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Titre : Description historique et artistique du Mont-Cassin / par Paul Guillaume, avec la traduction italienne en regard

Auteur : Guillaume, Paul (1842-1914). Auteur du texte

Éditeur : Imprimerie du Mont-Cassin (Mont-Cassin)

Date d'édition : 1874

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb305573583

Type : monographie imprimée

Langue : français

Langue : italien

Format : 1 vol. (290 p.) ; in-16

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Description : Contient une table des matières

Description : Avec mode texte

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k96100135

Source : Archives départementales des Hautes-Alpes, 2015-180937

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 14/09/2015

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DESCRIPTION

HISTORIQUE ET ARTISTIQUE

DU

M O N T - C A S SIN

PAR

PAUL GUILLAUME

AVEC

LA TRADUCTION; ITALIENNE

EN REGARD.

IMPRIMERIE DU MONT-CASSIS

1874







DESCRIPTION

HISTORIQUE ET ARTISTIQUE

DU

MONT-C ASSIN

PAR

PAUL GUILLAUME

.1 1 AVEC

LA TRADUCTION ITALIENNE

EN REGARD.

IMPRIMERIE DU MONT - CASSIN

1874



PRÉFACE

Bien souvent, pendant les deux années que j'ai eu le bonheur de passer près du tombeau de S. Benoît, j'ai entendu regretter vivement le manque d'un livre, où le visiteur eut pu trouver, réunies en quelques pages, des notions courtes, mais précises sur l'histoire du Mont-Cas- sin et les richesses que renferme cette illustre Abbaye.

Le désir de combler cette lacune et l'espoir d'être utile, selon la mesure de mes forces, à tous ceux qui veulent avoir une idée exacte de la première maison de l'ordre bénédictin, m'ont donc porté à entreprendre le petit travail que je publie aujourd'hui.

L'approbation qu'ont bien voulu lui accorder plusieurs

PREFAZIONE

Nei due anni che io ho avuto la fortuna di passare presso la tomba di S. Benedetto , ho inteso spesso lamentare vivamente la mancanza d' un libro, in cui il viaggiatore avesse potuto q-itrovare in brevi pagine riunite poche, ma precise notizie riguardanti la storia di Monte Gassino e le ricchezze iii questa illustre Badia raccolte.

Il desiderio di colmare codesta lacuna e la speranza di essere, giusta le mie forze, utile a tutti coloro, che vogliono avere una itotizia esatta del primo Monastero dell' Ordine Benedettino, mi hanno indotto a mettere mano al lavoro che pubblico.

LI approvazione che mi hanno data molti uomini il-


éminents personnages, en particulier le Très-Révérend Père Abbé Tosti, le docte historien du Mont-Cassin, me font espérer qu'il aura atteint le but que je me suis proposé en l'écrivant.

L'ouvrage se divise en deux parties.

La première contient un précis historique du Mont- Cassin depuis son origine jusqu'à nos jours.

La seconde forme une des- ' cription détaillée de tout ce que la célèbre Abbaye renferme actuellement de remar- quab]e.

Le tout est suivi d'un appendice contenant, outre la Liste chronologique des Abbés du Mont-Cassin, un aperçu sur l'antique municipe de Casinum, la ville actuelle de San-Germano ou Cassino et les curiosités que l'on y rencontre.

Pour la partie historique, je me suis surtout inspiré des savants ouvrages des PP. Bénédictins Gattola, Tosti et Caravita (1).

lustri, e particolarmente il lievm." Padre Abate l'osti, dotto istorico di M. Cassino, mi fanno sperare che io abbia raggiunto il fine che mi proposi scrivendo tali notizie.

L'opuscolo e diviso in due parti.

La prima contiene un sunto storico di Monte Cassino dalla sua fondazione fino ai giorni nostri.

La seconda, una particolareggiatct descr izione di tut- tociò che la celebre Badia attuabnente racchiude di più notevole.

In ultimo un' appendice, oltre l'elenco cronologico degli abati di Monte Cassino, poche notizie sull' antico Municipio di Casinum, e l'attuale Città di S. Germano o Cassino, e sulle varie cose degne di ricordo che ivi si contengono.

Per la parte storica, ho soprattutto consultato le dotte opere dei PP. Benedettini Gattola, Tosti e Cara. vita (1).

(1) 1° Historia Abbatiæ Cassinensis D. Erasmi Gat- tula. Venetiis, 1733. — 4 vol. in-f:

2° Storia délla Badia di Monte Cassino per D. Luigi Togi. Napoli, 1843. — 3 voi. in-4.'


Ce qu'il y a de bon dans mon travail est entièrement dû à ces humbles et infatigables religieux; à eux donc le principal mérite.

Quant à la partie descriptive, je me suis aidé bien souvent de la Descrizione isto- !'tc<t del Sacro Real Moni- 8tero di Monte Cassino (du P. Della Marra) imprimée à Na- ples en 1775. Mais comme bien des changements sont survenus depuis lors dans l'Abbaye, j'ai cherché à tout vérifier par moi-même, et cette portion de l'ouvrage est entièrement basée sur mes observations personnelles.

Afin de ne pas faire un livre trop volumineux, j'ai été sobre de notes; j'ai cependant indiqué les sources de tout ce qui m'a semblé le demander.

Malgré tous les soins que j'ai mis à rendre mon petit travail digne de la matière qu'il traite et des personnes auxquelles il s'adresse, je ne me fais toutefois aucune illusion sur son mérite; bien des erreurs auront échappé à mon

Quel che v'ha di buono in questo mio scritto è da attribuire a questi modesti e instancabili Religiosi: ad essi dunque ne ritorni il merito principale.

Quanto poi alla parte descrittiva., mi sono molto giovato della Descrizione storica del S. R. Monistero di Monte Cassino, stampata in Napoli nel 1775. Zla sono avvenuti molti cangiamenti da quel tempo sino ad oggi nella Badia ; ed io mi posi a verificare tutto da me stesso; questa parte del mio lavoro è perciò fondata interamente sulle personali mie osservazioni.

Per non fare etn libro troppo voluminoso, sono stata parco di note, nondimeno ho indicato le fonti che ho stimato necessario di ricordare.

A malgrado di tutte le cure da me poste per rendere il mio piccolo lavoro degno non solo del soggetto, ma pur anche delle persone cui viene indirizzato, non mi fo gabbo sul suo merito : molti errori saranno sfug-

3.° I Codici e le arti a Monte Cassino per D. Andrea Caravita, prefetto dell' Archivio Cassinese. Tipografia di Monte Cassino. 1869-71 — 3 voli in-8


inexpérience; J'ai du moins tâché de bien faire:

giti alla mia inesperienza ; però feci il meglio che io liti potessi:

Quod potui feci, faciant meliora potentes.

Je compte d'ailleurs sur l'indulgence des lecteurs. J'ose même les prier instamment de vouloir bien me signaler toutes les fautes qu'ils découvriraient, afin que je puisse les faire disparaître dans une seconde édition.

Cela dit, et -avant d'aller plus loin, je souhaite à tous les visiteurs du Mont-Cassin de goûter près du tombeau glorieux de S. Benoît quelques uns des moments que j'ai eu le bonheur d'y goûter moi-même.

Del resto ho fiducia nella indulgenza dei lettori. Anzi li prego caldamente a volermi avvertire delle mende incorse, affinchè io possa correggerle in una seconda edizione.

Pertanto, prima di entrare in materia, auguro a tutti i visitatori di Monte Cassino alcuni momenti di quella commozione, che io stesso ebbi la fortuna di provare presso la tomba del glorioso S, Benedetto.


PREMIÈRE PARTIE.

PRÉCIS HISTORIQUE

DE L'ABBAYE

DU MONT-CASSIN

I.

Situation de V Abbaye du Mont-Cassin. — Sa fondation. — S. Benoît. fIa vie à Subiaco. Sa venue à Casi- ?MOM. — Le temple d'ApolIon. — La Règle. — Toti- la. — Cassiodore. — S. Pla- çide et S. Maur.

L'Abbaye du Mont-Cassin est située dans l'ancien royaume des Deux-Siciles à peu près à mi-chemin entre Rome et Naples (1). Sa distance de Rome, en suivant la ligne du chemin de fer, est de 150 kilom. et de Naples, de 111.

(1) A 11° 4f de long, o- rient. et 41° 35' de lat, bor.

PRIMA PARTE

SUNTO STORICO

DELLA BADIA

DI MONTE CASSINO

I.

Situazione di Monte Cassi-' no — Sua fondazione — S. Benedetto. Sua vita a Subia- co. Sua venuta in Cassino — Il tempio di Apollo — La Regola — Totila — Cas- siodoro — S. Placido e S. Mauro.

La Badia di Monte Cassino é nell'antico regno delle due Sicilie quasi a metà di strada tra Roma e Napoli (1). li: lontana da Roma, seguendo la linea della via ferrata, Ì50 chilometri e da Napoli 111.

(1) a 11° 41' di long. Orientale e 41' 35' di latit.Bol'eale,


Elle s'élève majesteusement sur le sommet d'une montagne calcaire et conique, qui se rattache aux Apennins des Abruzzes, et se trouve presque isolée entre le Latium et cette Campania FeUx tant vantée des Romains.

L'origine de l'Abbaye du Mont-Cassin remonte au commencement du VI siècle.S.Be- noît l'un des premiers instituteurs de la vie monastique en Europe, en fut le fondateur en 529.

Ce grand patriarche des moines d'Occident, le Père de l'ordre célèbre des Bénédictins, naquit en 480 à Nur- sie (Nursia en latin), dans la Sabine, de parents illustres. Son père , Euprope Probus, appartenait à l'antique famille romaine Anicia, et sa mère, Abondance Ri- guardati, était fille du comte de Nursie.

Jeune encore, vers 494, pour se soustraire à la corruption de Rome, Benoît s'enfuit avec Cirilla, sa nourrice, de la maison paternelle, et se retira à Sublacus — Su- biaco — à 63 kilom. N. E. de Rome. Là, il vécut, caché dans une grotte, pendant trois

Essa levasi maestosa dalla sommità di' un monte calcare e conico che si riunisce agli Appennini Abbruz- zesi, e si trova quasi isolata tra il Latium e quella Campania Felix tanto decantata dai Romani.

L' origine della Badia di M. Gassino risale al principio del VI secolo; S. Bene- detto, uno dei primi istitutori della vita Monastica in Europa, ne fu il fondatore al 529.

Questo grande Patriarca dei Monaci d' Occidente, il Padre del celebre Ordine dei Benedettini, nacque nel 480 a Norcia nella Sabina da parenti illustri. Suo Padre, Eupropo Probus, apparteneva alla stirpe Anicia di Boma, e sua Madre, Abbondanza Riguardati, era figlia del Conte di Norcia.

Giovine ancora nel 494, per togliersi alla corruzione di Boma,Benedetto fuggì con la sua nutrice Cirilla dal tetto paterno, e ritiratosi in Su- biaco, a 63 chil, N. E. da Roma, là visse tre anni nascosto in una grotta. Un pio eremita dei contorni a nome


'Ins- Un pieux ermite des environs, appelé Romain, qui fonda plus tard le monastère ad Fontem Roggi, près d'Orléans, lui apportait chaque jour sa nourriture. Ce fut lui encore qui le revêtit de l'habit religieux.

La vie de Benoît à Subia- co était si sainte, qu'un grand nombre de personnes, attirées par sa réputation, voulurent vivre près de lui. Parmi les plus illustres, il faut citer S. Maur et S. Placide. Aussi, en peu de temps, S. Benoît fonda-t-il jusqu'à douze monastères, qui se mirent tous sous sa direction et dont le plus connu est le Sacro Spe- co, où il habita pendant plusieurs années.

Cependant Florent curé du pays et quelques hommes, jaloux de la vertu et de la réputation du Saint, tentèrent de l'empoisonner et même de corrompre ses religieux par le moyen de femmes impudiques. Pour rompre avec ces misérables, et afin d'obéir aux inspirations du Ciel, Benoît partit de Subiaco, et sous la conduite de deux anges, en compagnie de ses chers disciples Maur et Placide, et suivi de trois corbeaux qui recevaient de lui leur nourri-

Romano, il quale fondò poi il Monastero ad Fon. tem Roggi presso Orléans, gli portava ogni giorno il suo nutrimento non solo, ?MC! fu pur anche colui che lo rivestì dellO abito religioso.

La vita di Benedetto in Subiaco fu sì santa, che un gran numero di persone attirate dalla sua rinomanza., vollero vivere con lui. Fra i più illustri personaggi bisogna notare S. Mauro e S. Placido. Così in 'breve tempo S. Benedetto fondò sino a dodici Monasteri, che tutti dipendevano dalla sua discilJlina, e di cui il più conosciuto è il Sacro Speco, luogo dove egli dimoro per parecchi anni.

Frattanto Fiorenzo, Pievano del paese, ed alcuni uomini gelosi della virtù e della riputazione del Santo, tentarono di avvelencwlo e di corromperre i suoi monaci per mezzo di femmine impudiche. Per romperla adunque con questi miserabili, 6 per ubbidire alle ispirazioni dei Cielo, Benedetto partì da, Subiaco, e sotto la guida di due angeli con i suoi cari discepoli Mauro e Placido, e seguito da tre corvi che ricevevano da lui stesso il loro


ture (1), il se transporta au Mont-Cassin (529).

Cette montagne était alors couronnée d'une de ces antiques constructions, en grosses pierres cubiques, superposées les unes sur les autres, sans ciment, que l'on désigne sous le nom de murs cyclo- péens ou pélasgiques. Ces murs, dont il existe encore des restes imposants, spécialement dans le jardin de Santa Agata, formaient l'Arx ou Castrmn de Casinum, ville très-ancienne, située au pied de la montagne. Au centre de cette citadelle, s'élevait un fameux temple consacré à Apollon, et quelque incroyable que cela puisse nous sembler aujourd'hui, 500 ans après la mort de J. - C. deux siècles après la conversion de Constantin, presque aux portes de Rome , l'idolâtrie régnait encore en souveraine

(1) En-souvenir de ce fait on nourrit encore, dans le s cours du Mont-Cassin, deux O1t trois corbeaux apprivoisés. S. Pierre Damien l'aconte même que de son temps ( XL S. ) on conservait au Mont-Cassin la race des corbeaux venus avec S. Befloît.

nutrimento (1), i.cnne a M. Cassino nel 52 9.

Questo monte era allora coronato da una di quelle antiche costruzioni, in grosse pietre cubiche, sovrapposte le une alle altre senza cemento e conosciute col nome di mura ciclopiche o pelasgi- che. Tali 1num di cui esistono ancora alcuni avanzi grandiosi, specialmente nell'orto di S. Agata, formavano l'Arx, ovvero Castrum di Casinum, città antichissima situata a piè del Monte. Nei centro di questa Cittadella si vedeva un famoso tempio consacrato ad Apollo-, e sebbene al giorno di oggi possa sembrare incredibile, 500 anni dopo la morte di G. C., due secoli dopo la conversione di Costantino, quasi alle porte di llomar V idolatria regnava ancora sovrana su queste alture. Giano, Ve-

(1) In memoria di questo fatto, si alimentano e custodiscono ancora nei cortili di M. Cassino due o tre corvi addimesticati. S. Pier Damiano racconta che ai tempi suoi ( XI secolo ) si conservava ancora in M. Cassino la razza dei Corvi venuta con S. Benedetto.


«or ces hauteurs. Janus, Vénus et Apollon avaient enco- a Casinum des bois sacrés < lucus), des temples, des idoles et de grossiers, mais fidèles adorateurs.

S. Benoît, tout préoccupé de sa mission providentielle, se mit aussitôt à l'œuvre. Aidé du saint moine Martin qui l'avait accueilli à son arrivée «t de ses deux disciples Maur et Placide, il prêcha avec ardeur le vrai Dieu aux habitants de Casinum et parvint enfin à les convertir. L'idole d'Apollon fut renversée et à ea place se dressa la croix. Le temple du faux dieu, dont la basilique actuelle occupe l'emplacement, fut converti en église, sous l'invocation ■de S. Jean Baptiste. — C'est ce que Dante, dans son Paradis ( Chant XXII ) rappelle, en faisant parler S. Benoît lui-même:

« Ce mont, sur le penchant K duquel est Cassin, fut fré- » quenté autrefois, à son » sommet, par des gens éga- » rés et pervers;

» Et c'est moi qui y por- * tai le premier le nom de » Celui qui amena sur la * terre la vérité qui nous éle- * œ tant ici;

nere ed Apollo preseguivano ad avere in-Cassino boschi ad essi consacrati, ed ancora dei templi , degl' Idoli, e dei rozzi ma fedeli adoratori.

S. Benedetto, tutto inteso alla sua provvidenziale missione subito si dedicò ali, o- pera. Aiutato dal Monaco Martino che al suo arrivo lo accolse insieme ai suoi discepoli Mauro e Placido, predicò con ardore il vero Dio agli abitanti di Gassino, e giunse finalmente a convertirli. L'Idolo d' Apollo fu abbattuto, e nel medesimo luogo inalberata la Croce. Il tempio del falso nume, di cui la Basilica attuale occupa il posto, ftt convertito in Chiesa sotto r invocazione di S. (?MD. Battista. Questo volle significare Dante nel suo Paradiso, Canto XXII, facendo dire a S. Benedetto.

Quel monte a cui Cassino è nella costa

Fu frequentato già in sulla cima

Dalla gente ingannata e mal disposta;

Ed io son quel che vi portai prima

Lo nome di Colui che il. terra addusse

1


» Et let grâce reluit tant » sur moi, que j'arrachai les » villes environnantes an » culte impie qui avait séduit i) le monde. »

(Dante: Divine Comédie. Traduction de A. Brizeux. Paris, 1854, pag. 539).

S. Benoît s'occupa ensuite de tracer aux nombreux disciples qui accouraient à lui une règle capable de les conduire à la perfection. Cette règle fut écrite en entier au Mont-Cassin et elle répondait si bien aux besoins de l'ordre naissant et même à ceux de la société , alors si travaillée, qu'elle se répandit rapidement dans toute l'Europe. Entre autres prescriptions le saint législateur ordonna à ses religieux de s'occuper du travail manuel, du chant, et de la lecture: triple précepte qui contenait le germe de la future culture des lettres et des sciences, poussée si loin par les fils de S. Benoît.

Le reste de la vie du saint Patriarche se passa à donner à sa nombreuse communauté l'exemple de toutes les vertus. Dieu lui accorda le don des miracles, et suivant S,

La verità che tanto ci su" blima;

E tanta grazia sovra me ri- lusse,

Ch'Ei ritrasse le ville circostanti -

Dall' empio culto che il mondo sedusse.

S. Benedetto si diede poi a comporre per i numerosi discepoli che alni accorrevano tina regola capace di condurli alla perfezione. Questa regola fu scritta per intero a lJI. Cassino, ed essa così lene rispondeva ai bisogni del nascente ordine, come pure della società, allora sì travagliata, c/te si diffuse rapidamente per tutta l'Europa. Fra le altre prescrizioni il Santo legislatore comandò ai suoi Religiosi d'occuparsi del lavoro manuale, del canto, e della lettura; triplice precetto che conteneva in se il germe della futura coltura nelle arti e nelle scienze, portata poi sì oltre dai figli di S. Benedetto.

Il resto della vita del Santo si consumò nel dai-e alla sua numerosa comunità l'eseqiìl)io di tutte le virtù. Dio gli accordò il dono dei miracoli; c, secondo


Grégoire le Grand, ils furent si nombreux qu'il serait impossible de les rapporter tous. TotIla, roi des Ostrogoths voulut lui-même mettre à l'épreuve la sainteté de l'hom- Die de Dieu; on sait quel en fut le résultat ( 542 ). Dans le cours de cet opuscule, en parlant surtout des peintures de l'Église, nous aurons occasion d'étudier plus eu détail la vie et les miracles de S. Benoît; nous n'en parlons donc pas davantage ici.

Ce grand fondateur du plus grand des ordres religieux, « de celui qui a rendu le plus de services à l'humanité » suivant un écrivain non suspect, M. Bouillet, mourut en 543, après avoir prédit que son monastère serait ruiné plus tard par les barbares. Sa dépouille mortelle fut déposée à côté de celle de sa sœur Sainte Scliolastique , décédée peu de mois auparavant, au lieu où s'élevait naguère la statue d'Apollon. On fait sa fête le 21 Mars.

Parmi ceux qui du vivant de S. Benoît embrassèrent sa Règle, il faut, dit-on, citer le célèbre Cassiodore,jadis secrétaire de Théodoric, roi des Ostrogoths (vers 537). Peu

S. Gregorio Magno, furono essi tanti, che sarebbe impossibile tutti numerarli.

Totila stesso lìe degli Ostrogoti volle mettere a prova la santità dell' uomo di Dio, e ben si sa qual ne l'it Il esito (542). Nel corso di questo opuscolo parlando sovra tutto delle pitture della Chiesa, avremo agio distudiare più minutamente la vita e i miracoli di S. Benedetto. Pet'ò noi tralasciamo quì il dirne più oltre.

Questo gran fondatore del più illlustre fra gli Ordini religiosi, benemerito per seflnalati servigi all' umana famiglia, giusta uno scrittore non sospetto, (31. Bouil- let), morì nel 543 dopo avere predetto che ilsìto monastero sarebbe stato devastato più tardi dai barbari. La sua spoglia mortale (l,t deposta a lato a quella della sua sorella S. a Scolastica, morta pochi mesi avanti, nel luogo stesso ove già sorgeva la statua di Apollo: la sua festa si celebra il 21 di Marzo.

Fra quelli che vivente S. Benedetto militarono sotto la sua regola, dicesi, abbia a notarsi il celebre Cassiodoro, prima segretario di Teodorico re degli Ostrogoti (537).


après, Càssiodore passa en Ca- labre, à Squillace, sa patrie et y fonda le monastère de Viviers qu'il gouverna pendant 25 ans, jusqu'à sa mort (562).

S. Benoît eut encore pendant sa vie la consolation de voir son ordre se répandre au loin. En 537, S. Placide l'introduisit en Sicile, et en 543, S. Maur l'implanta en France. La Providence ménageait ainsi un boulevard contre la barbarie des siècles suivants.

II.

Origine du domaine tempoi-el de la V Abbaye. — Successeurs de S. Benoît. - Première destruction du Mont- Cassin. - Fondation du monastère de Latran.

Dès sa naissance l'Abbaye du Mont-Cassin fut en possession d'un riche domaine temporel. Outre la montagne au sommet de laquelle elle s'élevait et que le Patrice Ter- tulle avait donnée avec son fils Placide à Benoît, elle a- vait à Aquin une villa due

Poco dopo, Cassiodoro passò in Calabria a Squillace, sua patria, e vi fondò il Monastero di Viviers che egli stesso governò per 25 anni fino alla sua morte ( 562 ).

S. Benedetto ebbe pur anche durante la sua vita la consolazione di vedere il suo Ordine spandersi lontano. Nel 537 S. Placido lo portò in Sicilia, e nel 543 S. lI-fauro ne pose le fondamenta in Francia. La Provvidenza * innalzava con esso un baluardo contro la barbarie dei secoli seguenti.

II.

Origine del dominio temporale dell' Abbadia — Successori di S. Benedetto — La Distruzione del Monastero — Fondazione del Monastero di Laterano. —

Fin dalla sua origine l'Abbadia di Monte Cassino fu dotato di ricchissimo censo. Oltre la montagna, sulla vetta della quale s'innalza la Badia e che il Patrizio Tertullo avea donata con suo figlio Placido a S. Benedetto, essa possedeva una villa ad Aquino donata- le dalla generosità di Qor-


il. Iagénérosité de Gordien, pè- re de S. Grégoire le Grand ( 1}, sans compter plusieurs autres terres situées dans les environs. Ces richesses continuèrent du reste à s'accroître sous les successeurs do S. BeRo!t.

^ Parmi ceux-ci, nous mentionnerons d'abord S. Constantin et S. Simplice, deux des quatre disciples sur le téinoignage desquels S. Grégoire le Grand, écrivit, dans ses Dialogues, la vie de S. Benoît; ensuite S. Vital et S. Bonit.

C'est sous le gouvernement de ce dernier qu'eut lieu la première destruction du monastère , jadis prédite par S. Benoît. Zoton, premier duc de Bénévent. à la tête de ses Lombards s'empara du Mont- Cassin (589), le pilla et l'incendia. S. Bonit fut lapidé.

La plupart des religieux fugitifs se retirèrent à Rome, près du Pape Pélage II, qui les autorisa à habiter à côté de S. Jean de Latran. Ainsi prit naissance ce monastère fameux, d'où sortirent dans la suite tant de personnages il-

(1) Aqiiin, Aqttinum, est si- dans la plaî*ne, à 5 ou 6 kilomètres dit Mont-Cassin.

diano padre di S. Gregorio Magno (1), senza contare molte altre terre poste nelle circostanti contrade. Queste ricchezze s'accrebbero anche per i successori di S. Benedetto.

Tra questi noi citeremo dapprima S. Costantino e S. Simplicio, due dei quattro discepoli, per testimonianza dei quali S. Gregorio Magno srrisse ne' suoi dialoghi la vita di S. Benedetto; e inoltre S. Vitale e S. Bonito.

Ftt sotto il governo di quest'ultimo che avvenne la prima distruzione del JYlónastero già predetta da S. Benedetto. Zotone primo duca di Benevento, a capo dei suoi Longobardi, s'impadronì di M. Cassino ( 589), lo saccheggiò e V incendio , e S. Bonito fu lapidato.

La maggior parte dei Religiosi fuggitivi si ritirarono a Roma presso Papa Pelagio II, il quale concesse loro che abitassero a S. Giovanni in Laterano. Così ebbe principio quel Monastero famoso donde poi u- scirono tanti illustri perso-

(1) Aquino é posta nella pianura, a 5 o 6 Chilometri da M. Cassino.


lustres. — Il ne resta près de la tombe de S. Benoît que quelques moines, entre autres Honoré , plus tard abbé de Subiaco, un autre de ceux qui racontèrent à S. Grégoire la vie du Patriarche des moines d'Occident (589).

III.

Pétronax de Brescia. — Carloman et Batchis. — Paul Diacre et son école. — Les copistes.

Environ 130 ans plus tard, un pieux et riche citoyen de Brescia, appelé Pétronax , fut envoyé, avec quelques religieux du monastère de La- tran,par le pape Grégoire II, pour relever les ruines du Mont-Cassin (718). Il s'unit à Cyprien, le gardien fidèle de la tombe de S. Benoît, et sut en peu de temps faire refleurir l'Abbaye. Le pape S. Zacharie vint en personne consacrer l'église restaurée (748).

Dès lors la réputation du Mont-Cassin se répandit de plus en plus et 1' on vit les personnages les plus distingués, les princes et les rois eux-mêmes, accourir sur la

naggi. Non rimasero presso la tomba di S. Benedetto che pochi monaci fra cui Onorato, quindi Abate di Subiaco, altro tra quelli che raccontarono a S. Gregorio Magno la vita del l'atriarca dei Monaci di Occidente (589).

III.

Petronace di Brescia —.

Carlomanno e Rachisio —• Paolo Diacono e la sua scuola — Copisti.

Dopo circa 130 anni un pio e ricco cittadino di Brescia nominato Petronace , con alcuni religiosi del monastero di Laterano ebbe da Papa Gregorio II, la missione di rialzare dalle ruine Monte Cassino (718). Si unì a Cipriano , custode fedele della tomba di S. Benedetto, e seppe in poco tempo far rifiorire la Badia. Il Santo Papa Zaccaria venne egli stesso a consacrare la restaurata Basilica (748).

Fin d'allora la riputazione di Monte Cassino si sparse. tanto, che si videro le persone più notevoli, principile ancora re, salire la vetta del sacro monte e prendervi


featnte montagne ety recevoir religieux des mains de PetronRce. C'est ce que fit, en 747, Carloman, roi d'Aus- x trasie, le fils de Charles- Martel et l'oncle de Charle- magne et, en 749, Ratchis, roi des Lombards, le frère d'Astolphe. Pétronace, dit la Chronique, employa le premier à la garde des troupeaux et chargea le second des soins de la cuisine.

Pendant plus de 150 ans, l'abbave continua ainsi à s'embellir et les religieux à s'accroître d'une façon extraordinaire. Les lettres et les arts fleurirent surtout au Mont Cassin. Paul Warnefri- de,dit Paul Diacre (740-801), jadis secrétaire du roi Didier, et plus tard l'ami de Charle- magne l'auteur de l'Ilistoire des Lombards, d'une Chi-onique du Mont Cassin, d'une ■Histoire mêlée en 24 livres de plusieurs hymnes SRcrées, parmi lesquelles Y Ut queant laxis, dirigeait alors près de la tombe de S. Benoît, une école célèbre où l'on accourait de fort loin. Ainsi l'e- vôqae Etienne II de Naples y envoyait ses clercs s'instruire dans les sciences sacrées et profanes, la musique l't le chant ecclésiastique.

l'abito religioso dalle mani di Petronace. Uno fu, nel 747, Carlomanno, Re d'Au- strasia, figlio di Carlo Martello e zio di Carlo Ma//no, e nel 749 liachisio Be dei Longobardi fratello di As- tolfo , Petronace ( secondo che dice la Cronaca ) il primo lo fece guardiano degli armenti e l'altro cuciniere.

Per più di 150 anni la Badia continuò ad abbellirsi ed i Religiosi ad accrescersi straordinariamente. Le lettere e le arti fiorivano sovratutto a M. Cassino. Paolo Warnefrido, detto Paolo Diacono ( 740-801 ) un tempo segretario del re Desiderio e poi amico di Carlo Magno, l'autore della storia dei Longobardi, di una Cronaca di Monte Cassino, d'una storia ltliscellanea in 24 libri, e di molti inni sacri, fra i quali l' Ut queant laxis, dirigeva allora presso la tomba di S. Benedetto una celebre scuola alla quale da lontani paesi molti aeCMrevano, Il vesco- vu Stefano II di Napoli vi spedì i suoi Cherici per istruirsi nelle scienze sacre e profane, nella musica e nel canto Ecclesiastico.


A côté de cette école s'en forma une autre non moins utile: pelle des copistes. Grace t't eux les ouvrées de l'an- tiquitéfurent recueillis, transcrits, commentés et conservés avec le plus grand soin.

Les offrandes des rois et des fidèles vinrent alors, tont naturellement, augmenter encore les richesses de l'Abhaye. Mais ce fut là précisément la cause d'un nouvel orage.

IV.

Siconolfe. — Les Sarrasins et S, Berthaire. — 2. destruction du Monastère. — Les religieux à Teano.

Les Sarrasins ravageaient à cette époque les côtes de l'Italie méridionale. Us s'étaient même fixés à l'embouchure du Liris ( 844 ). Sous prétexte d'emprunter de l'argent pour leur payer tribut, Siconolfe, premier prince de Salerne , vint quatre fois ( 844-49 ) enlever du Mont Cassin les richesses qu'y avait accumulées la munificence de Pepin le Bref, de Cbarlema- gne- et de Louis le Débonnaire.

Accanto a questa scuola ne nacque un'altra non ineno utile, cioè quella dei copisti; e per le fatiche di costoro le opere antiche furono raccolte, trascritte, commentate, e COn8e1'Vate con grandissima etera.

Le offerte dei Re e dei fedeli vennero naturalmente, allora ad aumentare vieppiù le ricchezze dell' A bbadia. .ll[a questa fu precisamente la causa d'una nuava tempesta.

IV.

Siconolfo. — I Saraceni e S. Bertario. — 2.* Distruzione del Monastero. — I Religiosi a Teano.

I Saraceni devastavano a quell'epoca le coste dell'Italia meridionale. Si erano accampati all' imboccatura del Lii-i (844), e col pretesto di riscuotere un tributo di denaro, Siconolfo, primo principe di Salerno, per ben qttattro volte (844-49) venne a torre da Monte Cassino le ricchezze che vi aveallQ radunate la magnificenza di Pipino il Basso, di Carlo Magno e di Luigi il Buono.,


Quarante ans après ( 884 ), les Sarrasins eux-mêmes enlevèrent ce qui avait échappé a la rapacité du prince lombard. Ils surprirent une nuit le monastère de S. Sauveur situé au bas de la montagne, au lieu où surgissait la ville de San-Germano (aujonrd'hui Cassino ), et y massacrèrent les religieux et leur abbè S. Berthaire, français d'origine, qui depuis 28 ans ( 856-84 ) s'était montré le protecteur éclairé des lettres et des sciences.

