Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 8 à 8 sur 321

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : La terre chaude : scènes de moeurs mexicaines / par Lucien Biart

Auteur : Biart, Lucien (1829-1897). Auteur du texte

Éditeur : G. Charpentier (Paris)

Date d'édition : 1879

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb30102924h

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : III-311 p. ; in-12

Format : Nombre total de vues : 321

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k99757w

Source : Bibliothèque nationale de France, département Littérature et art, 8-Y2-3615

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 94%.


près que celle de Rome. On peut juger, d'après ce point de comparaison, du climat des xégions équinoxiales, ou le mot hiver est inconnu, où l'année ne compte que deux saisons: celle de la sécheresse et celle des pluies.

Les terres chaudes forment le littoral des deux mers qui baignent le Mexique d'un côte, elles longent l'océan Atlantique; de l'autre, l'océan Pacifique. De là le nom de Las Costas, sous lequel on les désigne également. Leur étendue, qui équivaut presque à celle des terres froides et des terres tempérées réunies, permet aux habitants de n'obéir qu'autant qu'il leur platt aux autorités de Mexico. Leur population représente une nation à part, qui se regarde à peine comme mexicaine et dont les mœurs sont fort peu connues. La chaleur, la difficultô dos communications, les maladies mortelles toujours prêtes !t assaillir le nouveau venu, repoussent le voyageur. Don nombre d'étrangers, il est vrai, débarquent à Vera-Cruz, en pleine Terre Chaude; mais ils se contentent de traverser à la hâte la partie la plus peuplée et la plus civilisée du pays, qu'ils ne font d'ailleurs qu'entrevoir, afin de gagner le plateau central de la Cordillère, où les Bèvres et le vomito ne sont pas à redouter.