18 ou 20 religieuses sans le secours d'aucun infirmier ou infirmière laïque, soignent de nombreux malades; dans le second, 250 ieunes filles que leurs parents désirent arracher au mal, sont surveillées et instruites par 50 religieuses depuis 1885, 17 de ces dernières sont mortes vietimes de leur dévouement.

Mgr l'évêque do Gap, envoie son adhésion à la lettre du cardinal Bernadou.

SËNAT

SENAT

Le département du Lot est désigné pour élire le successeur an Sénat du général Campenon. Le Sénat adopte à l'unanimité de 225 votants lo projet de loi concernant l'organisation de la jilriîiction française a Madagascar.

L'ordre du jour appelle la première délibération sur le projet de loi. adopté par la Chambre des députés, ayant pour objet de déclarer d'utilité publique l'établissement, dans le département du NoPd. d'un chemin do fer d'intérêt local à voie étroite, de Bergues à Hazebrouck, avec embranchement sur Hondschoote.

L'urgence est déclarée par 152 voix contre 86. M. Buffe* combat le projet de loi.

Après une i.éponse de M. Cuvinot, rapporteur, le projet de loi est adopté à mains levées. M. Numa Baragnon interpelle sur le scandais des élections Municipales à Nimes. « 3e ne veux pas accuser le ministre d'avoir accompli ces actes frauduleux, mais il a choisi les instruments qui les ont accomplis et qui semblent même n'avoir été choisis que pour les accomplir. (Très bien! très bien! à droite. Bruit à gauche.)

Mais avant d'expliquer comment ces manœuvres ont été pratiquées.

M. le ministre de l'intérieur. Il n'y a pas eu de manœuvres.

M. Numa Baragnon. Le mot manoeuvres n'a rien d'injurieux. Il y a des manœuvres militaires qui sont magnifiques. (Rires.)

Mais avant de vous expliquer comment M. le ministre a fonctionné (Nouveaux rires), je cherche un mot convenable, je dois vous dire un mot de la situation politique locale.

Voix diverses. Parlez

M. Numa Baragnon. Il y a eu à Nimes deux listes républicaines.

L'une était énergiquement soutenue par les conservateurs.

M. Ranc. C'était la liste de Numa Gilly. M. Numa Baragon. Son nom était en'tête. Ne m'interrompez, vous aurez ma confession tout entière.

M. Ranc C'est bien une confession, en effet. M. Numa Baragnon. Cette liste républicaine a rallié tout ce que Nimes compte de conservateurs, depuis le plus humble ouvrier jusqu'au propriétaire le plus considérable et au conservateur le plus ancien.

Pour vous expliquer ce vote, il faut vous rappeler que Nimes a été, il y a deux ans, indûment divisée en deux sections, l'une qui nomme vingt-neuf conseillers et l'autre sept.

On a voulu arriver à rompre ainsi le faisceau des forces conservatrices, qui, de tout temps, les élections législatives n'ont cessé de le prouver, ont eu à Nimes la majorité.

C'est pour mettre fin à cette situation que les conservateurs ont appuyé la liste Numa Gilly. Lorsqu'on veut briser sa chaîne, on saisit le marteau que l'on a sous la main. (Très bien très bien a droite).

A Nimes, sur les listes électorales, deux premiers présidents sont également inscrits. L'un est M. le premier président Boiset aujourd'hui en retraite à Toulouse, et qui a emporté «le Nimes l'estime et le respect de tous; l'autre est M. le président Fabre, son successeur. Or, savez-vous, messieurs, sous quelle forme M. le premier président Boiset s'est présenté pour voter à la section du Théâtre ? Sous la lorme d'un homme en blouse. (Hilarité générale.) Oui, messieurs, il en a été ainsi, et savez-vous comment?

Le Comité, qui s'intitulait Comité de concentration, avait distribué à ses membres un insigne consistant en un carton rond semblable à celui qu'on porte pour aller aux courses.

Ces commissaires ramassaient çà et là des individus détenant des cartes électorales qui no leur appartenaient pas et les conduisaient à la section de vote mentionnée sur ces cartes. Arrivé à la section, le commissaire qui avait fait le racolage entrouvrait son pardessus et montrait au bureau son carton, qui voulait dire Laissez voter ceux qui sont derrière moi; ce sont des bons. >> v

M. Dide, autre sénateur du Gard, trouve que tbut est pour le mieux et promet que les rouges n'abuseront pas de la victoire, achetée par de si honteux moyens. M. Constans lui succède « Aussi bien, dans le discours de M. Baragnon, j'ai trouvé peu de faits caractérisés, et une telle exagération dans ceux qu'il a cités que, bien que nous soyons tous deux du Midi, j'en ai été forte- ment étonné. (Vive hilarité.)

Ainsi il a reproché au préfet du Gard un manque de courtoisie, que je n'aurais pas hésité à blâmer si les choses se fussent passées comme l'a dit l'honorable M. Baragnon. Mais il y aune variante qui a son importance. M. le préfet avait été pré- < venu, et il m'en avait informé, que la distribu- ( tion des cartes se faisait avec trop de lenteur. Il en avait déjà fait l'observation au président x d'ï la Commission municipale et il m'annonçait 1 qu:il dpvait le lendemain faire une nouvelle aè- < marche auprès de lui. C'est au moment où tl j illalt faire cette secondedémarche.pour laquelle t I «roa cri» «odex-vous, que h. Baragnoa se orésenta a la préfecture. )

M. Baragnon avait écrit sur sa carte « J'ai l'honneur de demander une audience à M. le préfet et je serais obligé de considérer le défaut de réponse comme un fait dont je me prévaudrai au besoin.

M. la préfet a estimé qu'une mise en demeure de cette nature ne lui permettait pas d'accorder l'audience demandée, et j'avoue que je ne saurais l'en blâmer.

On a parlé de force armée venue a Nimes. La seule force armée que l'on ait fait venir à Nimcs pour cette circonstance a été la brigade de gendarmerie de Marguerite. Or, cette brigade est forte de quatre hommes (Rires.)" »

Le ministre termine en félicitant ses fonctionnaires. Et M. Baragnon, qui n'espérait pas une autre réponse réplique avec vigueur que la punition des faits inouis qu'il a signalés consiste dans la publicité qui leur est donnée

Le Sénat vote ensuite l'ordre du jour pur et simple.

LE BANQUET PS L'ELYSÉE MONTMARTRE C'est ce soir que M. Jules Ferry préside le banquet de l'Association du centenaire. On comptait sur 800 convives, mais l'annonce de l'émeute boulangiste a refroidi le zèle des adhérents, et c'est à peine si les organisateurs pensent réunir ce soir 300 personnes. Le directeur de l'Elysée Montmartre est navré. a C'est bien la dernière fois, dit-il, que je loue ma salle pour un banquet politique, mais je ne pouvais me douter de ce qui arrive ». Il ne savait pas, dit-il, que le banquet eût un caractère politique. 11 ne l'a appris qu'il y a quelques jours. Il ajoute mélancoliquement

On ne me repincera plus à louer ma salle pour un banquet politique.

Je ne me souviens que trop des ennuis que m'a causés le banquet du mécanicien Grisel, offert à Gambetta à la fin on s'est battu, et U casse a été pour moi.

Ce soir, dès 4 heures, l'Elysée-Montmartrg sera en état de siège. Les portes de derrière seront fermées et les marmitons de la maison Chevet devront être rendus à leur poste à trois heures et demie au plus tard.

x

Une note de L'Estafette dément que Monsieur Constans ait demandé à M. Ferry de renoncer au banquet. Hier, dans les couloirs du Sénat, il disait à qui voulait l'entendre qu'il comptait sur la fermeté du ministre de 1 intérieur pour maintenir l'ordre dans la rue. Ce soir, plusieurs brigades de gardiens de la paix seront réunies à Montmartre. Dès 6 heures du soir, la circulation sera interdite dans la rue Rochechouart. Enfin, des gardes de Paris seront massés aux environs de la salle du banquet.

Les journaux boulangistes donnent pour mot d'ordre à la foule, de siffler sur le passage de M. Ferry.

LES PERQUISITIONS

DE LA LIGUE DES PATRIOTES

Les perquisitions opérées jeudi chez les principaux adhérents de la Ligue des Patriotes n'ont fait découvrir rien de sérieux. On a saisi une liste de 1 200 adhérents, des cartes de banquet et de bal, quelques registres, un drapeau tricolore portant l'inscription L. ». P.

Le drapeau du XII /• arrondissement. Qui vive!- France Quand même.' Aucune arrestation n'a été maintenue, mais on annonce que l'on va invoquer contre M. Caron et les principaux membres la loi de 1848, punissant d'une amende de 100 à 500 francs, d'un emprisonnement de 6 mois à 2 ans et de la privation des droits civiques d'un an à 5 ans.

Hier, M. Déroulède manifestait l'intention d'interpeller au sujet de ces perquisitions. Il y a renoncé après un entretien avec M. de Freycinet.

ÉTRANGER SOUDAN FRANCAIS

Le correspondant du Temps à Saint-Louis lui écrit

L'affaire de Diéna (Dianna de certaines cartes), a été une des plus chaudes de la campagne. Nous avons eu 111 blessés, dont 9 officiers les blessés européens n'ont pas été grièvement atteints. Nos adversairesont fait une résistance acharnée. Beaucoup étaient armés d'arcs et s'en servaient admirablement, surtout au moment des charges de cavalerie. Plusieurs tirailleurs sénégalais touchés par des flèches empoisonnées sont morts peu d'instants après.

Je vous rappelle que le lieutenant-colonel Archinard avait passé le Niger à Nyamina; le 24, il traversait le Mayel-Balevel, et le 25 à la pointe du jour il mettait le siège devant Diéna. D après son télégramme, le lieutenant de vaisseau Hourst et le docteur Grall tenaient une partie du pays avec quelques tirailleurs et laptots, mais leur situation était inquiétante; c'est ce qui a décidé le commandant supérieur à marcher rapidement sur Diéna.

D'autres correspondances donnent des détails sur les blessés. Tous paraissent hors de danger. Le sous-lieutenant Reichemberg blessé au bras va mieux. Le sous-lieutenant Mangin a reçu trois blessures, une lui a arraché un morceau de l'oreille, un coup de sabre lui a enlevé un morceau de chair sur les côtes, enfin une balle morte s'est aplatie sur la cuisse.

Les opérations sont terminées et on espère le retour prochain des soldats de France qui se sont si merveilleusement conduits. LES ITALIENS EN AFRIQUE U se confirme que le comte Antonelli a complètement échoué dans sa mission auprès de Négus. Celui-ci refuse de se soumettre à un protectorat quelconque à moins qu'on ne lui donne des armes et beaucoup d'argent. Cet échec est d'autant plus humiliant que les Italiens prétendant que le protectorat était signé.

Le comte Antonelli a consacré la plus

grande partie de son séjour à visiter la côte. On croit qu'il apportera des documents sur les massacres de Massouah. Son beau-père, M. Crispi, lui a écrit de ne pas conférer avec M. di Rudini avant de l'avoir vu.

LE 1" Mftl

New- York, 20 mars.

Le président de la fédération américaine du travail a lancé un appel aux Trade's Unions des Etats Unis, les priant d'organiser des souscriptions pour aider les 150000 mineurs qui ont déclaré avoir l'intention de commencer le 1er mai la lutte pour là Journée de huit heures.

̃̃»

Imi&ER àjEOL D'OISEAU La succession de M. Windthorst On ne sait encore qui recueillera la succession de M. Windthorst comme leader du centre catholique allemand. Les politiques mettent en avant M. Porsch, notaire, M. de Hueno, qui a beaucoup de crédit à la cour, M. de Bajlestrem, vice-président du Keichgtag.

Les Débats assurent que le Saint-Siège serait désireux de voir le choix du Centre s'arrêter sur Mgr Kopp, prince-évêque de Breslau.

Guillaume Il et Bismarck

Dépêche de Berlin au Figaro

Le bruit court que l'empereur et le prince de Bismarck se rencontreront prochainement à un diner Chez le comte de Waldersee, à Altona, Emeute en Belgique

Bruxelles, 20 mars. Le journal Le Peuple publie une dépêche de Seraing annonçant qu'une grève générale vient d'éclater aux aciéries et charbonnages des grandes usines de Cockerill. La direction a demandé des renforts à la gendarmerie à Liège.

Petites nouvelles de l'étranger Madrid, 20 mars. Le Guadalquivir s'est élevé de cinq mètres au-dessus de son niveau normal. On craint des inondations à Sévllle, où des mesures sont prises afin de les empêcher. Londres, 21 mars. Hier, à Birmingham, M. Hatchinson, conservateur, a été élu avec 5310 voix, contre M. Beale, gladstonien, qui a obtenu 2 332 voix. On remplaçait un conservateur décédé.

Bruxelles, 20 mars. Le roi des Belges reviendra de Londres dimanche prochain.

U CATASTROPHE DE L' u UTOPIA » Gibraltar, 20 mars.

Dans l'enquête officielle ouverte sur la cause du désastre de l'Utopia, les commandants des cuirassés Auson et Camperdown ont déposé que, suivant eux, la collision est due plutôt à une erreur de jugement qu'à la négligence. MON PETIT JOURNAL

Aujourd'hui, M. J. Simon est vraiment intéressant et nous donne sur son passé des détails qu'il n'a jamais donnés

M. Léon Say a résolu de fonder un musée des sciences sociales. Ce sera une de ses plus belles œuvres. Ii nous l'a exposée à l'hôtel Continental dans un charmant discours dont je veux extraire, pour votre amusement, une anecdote. Il était en train de railler un peu la gloire. Elle a deux ennemis la popularité, qui souvent, par son voisinage, la rend ridicule, et l'apathie de ceux qu'on appelle le commun des martyrs, et qui ne voient rien au dehors de leur écurie et de leur râtelier. M. Thiers faisait, dit M. Léon Say, un voyage dans les Pyrénées. Ce n'était pas encore le libérateur du territoire et le réorganisateur de la France; mais il avait déjà ramassé assez de gloire comme grand homme d'Etat et chef du parti libéral sous Louis-Philippe. Il se trouve nez à nez dans un salon d'hôtel avec un ancien camarade; plus qu'un ancien camarade; un ancien ami de collège. « C'est toi! Je t'ai reconnu sur le champ. Et moi aussi, du premier coup d'œil. Après trente ans! Qu'es-tu devenu? Et toi? Moi, dit l'autre, je ne suis ni avocat, ni médecin. J'avais un assez beau bien que j'ai fait valoir. Je suis un des gros propriétaires du département, et très content de mon sort. Tu étais à l'Ecole de droit quand je t'ai quitté ? Oui. Et tu es devenu avocat Oui. Et tu es très occupé? Très occupé, oui; mais j'ai quitté le barreau depuis longtemps. Pour quoi faire? Pour être ministre, dit en riant M. Thiers. Tiens! dit l'autre. Je ne te savais pas protestant 1 »

Cette histoire me met en goût de vous en conter une autre, qui m'est personnelle. Ce ne sera pas sans m'être mis sous la protection du fabuliste.

L'autre exemple est tiré d'animaux plus petits J'avais une sœur, qui était Fille de la Charité, qui avait été envoyée dans l'Amérique du Sud pourfonder des hôpitaux, et qui était supérieure de l'hôpital de Lima. Elle m'écrivit un jour qu'un Français, qui avait été malade à son hôpital, lui avait donné de mes nouvelles. « Mais disaitelle, il m'a conté une chose absurde. Il m'a dit que tu étais ministre des cultes. Cela ne peut pas être, puisque, grâce à Dieu, notre chère Emilie est bien vivante. » La pauvre âme ne me croyait pas protestant, et elle avait ses raisons pour cela, puisqu'elle était ma marraine; mais elle avait cru que son voyageur me faisait vicaire de paroisse.

Trente ans auparavant, on lui avait appris que j'étais professeur à la Sorbonne. « J'espère que c'est une bonne place, m'écrivait-elle, Je te vois entouré d'enfants soumis et laborieux. » Elle prenait la Sorbonne pour une école primaire. Ma mère n'était pas mieux renseignée. Je partis pour les vacances, après avoir publié mon pre- mier livre. Je n'étais pas un peu fier de voir mon nom flamboyer sur la couverture; tout mon nom Simon-Suisse. C'est la seule fois que je l'aie arboré. Cousin fit la moue en le voyant. a Simon-Suisse I dit-il, vous ne ferez jamais de cela un nom célèbre. Prenez Jules Simon, c'est plus vraisemblable. Je sacrifiai aussitôt mes nobles aïeux, et je ne signe plus que Jules Simon depuis ce temps-là.

Je mis donc mon livre, avec un secret orgueil, sur la table à ouvrage de ma mère. Elle le prit aussitôt, flairant un roman. Elle vit un titre barbare, et mon nom au-dessous. « C'est toi qui as fait cela ? Oui, mère; comme vous voyez. Et cela te rapporte beaucoup d'argent ? Oh 1 non, pas du tout. Que tu es bête alors » Et elle remit paisiblement le livre sur la table. Elle ne m'a jamais donné d'autre encouragement. Mon père n'était pas plus fort.

Nous n'étions pas de grands clercs dans ma famille. Nous nous contentions d'être de braves

gflaa, et ma sœur d'Être une sainte.

(Le Temps.) à~tre una Me% Simon.

PASSION

Jésus, ayant achevé tous ces discours, dit à ses disciples Vous savez que la Pâque se fera dans deux jours, et que le Fils de l'homme sera livré pour être crucifié. Alors les Princes des prêtres et les Anciens du peuple s'assemblèrent dans l'atrium du Grand-Prêtre, appelé Caïphe, et tinrent conseil pour se saisir de Jésus par ruse et le faire mourir. Mais, disaient-ils, que ce ne soit pas pendant la fête, de peur qu'il ne s'élève quelque tumulte dans le peuple. Or, Jésus étant à Bétlianie, dans la maison de Simon le lépreux, une femme, ayant un vase d'albâtre plein d'un parfum de grand prix, s'approcha et le répandit sur la tête de Jésus qui était à table. Ce que voyant, ses disciples s'indignèrent et dirent A quoi bon cette perte ? On pouvait vendre ce parfum très cher, et en donner le prix aux pauvres. Mais Jésus, le sachant, leur dit Pourquoi faites-vous de la peine à cette femme? C'est une œuvre bonne qu'elle a faite envers moi. Car vous avez toujours des pauvres avec vous, mais moi vous ne m'avez pas toujours. En répandant ce parfum sur mon corps, elle l'a fait pour ma sépulture. En vérité, je vous le dis, partout où sera prêché cet Evangile, dans le monde entier, on raeon* tera aussi à sa louange ce qu'elle vient d.6 faire..

Alors un des Douze, appelé Judas l'Iscariote, alla trouver les Princes des prêtres, "et leur dit Que voulez-vous me donner, et je vous le livrerai? Ils lui assurèrent trente pièces d'argent. Et de ce moment il cherchait l'occasion de leur livrer.

Or, le premier jour des azymes, les disciples s'approchèrent de Jésus, et lui dirent Où voulez-vous que nous vous préparions ce repas de la Pâque? Et Jésus leur dit: Allez dans la ville chez un tel, et dites-lui Le Maître fait dire Mon temps est proche, je fais chez vous la Pâque avec mes disciples. Et les disciples firent comme Jésus leur avait ordonné, et préparèrent la Pâque.

Le soir venu, il était à table avec ses douze disciples. Et pendant qu'ils mangeaient, il dit Je vous le dit en vérité, un de vous me trahira. Et pleins d'une grande tristesse, ils commencèrent chacun à lui demander: Estce moi. Seigneur ? Mais il leur répondit Celui qui met la main au plat avec moi, est celui qui me trahira. Pour ce qui est du Fils de l'homme, il s'en va, selon ce qui a été écrit de lui, mais malheur à cet homme par qui le Fils de l'homme sera trahi. Il lui était bon, à cet homme de ne pas naître. Judas qui le trahissait, lui demanda Maître, est-ce moi? 11 lui répondit Tu l'as dit.

Pendant qu'ils soupaient, Jésus prit du pain et le bénit, et le rompit, et le donna à ses disciples, disant: Prenez et mangez; ceci est mon corps. Et prenant la coupe, il rendit grâces, et la leur donna, disant: Buvez-en tous, car çeci est mon sang, (le sang) de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour beaucoup en rémission des péchés. Or, je vous le dis: Je ne boirai plus désormais de ce fruit de la vigne jusqu'au jour où je le boirai nouveau avec vous dans le royaume de mon Père.

Et aprèt avoir dit l'hymne, ils s'en allèrent à la montagne des Oliviers. Alors, Jésus leur dit Vous serez tous scandalisés à mon sujet cette nuit; car il est écrit Je frapperai le pasteur, et les brebis du troupeau seront dispersées. Et après que je serai ressuscité, je vous précéderai en Galilée. Pierre, prenant la parole, lui dit Quand tous se scandaliseraient de vous, moi, je ne me scandaliserai jamais. Jésus lui dit: En vérité, je vous le dis, cette nuit même, avant que le coq chante, vous me renierez trois fois. Pierre, lui dit Quand il me faudrait mourir avec vous, je ne vous renierai point; et tous ces disciples parlèrent de même.

Alors, Jésus vint avec eux eâ an lieu appelé Gethsémani, et dit à ses disciples Asseyez-vous ici pendant que j'irai là pour prier. Et ayant pris avec lui Pierre et les deux fils de Zébédée, il commença à être dans la tristesse et dans l'abattement. Alors, il leur dit Mon âme est triste jusqu'à la mort, demeurez ici, et veillez avec moi.

Et, s'étant un peu avancé, il se prosterna la face contre terre, priant et disant Mon Père, s'il est possible, que ce calice passe loin de moi! Cependant, non pas comme je veux, mais comme vous voulez. Ensuite, il vint à ses disciples, et les trouvant endormis, il dit à Pierre Ainsi, vous n'avez pu veiller une heure avec moi? Veillez et priez pour ne point entrer en tentation; car l'esprit est prompt, mais la chair est faible. Il s'en alla une seconde fois, et pria, disant: Mon Père, A ce calice ne peut passer sans que je le boive, que votre volonté soit faite 1 Et il vint de nouveau, et les trouva endormis, car leurs yeux étaient appesantis.

Et les laissant, il s'en alla encore, et pria une troisième fois, disant les mêmes paroles. Ensuite, il revint à ses disciples, et leur dit Dormez maintenant et reposez-vous; voici que l'heure est proche, où le Fils de l'homme sera livré aux mains des pécheurs. Levezvous, allons t Voici tout près celui qui doit me Uvrer.

~al auFtt~


LE GÉNÉRAL_ÇAMPENON Un écrivain militaire nous envole la note suivante sur M. Campenon

Le général Campenon, ancien ministre de la guerre, est mort dernièrement et la presse, même la presse eoneervatriee, a fait son éloge; La Croix s'est bornée à dire pieusement un Requiescat in pace, devant le cercueil qui passait. Seule, La Croix avait raison Ne pouvant pas faire l'éloge du défunt, elle a prie pour lui.

Lorsque le général Campenon fut nommé ministre de la guerre, il était un des plus jeunes divisionnaires inconnu des quatrevingt-dix-neuf centièmes de l'armée, à laquelle aucun grand talent, aucun fait éclatant ne l'avait signalé. Le très grand étonnement ne cessa que lorsqu'on apprit sa liaison avec Gambetta.

« L'amitié d'un grand homme est un bienfait des dieux. » Campenon l'éprouvait et le prouvait.

Mais de quoi l'a- t-on loué?

D'avoir fait les campagnes de Crimée, d'Italie et de France. des milliers d'autres les ont faites comme lui.

D'avoir reçu une blessure. des milliers d'antres en ont ont reçu autant et plus que lui.

D'avoir appelé le général de Miribel aux fonctions de chef d'état-major général de l'armée. Il n'a pas su l'y maintenir. D'avoir été bourru, brutal même envers ses collèges. Il était donc mal élevé; et, se sachant soutenu par Gambetta, il se croyait tout permis envers les autres ministres, plus soucieux de leur portefeuille que de leur dignité.

Pour nous, ce qui nous reste du général Campenon, c'est que, ministre et sénateur, il fut un adversaire acharné de l'aumônerie militaire. C. B. Ajoutons que ce triste et grossier soldat a eu pour dernier exploit de se commander des obsèques civiles. Il a été servi.

A TRAVERS LES JOURNAUX MONOMANIE

Si l'on voulait manifester toutes les fois que M. Ferry préside, on aurait fort à faire. L'ancien président du conseil des ministres à la monomanie de la présidence; il poursuit les sièges présidentiels de toutes catégories avec le même acharnement que d'autres mettent à enrichir leur boutonnière d'une nouvelle décoration étrangère.

C'est ainsi qu'il est actuellement

1» Président du Conseil général des Vosges; 2° Président de la commission sénatoriale des douanes;

3° Président de la commission sénatoriale d'études de l'Algérie;

4° Président d une section du conseil supérieur des colonies;

5» et 6° Président de deux sections du conseil supérieur des Beaux-arts.

Président de l'Association philotechnique; 8° Et enfin président de l'Association nationale républicaine.

Et nous ne sommes pas certains, dans cette longue énumération, de n'avoir commis ancun onbli. Comme on le voit, c'est bien une manie dé collectionneur; pour notre part, nous la trouverions fort inoffensive si nous pouvions oublier que M. Jules Ferry a été aussi président du conseil des ministres.

(Radical.)

LE BIEN DES PAUVRES

Le Publicateur de la Vendée raconte un trait qui montre ce que devient le bien des pauvres en des mains trop laiqaes.

La Commission administrative de Saint-Gilles était, en 1886 ou 1887, autorisée à accepter un legs de 600 000 fr. dont les revenus, suivant la volonté du testateur, devaient être employés à la construction d'un hôpital pour les pauvres de Saint-Gilles et de Croix-de-Vie, mais dont, sous aucun prétexte, le capital ne pourrait être entamé, Aussi, l'autorisation mentionnait-elle que les 600 000 fr. seraient placés en rentes sur l'Etat. Au mépris de cette règle, une somme de 160 000 fr. a été distraite du capital, et placée à la Caisse des dépôts et consignations, où l'intérêt servi est bien inférieur.

îk Feuilleton de LA CROIX, 22 MARS 1891 LE GRIME DE RÉRALAIN La promenade fut décidée au grand émoi de Cécile. Qu'arriverait-il si elle se trouvait en présence d'Henry? Mais le ciel lui fut clément. Il n'y avait personne à Montgardec qu'un vieux domestique qu'Yvonne avait toujours connu. Mme de Kéralain lui demanda si on avait enfin des nouvelles de M. Henry; on lui répondit qu'il avait écrit dernièrement, qu'il avait été très malade en Italie; mais qu'il était guéri et qu'il continuait à voyager.

Pendant cette conversation, Bertrand ne quittait pas Cécile du regard; mais celle-ci avait eu le temps de composer son visage; elle resta impénétrable et M. de Maloy ne put découvrir en elle aucune trace d'émotion. A la suite de cette promenade Cécile fut quelque temps sans pouvoir sortir. Une période de jours pluvieux empêcha tout le monde de quitter le château et les journées se passèrent en majeure partie au coin d'un bon feu que rendaient nécessaires les premiers froids de l'automne.

Quoi qu'il en soit, elle n'était pas plus avancée que le jour de son arrivée et n'avait encore pu amener la conversation sur le crime dont Kéralain avait été le témoin, nt entrer dans la chambre, toujours fermée, où le crime s'était accompli. Elle n'avait aucunes nouvelles de son père. Elle n'entendait pas davantage parler d'Henry.

On ne l'avait pas invitée à demeurer perpétuellement à Kéralain; que deviendraitelle, que dirait-elle à son père, s'il lui fallait partir avant d'avoir trouvé les preuves qu'elle y était venue chercher?

ÏJtt matin, le soleil avait reparu sur l'hori-

Mais ce qui est plus fort, c'est que le mairo de Saint-Gilles, M. Raynaud, président de la Commission administrative de l'hospice, a touché sur les revenus du legs 1800 fr. pour ses frais de voilure et 3 000 fr. pour sa bonne gestion Le préfet, informé de ce vol pur et simple commis au détriment des pauvres, n'a pas daigné répondre.

La majorité du Conseil municipal de Croix-deVie a protesté en donnant sa démission. Ll'S~'HJÎËHfESnP^TOÛT Une veuve Tritsch, à Troyes, dont le mari opta pour la France après la guerre, et qui, malgré des efforts de courage inouïs, suffit bien difficilement à élever ses six enfants (l'alné a onze ans), était officiellement invitée, ces jours-ci, à aller à la mairie recevoir des secours en nature, chaussures et vêtements pour ses enfants.

L'omployé auquel elle présenta la lettre d'avis lui dit

« Madame, vous recevrez des chaussures et dos vêtements pour vos enfants, mais à la condiiion qu'ils iront, désormais, à l'école laïque, s'ils continuent à aller chez les Frères, vous n'aurez rien. » La femme répondit qu'elle avait promis à son mari, soigné sur son lit de mort par un bon Frère, de ne jamais enlever ses enfants de l'école des Frères. L'employé lui répliqua

« Vous n'êtes qu'une imbécile, allez-vous-en, vous n'aurez rien! »

Et la pauvre femme, en effet n'a rien eu. N'est-ce pas la plus odieuse et la plus lâche des iniquités ? '?

EXÉCUTEURS HONTEUX Les maires de Plouër et de Plouasne (Côtesdu-Nord), adressent à leurs administrés deux lettres qui n'en font qu'une, à vrai dire, évidemment dictée par la Préfecture. C'est simplement la notification des arrêtés laïcisant les écoles communales de garçons de cette commune. Un point à faire ressortir dans ces deux documents est celui-ci, qui est un chef-d'œuvre d'hypocrisie.

« J'appelle votre attention sur un point très important c'est que l'instruction religieuse sera, à l'école communale, l'objet de soins constants qui donneront satisfaction aux sentiments religieux des familles. » On interdit aux Frères d'enseigner le catéchisme, on ordonnera aux laïcisateurs d'enseigner.

Les deux maires, piteusement, ajoutent Je ne crois pas que vous vous soyez jamais repentis d'avoir suivi mes conseils, et vous m'avez donné trop de marques de confiance pour que je puisse douter un instant que vous me croirez encore quand je vous dis

Envoyez vos garçons à l'Ecole communale. La circulaire de Plouasne cependant a un trait d'une saveur spéciale; le voici « Cette mesure (la laïcisation) a été rendue nécessaire par la construction d'une école privée. »

Cela veut dire que, les bons catholiques de Plouasne ayant commencé la construction d'une école libre en prévision de l'achèvement de l'œuvre de laïcisation en 4891. les Frères auraient pu, à la fin de l'année, passer simplement de l'école communale à l'écoie privée. Mais non il est nécessaire que les expulsés soient réellement jetés dehors, et voilà où nous en sommes du respect de nos droits et de nos libertés.

<•̃

Çà. et LA

MORTS D'HIER

Le colonel d'état-major en retraite, Chennevière, 68 ans.– M* HiUion, ancien député catholique des Côtes-du-Nord.

ÉLECTION SÉNATORIALE

L'élection d'un. sénateur pour le remplacement de M. Corbon. inamovible décédé, aura lieu le 3 mai dans le département de la Seine, les délégués sénatoriaux seront nommés le 31 mars. RESERVE

A L'Officiel, nombreuses promotions de souslieutenants de réserve dans l'infantetie.

-t'

EN MER

L&Junon, de la Compagnie Fralsslnet. a été assaillie le 17 par une épouvantable tempête qui a dure deux jours et a mis le navire en péril; un coup de mer a enlevé les salons des premières et, submergeant la chambre des machines, y a fait de graves avaries. La panique s'est emparée des passagers et quelquesuns, surpris dans leur sommeil, sont montés sur le

zon, elle se promenait seule sur la terrasse du château, passant et repassant devant la chambre soigneusement close de l'infortuné marquis.

Elle eût voulu en sonder l'impénétrable mystère; mais le regard le plus acéré ne pouvait se glisser au travers des solides volets qui en défendaient l'entrée.

Elle fut bientôt rejointe par Bertrand de Maloy.

Que venez-vous chercher ici, dit ce dernier? c'est un lieu maudit.

Que voulez-vous dire ? répondit Cécile affectant la plus grande indifïérence. 11 s'est commis là un crime abominable. Le vieux marquis a été assassiné par son neveu, le mari de Mme de Kéralain. Est-ce possible ?

Ce n'est que trop vrai! Il a été jugé et condamné

Etes-vous sûr que la justice ne se soit pas égarée?

Les preuves étaient convaincantes Racontez-moi cette tragique histoire, nous avons le temps.

Et, pendant une heure, Cécile écouta d'un front impassible les infâmes accusations que Bertrand formulait contre son père. Parfois, pour ne pas crier, quand sa douleur était trop forte, elle s'enfonçait ses ongles dans la chair de ses mains crispées mais elle ne perdait pas une parole et constatait les contradictions qu'elle relevait à chaque instant dans le récit qu'elle entendait. Tout cela est bien étrange, dit-elle, quand Bertrand eut fini. Il me semble que j y aurais regardé à deux fois avant de condamner. cet homme. N'a-t-on jamais soupçontié d'autres personnes?

Et, malgré elle, Cécile regardait Bertrand avec des yeux inquisiteurs.

Mon Dieu non, reprit celui-ci, d'ailleurs le crime était si bien prouvé t

pont en chemise. Le navire a dû relâcher à Messlno pour réparer ses avaries.

VOrdnoque{U. M.), allant au Sénégal, au Brésil et à la Plata, est arrivé à Montevideo le 18 mars.

LA GITILLOTINEJEN DANEM4RH Nous avons raconté en son temps les exploits d'un pharmacien de Copenhague nommé Philipsen qui, après avoir assassiné un garçon de recettes, l'avait tranquillement dépecé puis enfermé dans un baril de sel qu'il avait expédié en Amérique.

Philipsen a été condamné à mort, mais comme en Danemark on tranche encore le col des assassins avec le glaivo antique et que cette méthode surannée a donné lieu, lors de la dernière exécution, à un épouvantable scandale, la population demande à grands cris qu'on substitue la guillotine au susdit glaive.

Mais pour cela il faut qu'une loi soit votée, et voilà pourquoi Philipsen n'est pas encore fixé sur la façon dont il passera de vie à trépas.

__«£»«_

JOURNAL DE LA SURDITE"*™" SOMMAIRE

Le Sourd. La Découverte du Docteur Drouet. Son traitement. Philanthropie. Opinion de la presse. La Parole aux malades. Nos gravures. Au Couvent de Portieux. A travers les guérisons. Dernière heure. Petite correspondance. L'Administration, 112, boulevard Rochechouart, à Paris, envoie gracieusement à tous ceux qui le demandent ce numéro exceptionnel.

Henri Regnault

Ce maître, dont la presse aujourd'hui parle tant, Etait un merveilleux et puissant coloriste; Le Congo triple extrait » est un meilleur artiste, Car il donne à nos traits un vernis éclatant. Savonnerie Victor Vaissier, Paris-Roubaix. PHQSPHATINE FAUÈRES Aliment des enfants. CACHETS DE i™ COMMUNION Oravure, lithographie, Chromo-Emblètnatlauesou avoc paraon-

Dagos depuis ËS^nt. ictianlillanisurdemanoetin indlQuantTogDtlH.

Xs. TURGIF. et SU», éditeur!. 60. rue fias Ecole*. Part». UNE CHEVELURE DEGARNIE SlïSïM: riance avec Extrait Capillaire des Bénédictins dit Mont Majctla qui retarde la décoloration; 6 francs le nacon, franco contre mandat, 6 fr. 85, adressé E. SENET, 35,rue du Quatre-Septembre. Paris. GOUTTE RHUMATISMES j Pharm. RÉYIL

Bttêrls par le traitement VIL ( chambéry

ENVOI FRANCO Majiuel (50 pages) et brochures explicatives. Le meilleur café de table se trouve toujours au Caféier, 13, rue St-Denis, près la rue de Rivoli. Les nombreux lecteurs de La Croix nous seront reconnaissants de leur signaler de nouveau les avantages de prix réduits offerts par la maison d'ameublement Ch. PIARD, 55, faubourg SaintAntoine, Paris. Pour plus de détails, voir nos de La Croix du 2 au 15 mars, et n° du Pèlerin du 8 mars.

Les RR. PP. BLANCS, MISSIONNAIRES d'ALGER, expédient leurs vins blancs doux et sec directement et sous double fût.

Adresser les commandes

DELTOUR, frères, vins, rhums et cognacs Bordeaux, rue Carpenteyre, 53.

Succursale à Paris, rue Saint-Honoré, 233. Agents fournissant références sont demandés. lfl« HENRI BtJON) Bordeaux, fournis-

· 11 Hordeaua, fournis·

seur des RR. PP. de l'Assomption, sollicite des Lecteurs de La Croix une demande d'échantillons de ses vins rouges, garantis à l'analyse naturels et sans plâtre. (Ces échantillons sont envoyé» gratis et franco à la gare désignée.)

Ils pourront ainsi apprécier les avantages sérieux que leur offre cet honorable propriétaire, qui ne fait pas miroiter aux yeux de ses acheteurs des avantages extraordinaires, mais se borne à livrer honnêtement à des prix consciencieux, inférieurs à «eux du commerce, des vins sains et hygiéniques. S'ADRESSER A

M. Menri BIJOIV, propriétaire, à BoabsAux.

Oh prouvé ?

Certainement, mais qu'avez-vous ? tous palissez 1

En effet, Cécile, à bout de forces, allait s'évanouir; mais elle fit un effort sur ellemême

Cette horrible histoire, continua-t-elle, m'a fait mal

C'est fait pour cela; parlons d'autre chose. Et le misérable donna à la conversation le ton badin qui naguère choquait tant M. de Kéralain.

La jeune fille le regarda avec de grands yeux étonnés elle ne pouvait en croire ses oreilles. Etait-ce bien à elle qu'on osait s'adresser en ces termes ? R

Puis, incapable de supporter plus longtemps la présence de cet être détesté, elle lui tourna le dos et se mit à courir du côté de la maison.

Etrange fille, murmura Bertrand en la regardant s'éloigner. Quelque aventurière, sans doute; il serait peut-être temps d'ouvrir sur elle les yeux de Mme de Kéralain. Quand Cécile eut refermé la porte de sa chambre, elle tomba à genoux.

Oh le misérable 1 disait-elle. Me parler ainsi 1 traiter ainsi mon père! et une ardente prière monta de son cœur à ses lèvres. Elle se releva réconfortée et rajusta ses cheveux que le vent avait dérangés. Quand elle entra au salon, à l'heure du déjeuner, elle paraissait aussi calme que si rien ne s'était passé.

XVI

Quelques jours s'écoulèrent sans amener aucun événement. Mme de Kéralain était plus triste, plus préoccupée que jamais, malgré tout, rien de ce qui se passait n'était perdu pour elle. Elle regardait, elle épiait, elle réfléchissait et priait Dieu de faire pénétrer la lumière dans son âme déchirée. G'est

G jH UUL«?~

Nos abonnés défunts

Le comité de Paimbœuf recommande am prières des lecteurs de La Croix M. J. B. Mo< rand, maître-d'hôtel, au Haut-Palmbœuf, abonni de la première heure. Dès qu'il connut La Croix, il y adhéra de grand cœur, renonçt à continuer l'abonnement d'un journal d'af.faires, mais irréligieux, et ne craignit pas d( poser La Croix sur les tables de son auberge, el au besoin de la défendre contre ceux, qui ratta quaient sans la connaître.

Cancale. Il nous faut aujourd'hui 60 Croil au lieu de 45.

«

Baud (Morbihan). Nous avançons lentement, mais nous avançons. Nous sommes à 60.

Dijon. J'ai la joie de vous apprendre qu» votre Comité ayant atteint la quatrième centaint d'abonnés, va faire, suivant sa promesse, poui chaque centaine réalisée, célébrer une mess< pour les abonnés défunts. Cette messe seri dite le 24 mars à 8 heures, à Saint-Pierre.

Crancey. Il nous faut maintenant 10 Croû quotidienne, 15 Pèlerins, 105 Vie des Saints, 55 Croix du dimanche.

La Messe annuelle de la Ligue de l'Ave Maria sera célébrée à Nantes le jour de l'Annonciation, le mercredi 25 mars, à 7 heures, dans la Basili* que de Saint-Donatien, autel du Sacré-Cœur. Mardi 31 mars, messe aux intentions de la Ligue de l'Ave Maria, dans l'église paroissiale da Machecoul. v?~ (CroflB Bretonne et Vendéenne.)

Saint- Amour (Jura). Nous sommes très dévoues à La Croix; nous allons la lancer dans notre canton et nous comptons bien qu'elle y auraje succès qu'elle a partout.

LE PETIt'rECVEIL

d'indulgences faciles à gagner

ET APPLICABLES AUX AMES DU PUR6AT0IRE par Il. l'abbé X.

(approuvé par Mgr de Troyes)

Ce petit recueil tant désiré a paru et il m ruine pas, car il coûte 0,05 c., et on a les remises d'usage 7/6, 15112, 70/50, 150/100, 800/500. Port en sus. On peut en enyqytï par poste 7 pour un son.

Et par colis postal 800 pour 0,60 c. La prière ô bon Jésus

Imprimée pour être distribuée, se vend 0 fr. 40 le paquet de 50; port, 0 fr. 05. liemises ordinaires.

LAUTRE MONDg

Reims. On nous écrit J'avais demandé aux âmes du Purgatoire, par l'intercession de saint Joseph, une grâce qui vient de m'être accordée. La grâce est arrivée le jour même de la fête de saint Joseph. Merci, merci. Aidez-moi à le dire publiquement, comme je l'avais promis. Une mère de famille. Je promets 100 francs pour des messes pour les âmes du Purgatoire, si d'ici à la fin d'avril, j'ai obtenu la guérison d'une personne de ma famille, E. A. D.

Dimanche, 22 mars. Le dimanche des Rameaux. Ce jour nous rappelle l'entrée triomphale de Jésus dans la ville de Jérusalem, aux acclamations de tout le peuple.

Les rameaux bénits sont portés par les fidèles en souvenir des rameaux dont le peuple de Jérusalem honora la marche du Sauveur. « Hosannah au Fils de David I Béni celui qui vient au nom du Seigneur. 0 roi d'Israël! Hosannah au plus haut des cieux. Gloire, louange et honneur soient à vous, Roi-Christ, Rédempteur! Vous à qui l'élite des enfants chanta avec amour Hosannah. Le peuple hébreu vint au-devant de vous avec des palmes nous voici à notre tour, avec des prières, des vœux et des cantiques. Leurs vœux vous furent agréables; que notre dévotion vous plaise, Roi bon, Roi clément, à qui tout bien plaît. Gloire, louange et hpnneur soient à vous, Roi, Christ, Rédempteur 1 »;{ prières de l'église).

Ephéméride. La Bretagne entière pleure la mort du R. P. Huby, de la Société de Jésus, qui i s'était dévoué à la création, dans toute cette

que Bertrand lui avait mis un doute cruel au, cœur Si Cécile n'était, après tout, que Instrument d'habiles imposteurs spéculant sur une ressemblance fortuite pour s'emparer d'une fortune considérable. Sa triste histoire était connue de tout le monde Beaucoup de gens avaient vu son mari et avaient pu constater combien Cécile lui ressemblait 1 Quoi de plus naturel qu'une telle supposition ? Mais plus elle étudiait le caractère de la jeune fille, plus elle était convaincue de la noblesse, de l'élévation de cette âme innocente.

Non, disait-elle alors, Cécile ne peut descendre de parents indignes; son éducation, ses habitudes, sa distinction, tout indiquQ une origine immaculée. Mais tout est mystère en elle. Ah je serais trop heureuse si elle était ma fille mais alors 1 Ce ne serait pas le hasard qui l'aurait jetée sur ma route? Elle saurait donc?. Qui le lui aurait dit?. son père 1. Oh 1 mon Dieu 1 je ne puis plus supporter cette incertitude. Prenez pitié de ma misère.

Depuis son retour, Mme de Kéralain n'avait pas rendu à l'abbé Leclerc sa visite ;habituelle elle ne pouvait se faire accompagner par Cécile et hésitait à laisser celle-ci, seule pendant plusieurs heures, exposée aux discours effrontés de M. de Maloy; mais un matin, ce dernier annonça Son projet de passer toute la journée à la chasse et Mme de Kéralain résolut d'en profiter pour se rendre à la ville. Elle embrassa tendrement Cécile qu'elle laissa au salon, au milieu de ses livres, de son piano et de sa tapisserie. A peine Cécile fut-elle seule qu'elle se prépara à saisir cette occasion, si impatiemment uttendue, pour explorer l'aile droite du cheteau dans laquelle était située la chambre du marquis assassiné,

(4 suivre.) 3ot)';¡ij~ Ï<RCRA~


grande province, d'oeuvres nombreuses de charité et de piété, avec le concours du pieux abbé Kerlivio, grand-vicaire de Vannes, et de Mlle de Francheville. Ces utiles créations y ont survécu à toutes nos révolutions.

La température montêTsur la Méditerranée et la Baltique; elle reste assez basse ailleurs. Le thermomètre marquait ce matin 22° à Arkangel, 1° à Moscou, i° à Paris, Nantes, 13° à Rome et 17" à Malte. On notait 7° au Puyde-Dôme et 12° au Pic-du-M'.di.

En France, le temps va rester à éclaircies et à averses. A Paris, hier, ciel couvert, ce matin, grains de neige. Mai. 3°5; min. 0°6. Situation particulière aux ports

Manche mer houleuse à Dunkerque, Calais, Boulogne, le Havre et Cherbourg.

Océan mer belle à Brest et à Lorient. Méditerranée mer houleuse à Marseille, à Sicié; belle à Nice.

Lever du soleil 5 h. 59; Coucher 6 h. 15. de la lune 4 h. 6 s.; 5 h. 42 m. JUSTICE

CONDAMNATION A MORT

Saint-Omer, 20 mars.

La Cour d'assises du Pas-de-Calais a condamné à mort Pierre-Merger, reconnu coupable de l'assassinat d'Halloy.

LES PROSPECTUS FINANCIERS La Chambre civile de la Cour de cassation a rendu mercredi, sous la présidence de M. le président Mazeau, un arrêt au terme duquel, lorsque le prospectus d'une Société financière présente de nombreuses inexactitudes, la responsabilité des auteurs de ce prospectus est engagée envers les souscripteurs des obligations, qui sont fondés dans ce cas à leur réclamer réparation du préjudice causé.

JOURNALISTE DIFFAMATEUR

C'est lundi 23 que vient, devant la Cour d'assises de la Nièvre, la poursuite intentée par Mgr l'év0que de Nevers à la Tribune républitame, qui l'avait diffamé à l'occasion de l'affaire Macé-j3erpeau.

CHASSE AU?: NOUVELLES Bulletin de victoire. L'échassier Dornon envoie cette amusante dépêche

Suis arrivé à Bouillon (Belgique), après avoir triomphalement traversé Charleville et Sedan, où j'ai été reçu et devancé parles lie et 12e de ligne, les officiers et toute la ville.

J'ai visité le château-fort, dont les honneurs m'ont été faits.

Une femme décapitée. Oran, 20 mars. On a trouvé aujourd'hui, sur le bord de la mer, au pied de la montagne des Lions, dans le can- ton de Saint-Cloud, près Oran, le cadavre d'une femme élégamment vêtue dont l'identité n'a pu encore être établie.

EPILEPSIE

Guérison certaine par l'Antiépileptique de Liège de toutes les maladies nerveuses et particulièrement de l'épilepsie réputée jusqu'aujourd'hui incurable.

La brochure contenant le traitement et de nombreux certificats de guérison est envoyée franco à toute personne qui en fera la demande par lettre affranchie. S'adresser à M. FANYAU, pharmacien à Lille (Nord).

JAMBON OLIDA

Supérieur et, -tOTus Maison É UIBOI i'TOBK

Afe^aj»* a, rue Drouot, Paris SXPBDITIONB VOQB X..A. OAUPACtHS

3X7R XmA. VIE La plus ancienne des corapajniesïrançaises

Fonds de SuranUe :44O Millions "gSSff* AHIBaUjESoi CI8BEIÉCÈ8 REITESVMIERESIIIElIftTES ̃hhmUme fixe différées, DE SURVIE CAPITAU! ASSURES REBTE8 ^CONSTITUÉES EH COURS: En COURS:

8!00;145.344 fr. 20.584.106 fr.

PARIS 87, rue de Richelieu, 87 PARIS A LA TOUR EIFFEL

Chaînes argent, 2 fr. 50 REMONTOIR ARGENT, 13 fr. Remontoirs or, argent, métal, 8 à 4,000 francs, garantis 2 à 5 ans;

22 fr. MONTRE -3 à cylindre, 8 rabis. garantie 2 ans. |Cr. VOUIX-JL-ARMIET, faW dTiorlogorie, ex-président de la Société des Horlogers, ex-élève de l'Éco:e d'hor. lpgerie S'-Josepb, 85 Fue BATTANT, 1 Besançon (Donba),

bnl Etatise* Itaa MTHOBQE t DESSINS.

Feu. Un incendie s'est déclaré hier matin, à 5 heures, dans le grenier d'un hôtel meublé, rue de Grenelle, Au bout d'une heure, on était maitre du feu, qui a détruit une partie du mobilier et de la toiture; les dégâts montent à 50 000 fr.

La patronne et le concierge de l'hôtel ont été arrêtés.

Ecrasé par M. Lockroy. Hier, à minuit, le coupé de M. Lockroy, député, a renversé, rue de Rivoli, en face de la mairie du IVe arrondissement, un ouvrier terrassier qui a été fortement contusionné à la jambe.

M. Lockroy se trouvait dans la voiture avec M. Léon Daudet.

Le blessé a été transporté à l'Hôtel-Dieu. La tIn d'une gloire. C'était hier le 20 mars, et le marronnier des Tuileries n'a pas fleuri C'est une constation des plus désagréables, car les fleurs de ce marronnier annonçaient le printemps. Cette année, pour la première fois, il a fait faillite à sa vieille réputation.

STATISTIQUE MUNICIPALE Le service de statistique municipale a compté, pendant la 10° semaine de 1891, 1 264 décès au lieu de 1254 la semaine précédente; l'état sanitaire continue donc à laisser à désirer. Sur ce chiffre on compte fièvre typhoïde, 11 décès; rougeole, 24; scarlatine, 6; diphthérie, 34; variole, 2; coqueluche, 12; diarrhée infantile, 52; bronchite algue, 54; bronchite chronique, 56; broncho-pneumonie, 57; pneumonie, 97; phtisie pulmonaire, 237; autres tuberculoses, 35; méningite, 32; apoplexie, paralysie et ramollissement cérébral, 59; maladies organiques du cœur, 77; cancer, 63. Il y a eu 15 suicides et 15 autres morts violentes.

On a célébré à Paris 312 mariages et enregistré 1 308 naissances.

BOTS 'MOTS

j~âÇ)MS mOTS

RENCONTRÉS ÇA ET LA Récréation funèbre

V. qui vient de mourir, a tenu à se faire incinérer.

L'agent des pompes funèbres discute avec la veuve les détails de la cérémonie Four français ou four milanais? Le four français, monsieur, le four français Mon pauvre mari ne pouvait supporter la cuisine à l'italienne 1

Bulletin commercial du 20 mars.

MARCHAND. DISPONIBLE LtV. PBOCH. Lnm. ÉLOfO. f I2mar<nies 61 » » 61,25 61,50 62,25 62,50'

Blés 28,50 28,75 28,50 28,7b 28,50 28,75'

Seigles. n.75– !8,35– It8,25 Avoines. '9,25 » 19,25 19,50 17,50 17,7ô' H. Colza. 73,50 73 72,75 73 » 73 » 73,50! H.delin. 55,25 » 54.75 55,25 55 » 55.251 Spiritueux 42 •– 42,25 42,50 » 1 41,25 • Sucres. 38 38,25 38,50 38,2538,75 3S.50

\AM;û\*AVm

I I ttea Appartements et Chambres de malades, en brûlant du t

̃ PAPIER VMUIËMIE.T'" pb»r='». etos,POHSOT, J » ,r. d'ÏBgliren du g 1 Paris.InToir^cant. raanditoutirab.-poste, 1/ï bo!{epr i!4 usages, JJ lr7B,Hw1tcp'i88nyges,3f.luy.gratisdechani°"'il"Jemamle. |

VINS DE BORDEAUX

BONNES COTES 1887-88 Fr. 110 120 130 DOMAINE de LACAN (ictra Fr»pri«l) MS5-87. 150 160 170 DOMAINE LE GRAVA ( *> 1 17O 180 200

(La barr. de 225 litr. prise à Bordeaux. Exp. en l/3barr. Fr.6 »en pins par 1/2) Vins garantis entièrement purs et naturels (non plâtrés) Paiement à 30 jours 3 d'escompte ou 90 jours net au pair B0T4. hir M. tes Ecclésiastiques, nous acceptons du piiemoad mensuels. Sur demande, nous «ntioyons des Echantillons gratis et fto à la gare indiquée, S'adr. à MM. l. MONDON fc F. DESSAN, P™P'- de vignobles, à BORDEAUX.

|3 et 17, Rue Pénlcaud

KmtSENTAtrTS SÊWKUX SONT ACCEPTES SÇA BOHNE* ftÉïtWKCIS COALTAR SAPONIHB LEBEUF DÊSIXFECTAKT

ADMIS DEPUIS 20 ANS DANS LES KOPITAjH DE PARIS

Très efficace dans les cas de Plaies, Cancers. Angines. Suppurations, etc., il est Incomparable pour l'HVCIENE DE LA TOILETTE. Flacon 2 fr. dans toutes pharmacies. SE DEFIER DES IMITATIONS

TAPI06AB0UILL0N Potage Gras tout Préparé à l'état mee Ceprodnttdonne en6minut.es cl'étraniiion flans do l'eau pore un excellent potage gras; U dtspenee dn Deeuf boulin. UBage promptet facile. Prix modérO. maltérable sous tous les climats. Précieuse ressource pour les missionnaires et îesmeinfiras 4n clergé. Ci»! BOUDIi;R, Fabricant dsnStesjUiâiatoécs.

s¢,~ s a DB z.a yjBjB~t~~fjB 6.. ras$s

JEiS boite* de /«!̃ blatte de SB paUtfft» 4 />

JE:» ccrlmukM de 1 potage, le paît, de to | oo

XmtoiifTanrim «t «*em<9e ne tv jronr nrwffatLi1 ?oact achat m'élevant à 16 fr mvinm.

Lampe Pétrole ) A NIVEAU CONSTANT Système PEIGNIEKH ANGEUR.Breveté Lumière de 30 Bougies

pour 3 centimes l'heure. SANS ODEUR, SANS DANGER

Tfintfnnnttim 'c~n/xt~a/mf* /'ti<M<

sans modifier la forait. CHOIX CONSIDÉRABLE DE

LAMPES de tons genres et de tous modèles LACROIX, FERRARY & C1' D$POT 3, Boulevard Magenta, 3

Succursale 31. Boul. Haussmann et 8, rue Gluck

f TiAliT Vf f T Ponr «•"̃aire tontes

~Ir% POOl' satisfaire toate~r

I Jlil I I I I I ••«demande»: Son g* por. JJlJ\-7il trait, avec autographe et sa bénédiction, sera donné {fratultement, quelques jours encore,aux Lecteurs de La CltOIX. écrireà t. DE MIRA, i Neuilly-Paris. biiiri 1 fr. p. tibilligi «t iirt franc».

ugent,

|*fl|||TTE D°ulw*">' *?""?«* ot Rhumatismes calmés en 24 heures et rapidement guéris parla TRUDELLINE. failli lit y'^outtem CAZIN, liqueur facile à prendre, permettant au malade de se soigner lui-même ïmS HVW1 ̃̃. du flacon pour I mots contre 6 fr. Pharmacie CAZIIS.32, Jaub? MontïiUrtre; PAJMs!

POUDRE D~n~frice dci~®~®T St otnd dans toutta Zes 6onnss ~A de ~O~ geul llenti/rite approuoé par

POUDRE Dentifrice deBOTOT ^SiHS EAU de BOTOT ~SSr-

gSfr'gg/TBPB1* in j5S HYPOTHEQUE «°^™s^^ avances AVANT formalités "•i mMÊm^kfJKtmM ̃̃̃ mW SUT 11 I IV I llCyUC LEFEBVKE (Ancienne Maison LAPLAGNE & LEFEBVRE), 9, Rue Beaujolais (PaUis-».yaJ) PARIS.

AU RÉEL BON MARCHE DE L'AMEUBLEMENT

Sans changement sur farines.

Hausse sur blés, seigles, avoines et huilas. Baisse sur spiritueux et sucres.

Sucres raffinés uns changement aux cours de 107 fr. T.0 a îos fr. 50 les 100 Kilos avec aflblres calmes. Gaffe en légère hausse de 0,î5 aux cours de 109 fr. les 50 kilos pour santos good average.

Par 100 Kilos

VILLES BLÉS SEIGLE ORGE AVOINE

Beaune. 26.50 » lR,50 17,75 Armentteres. 26,50 16,50 19 18,75 Châtuna-sur-Marne. S!7,"5 17 !75 19,75 Epernay. 27,50 td,î6 20,50 20,75 Bar-le-Duc 28,50 17,7~ 21,75 t9,50 Mamers. 3750 11. 120 · 20,75 I Sézanne 27,50 16,75 1 w 19,25 Saint-FlorentIn. 27,50 9t." 19,50 Sablé-sur-Sarthe. 27,50 » 20 90 · Meaux. 27,25 16,50 10. w 19 w Nancy 27,50 » 21,75 19,25 Nogent-le-RoI. 27,50 16,50 M i9 · Orléans. 37.50 17,75 19 Troyes. 37,2j 1H" 2f · 19,50 Tonnerre. 26,75 15.5 20 >· 18,50 Vouzters. 97.95 16.50 2 1~,75 Valenciennes 27.25 17 21,50 20.50 Versâmes. 27,25 16,50 2t » 21,57 Lyon. 27 17,50 SI Laval. 26,75 20,25 20 · Reims 27,25 17 21 2t,25 Rodez. 2(i 18,75 20' · Beauvais. 26.95 19,75 22,50 21,75

A céder, à Tours, pour grave affaire de famille, un bon hôtel, 40 numéros, salon, café. Deux grandes salles à manger. Pour renseignements, s'adresser à M. Drouaux, avocat agrée, 55, rue Nationale, à Tours.

INFORMATIONS FMCIÉBES Conversion des Obligations 5 0/0 DU CRÉDIT FONCIER Egyptien

Les nouveaux titres 4 0/0 émis par le Crédit Foncier Egyptien sont au porteur. Ils rapportent des intérêts semestriels de 10 fr. 10 cent. nets, payables en or; ils sont remboursables à 505 fr. Leur service se fait à Paris, à Londres, en Egypte, et ils seront cotés sur les principaux marchés européens. Cette facilité et cette universalité de négociations ne contribueront pas peu au classement et à la hausse de l'obligation 4 0/0 du Crédit Foncier Egyptien.

Depuis le 5 avril 1883. le Crédit Foncier Egyptien a été déclaré établissement d'utilité publique. Il fonctionne dans les mêmes conditions que le Crédit Foncier de France. Il est, comme le Crédit Foncier de France, sous le contrôle de l'Etat le gouvernement égyptien a délégué auprès de lui un commissaire général et deux censeurs. Le commissaire général est chargé du contrôle et de la haute surveillance du Crédit Foncier. Il assiste de droit à toutes les réunions du Conseil et de l'Assemblée générale, et il a voix consultative en toutes matières. ON SOUSCRIT à la Banque d'Escompte, au Crédit Lyonnais, à la Société Générale et à la Société Marseillaise.

PRINTEMPS LUNDI 23 le MARDI 24 MARS

Violettes de Nice ET GRANDE MISE EN VENTE

D'AFFAIRES EXCEPTIONNELLES à tous les Comptoirs

Envol gratis et franco du MAGNWFIQUM2 ALBUM WLLVSTnÉ contenait: toutes les motte» nottveiie» pour la SAMSOJV a' ÉTÉ.

CHOCOLAT

GU ÉRIN BOUTRON médaille d'O». Exposition Universelle 1889 (VIN de VIAL 1 a4«H»,SaCllMIBitPnOmffli«§litH I

M J,ejilu» ÉHVEBCrJQVE et le pin» ̃

Il,- «. 1 des B~CO~Jf~t~t~rat

VIA! 14, r. Bourbon, I.TQS, et tontes "Immsciii ^r PI 17D prjiPlaiisoratoiresdelïmprowisateur. uLliUUCjB.-Verdeney.600p. J'aurai recours plus d'une fois à iw(reimprovisateur.(MgrBourret 5 fr,f°.mandat.Michelet,imp.à SarlaUDordogne)' vins

Adressez vos demandes à M. le Directeur de la Société Vinicole du Languedoc, à NIMES, Aramon, 24 fr. Montagne, 28 fr.; Cotière, 38 fr. l'hect. nu pris à la propriété, paiement contre remboursement, et à terme sur références. '™s CRAMPES D'ESTOMAC, DE MANQUE D'APPÉTIT le QUINA PONTOIS

Traitement Certain W\ ̃ A DCTC Par

et Recommandé du ~T par

et Recommandé du UlACb I fa <•

QUINA GLYCÉRIQUE PONTOIS ( Broehar. f™» > Le Flac. 4 fr.. Pharmacie G. HAUGOU, fIS, rue de Rennes

BOURSE DU 21 MARS

Fnndad'Etat d'hler-d'auj. 30/0 perpétue).95 99 ..95 20 3 0~0 amortt-isabie. -.95 85..96.. 4 i/2 convertissable en 1893.10550 .105 30 Russe 188040/0.SO 90..99 90 Russe 188940/0.99 90..99 70 Russe consolidé 40/0.10055 .10075 Egypte unlftée.498 .497 italien 5 0/0 94 60 ..94 90 flongrois 0/0. -.9340 ..93 40 E~tprieure40/0.78 50-.79.. Portugais 3 0/0 56 90 ..56 65

Ohligattons

t<! Fonclères 1863, 4 0/0 avec lots .525 .598 g Communales 3 0/0 .500 .500 z Foncières 1877 3 0/0 m .39'! .MO 50 g Communales 1879 3 0/0..475 .478 Foncières 1879 3 0/0 .480 .481 1:1 Communales 1880 3 010 .470 .470. S Foncières 1885 3 010 a .475 .475 Paris 1869 3 0/0 remb. & 400 fr..411 .·1! J87130/0 <00fr..407 .409. S 1S7540/0 0/0 M0fr..525 .525 i3 1875 4 0/0 » 500 fr..525 .525 > 18S630/0 0/0 <00fr..412 .403. Marseille 1877 3 0/0 · 400 rr..403 .403 Lyon 1880 3 0/0 100 fr..102 .102 B6ne-Gueima 3 0/0.435.434.. Economiques 3 0/0.424.42425 Est-Algérien 3 0/0.1.423 .d2S ,.J~ Est30/0.442.441.. ~2 P.-L.-M.<rasionanc.)30/0.446.447.. <>:01S P.-L.-M. 1886 (fusion nouv.) 3 0/0 .449 50 .449 75 Midi 3 0/0.445 .445 S,< Nord 30/0.448.448.. ec a Nord-Est 3 0/0.444 .444 ES d Orléans 30/0.447.448.. HM Ouest30/0.450.44650' == ouest-Algérien 30/0.426 .425.. t,;J SuddelaFrance30/0.425.425.. Panama 5 0/0 J. luillet 88.30 .30 .3 0/0 J. oct. 88.22.2250 m P4 0/0 oct. 88.23 .23 1" sel'. 6 0/0 J. nov. 88.27 .27 'sër.60/OJ.sept88.27.2650 t: ON. à lots 1. J. déc. 88.98 .98 S Suez 5 0/oaveciots.612.611.. *3 3 O{Oanclennes. ,448.445.. *3 3 0/0 série.437 .433 50 Actions

Banque de France. 4360 4360 Crédit foncier. 1285.. 1275 Banque d'escompte.535.535.. Banque de Paris.897.827.. Comptoir d'escompte.346 .340 Comptoir nattonaL.645 .650.. Crédit lyonnais 195 .79, Société générale 491 491.. Bône-Guelma.745.74875 Est-Algérien.74t 25 .741 25 Est.935.935.. Lyon-Médtterranée. i550 1550 Action Midi. 1325..1328.. Nord. 18R7 1893.. Orléans. 1580..1580.. Ouest. 1092 logo Panama.34.35.. Suez. 2\75 2475

pour renseignements unanciers et opérations de bourse, s'adresser à M. Hugues Atcyont, 7, rue du Cherche-Midi.

Le gérant F. Hervagault.

Imp. E. Petithenry, 8, rue François Ier, Paris.

GRANDS MAGASINS DV

DISTRIBUTION 3DES

Librairie CROUZET et Cie, édit., 48, rue Monsieurle-Prince, Paris. Vient deparaître Nouvelle et riche é(deson HEROS DU CHRISTIANISME par DOM MARIE BERNARD, avec une introduction et des notes historiques par le P, Christian. Ouvrage honoré des éloges de N. T. S. P. LE PAPE LÉON XIII 8 forts vol. in-8° illustrés de 48 gravures sur acier. Prix 72 fr.. payables 10 fr. comptant et 10 fr. tous les 3 mois, AU comptant,' 10 0/0 d'escompte.

On frotte toujouré les Parquets sans fatigue avec la

CIREUSE FRANÇAISE Brevetée S. a. M>.e>. M

Eayoi franco contre mandat-poste de 2S fr. adressé M àC. HERBILLON (Maonljet. Se Broswri») N

C H AR I.BVIH.B (tROEHNES) VINS DE BOURGOGNE GARANTIS LOUIS GRIVOT, FF™ de VigioUn

A CHA8SAGSTE HONTBACHET (Côtc-4'Or). Demande des .Représentante.

Aux Lecteurs de LA CROIX Désirant continuer à développer l'œuvre des Ecoles Chrétiennes du Sacré-Cœur ma paroisse, Ecoles que je viens de farfè construire, j'offre mon VIN de BORDEAUX 18Jf à 125 fr. la barrique (d'une valeur réelle de 200 fr.) logé franco de tous frais gare la plus rapprochée du destinataire, origine, pureté garanties sur analyse.

J. TBaTATJp,

Prop™ du Domaine des R.R.PP. Piitlannlstet. Route d'Cspsi/i»,

BORDEAUX. Echantillon* de différents prix franco sur demande,

Fabrique et magasin de menblee. MORAND. t»pl«»ler. 44 et 48. bomeYard Henri IV. Maison de oonûanoe, fournUseur du Clergé. Mualltyue* occasions en tous («ares. Envoi r du Catalogue.