Revues savantes de l'Oise

Publications disponibles de 1847 à 1937
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La Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise a pris naissance, en 1847, par la transformation en compagnie indépendante du Comité local d'archéologie établi a Beauvais en 1841 par la Société des Antiquaires de Picardie.

Publications disponibles de 1843 à 1854

L'Athénée du Beauvaisis, fondé en 1843, a publié 5 volumes d'un Bulletin qui a cessé de paraître en 1854. (Lasteyrie II, p.441)

Publications disponibles pour 1846 et 1847

La Commission archéologique du diocèse de Beauvais a été créée par Mgr Cottret le 20 décembre 1839. Elle n'a publié que 2 volumes de Bulletin. (Lasteyrie II, p.442)

Publications disponibles de 1905 à 1912

Cette Société a été fondée en décembre 1904. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle 1905-06, p.77)

Publications disponibles de 1902 à 2002
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Le fascicule contenant les Procès-verbaux des séances de cette Société est publié à partir de 1902. La Société de Clermont publie, en plus de ses Procès-verbaux, des Mémoires, dont le premier fascicule a paru en 1904. (Lasteyrie, Bibliographie annuelle)

Publications disponibles de 1869 à 2001
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La Société historique de Compiègne, fondée en 1868 et dont les statuts ont été approuvés par arrêté préfectoral en date du 15 juillet de la même année, publie un Bulletin. (Lasteyrie II, p.449)

Publications disponibles de 1856 à 1941
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Le Comité archéologique de Noyon, institué en 1856 par la Société des antiquaires de Picardie, a été autorisé au mois de février 1863. Il publie des Comptes rendus et Mémoires. (Lasteyrie II, p.452)

Publications disponibles de 1862 à 1939
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Le Comité archéologique de Senlis, fondé le 39 novembre 1863, a été reconnu comme établissement d'utilité publique le 21 avril 1877. Il publie des Comptes rendus et mémoires. (Lasteyrie II, p.455)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine