Revues savantes de Moselle

Publications disponibles de 1819 à 1936
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Le 22 avril 1757 fut fondée à Metz, par M. Dupré de Geneste, une Société royale des sciences et des arts à laquelle le duc de Belle-Isle accorda, en 1760, son utile patronage. Ses travaux se poursuivirent jusqu'en 1792, mais il ne semble pas qu'elle ait rien publié.

Publications disponibles de 1858 à 1902

La Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle a été fondée en 1858. Elle a publié un Bulletin dont le tome XV et dernier a paru en 1874 et des Mémoires. (Lasteyrie II, p.346)

Publications disponibles de 1888 à 1939
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Cette Société a été fondée en 1888 par M. Wolfram, directeur des archives départementales de la Lorraine, pour continuer l'œuvre de la Société d'archéologie et d'histoire de la Moselle dont l'existence n'était plus que nominale. La Société d'histoire et d'archéologie lorraine fait paraître un Annuaire qui contient des articles les uns en allemand, les autres en français; les procès-verbaux des séances sont publiés concurremment dans les deux langues. (Lasteyrie V)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine