Revues savantes du Vaucluse

Publications disponibles de 1882 à 1935
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En 1880 fut fondée une nouvelle Société qui prétendit relever l’Académie de Vaucluse et en reprit le nom. Elle commença en 1882 la publication de Mémoires. (Lasteyrie IV, p. 550)

Publications disponibles de 1864 à 1875

La Société littéraire, scientifique et artistique d’Apt a été fondée en 1863 et autorisée par arrêté ministériel du 7 mai 1869. Elle a publié cinq volumes d’Annales qui comprennent ses travaux de 1863 à 1868 ; puis trois volumes de Procès-verbaux contenant les comptes rendus de ses séances de 1868 à 1875. (Lasteyrie IV, p. 549)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine