Revues savantes d'Ille-et-Vilaine

publications disponibles de 1861 à 1944
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Cette Société fut fondée en 1846 par les membres de la classe d'archéologie de l’Association bretonne résidant dans le département d'Ille-et-Vilaine. Elle n'eut d'autre organe jusqu'en 1857 que le Bulletin de l'Association bretonne. En 1857, elle publia un volume d'extraits de ses procès-verbaux de 1844 à 1857. La suite de ces procès-verbaux se trouve dans les Mémoires dont la Société entreprit la publication en 1861.

publications disponibles de 1923 à 1929
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Cette Société, fondée en 1920, a pour but l’étude de l’histoire de la Bretagne depuis la période préhistorique jusqu’en 1848. Elle publie des Mémoires à périodicité annuelle et un Bulletin à l’origine trimestriel mais devenu annuel et qui n’a pas reparu depuis 1938. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.2, p.352)

publications disponibles de 1900 à 2008
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Cette Société a été fondée à la fin de l'année 1899 et approuvée par arrêté préfectoral du 3 janvier 1900. Elle a publié depuis cette époque un fascicule annuel d'Annales. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1902-03, p.61)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine