Physiologie du mariageBalzac, 1829


« Physiologie, que me veux-tu ? », telle est la question posée par Balzac dès les premières pages de sa Physiologie du mariage. Telle est aussi la question du lecteur de 1829 devant ces trente « Méditations de philosophie éclectique sur le bonheur et le malheur conjugal », inclassable ouvrage, conçu dès 1820, que le tout récent auteur des Chouans ne signe pas de son nom mais placera au faîte de La Comédie humaine. Armé du rire médecin de Rabelais, il met la physiologie médicale au service de l’étude sociale et se fait historien des mœurs pour analyser une « plaie sociale », l’Adultère. Après avoir posé le diagnostic dans la première partie, il propose, dans la deuxième, un « Traité de politique maritale » et une « Hygiène du mariage », avant d’envisager, dans la troisième, le traitement final. Tour à tour flâneur et observateur, herméneute et thérapeute, analyste et moraliste, contier et anecdotier, Balzac érige le composite en principe de composition et fait de cette Physiologie un laboratoire où s’élabore la matière d’une nouvelle manière : le roman balzacien.
 

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  • Petites misères de la vie conjugale
  • Un mariage de raison
  • Plan de la Lune de miel
  • Récréations
  • Promesse de mariage

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