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Le Progrès de la Côte-d’Or, 21 avril 1938

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Le Progrès de la Côte-d’Or
21 avril 1938


Extrait du journal

contre elle. C’est un cas bien grave déjà, pour un juriste et pour un politicien, et justiciable de la plus haute Juridiction de l’Etat... ...Tout est rentré dans l’ordre. Ne regardons que l’avenir. Les violations de la loi. systématique ment encouragées hier même par le pouvoir central qui aurait dû, non pas les réprimer, mais les redresser sans délai par d'utiles avis, peuvent avoir, dans l’avenir, des répercussions dont on ne sau rait méconnaître la grandeur. Elles créent un précédent redou table. dont certains meneurs pour raient s’autoriser pour pousser les masses ouvrières, à leurs pro pres risques à elles, à une nouvelle action revendicative, encore en marge de la loi. On entendrait encore les orateurs de meetings condamner « l’intransigeance des patrons ». alors que ceux-ci n’ont demandé et ne demandent tou jours que le respect de la loi....

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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