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Titre : Histoire des végétaux fossiles ou Recherches botaniques et géologiques sur les végétaux renfermés dans les diverses couches du globe. Tome 1 / par M. Adolphe Brongniart,...

Auteur : Brongniart, Adolphe (1801-1876). Auteur du texte

Éditeur : W. JunkW. Junk (Berlin)

Date d'édition : 1915

Sujet : Paléobotanique

Sujet : Plantes -- Fossiles

Notice d'ensemble : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb37268652r

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 22 microfiches ; 105*148 mm

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Droits : conditions spécifiques d'utilisation - Microformes et reprints

Droits : restricted use

Identifiant : ark:/12148/bpt6k96794c

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Nous avons déjà dit qne la forme des cicatrices que ces tiges portent était déterminée par celle des bases des pétioles; mais cette identité de forme n'a lieu que dans le haut de la tige et pour les cicatrices dont les feuilles viennent de tomber. L'accroissement des tiges des Fougères est sernblable à celui des tiges des monocotylédones, sous ce rapport que ces tiges n'augmentent pas en diamètre et s'élèvent en conservant une forme et une grosseur parfaitement semblables à toutes les hauteurs mais, à mesure que la plante s'accroit, elle s'élève non-seulement par la formation de nouvelles parties résultant du développement du bourgeon terminal, mais aussi par l'allongement des parties déjà formées même très-anciennement. C'est ce que prouve l'allongement des cicatrices des feuilles, et surtout leur distance considérable dans le bas des tiges, compàrés leur grandeur et à leur position rapprochée dans le haut de la même tige un très-l>el échantillons d'une tige du Cyathen arborca provenant de Haïti et longue de pieds environ, qui vient «l'être acfreasé au Muséum d'histoire naturelle, par M. Fouquier, établit ce changement d'une manière évidente. La planche XL représente, fig. la partie supérieure de cette tige, dessinée d'après un échantillon de la même plante que M. Mollien, consul à Haïti, m'avait envoyé depuis plusieurs années, et qui est parfaitement identidue avec la partie supérieure de l'échantillon du Muséum. La figure 2 montre la disposition et la forme des cicatrices des feuilles dans le bas de cette même tige, sur laquelle on observe tous les intermédiaires entre ces deux formes.

Cette différence entre la partie supérieure et iuférieure des tiges desFeugères en arbre est très-importante à remarquer pour la détermination des espèces fossiles afin de ne pas considérer comme des espèces distinctes des parties différentes de la même tige.

Sous le point de vue physiologique, ce mode d'accroissement est aussi digne d'attention; car dans la plupart, si ce n'est dans tous les mochittna sinuosa, Detr. PI. VLIII, fig. s, espèce indéterminée de l'île Bourbon, fig. a tige de Fougères sans nom d'ecpèoe ni de tieu. La plupart de ces tiges de Fougères arborescentes sont conservées dans les paieries botaniques du Muséum d'Histoire naturelle de Paris.