gasins, des malades, des blessés, quinze mittefu. sils, dix-neuf pièces de canon, et les deux mille chevaux qui lui restaient, après leur avoir fait couper les jarrets. Dès la pointe du jour, une batterie d'obusiers, établie par les Français sur le rivage, força la flotte anglaise de prendre le large; elle fit voue pour l'Angleterre, où eUe n'arriva qu'après avoir éprouvé la plus affreuse tempête. Les Espagnols, découragés et peu nombreux, ne songèrent même pas à défendre les places de la Galice. La Corogne capitula le i g. L'importante place du Ferrol, située sur la pointe opposée de la baie, se rendit, le a6, sans coup férir, ainsi que la flotte espagnole, composée de sept vaisseaux de ligne et de dix frégates ou corvettes, qui se trouvait dans ie port. Santiago et Vigo furent occupés, et le maréchal Soult se trouva maître de toute la Galice.
Pendant ces événements, le maréchal Victor s'était rapproché de Madrid avec le premier corps, pour couvrir cette capitale, où le roi Joseph était rentré, le aa janvier, avec toute sa cour. Une partie de ses troupes occupaitla ligne du Tage, de Tolède à Aranjuez.Le marécha! Lefebvre l'avait remptacé, avec le quatrième corps, à Talavera de la Reyna, et observait le général Galluzo qui, après avoir reuni cinq ou six mille hommes des débris de l'aimée d'Estramadure, s'était posté sur la hvp gauche