LES
MEMOIRES D'UN GALOPIN 1
COMMENT SE RECONNAIT UN HOMME D'IMAGINATION
Le galopin, c'est moi! ou plutôt c'était moi! ou, mieux encore, ce fut moi
Commentl'idéem'est-ellevenue deréunir, sous ce titre sans prétention, quelques-uns des souvenirs de ma première enfance? Tout simplement en revoyant, il y a quelques jours, le cher coin de paysage qui servit de décor à mes faits et gestes de gamin. Car je les ai revus, la maison blanche au toit d'ardoises et le grand jardin de ma pauvre tante Marthe, la haute avenue de tilleuls