Revues savantes de l'Yonne

publications disponibles pour 1801

Le Lycée de l’Yonne, fondé à Auxerre par arrêté préfectoral du 16 floréal an VIII, n’a eu qu’une existence éphémère ; il a disparu après avoir publié en l’an X deux fascicules de Mémoires. (Lasteyrie IV, p. 623)

publications disponibles de 1847 à 1946
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Le 31 janvier 1847 a été fondée la Société des sciences historiques et naturelles de l’Yonne qui a été reconnue d’utilité publique en 1860. Cette Société publie un Bulletin. (Lasteyrie IV, p.623)

publications disponibles de 1859 à 1932
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La Société d’études d’Avallon a été fondée en 1859 et approuvée par arrêté préfectoral du 5 avril de la même année. Elle publie un Bulletin dont le vingt-deuxième volume, commencé en 1883, n’a été achevé qu’en 1887. (Lasteyrie IV, p.637)

publications disponibles de 1846 à 1938
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La Société archéologique de Sens a été fondée en 1844, elle a été autorisée par arrêté ministériel du 24 juin de la même année. Elle publie un Bulletin. Une table générale des six premiers volumes a été publiée en 1877. (Lasteyrie IV, p.642)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine