Revues savantes du Maine-et-Loire

Publications disponibles de 1857 à 1886

Fondée le 28 janvier 1857 et autorisée le 6 février suivant, la Société académique de Maine-et-Loire a publié depuis cette époque une série de Mémoires. Elle a également publié sous forme de tirages à part en deux fascicules ses procès-verbaux des années 1877 à 1881. (Lasteyrie II, p.182)

Publications disponibles de 1834 à 1939
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L'Académie royale d'Angers fut instituée par lettres patentes de juin 1685. Elle prit en 1760 le nom d'Académie des sciences, belles-lettres et arts d'Angers. L'année suivante, une Société d'agriculture fut fondée à Tours ; elle se composait de trois bureaux, correspondant entre eux, dont l'un fut établi à Angers, les autres à Tours et au Mans.

Publications disponibles de 1856 à 1859

La Société industrielle d'Angers et du département de Maine-et-Loire, fondée et autorisée en 1830, prit, par délibération du 13 avril 1871, le titre de Société industrielle et agricole. Elle publie, depuis sa fondation, un Bulletin. (Lasteyrie II, p.207)

Publications disponibles de 1883 à 1899
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Cette Société a été fondée en juillet 1880 et définitivement constituée le 23 janvier 1881. Elle a entrepris en 1883 la publication d'un Bulletin. (Lasteyrie II, p.213)

Publications disponibles de 1910 à 1985
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Cette Société s'est fondée au mois de mai 1910 ; elle a fait paraître, en septembre et en décembre 1910, les deux premiers fascicules d'un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1909-10, p.75)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine