Revues savantes du Doubs

publications disponibles de 1754 à 1939
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Diverses sociétés littéraires furent fondées à Besançon en 1637, en 1718 en 1746, mais elles n’eurent qu’une existence éphémère et ne firent paraître aucune notice sur leurs travaux. En 1752, le duc de Tallard, gouverneur de la Franche-Comté, institua l’Académie des sciences, belles-lettres et arts de Besançon.

publications disponibles de 1841 à 1940

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Fondée le 1er juillet 1840, reconnue d’utilité publique par décret du 2 avril 1863, cette société a publié, depuis son établissement jusqu’en 1885, quarante volumes de Mémoires divisés en cinq séries. Une table des quatre premières séries, ainsi qu’une notice sur la Société a paru en 1876. (Lasteyrie, Bibliographie, tome 1).

publications disponibles de 1854 à 1940

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Cette société, fondée au mois de mai 1850 sous le titre de Société scientifique et médicale de Montbéliard, a pris le 22 août 1852 sa dénomination actuelle (Lasteyrie, Bibliographie, t.1, p.470).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine