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Le Progrès de la Côte-d’Or, 17 septembre 1936

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Le Progrès de la Côte-d’Or
17 septembre 1936


Extrait du journal

Déclarations de M, Vincent Auriol sur la politique financière du gouvernement Paris, 16 septembre. Recevant les représentants de Ja presse au ministère des Finances, M. Vincent Auriol a répondu à diverses questions qui lui ont été posées. Interrogé sur le « marasme » de la Bourse, le ministre des Finances a dé claré : — Je le sais et n’en ignore pas les causes. D'abord, Jes « bobards » qu’on fait circuler. Gn répète avec insistance tous ces jours et avec une mauvaise foi révoltante, que le gouvernement a fait voter une loi sur Jes avoirs à l’étranger pour réquisitionner bientôt les valeurs mobilières ; que l’on prépare une « bolchevisation du capital » ; que d'ici quel que temps, les ouvriers occuperont quel ques usines parisiennes, pour y faire des essais d’exploitation directe, etc... « Ceux qui propagent de telles ru meurs sont de stupides et misérables malfaiteurs. « Jamais il n’est entré dans notre es prit de réquisitionner quoi que ce soit, ni industries, ni valeurs industrielles, ni valeurs quelconques. « Le Front populaire n’a jamais eu, et le gouvernement de Front populaire, i gouvernement de liberté et de démocra tie, n’aura jamais, tant qu’il existera, la pensée de porter « atteinte à Ja pro priété », de « séquestrer les Liens », de « renverser le régime social », « d'atten ter à la liberté ». « Je le répète, en plein accord avec le président du Conseil et avec mes collè gues du gouvernement. Nous avons tou jours dit, au Parlement et dans les as semblées ou corps politiques, que « nous poursuivons notre effort commun dans le cadre du système social présent, dans le cadre du système capitaliste ». Nous nous efforçons d'assurer à l’intérieur le redressement économique et le progrès social, et, à l’extérieur, le maintien et l’organisation de la paix. Il faudra s’adapter, je le répète, à !a situation nouvelle, faire marcher de pair ie progrès économique et Je pro grès social. Je suis convaincu que les travailleurs de ce pays comprendront qu'ils ont à se garder de tous gestes irréfléchis dont ils seraient d'ailleurs...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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