Revues savantes des Vosges

Publications disponibles de 1825 à 1930
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La Société d’émulation des Vosges a été fondée par arrêté préfectoral du 8 janvier 1825, à la suite de la fusion des deux commissions d’agriculture et d’archéologie, créées par arrêtés préfectoraux des 23 juin et 1er décembre 1820. Elle a été reconnue par ordonnance royale du 10 octobre 1829. (…) Le Journal et les Annales ont toujours fait une large place à l’histoire et l’archéologie. (…) Notons enfin la part considérable prise par la Société d’émulation dans le développement du Musée départemental des Vosges. (Lasteyrie IV, p. 613)

Publications disponibles de 1868 à 1896

Le Comité d’histoire vosgienne a été fondé en 1867, sous le patronage de la Société d’émulation des Vosges, dans le but de publier des documents historiques concernant les Vosges ; le règlement en a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 novembre 1867. Les membres du Comité sont au nombre de sept nommés parmi les membres de la Société d’émulation. Les souscripteurs aux publication du Comité en sont qualifiés membres honoraires. (Lasteyrie IV, p.608)

Publications disponibles de 1875 à 1946
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La Société philomathique vosgienne a été fondée à Saint-Dié en 1875 et approuvée par arrêté préfectoral du 9 mars de la même année. Elle publie depuis sa fondation un Bulletin. (Lasteyrie IV, p. 620)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine