Revues savantes de la Marne

publications disponibles de 1808 à 1972
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Une Société littéraire fut fondée à Châlons-sur-Marne au milieu du XVIIIe siècle. Elle commença a tenir des séances régulières en 1753 et fut transformée en Académie des sciences, arts et belles-lettres de Châlons, par lettres patentes d'août 1775.

publications disponibles de 1930 à 1947

Fondé en 1929, ce Comité publie depuis mai 1930 un Bulletin qui paraît, en principe, trimestriellement. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, tome III, p.60)

publications disponibles de 1842 à 1972
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L'Académie de Reims a été fondée le 15 mai 1841, elle fut autorisée à se constituer définitivement par arrêté ministériel du 6 décembre de la même année, elle fut reconnue d'utilité publique par ordonnance du 15 décembre 1846.

publications disponibles de 1907 à 2000
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Cette Société, fondée en 1907, publie un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1909-10, p.81)

publications disponibles de 1910 à 1992
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La Société des Amis du Vieux Reims a été fondée le 2 février 1909, dans le but d'aider à la protection et à la conservation du patrimoine historique de la ville et de créer un fonds de reproductions documentaires relatives à ses édifices ainsi qu'à toutes ses richesses artistiques. La Société a publié, dès 1909, une série de cartes postales illustrées, et fait tirer à part une notice, et en 1910, un Annuaire-Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

publications disponibles de 1861 à 1983
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La Société des sciences et arts de Vitry-le-François a été fondée en 1861. (Lasteyrie II, p.252)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine