Revues savantes de la Manche

publications disponibles de 1851 à 1938
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Depuis son établissement en 1840, la Société d'agriculture, d'archéologie et d'histoire naturelle du département de la Manche a fait paraître plusieurs volumes de Notices, mémoires et documents. (Lasteyrie II, p.225)

publications disponibles de 1842 à 1911
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Cette Société, fondée à Avranches le 16 juillet 1834, a publié successivement 4 fascicules de Bulletins renfermant le compte rendu de ses séances mensuelles, 7 Bulletins de ses séances publiques, 6 volumes de Mémoires et 2 volumes d'une revue intitulée Revue de l'Avranchin. (Lasteyrie II, p.215)

publications disponibles de 1833 à 1942
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Une Société académique fut fondée à Cherbourg en 1755. Elle reçut, en 1773, l'autorisation de tenir des séances publiques, mais nous n'avons pu retrouver aucune trace de ses travaux. Elle interrompit ses séances en 1793 et ne fut rétablie qu'en 1807. Elle commença à publier en 1833 des Mémoires. (Lasteyrie II, p.218)

publications disponibles de 1875 à 1900

La Société académique du Cotentin fut fondée le 23 février 1872. (Lasteyrie II, p.224)

publications disponibles de 1910 à 1914

Cette Société a été fondée au début de l'année 1905 ; elle a publié, dès les premiers mois de son existence, un Bulletin formant un volume par an. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1906-07, p.70)

 

publications disponibles de 1912 à 1920
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Cette Société, fondée le 28 décembre 1911 et reconnue d'utilité publique par décret du 16 avril 1918, a pour but la protection du Mont-Saint-Michel et la conservation de son insularité et de son caractère historique et artistique.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine