Revues savantes du Loir-et-Cher

publications disponibles de 1833 à 2000
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Fondée au mois de décembre 1832, cette Société ne fut autorisée que le 27 mai 1861. Elle publia d’abord ses travaux sous le titre de Mémoires de la Société des sciences et lettres de la ville de Blois, puis à partir du tome VII sous le titre de Mémoires de la Société des sciences et lettres de Loir-et-Cher ; le tome VIII porte accidentellement le titre de Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques publiés par les sociétés savantes, tome II, p.85)

publications disponibles de 1862 à 2000
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Fondée le 1er janvier 1862 sous le titre de Société archéologique du Vendômois, cette association fut autorisée le 11 mars 1867 et prit alors le nom de Société archéologique, scientifique et littéraire du Vendômois. Elle a été reconnue comme établissement d'utilité publique le 15 mars 1877, et n'a cessé de publier, chaque année, depuis son origine, un Bulletin.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine