Revues savantes de Haute-Marne

publication disponible de 1893 à 1939

voir la notice du CTHS

Cette Société a été fondée en 1893, elle publie depuis cette époque, à intervalles iiréguliers, des fascicules in-4°, dont la réunion ne forme qu'un seul volume complet pour les années 1893 à 1899 (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome V, p.541)

publication disponible de 1927 à 1930

Cette Société, filiale de la Société des études locales dans l'enseignement public, a été fondée en 1927, dans le dessein d'encourager les études historiques et à les adapter au programme des enseignements secondaires et primaires. Elle a disparu en 1930 après avoir publié un Bulletin (Lasteyrie, Bibliographie générale, tome III, p.102).

publications disponibles de 1847 à 2005
voir la notice du CTHS

Cette Société fut fondée le 17 juillet 1836. Son principal objet était de recueillir les antiquités découvertes dans la ville ou les environs et de les réunir dans un musée.

publications disponibles de 1880 à 1929

La Société des lettres, des arts, de l'agriculture et de l'industrie de Saint-Dizier a été fondée en 1879 et autorisée le 19 janvier 1880. (Lasteyrie II, p.259)

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Au cours du XVIIIe siècle, à l'imitation de l'Académie française, sont nées des académies provinciales, à caractère surtout littéraire. Parallèlement apparaissent des sociétés savantes dans le domaine des sciences, de l'agriculture, de la médecine. Interdites à la Révolution, elles réapparaissent progressivement sous l'Empire, la plus célèbre fondation est peut-être celle d'une Académie celtique, devenue Société des Antiquaires de France. De nouvelles sociétés correspondant à des curiosités historiques et scientifiques et à une forme de sociabilité partiellement inspirée des modèles anglo-saxons naissent alors. Elles étaient organisées sur le modèle des quatre classes de l'Institut, agriculture, sciences, lettres et art.

Entre la Restauration et la fin du Second Empire sont nées une centaine de sociétés savantes à curiosités multiples. Guizot, ministre de l'Instruction publique de la Monarchie de Juillet souhaitant réconcilier l'ancienne société et la Révolution fonde les grandes institutions de mémoire, Comité des Travaux historiques et scientifiques, Commission des Monuments historiques, Société de l'Histoire de France etc. Pour réaliser l'inventaire des monuments, des archives, il invite les chercheurs à utiliser des méthodes communes et des vocabulaires descriptifs normalisés.Il favorisa la publication des résultats dans de grandes collections nationales comme la collection des documents inédits pour servir à l'Histoire de France. Parallèlement à ces entreprises de l'Etat, l'érudit normand Arcisse de Caumont instaurait un réseau d'archéologues dans toute la France et créait l'ancêtre de la Société française d'archéologie, qui existe encore.

Françoise Bercé, Inspecteur général du Patrimoine