Revues savantes des Yvelines

Publications disponibles de 1840 à 1944
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Cette Société a été fondée en novembre 1834 [sous l'appellation de Société des sciences morales, des lettres et des arts de Seine-et-Oise], mais c’est seulement en 1847 qu’elle a commencé à publier des Mémoires auxquels a succédé en 1899 la Revue de l’histoire de Versailles.

Publications disponibles de 1878 à 1946
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La Commission des antiquités et des arts, fondée en 1878 sous le nom de Commission de l’inventaire des richesses d’art, est une commission administrative présidée par le préfet (…). Elle publie annuellement depuis 1881 un fascicule de procès-verbaux et mémoires. (Lasteyrie IV, p.401)

Publications disponibles de 1902 à 1938

Les Sociétés savantes du département de Seine-et-Oise ont formé une Fédération dans le but de se réunir en assises communes. La première réunion de cette Conférence a eu lieu en 1903. Les Sociétés de Corbeil et de Pontoise ont fait faire pour leurs membres respectifs des éditions spéciales. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

publication disponible de 1932 à 2005

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Cette Société, fondée le 27 juillet 1931, a pour but de faire connaître et protéger les monuments intéressants et les beautés naturelles de la localité, d'effectuer les recherches susceptibles d'en éclairer le passé et d'étudier et éditer les documents se rapportant à leur histoire. Elle publie un Bulletin et des non-périodiques (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, tome V, p.29).

Publications disponibles de 1870 à 1946
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La Société archéologique de Rambouillet a été fondée en 1836. (…) En 1870, elle a commencé à faire paraître une collection de Mémoires et documents. (Lasteyrie IV, p. 400)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine