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Titre : Galerie des femmes de Walter Scott, quarante deux portraits accompagnés chacun d'un portrait littéraire

Éditeur : Marchant, A. Dupont ; Rittner et Croupil (Paris)

Date d'édition : 1839

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb333996438

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : Français

Format : In-4°

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Format : application/epub+zip

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/btv1b8600213v

Source : Bibliothèque nationale de France, département Réserve des livres rares, RES-Y2-1098

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 03/05/2010

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Entourée de trahisons, inquiète pour sa vie, lâchement insultée

par ses ennemis, où trouvera-t-elle un coeur dévoué ?... Catherine

Seyton quitte le vieux monastère; comme un ange envoyé du ciel, elle arrive dans la prison de la reine infortunée. Catherine va payer à Marie Stuart la dette héréditaire des Seyton !

Sa vivacité, son esprit, son imagination fertile, adoucissent la tristesse de la captivité de Marie : tantôt elle chante une naïve ballade d'une voix tendre et harmonieuse ; tantôt elle forme des pas pleins de légèreté et de grâce ; une autre fois, elle raconte des histoires du temps passé, avec un charme irrésistible ; puis c'est une tapisserie qu'elle brode, assise aux pieds de la reine, et lui souriant de cet aimable sourire qui dissipe les nuages du coeur ; ou bien elle lit quelques livres antiques et galans : la Mer des histoires et la Chronique d'amour.

Catherine Seyton ne met pas toute sa gloire à distraire les ennuis de la captive, à tromper par des jeux d'esprit et de vifs éclairs de gaîté les lentes heures de la prison ; une pensée plus hardie et plus sérieuse l'occupe et l'agite. Catherine s'est dévouée à la délivrance de Marie Stuart. Il faut que ce terrible Lochleven ouvre à la royale prisonnière ses portes de chêne et de fer ; il faut que l'alouette brise les barreaux de sa cage, salue le ciel de son chant joyeux, et reprenne son vol dans les airs.

Cette pensée de liberté tempère la gaîté de Catherine et y mêle une imperceptible mélancolie : elle sourit toujours, mais son sourire est moins épanoui ; elle a le même regard plein d'esprit et de feu, mais tout-à-coup ce regard s'arrête avec inquiétude et reste immobile ; alors on peut voir Catherine Seyton, la tête doucement penchée, sa blanche main sur l'hermine et le velours qui lui servent de parure, rêveuse, et dans l'attitude d'une beauté pensive.

Elle jette ses longs regards à travers les eaux du lac qui ceignent