Revues savantes du Gard

Publications disponibles de 1807 à 2006
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L’Académie de Nîmes, fondée par le marquis de Péraud, fut constituée par lettres patentes du mois d’août 1682 et s’affilia à l’Académie française en 1692.

publication disponible de 1920 à 1944

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L'Ecole antique de Nîmes, fondée en 1920, sous l'égide de la Commission municipale d'archéologie, a pour but de faire connaître et apprécier l'histoire et les beautés de la contrée. Elle publie un compte-rendu annuel de ses conférences. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.136)

Publications disponibles de 1877 à 1928

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Fondé le 26 février 1876, par Mgr Besson, évêque de Nîmes, ce comité diocésain publie un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie, I)

Publications disponibles de 1868 à 1919
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La Société scientifique et littéraire d'Alais, fondée en 1868, a publié de 1868 à 1901 un recueil intitulé Comptes rendus, puis Mémoires et comptes rendus. En 1902 , la Société d'Alais a commencé la publication d'une Revue cévenole qui remplace le recueil précédent. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine