Revues savantes de l'Allier

publications disponibles de 1846 à 1939
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En 1891, la Société d'émulation s'est fondue avec la Société des Beaux-arts de l'Allier. Ces deux Sociétés réunies commencèrent en 1892 la publication, sous le titre de Bulletin-Revue, d'un nouveau recueil qui se fondit, en janvier 1893, avec les Annales bourbonnaises. Celles-ci cessèrent dès lors de paraître, mais furent mentionnées sur le titre du Bulletin-Revue. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

publications disponibles de 1912 à 1941
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Cette Société, fondée le 22 juin 1911, publie depuis l'année 1912 un Bulletin (Lasteyrie, Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques publiés par les sociétés savantes de la France, tome 1, p.45)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine