près que celle de Rome. On peut juger, d'après ce point de comparaison, du climat des xégions équinoxiales, ou le mot hiver est inconnu, où l'année ne compte que deux saisons: celle de la sécheresse et celle des pluies.
Les terres chaudes forment le littoral des deux mers qui baignent le Mexique d'un côte, elles longent l'océan Atlantique; de l'autre, l'océan Pacifique. De là le nom de Las Costas, sous lequel on les désigne également. Leur étendue, qui équivaut presque à celle des terres froides et des terres tempérées réunies, permet aux habitants de n'obéir qu'autant qu'il leur platt aux autorités de Mexico. Leur population représente une nation à part, qui se regarde à peine comme mexicaine et dont les mœurs sont fort peu connues. La chaleur, la difficultô dos communications, les maladies mortelles toujours prêtes !t assaillir le nouveau venu, repoussent le voyageur. Don nombre d'étrangers, il est vrai, débarquent à Vera-Cruz, en pleine Terre Chaude; mais ils se contentent de traverser à la hâte la partie la plus peuplée et la plus civilisée du pays, qu'ils ne font d'ailleurs qu'entrevoir, afin de gagner le plateau central de la Cordillère, où les Bèvres et le vomito ne sont pas à redouter.