Revues savantes du Bas-Rhin

publication disponible de 1794 à 1913
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Trois sociétés savantes se formèrent successivement à Strasbourg, à la fin de la Révolution.

publication disponible de 1841 à 1898

La Société des Amis des arts de Strasbourg a été autorisée par une décision du Ministre de l'intérieur en date du 12 juillet 1832.

publication disponible de 1856 à 2005
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La Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace a été fondée en 1855 sur l'initiative de l'administration préfectorale. Elle publie un Bulletin qui n'a pas cessé de paraître malgré les événements de 1870. (Lasteyrie II, p.553)

publication disponible de 1862 à 1869

La Société littéraire fut fondée en 1861 sous le patronage de la Société des sciences, agriculture et arts du Bas-Rhin, dont elle formait en quelque sorte une section. Elle a disparu à la suite de la guerre de 1870, laissant 5 volumes de Bulletins et un volume de Lectures publiques. (Lasteyrie II, p.566)

Cette Société, fondée en 1902 sous le titre de Strassburger Münster-Verein, a été reconstituée en 1919. Elle a pour but d'intéresser le public à l'entretien de la cathédrale et de seconder l'OEuvre Notre-Dame chargée des travaux de la cathédrale (Lasteyrie, Bibliographie des travaux des sociétés savantes, période 1910-1940, p.591).

publication disponible de 1926 à 1997

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Cette Société, fondée en 1926 [sous l'appellation de Gesellschaft für elsässische Kirchengeschichte], a pour but de promouvoir des études et des recherches sur l'histoire de l'Eglise et de la civilisation religieuse en Alsace. Elle publie un Jahresbericht et un périodique Archiv. (Lasteyrie, Bibliographie des travaux des sociétés savantes, période 1910-1940, p.561)

publication disponible de 1873 à 1939

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La Société historique, littéraire et scientifique du Club vosgien, fondée en 1884 sous le titre de Historisch-litterarischer Zweigverein des Vogesen-Clubs, dont l'activité, après avoir cessé en 1918, a repris en 1930, assume les tâches non touristiques du Club vosgien (fondation en 1872), en étudiant le passé de l'Alsace et des Vosges. Elle publie un Jahrbuch à périodicité annuelle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.594)

publication prochainement disponible de 1909 à 1937

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Cette Société fondée le 19 novembre 1905, sous le titre de Verein zur Erhaltung der Altertümer in Hagenau und Umgegend, a pour but la recherche et la mise en valeur de tous les documents concernant l'histoire de Haguenau et de sa région. Elle a publié, outre son Bulletin, à périodicité variable, des ouvrages non périodiques. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.587)

publication disponible de 1935 à 1938

Cette Société, fondée le 27 novembre 1928, a pour but de faire de Niederbronn un centre d'études et de travaux se rapportant à l'histoire et à l'archéologie locales et régionales. Elle publie un Bulletin à périodicité annuelle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.554)

publication disponible de 1938 à 2011

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Cette Société, fondée en 1937, n'a aucun lien direct avec celle créée en 1908 sous le titre de Verein für Geschichte und Alterstumkunde des Kreises Zabern et qui disparut ayant seulement publié dans le Bulletin de la Société pour la conservation des monuments historiques d'Alsace les résultats de son activité. La nouvelle Société s'est donné pour mission de protéger les monuments historiques de la région et d'enrichir les collections du musée de Saverne. Elle publie un Bulletin à périodicité variable. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.555)

publication disponible de 1923 à 1984

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Cette Société, fondée en 1919, ayant pour but de contribuer au progrès des lettres, des sciences et des arts, a publié un Bulletin. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.556)

publication disponible de 1905 à 1918

Cette Société, fondée le 16 novembre 1904, avait pour but l'étude de l'histoire de Wissembourg et de son arrondissement. Elle a publié, outre un ouvrage non périodique, un Bulletin à périodicité annuelle. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, p.627)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine