Revues savantes du Rhône

Publications disponibles de 1806 à 2000
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L'Académie de Lyon fut instituée au commencement de l'année 1700 ; elle obtint en 1724 des lettres patentes l'autorisant à continuer ses assemblées sous le nom d'Académie des sciences et des belles-lettres.

Publications disponibles de 1858 à 1922
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La Société littéraire de Lyon fut fondée en 1778 ; dispersée à la Révolution, elle se reconstitua en 1807 sous le nom de Cercle littéraire qu'elle abandonna en 1831 pour reprendre sa dénomination primitive. Les premières publications do la Société littéraire de Lyon que nous connaissions remontent à 1839 ; la série régulière de ses Mémoires ne commence qu'en 1860. (Lasteyrie II, p.630)

Publications disponibles pour 1922

Cette association, fondée à Lyon en 1906 pour l'étude de l'histoire et de l'archéologie religieuses du diocèse, a pris pour organe le Bulletin historique du diocèse de Lyon, dont quatre volumes avaient précédemment paru sous le patronage des Facultés catholiques de Lyon. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

publications disponibles de 1881 à 1922

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La Société d'anthropologie de Lyon a été fondée le 10 février 1881. Elle publie un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome 2, p.626).

Publications disponibles de 1875 à 1914

La Société de géographie de Lyon, fondée définitivement le 5 mars 1874, publie un Bulletin. (Lasteyrie II, p.629)

Publications disponibles de 1877 à 1899

La Société d'économie politique de Lyon a été fondée au commencement de l'année 1866. Elle commença, en 1878, la publication d'un Compte rendu analytique. (Lasteyrie II, p.629)

Publications disponibles de 1900 à 1909
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"Cette société a été fondée le 21 décembre 1899 et ses statuts ont été approuvés par arrêté préfectoral du 24 février 1900 ; elle a commencé en 1900 la publication d'un Bulletin trimestriel formant chaque année un volume". (Lasteyrie, Bibliographie, tome 5, p.740).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine