Revues savantes des Pyrénées-Orientales

Publications disponibles de 1834 à 1938
voir la notice du CTHS

Une Société d'agriculture fut fondée à Perpignan en 1779 et disparut à la Révolution sans avoir rien publié. On tenta de la faire revivre en l'an XI, mais sans succès. On la reconstitua au mois de novembre 1814, mais les événements politiques la firent disparaître.

Publications disponibles pour 1913

Cette Société ne fut fondée qu’en avril 1914 et dut disparaître vers 1927, après avoir publié une Revue [fondée en 1911, avant d’être sous son égide]. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.3, p.545)

Publications disponibles de 1907 à 1920
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La Société d'études catalanes, fondée à Perpignan en octobre 1906, a commencé en 1907 la publication d'un recueil mensuel, la Revue catalane (Lasteyrie, Bibliographie annuelle, années 1906-1907, p.99).

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine