Revues savantes de l'Ain

Publications disponibles de 1808 à 1952
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Une association littéraire fut organisée à Bourg en 1755 par les soins du célèbre astronome Lalande. Elle prit le nom de Société littéraire, mais n’eut qu’une existence éphémère ; elle cessa de se réunir lorsque Lalande quitta le pays pour s’établir à Paris.

Publications disponibles de 1894 à 1914

Cette Société a été fondée en 1893 et autorisée par arrêté préfectoral du 11 juillet de la même année, elle publie, depuis 1894, un Bulletin dont les fascicules forment, chaque année, un volume sans titre ni table. (Lasteyrie V, p.7) Cette société a disparu en 1914. (Lasteyrie, Bibliographie générale 1910-1940, t.1, p.19)

Publications disponibles de 1897 à 1946

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Cette Société, fondée sous le nom de Société des naturalistes de l'Ain et autorisée par arrêté préfectoral en date du 18 mai 1896, publie depuis l'année 1897 un Bulletin. En 1924, cette Société est devenue Société des naturalistes et des archéologues de l'Ain. (Lasteyrie, Bibliographie générale des travaux historiques et archéologiques 1910-1940, tome 1, p.10)

Publications disponibles de 1872 à 1888

Fondée en 1872 à Bourg, cette société publie depuis lors une Revue paraissant tous les deux mois par livraisons in-8°.

publication disponible de 1882 à 1903

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"Cette société a été fondée en 1881 ; elle publie un Bulletin. Une table des tomes 1 à 11 a paru dans le Bulletin de 1896". (Lasteyrie, Bibliographie, tome 5, p.4)

Publications disponibles de 1846 à 1852

Cette société fut instituée par arrêté préfectoral du 25 décembre 1819. Elle n’eut pas d’abord d’organe spécial. Les travaux de ses membres étaient publiés dans le Journal d’agriculture de la Société d’émulation de Bourg. Réorganisée en 1837, la Société de Nantua entreprit alors de publier des comptes rendus périodiques qui forment, croyons-nous, cinq volumes ou fascicules dont le dernier a paru en 1854.

Publications disponibles de 1829 à 1849

Une société d’économie rurale existait à Trévoux au commencement du siècle. Elle avait été fondée en même temps que celles de Belley et de Gex, qui n’eurent, comme elle, qu’une existence éphémère.

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine