Revues savantes de Meurthe-et-Moselle

Publications disponibles de 1754 à 1946
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Le roi Stanislas institua a Nancy en 1750, pour examiner les ouvrages envoyés aux concours qu'il avait institués, un corps de censeurs qui  se transforma peu de mois après en Société royale des sciences et belles-lettres.

Publications disponibles de 1852 à 2001
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Cette Société fut fondée en 1848 sous le titre de Société d'archéologie lorraine, elle fut autorisée par arrêté préfectoral du 28 octobre de la même année, et reconnue d'utilité publique par décret du 9 janvier 1861.

Publications disponibles de 1929 à 1931

Cette Société, fondée en juin 1912, a été réorganisée après la guerre de 1914-1918 et a publié successivement un Bulletin, puis un Annuaire. Elle a édité, en outre, divers manuels scolaires. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.3, p.151)

Publications disponibles de 1895 à 1914

La Société des Architectes de l'Est, la Société lorraine des Amis des arts, l'Association des Artistes lorrains et l'Association amicale des anciens élèves de l'École des beaux-arts de Nancy ont entrepris, en 1895, de publier, sous le titre de Bulletin des Sociétés artistiques de l'Est, un organe commun. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

Publications disponibles de 1874 à 1878

La Société philotechnique de Pont-à-Mousson, fondée en 1874, disparut en 1878, après avoir publié 2 volumes de Mémoires. (Lasteyrie II, p.312)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine