Revues savantes de l'Eure

Publications disponibles de 1833 à 1837

L'Académie ébroïcienne, fondée à Evreux le 13 septembre 1832 par quelques membres de la Société d'agriculture, sciences, arts et belles-lettres du département de l'Eure, a publié 5 volumes de Bulletins. Un certain nombre de tirages à part de pièces de vers imprimées dans ces Bulletins ont été réunis en 2 volumes in-8°. L'Académie ébroïcienne a cessé d'exister en 1837. (Lasteyrie, tome 1, p.487)

publications disponibles de 1822 à 1936
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Fondée en 1807 sous le nom de Société d’agriculture, sciences et arts du département de l’Eure, qu’elle changea bientôt en celui de Société libre d’agriculture, sciences, arts et belles-lettres, cette société fut réorganisée une dernière fois en 1840.

Publications disponibles de 1893 à 1930

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Cette Société a été fondée un 1893 et autorisée par arrêté préfectoral du 8 mai de la même année. Elle a commencé en 1894 la publication d'un Bulletin. (Lasteyrie V, p.272)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine