Revues savantes des Bouches-du-Rhône

Publications disponibles de 1803 à 1994
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Cette association fut fondée en 1726 sous le titre d’Académie des belles lettres de Marseille. En 1766, elle prit le nom d’Académie royale des belles lettres, sciences et arts, qu’elle garda jusqu’à sa dissolution en 1793.

Publications disponibles de 1827 à 1938

Fondée en mars 1827, reconnue d’utilité publique le 2 avril 1831, la Société de statistiques de Marseille a publié : 1° des Comptes rendus de ses travaux, de 1827 à 1881, dont la plupart sont des extraits tirés à part ou réimprimés des procès-verbaux insérés dans son Répertoire ; 2° une collection de mémoires sous le tire d’Annales des sciences, formant trois volumes publiés en 1832 ; 3° le Répertoire de ses travaux à partir de 1837. (Lasteyrie, Bibliographie, tome 1).

Publications disponibles de 1904 à 1922

Cette Société a été fondée au mois de juillet 1902 et ses statuts ont été approuvés en décembre 1903. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

Publications disponibles de 1877 à 1936

Cette Société a été fondée en 1877 ; la collection de son Bulletin commence la même année. (Lasteyrie V, p.86)

Publications disponibles de 1809 à 1940
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Une société d’agriculture fut fondée à Aix en juin 1777 ; elle disparut à la Révolution sans avoir imprimé aucun recueil de publications. Une nouvelle association scientifique fut établie sous le nom de Société des amis des sciences, des lettres, de l’agriculture et des arts.

Publications disponibles de 1904 à 1926

Cette Société a été fondée à la fin de l'année 1903, elle a publié en 1904 le premier volume de ses Annales, auxquels sont jointes des feuilles annexes avec pagination spéciale destinées à constituer des ouvrages isolés. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

Publications disponibles de 1903 à 1913
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Cette Société a été fondée en 1903 dans le but de veiller sur les œuvres d'art et la physionomie monumentale de la ville d'Arles et de ses environs.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine