La prise de la Bastille (1789)

La prise de la Bastille

La prise de la Bastille, le 14 juillet 1789, est un épisode central de la Révolution française. Dès le 4 mai 1789, avec la convocation des États généraux, le tiers état revendique une Constitution qui limite les pouvoirs du roi, précise les droits du peuple et vise à l’abolition des privilèges du clergé et de la noblesse. Les cahiers de doléances sont étudiés, mais, en juin, le mouvement s’intensifie avec la proclamation d’une Assemblée nationale et le serment du Jeu de paume. La révolte gronde chaque jour davantage, tant l’inégalité se creuse entre la France misérable et les puissants. La prise de la Bastille est un symbole du basculement : cette forteresse royale, prison et arsenal, est gardée par une centaine d’hommes. Que les émeutiers parviennent à sa reddition témoigne de l’effondrement du pouvoir royal. La prison est, depuis 1770, régulièrement associée à l’arbitraire du royaume. La nouvelle de la prise de la Bastille se répand en France et en Europe. La nuit du 4 août 1789 marquera l’abolition des privilèges et le 26 août sera édictée la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, texte fondateur d’une société nouvelle.

EN SAVOIR PLUS
> Le règne de Louis XVI (1774-1792)
> La convocation des États généraux (1789)
> La Révolution française (1789-1799)
> La Déclaration des droits de l'homme (1789)