Ces hordes dévastatrices revinrent en 889, firent un nouveau massacre de religieux détruisirent de fond en comble le monastère de S. Benoît; c'était la seconde fois depuis sou existence. Les quelques moines qui servécu- rent se réfugièrent à Teano, où ils emportèrent ce qu'ils purent sauver du naufrage : la règle autographe de S. Benoît, les diplômes impériaux de Charlemagne, de Louis le Débonnaire, etc. et plusieurs précieux manuscrits. Malheureusement ces richesses périrent presque en totalitè dans on incendie ( 897 ).

Q/tarant'amti dopo (884) i Saraceni stessi tolsero quello che era avanzato alla ralJacittÌ del principe Longobardo. Assalirono di notte alla sopravveduta il Monastero di V. Salvatore posto a piè del monte nel luogo ove andava sorgendo la citttÌ di S. Germano [0.'1.'Ii Cassino 1 e vi massacrarono i Religiosi ed il loro Abate S. Bertario, francese d'ori[fine, il quale per ben 28 altni [8Ó6-84J si era mostrato sapiente e d,)tto protettore delle scienze e delle lettere.

Queste orde devastatrici ritornarono nel 889 e fecero un nuovo massacro di Religiosi e distrussero intieramente il Monastero di S. Benedetto: e fie la seconda distruzione. I pochissimi Monaci scampati si f//Mgiarono a Teano, ove trasportarono quel poco che salvare poterono dal naufragio; la regola cioè autografa di S. Benedetto, i diplanti imperiali di Oarloma. gno e di Luigi il Buono, e molti preziosi manoscritti. Disgraziatamente questeric- chezse perirono quasi tutte in un incendio [897].


V.

Aligerne restaure le Mont Cassin. — Manson. — Origine de Badia de Florence, de la Sainte Trinité de Cava et de Z Albaneta. — Mort tragique de Manson.

Les religieux de S. Benoît ne restèrent cependant pas longtemps loin de leur cher monastère. Dès les premières années du X. S., l'abbé Leon ea fit relever les murailles ( 905 ). Puis Jean 1. parent de Landolfe I.' prince de Ca- poue, construisit et embellit L'église (915-34). Enfin l'abbé Aligerne, par ordre du pape Agapit II, retourna avec ses religieux près du tombeau de S. Benoît ( 849 ) et y rapporta quelques manuscrits nauvës de la voracité des Sarrasins et des flammes de Tea- no: les Evangiles dît pape Zacharie, Alcuin, la grammaire d'Hilderic, les livres d'Hippocrate et de Galien, etc. — il s'occupa même d'en faire transcrire plusieurs autres que l'on peut encore admirer dans les Archives de l'abbaye.

Sous le long gouvernenent de. cet abbé restaurateur (949-

V.

Aligerno restaura M. Cassino. — Mansone. — Origira di Badia di Firenze. — Della SS.' Trinità della Cava a dell'Albaneta. — Morte tragica di Mansone.

I Monaci di S. Benedetto non restarono lungo tem1JO lontani dal loro caro nieta. Fin dai primi anni del X secolo l'Abate Leone ne fece rialzare le mura (905). In seguito Giovanni Iparente di Landolfo I principe di Caplla, costruì ed abel- lì la Chiesa ( 915-34. ) Pi1talme.j"te l'Abate Aligerno per ordine di Papa Agapito II ritoi-ììò con i suoi Reli- giosi presso la tomba di S. Benedetto (949), e vi riportò alcuni manoscritti salvati dalla voracità dei Saraceni e dalle fiamme di Teano: cioè gli Evangeli di Papa Zaccaria, Alcumo, la grammatica d'Ilderico, i libri d'Ip- pocrate e di Galeno ec. Si OCCMpÒ pure di farne trascrivere molti altri che si possono anche adesso ammirare nell'Archivio della Badia.

Sotto il lungo governo di questo Abate restauratore


) > la discipline refleurit comme aux beaux jours de ?" fenoît et de Pétronace, et a famille bénédictine s'augmenta beaucoup. Des différentes parties de l'Europe accouraient alors au Mont- Cassin des religieux, envoyés par leurs monastères, qui venaient voir et entendre près du vénérable Aligerne comment se devait observer la Règle et qui retournaient ensuite en édifier leurs frères.

Sous l'abbè Manson ( 986- 86 ) qui dut son élection à l'influence tyrannique des princes de Capoue ses parents, plusieurs Saints religieux, mécontents, abandonnèrent le Mont-Cassin et allèrent répandre l'ordre à Lucques, a Florence et à Ca- va, près Naples ( 987 ). Alors ou peu après, le moine Lui- zius (Lucius), celui qui déjà avait jeté les germes de l'abbaye célébré de Cava, fonda encore dans le vallon solitaire qui est au nord du Mont- Cassin, à environ 1 Kilom., précisément à l'endroit où jadis S. Benoît avait été accueilli par le saint moine Martin, le monastère de S.* Marie de l'Albaneta, qui, à des époques diverses reçut dans ses murs S. Thomas

( 949-86) rifiori la disciplina come nei bei tempi di S. Benedetto e di Petronace, e la famiglia Benedettina d'assai s'accrebbe. Dalle dirferenti parti d'Europa ac- correvano allora a M. Cassino Religiosi spediti dai loro Monasteri per vedere ed intendere dal Venerabile Aligerno come convenisse osservare la Regola e ritornare poi a istruirne i loro confratelli.

Sotto l'Abate Mansone , ( 986-96 ) il quale dovette la sua elezione all' ingerenza tirannica dei principi di Ca- pua suoi parenti, molti Santi Religiosi scontenti, abbandonarono M. Gassino, e si portarono ad espandere l'ordine a Lucca, a Firenze, e a Cava presso Napoli. ( 987 ) Allora o poco dopo il Monaco Liuzio, colui che di già avea" gettato il germe della Celebre Badia della Cava, fondò pure nel solitario Vallone che è a nord di M. Cassino a un Chilometro , nel luogo appunto ove un tempo S. Benedetto venne accolto dal Monaco Martino, il Monastero di Sa Maria dell' Albaneta il quale in diversi tempi ricevè nelle mie mura S. Tommaso d' A-


d'Aquin et S. Ignace de Loyola, et dont il y a maintenant aux archives du Mont-Cassin de 20 à 25 manuscrits remarquables: Z' Emortuale aliquo- rttm virorttm illltSt-rium, De musica antica et nova, etc.

Quant à Manson l'abbé intrus, il finit sa vie d'une façon tragique. Ses religieux, de plus en plus mécontents, lui arrachèrent les yeux à Ca- poue, et il en mourut (997).

VI.

Le XL S. oît l'âge d'or de l'abbaye — Aténulfe, sa mort. — Henri II, sa gué- rison. — Thêobald et S. Odi- lon. — Richer-Frédéric de Lorraine ( Etienne IX).

Le XL siècle s'anuonça pour le Mont-Cassin sous de plus heureux auspices. Ce devait être, eu effet, l'âge d'or de cette illustre Abbaye.

L'abbé Jean III, ( 997- 1010) commença par rétablir l'harmonie parmi les religieux. Puis, tandis que le prévôt Theobald, qui fut plus tard abbé, ornait de fresques le tombeau étrusque converti

qui no e S. Ignazio di Loyo- l'a, e di cui adesso nell'Archivio di Monte Cassino si trovano 20 o 25 notevoli manoscritti — l'Emortuale ali- quorum virorum illustrium, De Musica antiqìt-,i et nova ec.

Quanto alVintruso Abate Mansone, finì la sua vita tragicamente. Ireliyiosisempre più scontenti, gli strapparano gli occhi a Capita e ne iisorì nel 997.

VI.

Ulldeeim,) secoìo, ovvero età dell'oro per la badia — A- tenolfo. — Sua morte. — Enrico Il. — Sua guarigione. — Teobaldo e S. Odilo- ne. — Richerio. — Federico di Lorena. ( Stefano IX. )

L'undecimo secolo cominciò assai felicemente per ,ZJf. Cassino e fu veramente il secolo d'oro per questa illustre Badia.

L'Abate Giovanni IrI.

[997-1010 ] cominciò a ricreare la pace fra i Religiosi. Intanto che poi il Preposto Teobaldo, il quale fu poi Abate, ornava di affreschi Ict Etrusca tomba convertita in


e,n chapelle (1), il fit transcrire de beaux et nombreux manuscrits.

L'abbé Aténolfe (1010-22) fils de Pandolfe, prince lombard de Bénévent, agrandit l'église, l'orna de magnifiques peintures sur fond d'or, et favorisa beaucoup l'accroisse ment de San-Germano ; niais s'étant ligué avec son frère Pandolfe IV, comte de Ca- poue, contre l'empereur Henri II, d'Allemagne, à l'approche de ce dernier, il tenta de fuir à Constantinople et périt dans la traversés avec un grand nombre de diplômes précieux, surtout des empereurs Othon 1, et Othon II, dont heureusement Pierre Diacre, dans son Regestum, nous a conservé copie.

Henri II, vint cependant ail Mont-Cassin , et, tandis qu'il doutait de la présence en ce lieu du corps de S. Benoit, il fut miraculeusement, guéri de la maladie de la pierre (1022); ce qui le porta a faire de grandes largesses en faveur de l'abbaye. Il

(1) Voir à l'al).pendice la notice sur San-Germano.

Cappella [t],fece trascrivere belli e numerosi manoscritti.

L'Abate Atenolfo (101()- 22] figlio di Pandolfo principe longobardo di Benevento, 1'ngrandì la Chiesa, l'adornò di magnifiche pitture sopra fondo a'oro, e favoreggiò molto l'ingrandimento di g. Germano. :ftfa essendosi alleato con suo fratello Pandolfo IV Conte di Ca- pua contro V imperatore Pcderico II. d'Alemanna, al- l avvicinarsi di questo ultimo tentò di fuggire a Costantinopoli, ma perì nel tragitto, ed insieme con lui molti preziosi diplomi, sovratutto degli Imperatori Ottone I e Ottone II di cui per fort tuna Pietro Diacono nel suo liegesto ne ha coiue«i-tate copia.

Enrico II venne frattanto a 3,1. Cassino e mentre che egli dubitava che ivi veramente fosse il Corpo di 8, Benedetto, venne miracolosamente guarito da un male di pietra che pativa [10221 il che lo rese generosissimo in verso la Badia. Ebbe al;

[1] Si vedano all'appendice le notizie risguaraanti S. Germano.


avait même l'intention de s'y- faire religieux, mais la mort l'en empêcha ( 1024 ).

Sous l'abbé Théobald (1022- 35), non seulement le nombre des religieux s'accrut beaucoup, mais les lettres et les arts prospérèrent d'une façon merveilleuse sur ce mont solitaire. Sans parler d'autres choses, Théobald fit écrire pour la culture intellectuelle de ses moines une quantité considérable de manuscrits: la Bible, l'Ilisto-ii-e ècclésiastique, l'histoire des Angles, celle de Paul Orose, l'Itinéraire de toute la terre (totittS orbis), l'histoire des Romains. l' histoire des Lombards, Raban Matir, De Origine rerum, l'histoire de Josephe, tes lois lombardes, la médecine d' HtplJocrate , et une foule d'autres qui, pour la plupart, se trouvent encore dans les Archives de l'abbaye.

C'est aussi à cette époque que S. Odilon, abbé de Cln- ny, vint visiter le Mont-Cas- sin (1022), et dans la joie qu'il éprouva.it de voir si prospère la maison de S. Benoit, il donnait à l'abbé du Mont- Cassin le titre d'abbé des abbés, abbas abbatam, titre qui

tresì intenzione di farsi monaco ma ne fu impedito dal. la morte [1024].

Sotto V Abate Teobaldo y 1022-35 1 non solo grandemente il numero dei lìe- lif/iosi s'accrebbe, ma le arti e le lettere su questo Monte fiorirono in modo maraviglio so. Senza parlare d'alti-o, Teobaldo fece scrivere per istruzione dai Monaci una quantità considerevole di manoscritti-, la Bibbia l'lstoria Ecclesiastica, la Storia degli Angli, quella di Paolo Orosio, l'Itinerario di tutta la terra, la storia dei Romani, dei Longobardi, Rabano Mauro de origine rerum, la storia di Giuseppe, le leggi longobarde, lamedicinad'Ippocrate, ed altri assai molti de'quali si trovano ancora nell' A 1'cl,ivio della Badia.

Fu pure a quel tempo che.

S. Odilone Abate di Gluny venne a visitare, M. Cassino [ 1022 1 e nell'ebbrezza della gioia, nel vedere sì fiorente la casa di S. Benedetto, dava air Abate di M. Gassino il titolo di Abate degli Abati, titolo che, fit quindi


plus tard fut confirmé parle pape Pascal II (1116).

Désormais l'impulsion était donnée. Riclier 1 (1038-55) se montra digne de ses prédécesseurs et continua leur oeuvre. Le Cardinal Frédéric de Lorraine (1057-58), l'oncle de la fameuse comtesse Mathilde, qui devint bientôt pape sous le nom d'Etienne IX, prit également à coeur les intérêts du Mont-Cassin. Il enrichit l'église d'ornements précieux, de vases sacrés, de missels et d'antipho- naires d'un grand luxe. Mais celui qui surpassa. tous les autres fut l'abbé Didier qui succéda plus tard à Hilde- brand sous le nom de Victor III.

VII.

L'abbé Didier. — Sa magnificence, — Ecole artistique dit Mont- Cassin, — Al- /«n, Léon d'Ostie et Constantin V Afi-icain. — Ecole des Copistes et écriture Gassinienne. — Influence du Mont-Cassin sur les lettres et les arts. — Agnès d'Alle- viagne, Robert Guiscard et G,1'égoire VII-l'Abbé Odé- rise.

convalidato da Papa Pasquale II 1 1116 1.

Ormai s'andava prospem11lente, Richerio I [1038- 55 1 si mostrò degno dei suoi predecessori e continuò V'opera loro. Il Cardinale Federigo di Lorena [1057- 58 y zio della famosa Contessa Matilde, il quale poi lie Papa col nome di Stefano IX, ebbe anch'esso a cuore le sorti di M. Cassino. Arricchì la Chiesa d'ornamenti preziosi, di vasi sacri, di messali e di Antifonarj di gran lusso. Mct colui che andò innanzi a tutti fit l'A- bate Desiderio che più tardi successe ad Ildebmndo sotto il nome di Vittore III.

VII.

b

L'Abate Desiderio. — Sua magnificenza. — Scuola artistica di M. Cassino. — Alfano, Leone d'Ostia e Costantino l'Africano. — Scuola dei Copisti e scrittura Cassine- se. — Influenza di M. Cassino sulle lettere e le arti. — Agnese d'Alemagna, Roberto Guiscardo e Gregorio VII. — l'Abate Oderisio.


Ou peut dire sans exagération que Didier fut le plus grand des abbés du Mont-Cas- sin et le Léon X, du XI' S. 11 appartenait à la famille des princes de Bénévent et était lIé vers 1027. Après avoir pris part à diverses guerres de l'époque, entre autres à celle que le pape S. Léon IX, fit, en 1053, contre les Normands de Robert Gni- scard, il se dégoûta du monde et se retira d'abord à l'abbaye naissante de la S.' Trinité de Cava, où il reçut l'habit religieux des mains de S. Alpbé- rius, dont la vertu tait célèbre dans les Principautés de Salerne et de Bénévent. De là, Didier passa au Mont-Cas- sin, où il se donna solennellement à Dieu. Deux ans à peine après y avoir fait sa profession en présence d'Etienne IX, il fut élu unanimement à la dignité abbatiale par les religieux qui l'aimaient déjà com nie un père (1058).

Durant presque trente ans (1058-87), l'abbé Didier ne fut occupé que du bien de l'Eglise et du soin de son monastère. Il montra surtout un amour particulier pour les arts et les lettres. L'abbaye

Senza esagerazione si lJUÙ affC1'rł/(U'e che l'Abate Desiderio fu il più (/rande degli Abati di lII. Cassino ed il Leone X dell'XI secolo. Uva della famiglia de'prin- cipi di Benevento e nacque circa il 10;n, Dopo avere preso parte a diverse guerre del tempo, e fra le altre (t quella che Papa Leone IX fece ìtel 10;13, contro i Normanni di Roberto Guiscardo, ebbe a nqja il mondo, e si ritirò nella Badia allor nascente della 88,a Trinità di Cava, ore prese l'abito religioso da S. Alfe- rio , la cui virtù era celebre nei principati di Salerno e di Benevento. Quindi Desiderio venne a M. Cassino ove si votò solennemente (t Dio. Due anni appena d01JO fatta la sua solenne professione in presenza di Stefano IX, t'it sollevato per voli unanimi alla dignità di A- bate dai monaci che già l'a1i/(wano con affetto di j)<tdre [ j{);ì8 J.

Per quasi SO anni [ 1058- 87] V Abate Desiderio non si dilettò che del bene della Chiesa e delle cure del sito Monastero. Ebbe soprattutto un fetore singolare per le arti e le lettere. La Badia, CQ-


bâtie, restaurée à plusieurs fois depuis sa seconde destruction de l'an 889, n'était ni digne de sa grande réputation, ni assez vaste pour les religieux qui l'habitaient. Didier refit tout:' cloîtres, dortoirs, réfectoire, et plus spécialement l'église , dont le pape Alexandre II, vint faire la consécration solennelle en 1071, en présence de S. Pierre Damien de l'archidiacre Hildebrand et d'une foule d'autres prélats et de princes.

Afin de rendre de plus en fdus splendide son monastère 'abbé Didier fit recueillir à Rome, des restes d'antiquité: colonnes, marbres précieux, etc. Puis, pour les mettre en oeuvre, il appela de la Lom- bardie, d'Amalfi, et surtout de Constantinople, des artistes le toute espèce: sculpteurs mosaïstes, peintres, qui fondèrent bieutôt au Mont-Cas- sin une école célèbre, où vinrent se former d'autres artistes. Ceux-ci portèrent ailleurs leur savoir, et c'est ainsi que le Monte Vergine, la S.' Trinité de Cava, S. Ange in Formis, etc. s'ornèrent de ces belles peintures, de ces magnifiques mosaïques qu'on y admire encore en partie aujourd' hui.

struita e restaurata a più r iprese dopo la sua seconda distruzione nell' anno 889, non era nè degna della sua grande riputazione, nè abbastanza vasta per i monaci che l'abitavano, Desiderio l'ifece tutti i Chiostri, i dormitori, il Refettorio, e specialmente la Chiesa, che Papa Alessandro II venne solennemente a consecrare nel 1071; e vi furono presenti S. Pier Damiano , l' Arcidiacono Ildebrando , e una moltitudine d'altri prelati e di principi.

R'T' rendere sempre più ma ,lìtifico il suo Monastero, l'Abate Desiderio fece raccogliere con grandi spese in tutte le parti, e specialmente in Roma, avanzi d'antichità, colonne di marmi rari ec. Puscia per farli lavorare chiamò da Lombardia, da Amalfi, e persino da Costantino- poli artisti d'ogni specie, scultori, mosaicisti, pittori, i quali bentosto fondarono in M. Cassino una celebre scuola che diede fuori altri artisti. Questi portarono poi altrove il loro sapere, e così Monte Vergine, la Sga Trinità di Cava, S. Angelo in Formis ec, si adornarono di quelle belle pitture e


L'abbé Didier peupla son monastère non seulement d'artistes, mais surtout de religieux pieux et savants qui enseignaient et approfondissaient les sciences sacrées et profanes. On voyait alors autour de cet homme extraordinaire, Alfan, auteur d'innombrables ouvrages en prose et en vers, qui devint plus tard archevêque de Saler- ne; — Odérise, comte des Marses, écrivain élégant; — Pandolfe, parent des princes de Capoue, très-versé dans les sciences, qui composa un ouvrage intitulé: De Calcu- latione et un autre: De Lu- nâ; — Amatus, l'historien des Normands; — Léon d'Os- tie , l'auteur de la fameuse Chronica Casinensis mt:- nor; — Constantin l'Africain (1020-87), l'un des plus savants hommes de son temps et le fondateur de la fameuse école de médecine de Saler- ue. Ce dernier, après avoir voyagé jusque dans l'Inde, revint à Carthage sa patrie, et, accusé de magie, eu fut chassé. Il se retira alors à Sa- lerne où il devint secrétaire de Robert Guiscard; puis il passa au Mont-Cassin, s'y fit religieux et y rédigea une savante Compilation de mé-

di quei magnifici mosaici che si ammirano in parte ancora oggi.

L'Abate Desiderio popolò il suo 1Ilonastero non solo di artisti, ma sovrattutto di Religiosi pii e sapienti, i quali insegnavano e coltivavano nobilmente le scienze sacre e profane. Si videro allora a fianco di questo grande uomo, Alfano, autore d'innumerevoli opere in prosa e in versi, il quale poi fu fatto Arcivescovo di Salerno ; Oderisio conte dei Marsi, elegante scrittore ; Pandolfo, parente dei principi di Calma, versatissirno nelle scienze, il quale compose un'opera intitolata De Cal- culatione ed un altra De Luna; Amato, V Istorico dei Normanni; Leone d'Ostia, l'autore della famosa Cronica Cassinese minore; Costantino l'Africano ( 1020- 87), uno dei più dotti uomini del suo tempo e il fondatore della celebre scuola di medicina di Salerno. Que- st' ultimo dopo avere viaggiato fino nelle Indie, ritornò a Cartagine sua patria, ed accusato di magìa, ne fit sbandito. Si ridusse a Salerno ove fu fatto segretario di GuisCCtrdo, quindi passò


decine. Parmi ses disciples, il compta Jean de Gaëte, qui devint pape sous le nom de Gélase II (1118). Grâce donc à ces moines du Mont-Cassin les lettres refleurirent un moment dans toute l'Italie méridionale.

Une des gloires de l'abbé Didier fut la fondation d'une école spéciale de copistes. Malheureusement parmi ces religieux patients et ignorés, qui passaient leur vie à transcrire un ouvrage, c' est à peine si l'on peut citer un nom ; celui de Léon d'Amalfi; nous ne connaissons des autres que les œuvres. Ce sont eux cependant qui, après des prodiges de patience, copièrent ces superbes manuscrits dont les miniatures et plus encore la belle écriture lombarde perfectionnée , appelée justement écriture Cassinienne, du lieu où elle fleurit, excitent maintenant notre admiration et nous forcent à convenir que dans ce Moyen âge tant décrié, on savait toutefois faire de belles choses.

Outre une infinité d'ouvrages de science purement sacrée , Didier fit transcrire l'Histoire d'Anastase, celle des Romains et des Goths de Romandes, l' histoire des

a M. Gassino, vi si fece religioso, e vi compilò una dotta opera di medicina. Fra i suoi discepoli si annovera Giovanni di Gaeta che fu quindi Papa sotto il no- me di Gelasio II [ 1118 ]. Grazie ai Monaci di Monte Cassino, le lettere rifiorirono un tratto in tutta l'Italia meridionale.

Una delle glorie dell'Abate Desiderio t'u, la fondazione d'una scuola speciale di Copisti. Disgraziatamente fra quei pazienti ed oscul'i monaci che consumavano la loro vita a trascrivere un' opera, appena si può citare un nome, quello di Leone d'Amalfi. Degli altri non conosciamo che le opere. Sono essi nondimeno che con prodigj di pazienza copiarono quei superbi manoscritti le cui miniature e più ancora la bella scrittura longobarda perfezionata, giustamente detta scrittura Cassinese dal luogo ove fiorì, eccitano ora la nostra meraviglia e ci costringono di convenire che in quel medio evo tanto screditato, si sapevano pur fare delle belle cose.

Oltre una quantità infinita di opere puramente sacre, Desiderio fece trascrivere la


Lombards, des Goths et des Vandales, celle de Grégoire de Tours, celle d 'Erchem- pert, Cresconius De bellis ly- bicis, Homère, Cicéron De naturâ Deoruni, Térence, Horace, les Fastes d'Ovide, Sénèque, Virgile et les églo- gues de Théocrite, Donat, les Sermons de 8. GrétlOire de Naziance, les Vers de Charlemagne, De Medicinâ, les l'nstitutes et les NJvelles de Justinien, et bien d'autres encore. Bon nombre de ces ouvrages, mais malheureusement pas tous, se trouvent encore dans les Archives da Mont-Cassin.

Ainsi, et je me sers à dessein des expressions d'un historien napolitain non suspect : « Les religieux du » Mont-Cassin se signalèrent Il par les bonnes lettres et » une érudition variée... Ce » peu qui à cette époque se » savait chez nous, en eux. » était restreint, et les quel- Il ques connaissances qu'en a- » vaient nos provinces, c'est » à eux qu'elles le devai- » ent » (1).

(1) Giannone, Istor. Civ. del Ream. di Nap. II. lib. X. c. il

Storia di Anastasio, quella dei Romani e dei Goti di Giornandes, la storia dei Longobardi, dei Goti e dei Vandali, quella di Gregorio di Tours, quella di Erchem- perto, Gresconio delle Guerl'e libiche, Omero , Cicerone della natura degli Dei, Terenzio, Orazio, i fasti di 0- vidio, Seneca, Virgilio, e le Egloghe di Teocrito, Donato, i Sermoni di S. Gregorio di Nazianzo, i versi di Car- lomagno, della Medicina, le Istituzioni e le Novelle di Giustiniano e molte altre ancora. Non poche di queste opere, ma disgraziatamente non tutte, si trovano ancora negli Archivj di 31. Cassino.

Così [ mi servo delle lJarole d'uno scrittore Napolitano non sospetto ] i monaci Cassinesi si segnalarono per le buone lettere e varia erudizione. Quel poco che si sapeva presso di noi a questi tempi, in loro era ristretto, e qualche cognizione che se ne aveva, ad essi lo doveano le, nostre Provincie (1).

(1) Giannone Ist. civ. del Ream. di Nap. II lib. X. cap. 11.


Parmi les divers personnages qui se firent remarquer par leur admiration pour l'Abbé Didier et son monastère , on ne saurait passer sous sil ence, d'abord l'impératrice Agnès, mère du trop fameux Henri IV, qui de F Al- lemagne vint demeurer six mois auprès du tombeau de S. Benoît; puis Robert Gruiscard ( 1059-85 ), qui, à chacune de ses conquêtes, envoyait au Mont Cassin un nouveau don, comme signe de reconnaissance envers S. Benoît qu'il a- vait pris pour protecteur; enfin le grand pape Grégoire VII, qui trouva toujours en Didier un soutien zélé dans toutes ses luttes contre l'Empire, et qui en mourant pour la justice à Saler ne, le désigna, avec l'évêque d'Ostie et celui de Lyon, au choix des cardinaux.

L'abbé du Mont-Cassin fut, eu effet, acclamé pape; mais sa modestie était telle, que pendant plus d'un an il fit résistance aux évêqhes assemblés qui lui offraient la tiare. Quand enfin il eut consenti à se mettre à la tête de l'Eglise, il déploya tant d'é- nergie, qu'on crut voir revivre en lui l'âme entière de

Tra i diversi uomini che si segnalarono verso l'abate Desiderio per la loro ammirazione, non è da tralasciarsi l'imperatrice Agnese ma- dire del troppo noto Enrico IV, la qualè venne dall'Al- lemagna a trattenersi per ben sei mesi presso la tomba di S. Benedetto. Poi Roberto Guiscardo [1059-85], il quale ad ogni nuova conquista, spediva a M. Cassino un nuovo dono in segno di sua riconoscenza verso S. Benedetto che avea scelto per suo Protettore. Finalmente il gran Pontefice Gregorio VII, il quale trovò sempre nélVAbate Desiderio t{,n sostegno zelante in tutte le sue lotte contro l'impero, e che morendo per la giustizia in Salerno, lo propose^ insieme al vescovo di Ostia e a quello di Lione, alla scelta dei Cardinali.

L'Abate di Monte Cassino fu infatti proclamato Papa, 9na la sua modestia era tedesche per più d'un anno resistè ai vescovi radunati che yli offerivano la tiara. Quando finalmente ebbe acconsentito di mettersi a capo della Chiesa, spiegò tanta energia, che si credette ved-el'e con lui rivivere llíi?.ttila


S. Grégoire VII. Malheureusement Victor III ne régna guère plus d'un an (1086-87). Du moins son nom est resté comme un des plus purs et des plus beaux du XI' S.

L'oetivre de Didier au Mont- Cassin fut dignement continuée par l'abbé Odérisc (1085-1105), comte des Mar- ses et cardinal de la S.' Eglise. Grâce à lui le monastère s'embellit de mosaïques et de peintures et s'enrichit de nouveaux manuscrits, parmi lesquels il faut noter comme existant encore l'A1'I'thmétt"que de Boèce les oeuvres de S. Augustin, un traité De de- scriptione partium mundi , l'histoire a Angleterre dit Vén. Bède, un traité de musique dit prêtre Jean, un traité de Chirurgie de Constantin l'Africain, Lucain De bello Civili, etc,

VIII.

Décadence au XII. 8: — L'abbé Gérard et Rocca Ja- ntda. — Bor/cr et Guillau1/Ie le lIlaulJais, — Le moine Albéric, Pierre Diacre, Bruno de Segni et Jean de Gaë- te ( Crela8e II).

anima di Gregorio VII. Disgraziatamente Vittore III non regnò più d'un anno ( 1086-87 ). Del resto il suo nome è rimasto come uno dei più puri e più belli del secolo XI.

L'opera dell'Abate Desidel' io a Jjf. Cassino fit degnamente continuata dall'Abate Oderisio ( 1085-1105 ) conte dei, AIa-i-si e Cardinale di 8, a Chiesa. l' 'u, per lui che il Monastero si abbellì di mosaici e di pitture, e si CM'ricchì di nuovi manoscritti, fra i quali bisogna citare come tuttora esistenti, V Ai-itmetica di Boezio, le opere di 8, Agostino,- un trattato della descrizione delle parti del mondo, la storia d'Inghilterra del Venerabile Beda, un trattato di musica del Poeta Giovanni, un trattato di Chirurgia di Costantino l' Africano, Lucano della Guerra Civile eco vili.

Decadenza al XII secolo— L'Abate GeranIo e la Rocca Janula. — Ruggiero e Guglielmo il malo — Il monaco Alberico, Pietro Diacono, Bruno da Segni — e Giovanni da Gaeta ( Gelasio II ).


Le XI* S. avait été pour l'abbaye une période de gloire ; le XII" S. fut au contraire une période de décadence.

Pendant que dans le nord de l'Italie la fameuse Ligue Lombarde repoussait les pré tentions de Frédéric Barbe- rousse, le sud était déchiré par les guerres sans fin que se faisaient les Normands et les Hohenstauffen. Les Abbés du Mont-Cassin, puissants seigneurs féodaux, ne purent s'émpêcher bien souvent de prendre part à la lutte, et ils y perdirent à la fois repos, richesses et amour des arts et des lettres.

Dès 1120, les habitants de San-Germano firent une rebellion. Pour les tenir dans le devoir l'abbé Gérard (1111- 23) fit élever au milieu de Rocca Janula cette haute et forte tour que l'on voit encore se dresser menaçante au- dessus de la ville.

Plus tard (1141) Roger, premier roi de Sicile, afin de remplir son trésor épuisé dans la guerre contre Innocent II et l'empereur Lothai- re, pilla celui de S. Benoît. — Les bandes de son successeur, Guillaume le Mauvais, qui luttait contre Adrien IV, iirent pis encore. Elles chas-

L'undecimo secolo era stato per la Badia un periodo di gloria, mentre il XII fu al contrario un periodo di decadenza. Mentre che nel nord dell'Italia la famosa Lega Lombarda respingeva le pretese di Fede1'igo Barbarossa, il sud era straziato dalle guerre che senza fine si facevano tra loro i Normanni e gli Hohenstauf- fen. Gli Abati di M. Cassino, potenti Signori feudali, non poterono a meno di prender parte alla lotta, ed insieme alla quiete ed alle ricchezze, vi perderono pur anche l'amore alle arti e alle lettere. Fin dal 1120 gli abitanti di S. Germano si ribellarono. Per ridurli al dovere, i' Abate Gerardo ( 1111-23 ) fece innalzare in mezzo alla Rocca J anula quell' alta e forte torre che ancor si vede in piedi al di sopra della Città.

Più tardi Ruggiero primo re di Sicilia, per riempii-e il suo tesoro sciupato nella guerra contro Innocenzo II e l' Imperat01'e Lotario, saccheggiò quello di S. Benedetto. Le bande del suo successore Guglielmo il Alalo, il quale lottava contro Adriano IV, fecero ancora peggio. Esse cacciarono via


sèrent les religieux et s'établirent à leur place (1158). Chacun peut facilement se figurer quel dût être, dans de telles circonstances, l'état du Mont-Cassin.

On vit cependant encore fleurir à cette époque quelques esprits distingués, dont les noms méritent d'être rappelés: le fameux Albéric da Setttfmti,dans le comté d'Al - vito, auteur d'un traité de mnsicâ, et d'un autre de dia- lecticâ, connu surtout par sa célèbre vision, qui donna, dit- on, à Dante l'ide de son poëme de la Divine Comédie; — Pierre Diacre, procurateur du Mont-Cassin (1168-70) et continuateur de la Chronica C(isi?ti-nsis de Léon d'Ostie. Ce fut l'un des plus féconds écrivains de l'époque. Il recueillit des anciens auteurs un traité d'astronomie, fit un abrégé de Vitruve de ar- chitecturâ, composa un livre de generiblts lapidumpretio- sorum, etc; — puis, Grégoire, évoque de Sinuesse, poéte et écrivain alors en renom; — Bruno, évêque de Ségni (m. 1123), auteur de divers ouvrages sur la Bible, qui reprocha au pape Pascal II d'avoir souscrit lA droit d'investiture dont voulait s'empa-

i Monaci e vi si stabilirono. Ognuno può facilmente figui-arsi a quali condizioni t'u allora ridotto il Monastero.

Nulladimeno si videro ancora in quel tempo fiorire alcuni, notevoli ingegni di cui i nomi son degni di essere citati. Il famoso Alberico da Sette Frati della Contea di Alvito, autore d'tfM trattato di musica, e di un altro sulla dialettica, e sovrattut- to per la celebre sita visione, la quale dicesi che diede a Dante il concetto del suo grande poema la Divina Commedia; Pietro Diacono Procuratore di J.1[, Cassino ( 1168-70 ) e continuatore della Cronaca Cassinese di Leone d'Ostia. l<u egli uno dei più fecondi scrittori del tempo : raccolse dagli antichi autori un trattato d'Astronomia; fece un Stinto di Vitruvio, dell' Architettura. Compose un libro — Delie- specie delle Pietre preziose ec; — di poi Gregorio, vescovo di Sessa, poeta e scrittore allor rinomato; Bruno vescovo di Segni ( 1125 ) autore di diverse opere sulla Bibbia; il quale rimproverò a Papa Pasquale II d'avere sottoscritto il dritto d'investitura di cui si voleva im-


rer Henri V; — enfin Jean de Gaète (Gaetano),'l'élève de Constantin l'Africain et d'Albéric , l'un des grands adversaires de Bérenger, qui, devenu pape sous le nom de Gélase II (1118-19), eut un pontificat orageux , pendant lequel il approuva les ordres religieux et militaires des Templiers et de S. Jean de Jérusalem.

IX.

Le XIII. S. — Frédéric II et Jourdain de Calabre- S. Thomas d'Aquin et le théologien Erasme — l'abbé Richard et maestro Barto- lomeo. — Charles d'Anjou et l'abbé Bernard. — Céles- tin 17

Le XIII' S. ne fut guère différent du préc dent, et le Mont-Cassin eut encore beaucoup à souffrir pendant la lutte que les papes soutinrent contre Frédéric il, et, plus tard, durant la guerre des derniers Hohenstauffen, contre les Angevins. — Un moment, après la paix de San- Germano, où Frédéric fit à Grégoire IX les plus belles promesses (1230), on put

padroni-re Eìti-ico V. Finalmente Giovanni di Gaeta ( Gaetano ) il discepolo di Costantino l'Africano e di Alberico, uno dei grandi avversatori di Berenfjario, il qttale divenuto Papa col nome di Gelasio II (1118-19 ) ebbe un pontificato tempestoso, durante il qu-ale approvò gli ordini religiosi e militari dei Templari e di S, Giovanni di Gerusalemme.

IX.

Il XIII Secolo - Federico Il e Giordano di Calabria — S. Tommaso d'Aquino ed il Teologo Erasmo — L'Abate Riccardo e maestro Bartolomeo.— Carlo d'Angiò, e l'Abate Bernardo-— Celestino V.

Il XIII Secolo non fu guari diverso dal precedente, e M. Cassino ebbe ancora molto da soffrire nella lotta che i Papi sostennero contro Pederigo Il, e più tardi nella guerra degli ultimi Ho- henstauffcn contro gli Angioini. Poco dopo la pace di S" Germano, ove Federico fece a Gregorio IX le più larghe promesse ( 1230 ), si potè credere esse-


croire que les maux de l'abbaye étaient finis; mais bientôt ils s'aggravèrent. Frédéric chassa les religieux à l'exception de huit, dépouilla l'église des richesses qui lui restaient encore, et fit du monastère une forteresse pleine de soldats, dont Jourdain de Ca- labre, peti amateur de moines, était le capitaine.

C'est alors que S. Thomas d'Aquin âgé de 14 ans dût a- bandonner le monastère de l'Albaneta, où, depuis neuf ans qu'il avait été offert à S. Benoît par ses parents, il s'instruisait dans la grammaire, les sciences et la philosophie. Il se retira à Naples avec ses maîtres, entre autres le savant théologien Erasme, à qui l'Université napolitaine confia, au 1240, la chaire de théologie. Le jeune novice du Mont-Cassin continua, sous sa direction, des études brillamment commencées près du tombeau de S. Benoît.

Cependant les quelques religieux restés au Mont-Cassin, après que le gros de la tempête fut passé, reprirent leur vie habituelle et continuèrent les traditions de leurs devanciers. Le cardinal Richard, leur abbé (1251-62), fit orner de belles verrières,

re. finite per Iti Badia l, sciagure, via si riaggravarono bentosto. Federico scacciò tutti i monaci, da otto in fuori, spoglio la Chiesa delle ricchezze che gli rimanevano ancora, e fece del Monastero una fortezza piena di soldati, dei quali Giordano di Calabria (poco a- mante dei Monaci ) era il Capitano.

Eh allora che S. Tommaso d'Aquino nell'età di 14 anni dovette abbandonare il Monastero dell' Albaneta , ove, dopo nove anni che egli era stato votato a S. Benedetto per i suoi parenti, egli s'istruiva nella grammatica, nelle scienze e nella Filosofia.

Egli si ritirò a Napoli con i suoi precettori, e fra gli altri il dotto Teologo E- rasmo, al quale l' Università di Napoli affidò nel 1240 la Cattedra di Teologia. Il giovine novizio di M. Cassino continuò sotto la direzione di lui gli studj gloriosamente cominciati presso la tomba di S. Benedetto.

Frattanto i pochi Monaci rimasti a M. Cassino, dopo che il grosso della tempesta fu dissipato, ripigliarono le loro solite abitudini e colti-


par maestro Bartolomeo di San Germano, quarante-sept fenêtres de l'église. — Son suc- cesseur, Bernard Ayglérius , d'origine française, s'occupa, pendant près de 20 ans (1263-82), à rendre le calme à l'abbaye et à la réintégrer dans tous ses droits.

Après la défaite des soldats de Manfred, de ses Sarrasins surtout, au colisée de Casinum ( 1266 ) , Charles d'Anjou se rendit au Mont- Cassin et le prit sous sa protection. Aussi l'abbé Bernard fut-il bientôt tout-puissant près de l'Angevin. Il en profita pour sauver la vie, après la bataille de Tagliacozzo ( 1268 ), à Henri de Castille, le Sénateur de Rome. Deux ans après il fat envoyé au de là des Alpes pour conclure le mariage de Charles le Boiteux avec Marie de Hongrie, et il y réussit ( 1270). De retour, à la prière de. S. Thomas d'Aquin, son ami, il fonda à San Germano un monastère de Frères Prêcheurs. Enfin, quelque temps après le concile de Lyon, il fut envoyé à Constantinople pour traiter de la réunion de l'E- glise grecque à l'Eglise latine ; mais ce fut avec peu de succès ( 1280 ). Bernard mou-

varano le tradizioni dei loro antecessori. Il Cardinal6 Riccardo loro Abate (1251- 62 ) fece adornare di bella invetriate da Maestro Bartolomeo di S. Germano la 47 finestre della Chiesa. — Il suo successore Bernardo Aglerio, francese d'origine, si occtípò per quasi 20 anni ( 1263-82 ) a restituire la calma alla Badia ed a reintegrarla in tutti i suoi diritti.

Dopo la rotta dei soldati di Manfredi e dei suoi Saraceni al Colosseo di Cassino nel 1266, Carlo d'Angiò si portò a M. Cassino, e lo prese sotto 1(4 sua protezione. Così l'Abate Bernardo divenne potentissimo presso V Aizgioino. Ne profittò onde salvare la vita dopo la battaglia di Tagliacozzo (1268) a Enrico di Castiglia senatore di Roma. Bue anni dopo fit spedito al di là delle Alpi per conchiudere il matrimonio di Carlo il Zoppo con Maria d'Ungheria, e vi riuscì [1270]. Al suo ritorno, per le preghiere del suo a- mico S. Tommaso d'Aquino, fondò a San, Germano un convento di Domenicani. Finalmente qualche tempo dopo il Concilio di Lione


rut peu après, laissant un commentaire célèbre de la règle de S. Benoît, dont l'original, au Mont-Cassin, est la dernière manifestation de cette belle écriture lombarde Cassinienne usitée depuis le XI: S. Désormais c'est l'écriture gothique qui domine dans les manuscrits de l'Abbaye.

La fin du XIII* S. fut pour les religieux du Mont- Cassin remplie d'amertume. Le pape Célestin V voulut les contraindre à changer leur habit noir pour l'habit gris que revêtaient les C destins ou Bénédictins par lui réformés. Les religieux refusèrent d'obéir. Ils se laissèrent chasser, emprisonner plutôt que de se rendre. Enfin, après le gran rifiuto, ils reprirent en paix leur habit noir traditionnel ( 1294 ). — On pourra les peut-être inférer de ce fait que es moines cassiniens étaient coupables des reproches que leur fait Dante. ( Par. XX. ) Mais, malgré toutes les accusations du Gibelin intolérant des Guelfes, il est certain que durant tout le XIII" S. les religieux du Mont- Cassin menèrent une vie austère et sans reproche. S'il fallait d'ailleurs une preuve

fu spedito a Costantinopoli per trattare della riunione della Chiesa Greca con la Latina, ma fu con poco successo [1280]. Bernardo morì poco dopo lasciando un celebre Commentario della redola di S. Benedetto, di cui Voriginale a M. Cassino è l'ultimo saggio di quel- la bella scrittura Longobarda cassinese in uso fino dall' XI secolo. Da questo punto la scrittura Gotica è qu-ella che si usò nei nianoscritti della Badia.

La fine del XIII Secolo fu per i Monaci di M. Cassino ripiena di amarezze. Il Papa Celestino V li volle costringere a cambiare il loro abito nero con quello grigio che indossavano i Celestini o Benedettini da lui riformati. I Monaci rifiuta- ronsi d'obbedire. Si lasciarono cacciare, imprigionare, anzi che cedere. Finalmente dopo il grande rifiuto, indossarono di nuovo pacificamente il loro abito nero tradizionale [ 1294 1. Si potrebbe forse dedurre da questo fatto che i Monaci Gas- sinesi erano degni dei rimproveri che loro fa Dante 1 Par. XX 1: nondimeno a mal grado di tutte le accuse


de leur vertu à cette époque, on pourrait, ce me semble, la trouver daus le grand nombre de manuscrits qui nous restent du XLII' S., et qui sont ('ésignés dans le catalogue des Archives, par ce mot significatif: incertus t'M d'auteur inconnu.

X.

Abbés - êvêques — Louis de Hongrie et le' duc Gariii ei-. — Jacques Papone. — Tremblement de terre de 1349. — Boccace.

Le séjour des papes à Avignon ( 1305-77 ) , le grand schisme (1378-1418), et surtout les guerres qui désolèrent le royaume de Naples sous les derniers Angevins et les princes de Duras ( 1343- 1435), furent encore une source de maux pour le Mont-Cassin.

En 1322, Jean XXII, croyant augmenter le prestige des Abbés, qui déjà exerçaient la juridiction épiscopale sur un vaste diocèse, les éle-

del Ghibellino intollerante dei Guelfi, è certo che durante il XIII secolo i Monaci di 3f. Cassino condussero una vita austera e irrilJrOvcvolc, Se eg-a d'altronde mestieri d'una pruova della loro virtù in quel tempo, si potrebbe mi sembra trovarla nel grandissimo numero di manoscritti che ci restano del XIII secolo, e che sono notati nel Catalogo dell'Archivio da quella significativtt parola. — Autore ignoto.

X.

Abati - Vescovi. — Luigi d' Ungheria e il Duca Guarniero. — Giacomo Papone — Terremoto del 1349 — Boccaccio.

Il soggiorno dei Papi a Avignone ( 1305-17 ) , il grande scisma (1378-1418), e sovrattutto le guerre che devastarono il reame di Napoli sotto gli ultimi Angioini e i principi di Durazzo ( 1343-1435 ), furono ancora tuia sorgente di mali per Monte Cassino. Nel 1322 Giovanni XXII, credendo di aumentare il prestigio degli Abati i quali già esercitavano la Giurisdizione episcopale sopra una vasta Dio-


ta an rang d'évèques. Les cinq premiers furent français; citons seulement Etienne De Gambaroutis, qui devint évè- que de Toulouse ( 1350 ), et Guillaume, qui le fut à Tar- bes ( 1353 ). Les quatre derniers étaient italiens. Tous se succédèrent rapidement dans l'Abbaye, et leur gouvernement, dit le P. Tosti, ne fut que larmes: « Il governo di costoro non fu altro che pian- to. » Les religieux étaient mécontents de leurs abbés évêques , qu'ils nMisaient plus ; et ceux-ci, presque tous étrangers, sans s'occuper beaucoup de discipline et d'étlldes, cherchaient à tirer profit de leur riche prébende.

Sur ces entrefaites , Louis de Hongrie, désireux de venger la mort tragique de son frère Andro,, étranglé à A- versa par Jeanne 1" sa femme (1346), entra dans le royaume de Naples. Il se porta d'abord au Mont-Cassin, accompagné des terribles bandes du duc Garnier, ( nemico di Dio e di miser icordia), et en enleva tout ce qu'il trouva à sa convenance ( 1348 ).

Son exemple excite un condottiero, Jacques Paponc de Pignataro, qui, à la tète des vassaux rebelles, se met à

cesi, gl'innalzò alla dignità episcopale. Iprimi 5 fitrono Francesi. Citiamo soltanto Stefano de Cambarotl- tis, il quale fu quindi Vescovo di Tolosa[1350],e Gllqliebno che fu vescovo di Tar- bes 1353. Gli ultimi quattro, Italiani tutti,si succedettero rapidamente nella Badia, e il loro governo, al dire del P. Tosti, non fit altro che pianto. I Monaci erano scontenti dei loro Abati Vescovi che essi non elegevano più; e questi quasi tutti forestieri, senza badare molto alla disciplina ed agli studi, cercavano di trarre profitto dalle loro ricche entrate. In questo frattempo Luigi di Ungheria, desideroso di vendicare la morte tragica di suo fratello Andrea strangolato ad Aversa da Giovanna La sua moglie nel 1346, entrò nel Reame di Napoli. Si portò da prima a Monte Cassino, accompagnato dalle terribili bande del Duca Guarniero, nemico di Dio e di misericordia, e ne lJortò via tutto ciò che vi trovo di buono [1348J, Il suo esempio eccita un condottiero, Giacomo Papone di Pignataro, il quale alla testa dei ribellati vassalli si mette a correre le


courir les terres de l'Abbaye, les pille et finit par piller le monastère lui-même.

Puis, comme si ce n'était pas assez, survient à l'impro- viste un épouvantable tremblement de terre qui fait de l'Abbaye de Didier, somptueuse encore, quoique dépouillée de ses richesses, un énorme monceau de ruines (9 Septembre 1349 ).

Ce fut dans ces circonstances lamentables que Boccace visita le Mont-Cassin ( 1350 ou 51 ). Il accusa les religieux de l'état de désolation dans lequel était la bibliothèque. Que chacun juge si les religieux étaient les vrais coupables. Au contraire, même dans ces temps si travaillés, ils trouvèrent moyen de s'occuper encore de lettres et de sciences. Il reste de cette première moitié du XIV* S. bon nombre de manuscrits intéressants et bien écrits , qu'on peut admirer encore , avec marges et miniatures, dans les archives de latibaye.

XL

Deuxième moitié du XIV. S. — Guillaume Grirnoard

terre della Badia; le devasta, e finisce col saccheggiare il Jlonastei-o stesso. Di poi, come se ciò non fosse stato abbastanza, occorse uno spaventevole terremoto che ridusse la Badia di Desiderio, slmluosa ancora, sebbene. spogliata delle sue ricchezze, a un enorme ammasso di rovine [L> Settembre 13491. l'ìe in questa lacrimevole circostanza che Boccaccio visito Monte Cassino [1350 ovvero 511. Egli accusò i Monaci dello stato lacrimevole nel quale si trovava la Biblioteca. Ognuno giudichi se i Monaci erano i veri col- pevoli. Al contrario in questi tempi sì miserabili essi trol'al'U1W il mezzo di occuparsi ancora di lettere e di scienze. Resta di questa metà del secolo XIV buon numero di manoscritti importanti e bene scritti, i quali si possono ammirare ancora con mar gin i e miniature negli archivi della Badia.

XI.

Seconda metà del secolo XIV. — Guglielmo Grimoal-


( Urbain Y). --- A)idri, de Faen,?a.. — Pierre de Y'cM'tan.:;.

Pendant plusieurs années les religieux vécurent tristement dans des cabanes adossées aux ruines de leur monastère.

Enfin, en 1362, Guillaume (irimoard, moine bénédictin et abbé de S. Victor de Marseille, vint visiter le tombeau de S. Benoît. Il fut touché de compassion à la vue de tant do ruines et promit de les relever. En effet, ayant été élu pape, en 1362 même, sous le nom d'Urbain V, il supprima la dignité épiscopale qui durait depuis 44 ans (1322-66), prit lui-même le titre d'abbé et mit un terme à l'usurpation qu'on faisait des biens du mollastère. 11 y parvint surtout après que Jeanne 1" eut confirme au Mont-Cagsin toutes ses possessions (1370). Ce pape restaurateur, à qui, plus tard, les religieux reconnaissants firent élever une statue, mourut, après s'être donné, pour successeur, dans sa charge d'abbé, un saint religieux camaldule, André de Faenza ( 1370-73 ).

Ce dernier termina la réé- dification du couvent , cou-

do ( Urbano V ) Andrea di Faenza — Pietro de Tartaris.

Per più anni i Monaci vissero miseramente entro capanne addossate alle rovine del loro Monastero; e finalmente nel 1302 Gugliel'J1U) Grimoaldo Monaco Benedettino e Abate di 'S*.

Vittore di Marsiglia, venne il visitare la tomba di ti. Benedetto, llhnase tocco da compassione nel vedere tante rovine, e promise di rialzar V edifizio.

Ed in vcritIÌ essendo stato eletto Papa nello stesso anno 1302 col nome di Urbano V, abolì la dignità episcopale «(li(ì in vigore da 44 anni ( 1322-00 ); prese egli stesso il titolo di Abate, e pose un termine all usurpazione dei beni, del monaste1'0; Vi i'iltscì soprattutto dopo che Giovanna l.a ebbe riconfermato a Monte Cassino tutto ciò che prima possedeva [1370]. Questo l'ape, restauratore, al quale più tardi i Monaci riconoscenti fecero innalzare una statua, iìt<)ì-ì dopo di avere eletto per suo successore nella dignità abazialc un santo religioso Camaldolese chiamato Andi-ca di Faenza 1370-7£1,


struisit, aux environs, la chapelle de Santa Agata, afin d'obtenir, par l'intercession de cette sainte, la cessation des tremblements de terre, fit enfin refleurir la discipline et les bonnes études.

A sa mort, Pierre de Tar- taris, noble romain , envoyé au Mont-Cassin par le pape Grégoire XI, se mit à l'œuvre avec plus d'ardeur encore ( 1374-95 ). Il fit venir de la France et de la Flandre des sculpteurs et des peintres, et embellit si bien l'abbaye qu'elle sembla enfin renaître à nouvelle vie. Mais, hélas! le Mont-Cassin devait encore traverser de nouveaux orages.

XII.

Les abbés batailleurs. — Les abbés commendataires. Charles VIII et Lattis XII. Pierre de Médicis et Gon- zalve de CJrdoue. — La Congrégation cassinienne. Coup d'æil rétrospectif.

Le royaume de Naples était alors plus que jamais ensanglanté par les guerres que se faisaient la famille de Duras et la seconde maison

Quest'ultimo finì di riedificare il Monastero, costruì nei contorni let Cappella di S,n Agata, per atte nere con V intercessione di questa Santa che cessassero i terremoti, e fece rifiorire la, disciplina e i buoni studj,

Alla sua morte Pietro de l'artaris, nobile Romano, spedito a M. Cassino da Papa Gregorio Xl, si pose all'opera con ardore ancor più grande [1374-951, e fece venire dalla Frauda e dalla Fiandra scultori e pittori, e abbellì la Badia per sì fatto modo, che. sembrò che essa rinascesse a nuova vita. Ma ahimè! Monte Cassino doveva ancora soffrire nuot'a. tempesta.

XIL

Gli Abbati guerrieri. — Abbati commendatari, Carlo Vili e Luigi XII. — Pietro de Medici. — Causai va di Cordova. — La Congregazione Cassinese. — Veduta retrospettiva.

Il Bearne di Napoli ne più che mai insanguinato dalle guerre che si facevano la famiglia di Durazso e la seconda casa di Angiò,


d'Anjou, (1382-1435), et les abbés du Mont-Cassin prenaient part tour à tour pour l'une ou l'autre. Deux d'entre eux surtout, puissants et beaucoup trop batailleurs , Henri Tomacelli (1396-1414) et Pyrrhus Tomacelli ( 1414- 42 ), après avoir jeté l'abbaye dans une foule de maux, finirent misérablement. Le premier fut pris par Ladislas, roi de Naples, et enfermé dans le donjon de Spolète, où il termina sa vie; le second mourut entre les mains du pape Eugène IV, au Château Saint-Ange. Antoine Carafa, qui leur succéda (1446-54), ge laissa dominer par ses frères, qui firent plutôt leurs affaires que celles de l'abbaye.

A la mort de l'abbé Carafa, commença le gouvernement des Abbés commenda- tàires qui fut, pendant un demi-siècle, un véritable fléàu pour le Mont-Cassin (1454-1504). Ces abbés, imposés aux religieux par les rois ou les papes, vivaient loin de leur abbaye qu'ils faisaient administrer par des favoris. C'étaient d'ordinaire des docteurs endroit, des gens d'épée, qui ne cherchaient qu'a profiter des riches revenus de la commende.

[1382-1435], e gli Abbati di Monte Cassino prendevano parte or per una or per un altra. Due tra essi principaliitente potenti e troppo guerrieri Errico Totnacelli 1396-1414 e Pirro Tomacel- li 1414-42 dopo avere gettato la Badia in abisso di mali miserabilmente morirono. Il primo fit preso da Ladislao Re di Napoli e chiuso nella Bocca di Spoleto ove finì i suoi giorni; il secondo m-on. nelle mani di Papa Eugettio IV in Castel 8. Angelo. Antonio Carafa che ad essi succedette 1446- 54 si lasciò dominare dai suoi fratelli i quali curarono pii, tosto i loro che gli affari della Badia. Alla morte dell' Abbate Carafa incom-inciò il governo degli Ab bati Commendatari il quale per mezzo secolo fu tUa vero flagello per M. Cassino 1454-1504. Codesti Abbati accollati ai 1Ilonaci dai Re e dai Papi vivevano lungi dalla loro Badia che essi facevano governare dai loro favoriti i quali erano ordinariamente dei dottori di legge, o uomini d'arme di niente altro teneri che delle ricche entrate della prebenda.


Les abbés commendataires du Mont-Cassin furent successivement: le cardinallLouis Scarampa Mazzarota (1454- 65), patriarche d'Aquilée, grand partisan d'Alphonse d'Aragon, qui se rendit fameux dans les guerres contre les Turcs (1456) et gouverna ensuite sagement son monastère, cherchant à réparer les avaries qu'un nouveau tremblement de terre lui avait causées (1456): — le pape Paul II (1465-71), qui fit administrer l'abbaye par son chapelain: — Jean d'Aragon (1471-85), fils de Ferdinand I, roi de Naples, qui, jeune encore, fut créé cardinal et abbé commenda- taire non seulement du Mont- Cassin, mais de la S." Trinité de Cava, de Monte-Vergine, etc. Il fit de l'Albaneta le noviciat du Mont-Cassin. Sous son gouvernement eut lieu une nouvelle invention des corps de S. Benoît et de S." Scholastique; — enfin Jean de Médicis ( 1485-1504 ) qui devint abbé commendataire à 11 ans, cardinal à 14 et, plus- tard, pape sous le nom fameux de Léon X.

LB royaume de Naples é- tait toujours déchiré par la

Gli Abbati Commendatari di M. Cassino furono suc- successivamente: il Cardinale Luigi Scarampa Mezza- rota 1454-65 Patriarca d' Aquilei a gran partigiano d'Alfonso d'Ai-agona , il quale si rese famoso nelle guerre contro i Turchi 1450 e govei-iiò quindi saggiamente il sito Monastero, cercando a riparare i danni che gli aveva cwrionato il nuovo terremoto; Il papa Paolo II [1465-71] il quale fece governare la Badia dal suo cappellano: Giovanni di Aragona [1471-85 I figlio di Ferdinando jT.° He di Napoli, il quale giovine ancora f" creato Cardinale e Abbate Commendatario non solo di M. tassinu ma della SS,f& Tr-inità della Cava, di Monte Vergine ec. Egli fece dell'Albaneta il Noviziato di M. Cassino. Sotto il suo governo si fece un nuovo riconoscimento dei Corpi di S. Benedetto e di R. Scolastica. Finalmente Giovanni dei Medici 1485-1504 il quale fu Abbate Commendatario nell' età di 11 anni, Cardinale a 14 e quindi Papa col famoso nome di Leone X.

Il Iieamc di Napoli ere:


guerre. Le Mont-Cassin en souffrit beaucoup. IL fut alors pris et repris, converti en forteresse, où Angevins et Aragonais, Français et Espagnols se succédaient sans relâche.

En 1494, Charles VIM, roi de France, vint enlever la couronne aux rois de Naples, Alphonse II et Ferdinand II. Les religieux du Mont-Cassin se déclarèrent en SR. faveur et en reçurent en retour la confirmation de leurs biens et priviléges (1495).

Le successeur de Charles, Louis XII, continua à faire valoir ses droits ou prétentions sur l'Italie. Quand il se fut divisé avec Ferdinand le Catholique le royaume de Sicile (1500), le cardinal Jean de Médicis et son frère Pierre, nommé naguère Vice-roi du Mont-Cassin, tinrent ouvertement pour le parti français. Prévoyant même que la paix, conclue à Grenade, serait de peu de durée, ils fortifièrent le Mont- Cassin , et y introduisirent une nombreuse garnison française. La guerre, en effet, se ralluma bientôt. Gonzalve de Cordoue vint attaquer les Français enfermés dans l'ab- baye, et, après un assaut fu-

sempre lacerato dalle guerre, e M. Cassino ne soffri assai. Ji'u preso e ripreso, convertito in una fortezza ove Angioini ed Aragonesi, Francesi e Spagnoli si succedevano senza posa.

Nel 1494 Cari) VILI Re di Francia venne a torre il regno ai Re di Napoli Alfonso II e Perdinando Il. I monaci di M Gassino si dichiararono per lui; in ricompensa ite ricevettero la riconferma dei loro beni e privilegi 14.115.

Il successore di Carlo Litigi XII coi&tl,'nuò a far valere i suoi dritti o pretensioni sopra l'Italia. Quando ebbe diviso in Ferdinando il Cattolico il reame di Sicilia ( 1500), il cardinale Giovanni dei Medici e suo fratello Pietro non ha guari nominato Viceré di l'L Cassino si dichiararono apertamente per la parte francese, Prevedendo però che la pace conchiusa a Granata sarebbe di poca durata, fortificarono M. Cassino e vi introdussero una numerosa guarnigione francese. La guerra in fatti si riaccese ben tosto e Consalvo di Cordova venne ad assalire i Francesi chiusi nella Ba-


rieux, dans lequel la partie supérieure de l'antique tour habitée par S. Benoît fut a battue, les Espagnols entrèrent dans le monastère et y égorgèrent sans pitié tous les Français qu'ils y rencontrèrent (1502). Pierre de Mérli- cis voulut alors se retirer vers Gaëte. Etant arrivé près du Garigliano, il s'embarqua sur un bateau, chargé de quatre canons, qui fit naufrage. Pierre se noya, et son corps, retrouvé ensuite , fut porté au Mont-Cassin (1503), où il repose maintenant dans un magnifique mausolée.

Gonzalve alla triompher à Napl es. Il attribua ses succès à S. Benoît, qui, disait-il, lui était apparu en songe, pendant qu'il assiégeait Barlet- te. Toujours est-il que Gonzalve se prit d'affection pour le Mont-Cassin, et lui donna, entre antres choses, le manteau qu'il portait au jour de son entrée triomphale à Na- ples (1). Persuadé, et avec raison, que la commende était une source de désordres, il

(1) Ce manteau fut brûlé, en 1779, par les soldats de la révolution, qui voulaient s'emparer de l'or dont il était tissu.

dia e dopo ttn assalto furioso, durante il quale la parte superiore dell'antica torre abitata da S. Sene- detto fu [iettata a terra, gli Spagnuolientrarono nel monastero e senza pietà scannarono quanti, Francesi ci trovarono (1502.) Pietro de Medici volle ritirarsi presso Gaeta. Arrivato presso il Garigliano s'imbarcò sopra un battello carico di 4 cannoni che fece naufragio. Pietro si annegò ed il suo corpo ritrovato in seguito fit, portato a 111. Cassino (150;1) ove adesso riposa in- un magnifico mausoleo.

Consalvo andò a Napoli a riportare il trionfo. Attribuì le sue vittorie a S. Benedetto, il quale, come diceva, gli era apparso in sogno mentre assediava Barletta. Che che ve sia, Consalvoprese affezione per M. Cassino e gli donò, fra le altre cose, il mantello che egli indossava nel gio1'1w della sua entrata trionfale a Napoli. (1) Persuaso, e con ragione, che la

(1) Questo mantello fu bruciato nel 1779 dai soldati della rivoluzione, i quali volevano impadronirsi dell'oro con cui era tessuto.


s'efforça de faire remplacer les abbés commendataires par des abbés réguliers. Il chercha même à unir le Mont- Cassin à la célèbre Congrégation de S." Justine de Pa- doue, fondée, en 1409, par Louis Barbo, évêque de Tré- vise, selon les règles données par S. Benoît. Ces deux projets réussirent. De l'agrément du pape Jules 11, la commende fut supprimée et le Mont-Cassin s'associa à la Congrégation de S.' Justine qui prit ,dès lors (1504), le nom qu'elle conserve aujourd'hui, de Congrégation Cas- sinienne.

Ainsi, depuis mille ans d'existence, la célèbre abbaye n'avait presque pas eu de repos! Et cependant durant cette époque si travaillée du Moyen âge, elle avait eu une mission toute providentielle à remplir: sauver de l'invasion des Barbares les restes de l'antique civilisat-ion et les transmettre au monde moderne. On sait si elle y a été fidèle.

Xlll.

Aperçu des siècles suivants. — L'abbé Squarcialfl-

commenda era una sorgente di disordini si sforzò di a- bolire gli abbati commen- datarj e ristabilirvi i regolari. Cercò anche di unire M. Cassino alla celebre Congregazione di S. Giusti- na di Padova t'ondata nei 14og da Luigi Barbo Vescovo di Treviso, secondo le regole dettate da S. Lene- detto. Questi due sforzi ebbero pieno successo: la commenda fit SOlJpressa col consenso di Papa Giulio Il. e J'I. Cassino si wtì alla Congregazione di S. Giustina che prese pero sin d'allora 1504, il nome che conserva anche oggi di Gongregazione Cassinese, Così dopo mille anni di esistenza la celebre Badia non aveva quasi avuto Uìt sol giorno di calma, E nondimeno in tutta questa lunga agitazione del Medio evo ebbe a compiere un'IJIJcra del tutto provvidenziale, salvare cioè dall'invasione dei Barbari gli avanzi clell' antica civiltà e trasmetterla al mondo moderno: Questo fit fatto.

XIII.

Occhiata e secoli seguenti. — L'abbate Squarcialu-


pi. — S. Ignace de Loyola. — Savants du XVI. 8, — Ange Sangrino. — Jérôme Ruscelli.

Désormais le Mont-Cassin aura une histoire plus tranquille , grâce surtout à la succession non interrompue de ses abbés, élus de trois en trois ans, selon les constitutions de la Congrégation de S" Justine. Voici un résumé rapide des faits arrivés durant les quatre siècles qu'il nous reste à parcourir, temps pendant lequel l'abbaye va recevoir cette physionomie extérieure qu'elle conserve aujourd'hui.

Quand l'abbé Squarcialupi (1510-26) prit en main le gouvernement des affaires, il trouva le Mont-Cassin en désordre et presque en ruines. Il mit tous ses soins à le rebâtir magnifiquement. Il éleva les cloîtres actuels, construisit de vastes dortoirs, fit creuser trois ou quatre grandes citernes, restaura le noviciat de l'Alballeta, enrichit enfin l'église d'une superbe collection de 33 livres choraux en parchemin.

En 1527, les religieux furent encore un moment épou-

pi. — S. Ignazio di Lo- jola. — I dotti del XVI secolo. — Angelo Sangri- no. — Girolamo Ruscelli.

Di qui in poi M. Cassino avrlÌ una storia più tranqnilla, grazie principalmente alla non interrotta suc- cesione dei suoi abbati, eletti in ogni tre anni, secondo le costituzioni della Congregazione di sa. Giustina. Ecco un riassunto rapido dei fatti compiuti nei quattro secoli che ci restano a percorrere, tempo durante il quale la Badia è per ricevere quella fisoiìoiììia esterna che conserva anche oggi. Quando l'Abbate Squarcia- lupi prese il governo degli affari, trovò M. Cassino iit disordine e quasi in rovina. Pose ogni cura a rifabbricarlo magnificamente. Lo a- dornò dei chiostri attuali, costruì vasti dormitori, fece scavare tre, o quattro grandi cisterne, ristaurb il noviziato delVAlbaneta ed arricchì finalmente la Chiesa d, Mita superba collezione di 33 libri corali in pergamena.

Nel 1527, i monaci furono un momento spaventati alla nuova deli' arrivo del


vantés à la nouvelle de l'arrivée du Prince d'Orange, le successeur du connétable de Bourbon, de si triste mémoire. Mais quand le prince leur eut dit: « ma foi, S. Benoît a plus de soin de vous que S. Pierre n'en a eu du pape », ils finirent par se rassurer.

Les années suivantes furent employées à l'embellis- ment du monastère. C'est alors que San-Gallo éleva le beau tombeau de Pierre de Médicis ( 1532 ) et son frère François, celui de Gui Fiera- mosca ( 1546 ).

C'est aussi vers cette époque que S. Ignace de Loyola, attiré par la renommée du Mont-Cassin et des vertus qui y refleurissaient, vint y passer une cinquantaine de jours avec son compagnon Pierre Ortiz. Il se retira au monastère de l'Albaneta, et c'est là, qu'aidé des conseils d'Ange Sangrino, de Benoît Canoîilo , etc. il composa la Règle des Jésuites et ses Exercices spirituels (1538).

Le Mont-Cassin, en effet, brillait alors d'un grand é- clat; plusieurs esprits d'élite s'y étaient donné rendez- vous: d'abord Benoît dell'U- va, l'ami d'Annibal Caro et de l'imfortuné Torquato Tas-

Principe di Orange, il successore di quel Conestabile di Borbone di sì triste memoria. Jl1a quando il Principe ebbe loro detto: affé mÙr, S. Benedetto ha piÙ. cura di voi che S, Pietro del Papa, si rassicurarono. Gli anni di poi /'M!'OXO spesi ad abbellire il Monastero. Fu allora che San Gallo innulsò il bel Mausoleo di Pietro de Medici (1532) e suo fratello quello di Guido Fiera- mosca (Iô 4fì) , Fu. pure perso quest'epoca che S, Ignazio di Lqjola, attirato dalla rinomanza di Monte Cassino e dalle virtù che vi riferiraito, ^venne a passarvi una cinquantina di giorni col suo compagno Pietro Ortiz. Si q-itii«ò al .11Ionastero dell' Albaiiet(t, e fu là che aiutato dai consigli di Angelo Sangrino, di Benedetto Ca- nofilo ecc. compose la Pegola dei Gesu iti ed 'l' suoi Esercizi Spirituali (1538).

Monte Cassino per verità brillava allora d'uno splendore grande, e molti illustri uomini vi si erano radunati. Dapprima Benedetto del- l Uva, l'mnico di Annibale Caro e delV iii felice Torquato Tasso, e fautore delle Vergiui Prudenti, poema in


so, et l'auteur del le Vergini Prudenti, poéme, en ottava rima, trés-prisé avant l'apparition de la Jérusalem délivrée; — puis Benoît degli Oddi, fécond et bon poète latin, dont les manuscrits sont inédits: — l'aimable poète latin Honoré Fascitelli, que Jules III fit évêqua d'Isola en Calabre ( 1553 ); - l'é- minent jurisconsulte et cano- niste Benoît Canofilo, qui, ainsi que nous l'avons déjà observé, aida S. Ignace dans la composition de sa règle; — enfin Ange de Faggis, dit le Sangrino du lieu de sa naissance, Castel di Sangro, dans les Abruzzes.

Ange Sangrino fut élevé trois fois à la dignité abbatiale (de 1559 à 1575), et, durant son triple gouvernement, il fit beaucoup de bien au Mont-Cassin, en restaura plusieurs parties, entre autres la bibliothèque. Il ne put intervenir au Concile de Trente, où il était vivement désiré à cause de sa profonde connaissance du grec, de l'hébreu et des saintes Ecritures. Il mourut fort âgé en 1595.

Un de ses successeurs mérite ici une mention toute spéciale. C'est l'abbé Jérôme Ruseelli (1590-95), savant,

ottava rima assai riputato prima della pubblicazione della Gerusalemme liberata: quindi Benedetto degli Oddi fecondo e buon poeta latino i cui scritti sono inediti: il giocondo poeta latino Onorato Fascitelli che Giulio III fece Vescovo d'Isola in Calabria nel 1,553: il riputato Giureconsulto e Uanonistct Benedetto Ganofoli il quale, come l'abbiamo gÙì notato, aiutò V. Iflnazio di Loyola nel comporre la sua regola : finalmente Angelo de Faggis, detto il Sangrino dal luogo della sita nascita, Castel di Sannro, negli A- bruzzi,

Angelo Sangrino fit eletto tre volte Abate (dal 1559- al 1575) e durante il suo triplice governo fece molto bene a Monte Cassino, ne restaurò molte parti, fra le altre la Biblioteca. Non potè intervenire al Concilio di Trento ove ei-a grandemente desiderato per la sua profonda conoscenza del Gl'eco e dell' Ebreo e delle SS, &ct'ttture. Morì nel 1595 di età avanzatissima.

Uno dei suoi successori merita qui una menzione del tutto speciale. Questi è l'Abate Girolarno Ruscelli


pieux et modeste, à qui le Mont-Cassin est redevable du fameux tableau du réfectoire: la multiplication des pains, des frères Bassano (1592),

XIV.

Embellissements. — L'é- glise actuelle. — Le collège. — Erasme Gattola et les deux Pédérici. — Casimir Correale et ses travaux bibliques.

Durant le cours du XVII* et du XVIII" S., les abbés du Mont-Cassin furent généralement occupés à embellir leur monastère, à en faire je dirai presque un musée, ou, suivant l'expression du P. Tosti, un joyau. Malheureusement ils ne furent pas toujours bien inspirés et tombèrent souvent dans le mauvais goût de l'époque. Malgré tout cependant, et grâce à eux, le Mont-Cassin est devenu une des merveilles de l'Italie.

L'église, depuis le désastreux tremblement de terre de 1349, avait été reconstruite peu à peu et partant sans

(1590-95) sapiente, pio e modesto, a cui Monte Cassino è debitore del famoso quadro del Refettorio, la moltiplicazione dei pani , eseguito dai Fratelli Bassano nel 1592.

XIV.

Abbellimenti. — La Chiesa attuale. — Il Collegio. — Erasmo Gattola e i due Federici. — Casimiro Correale e i suoi lavori Biblici.

Durante il XVII e il X VIII secolo gli Abati di M. Cassino furono generalmente occupati ad abbellire il loro Monastero, e farne direi quasi uìì museo , ovvero, secondo l' espressione del P. Tosti, un giojello. Disgraziatamente non furono 8emprc ben ispirati, ed inciamparono spesso nel gusto barocco del tempo. Nondimeno si deve a loro se Monte Cassino è diventato una delle meraviglie dell'Italia.

La Chiesa, dopo i tremeneli terremoti del 1349, era stata riedificata a poco a poco e lJcrÒ senza unità. Fu


unité. On voulut la réédifier et en faire un monument digne de la gloire de S. Benoît. Sous l'abbé Dominique Que- sada, l'architecte espagnol Cosme Fansago, fut chargé du plan et de la direction des travaux de la nouvelle église. On les commença en 1637 , et ce fut alors qu'on découvrit pour la dernière fois les dépouilles mortelles de S. Benoît et de S" Scho- lastique. Les travaux et surtout les décors de la basilique cassinienne durèrent presqu'un siècle. Enfin, en 1727, le pape Benoît XIII, en fit la consécration solennelle.

Vers cette époque ( 1705- 35), eut encore lieu la construction de cette partie du monastère qui sert aujourd'hui de Collège, et qui, dans l'origine, devait former l'hôtellerie: hospitium peregri- norum.

Parmi les religieux du Mont-Cassin dont les noms sont connus dans l'histoire littéraire du X VIF et XVIH* S., il faut mentionner, en première ligne , Dom Erasme Gattola de Gaëte (1662-1734), l'auteur de l' Histoire (lu Mont-Cassin, en latin, [4 vol. in folio, Venise, 1734J.

voluta riedificare e farne un monumento degno della gloria di S. Benedetto. Sotto l'Abate Domenico Queseda, l'architetto Spagnuolo Cosma Fansago fu incaricato della pianta e della dii-ezione dei lavori della nuova Chiesa. Furono cominciati nel 1637, e fu allora che si scoprirono per l'ultima volta le spoglie mortali di S. Benedetto e di S,a Scolastica. I lavori e sovratutto le decorazioni della Basilica Gassinese durarono quasi un secolo. Finalmente nel 1727 Papa Benedetto XIII ne fece la solenne consecra- zione.

Verso quel tempo ( 1705- 35 ) fit ancora costruita quella parte del Monastero destinata oggi al Collegio, e che in antico era per ospitare i Pellegrini.

Fra i religiosi di Monte Gassino i cui nomi sono conosciuti nella storia letteraria del XVII e XVIII secolo bisogna rammentare primieramente D. Erasmo Gattola di Gaeta ( 1662- 1734 ) autore della storia di M. Cassino in lingua latina, ( 4 vol. in fol. Venezia 1734 ). Ebbe corrispondenza con i dotti più rinomati


Il entretint une correspondance active avec les savants les plus fameux de son temps: Muratori, Bacchini, Noris, Ciampini, Fontanini, Mabil- lon , Montfaucon , Ruinart, Calmet et toute la laborieuse Congrégation de S. Maur. La plus grande partie de cette correspondance, pleine de détails piquants sur les célébrités de l'époque et leurs ouvrages, est encore inédite, au Mont-Cassin.

Citons ensuite les frères Placide et Jean-Baptiste Fé- dérici, les auteurs du Catalogue raisonné des manuscrits du Mont-Cassin, en 8 volumes. Le premier fut l'ami de Monti et en reçut diverses poésies latines et italiennes encore inédites. Le second composa une remarquable Histoire des ducs de Ga'éte.

N'oublions pas non plus cet humble et infatigable Casimir Correale, de Sorrente, mort en 1772, qui passa trente années de sa vie à composer un Lexique hébreu-chaldeo- biblique, avec commentaire perpétuel, etc., en 99 volumes!... Si les frais n'étaient trop forts, il serait désirable d'en faire la publication.

del suo tempo, con Muratori Baccltini, Noris, Ciampini, Pontanini, Mabillon, Mont- faucon, Ruinart, Galmet, e con tutta la istancabile Con,qre.lazioite di S. Mauro. La maggior parte di questa corrispondenza piena di sali su. i dotti di quel tempo e le loro opere, è ancora inedita in M. Cassino.

Citiamo poi i Fratelli Placido e Giovambattista Federici autori del Catalogo ragionato dei Manoscritti di Monte Cassino in 8 volumi. Il primo fit amico di Monti, e da esso ebbe diverse poesie latine ed Italiane ancora inedite. Il secondo compose una notevole storia degli antichi Duchi di Gaeta.

Non bisogna pure dimenticare quell'umile ed istancabile Gasimiro Correale dt Sorrento morto nel 1772, il quale consumò trent' anni della sua vita nel comporre un Lexicon Ebraico Caldeo Biblico , con commentario perpetuo cc. in 99 volumi. Se non fosse per l'ingente spesa, sarebbe desiderabile che fossero pubblicati.


Xy,

Révolution française. — Ferdinand 7. — Champion- net. - Les San-Germanesi et les Républicains pillent l'abbaye. — Henri Gattola.

Le milieu du XVIII. S. fut assez tranquille pour le Mont Cassin. Mais la fin, comme partout , fut des plus orageuses.

En 1796, le roi de Naples, Ferdinand 1, vint s'établir avec toute sa cour il. l'abbaye, afin d'être plus à portée de repousser les troupes de la République française qui menaçaient ses états. Celles-ci ne parurent cependant qu'en 1798. Le roi se retira alors vers Captfue.

Le général Matthieu, qui commandait les Français, prit son logement au palais abbatial de San-Germano, et, sans trop molester les religieux, y attendit l'arrivée du général en chef.

Championnet, suivi de Ber- thier, Bonami, Mac-Donald, etc., parut au commencement de 1799. Il imposa une forte contribution de guerre, que les religieux ne purent pas payer en entier. Par son ordre, le trésor de S. Benoît

x v.

Rivoluzione Francese. — Ferdinando I' — Champio- net. — I Sangermanesi e i Repubblicani saccheggiano la Badia. — Enrico Gattola.

La 'metlÌ del XVIII secolo scorse assai pacifica per M. Cassino. 1Ila la fine, come dovunque, fit assai tempestosa.

Nel 1796 Ferdinando T re di Napoli venne a fermarsi con tutta la sua corte nella Badia per essere più in (/rado di respingere i soldati republicani francesi che minacciavano i suoi stati. Nondimeno essi non comparvero che nel 1798, e il re allora si ritirò verso Capua.

Il generale Alatthieu che comandava i francesi, prese stanza nel palazzo Abbazia- le di S. Germano, e senza nìolestare troppo i Religiosi, vi aspettò Varrivo del generale iib capo.

Championet seguito da Bertier, Bonami, Mac-Do- nald ec. venne al principio del 1799. Impose un forte tributo di guerra, il quale i Religiosi non poterono pagare per intero. Dietro ordine suo il tesoro di S. Bene-


fut alors pillé. Calices, ciboires, reliquaires, deux bustes en argent de S. Benoît et de S" Scholastique, etc., tout disparut. Le général eu chef prit pour sa part une Sainte Famille de Raphaël.

Peu après, au départ momentané des républicains les habitants de San-Germa- no, ayant à leur tête un certain Moliterno, firent ce que n'avaient pas fait encore les Français, ils saccagèrent le monastère.

Sur ces entrefaites, survient une nouvelle troupe de républicains désireux de prendre part à un butin, qui n'existait plus guère. La désolation, dans l'abbaye, devient extrême. Les religieux s'enfuient dans la montagne, à l'exception du vénérable Jean-Baptiste Fédérici, dont nous avons déjà parlé, du maître des novices et d'un jeune moine, Henri Gattola, parent du fameux historien du Mont-Cassin. Seuls, ils eurent le courage de rester à leur poste.

Les républicains français pénètrent dans l'abbaye l'é- pée au poingt, et se précipitent dans toutes les directions sans avoir égard aux prières du Père Fédérici qui les con-

detto fu allora saccheggiato. Calici, ciborj, reliquiarj, due busti in argento di S. Benedetto e di S, a Scolastica, tutto scomparve. Il genei-ale in capo prese come parte sua una sacra Famiglia di Raffaello.

Poco dopo la temporanea partenza dei republicani francesi i Sangel'1nanesi a- vendo a capo un certo lIfo- literno, fecero quello che non aveano fatto ancora i Francesi, e saccheggiarono il Monastero,

Una nuova truppa di t'epllblicani sopraggiunge in questo frattempo, desiderosa di prendere parte ad un bottino che quasi piÙ, non esisteva. La desolazione diviene estrema nella Badia. I Monaci fuggono per la montagna ad eccezione del venerando Giovambattista Federici di cui abbiamo già parlato, del .J.1faestro dei no- vizi, e d'un giovane Monaco Enrico Gattola parente del famoso istorico di M. Cassino. Solo essi ebbero il coraggio di restare fermi al loro posto.

I llepublieani francesi armata mano penetrano nella Badia, si precipitano iit tutte le direzioni senza ave-


jure d'épargner au moins les trésors historiques qui sont répandus autour d'eux. Quand ils se présentent aux archives, le jeune Gattola, à genoux, les supplie de respecter ce sanctuaire de la Science, quatorze fois séculaire. Pour toute réponse, il reçoit un coup de sabre qui le renverse baigné dans son sang. Ces misérables enfoncent les armoires , renversent les tableaux, déchirent les livres et les manuscrits. Ils s'en servent même pour faire, pendant la nuit, leur infernale cuisine ! et, chose horrible à dire, ils ont l'audace d'allumer un feu de joie au beau milieu des archives!...

Mais ce fut bien pis à l'église. Après s'être repu des provisions trouvées encore dans la dispense et à la cave de l'abbaye, ils se rendent à la sacristie, s'y affublent des ornements sacrés, et s'en vont ainsi, à travers les cloîtres, singer une procession de moines ( 1799 ).

XVI.

Pie VII. — Joseph Bonaparte. — Joachim JIu- rat. — Ferdinand I. — Le

re riguardo alle preghiere del P. Pederici che gli scongiura di risparmiare almeno i tesori istorici che sono sparsi intorno ad essi. Arrivati alle porte deM'J?-c/Mvio, il giovine Gattola, in ginocchio li supplica di rispettare quel santuario della scienza che contava 14 secoli di vita. Si ebbe un colpo di sciabola che lo git- tò a terra insanguinato. Questi sciagurati sfondano gli armadii, rovesciano i quadri, lacerano i libri ed i manoscritti, se ne servono per fare durante la notte la loro infernale cucina, e, cosa orribile a dirsi, hanno l'audacia di accendere un falò nel mezzo agli A'I'chivj!....

Peggio fu nella Chiesa.

Ben satolli ed ubbriachi di ciò che trovarono nella dispensa e nella cantina del Monastero, vanno alla Sa7crista, si vestono degli ornamenti sacri, e se ne vanno così per i Chiostri rappresentando una processione di Monaci (1799).

XVI.

Pio VII. — Giuseppe Bo- naparte. — Gioacchino Mu-r rat. — Ferdinando l,. - Il


Père Tosti. — Derniers événements, — Travaux littéraires des religieux.

Quand le calme fut un peu retourné dans l'abbaye, les religieux fugitifs, revinrent un à un à leur monastère. Ils se mirent avec courage à réparer les dégâts de tout genre qu'un triple village y avait occasionnés. Une lettre de Pie Vil, adressée à l'abbé Marin Lucarelli, les vint à la fois consoler et fortifier dans leur sainte entreprise ( 1801 ). En 1805 , Joseph Bonaparte sembla même s'intéresser à leur sort. Etant de passage à San-Germano, accompagné de Massena, il disait à l'abbé Aurèle Visconti: « Se vi occorre qualche cosa, scrivete a dirittura a me, che vi servir'o. » Ce qui ne l'empêcha cependant pas de sup- S rimer peu après l'abbaye du Mont-Cassin et d'en confisquer tous les biens (1806).

Le Mont Cassin fut alors converti en dépôt d'objets d'art, sous le nom de Stabili- mento. La garde en fut confiée à 50 moines, dépouillés de leur habit. L'Abté resta, avec le titre de Direttore del- 10 Stabilimento, chargé du

P. Tosti. — Ultimi avvenimenti. — Lavori letterarj dei monaci.

Bitornata a7quanto la calma nella Badia, i monaci fuggitivi r itoi,na-ì@ono ad uno ad uno al loro Monastero. Si misero con coraggio a i-iparare i guasti d'ogni genei-e che un triplice saccheggio vi avea cagionati. Una lettera di Pio VII, indirizzata all' Abate Marino Lucarelli venne a consolarl-i ed a fortificarli nella loro santa impresa (1801). Nel 1805, Giuseppe BonalJarte sembrò anche prendere a cuore la loro sorte. Trovandosi di passaggio per S. Germano, accompagnato da fflassena, diceva all'Abate Atti-elio Visconti: Se vi occorre qualche cosa, scrivete a dirittura a me, che vi servirò. Nulladi- meno ciò non lo trattenne dal sopprimere poco dopo la Badia e di confiscarne tutti i beni. ( 1806 )

Monte Cassino fu allora convertito iii deposito d og- fletti d'arte sotto il nome di Stabilimento. La custodia ne fu affidata a 50 Monaci, spogliati del loro abito. L'Abate rimase, col titolo di Di - rettore dello Stabilimento ,


soin des affaires spirituelles du Diocèse du Mont-Cassin.

Sous Joachim Murât (1808- 15), le Stabilimento jouit d'un certain calme. Il eut même à se louer de ce prince restaurateur , qui toujours fut disposé à subvenir à ses besoins.

Au retour de Ferdinand 1 sur le trône de Naples ( 1815 ), grâce à la médiation de Pie VII, la vie fut rendue au célèbre monastère. Les religieux reprirent leur habit et reçurent du gouvernement napolitain une rente de 14 mille ducats ( 59,500 fr. ).

Le Mont-Cassin fut encore un moment ému, en 1821, par une occupation militaire des troupes napolitaines, qui devaient s'opposer à la marche des Autrichiens, accourus au secours de Ferdinand I, peu disposé à donner une constitution à ses sujets. Mais il n'eut à souffrir aucun mal. C'est de cette époque que datent les quatres fortins qui entourent le monastère.

Depuis lors, les quelques Pères, qui, malgré le souvenir de tant d'orages, vinrent se confier encore à la protection

incaricato della cura degli affari spirituali della Diocesi di Alante Cassino.

Sotto Gioacchino Murat, ( 1808-15 ) lo Stabilimento .qod,,, d'una certa calma. Ebbe pure a lodarsi di questo •principe rista?tì-atoi-e , il quale sempre fit pronto a soccorrere il monastero in ogni bisogno.

Al ritorno di Ferdinando I sul trono di Napoli ( 1815), grazie alla mediazione di Pio VII, fu ridonata la vita al celebre monastero. I monaci ripresero il loro abito e ricevettero dal governo napoletano ima rendita di 14,000 ducati (59,500 fr.) Monte Cassino fit ancora per un poco commosso nel 1821 da uri occupazione militare delle truppe napoletane, le quali dovevano opporSI: alla entrata dejli Austriaci, accorsi. in soccorso di l;erdíizaizd) I, poco disposto ad acordare una costituzione a'sìtoi sudditi. Ma non ebbe, però a soffrirne alcun -male. In quel tempo farono rizzati i quattro fortini, che circondano il monastero.

Da quél tempo i pochi Monaci, che, a malgrado la memoria di tante tempeste,


de S. Benoît et en garder le tombeau glorieux, s'occupèrent avec amour de la prière, de l'éducation de la jeunesse et de travaux historiques ou littéraires. Entre tous, il faut surtout citer le défunt Abbé Dom Charles-Marie De Vera d'Aragon, mort à Naples le 24 décembre 1871; pieux et docte religieux, infatigable à faire le bien, à qui le Mont- Cassin est redevable , parmi tant d'autres bienfaits insignes, de la fondation du Collège et de l'établissement de la Chromolithographie; émi- nent et fecond écrivain d'ouvrages littéraires et théologiques, qu'il serait à désirer de voir bientôt publiés , car bien certainemnt sa mémoire y gagnerait, et aussi le monastère, où, par son opérositè et sa vie très-exemplaire , il a su se faire vivement regretter. Après l'abbé De Vera, nous aimons à rappeler le bon et savant Père Tosti, qui a enrichi la République des lettres des Histoires dit Mont-Cassin, — de la Comtesse Mathilde, — de la Ligue lombarde — d'Innocent III, — du Concile de Constance, — du, Schisme grec,- de Boni face VIII;- sans oublier les Prolégomè-

vennero a votarsi ancora alla protezione di S. Benedetto, e a custodirne la gloriosa tomba, si occuparono con amore della preghiera, dell'educazione della gioventù, e di lavori storici e lettera- rii. Fra tutti bisogna citare l'assai rimpianto Abate D. Carlo Maria de Vera, d'Aragona morto a Napoli il 24 di Decembre 1871; pio e dotto monaco, infaticabile nel fare il bene; al quale è debitore il Monastero, tra tanti altri insigni bencfizj, della fondazione del Collegio ed anche dello stabilimento della Cromolitografia; scrittore valente e fecondo in cose letterarie e teologiche, i cui lavori sarebbe desiderabile fossero pubblicati; e ne verrebbe lode per certo alla memoria di Lui ed al monastero, dov'egli seppe per la sita operosità e l'esemplarissima vita lasciar vivo desiderio di se. Ci piace, dopo il de Vera, ricordare il buono e dotto Padre Tosti, che ha arricchito la Republica delle lettere della Storia di Monte Cassino, della Contessa Matilde, della Lega Lombarda, d'Innocenzo Ili, del Concilio di Costanza, dello Scisma


nés à l'histoire ecclésiastique, — le Psautier du Pèlerin, — le Psautier de Marie, etc.

C'est au milieu de ces occupations, que les Pères du Mont-Cassin ont été surpris par les derniers événements de 1860-67.

Si le gouvernement italien semble avoir fait pour eux une exception, lors de la suppression des corporations religieuses, le sort du célèbre monastère, dépouillé de tous ses revenus, n'est cependant guère enviable.

Les religieux de S. Benoît continuent toutefois leur mission civilisatrice. Ils prient encore, instruisent encore la jeunesse, publient enfin chaque jour de nouveaux monuments de leur savoir et de leurs études sérieuses. Le Manuscrit inédit de Dante, imprimé en 1865; I codici e le arti a Monte Gassino, publication de 1870-71; La Bi- bliotheca Casinensis qui s'é- dite actuellement ( 1872 ), avec de nombreux fac-simile en chromolithographie, etc., en sont des preuves plus qu'évidentes.

Greco, di Bonifazio Vili, senza dimenticare i Prolegomeni alla Storia Ecclesiastica, il Salterio del Pellegrino, il Salterio di Maria, ec.

In mezzo a queste occupazioni furono trovati i Monaâ di Monte Cassino da gli ultimi avvenimenti del 1860-67.

Se il governo italiano sembra aver fatto per essi qualche eccezione nell'l'poca della soppressione delle corporazioni religiose, le, sorte del celebre monastero, spogliato di tutte le sue rendite, non è però punto invidiabile.

I monaci di 8, Benedetto continuano intanto la loi-o missione incivilitrice. Pregano ancora, istruiscono la gioventù, pubblicano ogni giorno nuovi monumenti del loro sapere , e de'loro forti studii. Il Codice inedito di Dante, pubblicato nel 1865; i Codici e le Arti a Monte Cas- no, pubblicati nel 1870 e 1871; la Biblioteca Casinen- sis che si stampa attualmente (1872) con numerosi fac- simili in cromolitografia, ec. ne srJna prove evidentiissime.


XVII.

Les habitants actuels du Mont-Cassin. — Les Pères et les Frères. — Leur costume. — L'Abbé, ses prérogatives. — Autres dignitaires. — Offices choraux. — Etudes et récréations. — Conclusion.

Avant de passer à la description détaillée du Mont- Cassin, il me semble utile de dire un mot des religieux qui l'habitent. — Quant aux séminaristes, collégiens et gens de service, ils y sont réunis accidentellement: nous n'en parlons donc pas ici.

Les religieux ne sont considérés par le gouvernement actuel que comme les gardiens du monument national dit Mont-Cassin; toutefois ils continuent à vivre en communauté, sous la règle de S. Benoît.

Parmi les religieux, les uns qu'on nomme Pires, célèbrent la messe et assistent aux offices du chœur; les autres, appelés Frères ou jp')'ères corners, sont employés aux travaux de la maison, soit au dedans soit au dehors. On donne aux premiers le titre de Dom ou de Père; le

xvii.

Gli abitanti attuali di M.

Cassino. — I Monaci ed i Conversi. — Loro abito. — L'Abate: sue prerogative. — Altri dignitarii. — Ufficio corale. — Studii e ricreazioni. — Conclusione.

Prima di venire alle descrizione particolareggiata di M. Cassino, sembra utile dire un motto de'-manaci che lo abitano. Quanto al seminaristi, ai collegiali e alle persone di servizio, vi sono riuniti accidentalmente; non ne facciamo dunque qui menzione.

I monaci non sono considerati dal governo attuale, che come custodi del manumento nazionale di Monte Cassino; nulladimeno continuano a vivere in comunità sotto la regola di S. Benedetto.

Fra i monaci, quelli che si chiamano Padri celebrano la messa, ed assistono agli uffìzii corali; gli altri, chiamati Fratelli o Fratelli conversi, sono impiegati nei lavori della casa, sia dentro, sia fuori. Si dà ai primi il titolo di Don, o di Padri ;


l'ra ou Vrère est resté aux autres.

Le costume pour tous est noir. Celui des Pères est composé d'une soutane avec ceinture, d'un scapulaire, qui pend, devant et derrière, jusqu'au bas de la soutane, d'un capuchon et des souliers. Le chapeau noir, relevé sur trois côtés, est pour la promenade et les voyages; la Cuculle, ou longue robe à grandes manches, pour le chœur. — Les Frères ont les mêmes vêtements, à l'exception du scapulaire et du capuchon. Ils portent à l'église un surplis ou un grand manteau ( niaî&- tellone ).

Le supérieur du Mont-Cas- sin est l'Abbé. En lui parlant on lui dit Bévérendissime Père Abbé et en lui écrivant, Illustrissime et Révérendissime Monseigneur Dom N. N. Abbé Ordinaire dtz Mont- Cassin. Il gouverne toute la Communauté et le Diocèse du Mont-Cassin. Ce diocèse , situé aux environs de l'Abbaye et surtout dans les Abruzzes, comprend environ 100 mille habitants; c'est un des plus considérables de l'Italie.

L'Abbé est exempt de toute juridiction épiscopale et ne

di Fra a'secondi, ossia Fra• telli.

L'abito per lutti è nero ; quello de' Nonaci è compo.sto di una tonaca con cintu- ra, di uno scapolare, che ca- de sul petto e sid dosso sino ai piedi, di un cappuccio e di scarpe. Il cappello nero a tre punte è per la passeg[IÙtta ed i viaggi; la cocolla, ossia gran veste a larghe maniche, si tesa per il coro. I conversi hanno i medesimi vestimenti, eccetto lo scapolare ed il cappuccio. PoI-tano in chiesa o la Cotta, od il mantcllone,

Il superiore di 211. Cassino è V Abat'-e. Parlandogli, gli si dà il titolo di Reverendissimo Padre Abate, e scrivcndogli, quello di IlluRlrissimo e Reverendissimo Monsignore Don N. N. Abato ordinario di Monte Cassino. Begge tutta la Comunità e la Diocesi di Monte Cassino, Questa Diocesi posta nei dintorni della Badia e che si stende sino negli Ali1'uzzi, conta circa 100,000 abitanti. E una delle più popolose dell'Italia.

L' Abate è fuori di ogni giurisdizione vescovile , e


dépend que du Saint-Sir- ge; aussi prend-il pour ce motif le titre d'Abbé nul- lius. — Il est élu par le chapitre général, composé de tous les abbés de la Congrégation. Cependant, dans l'intervalle de deux chapitres, le Souverain Pontife le nomme souvent directement.

L'abbé du Mont- Cassin a l'entière juridiction épisco- pale et tous les pouvoirs d'un évêque, moins ceux de conférer les ordres sacrés, de consacrer les églises et de faire le saint chrême. Ainsi, il don- la tonsure et les ordres mineurs , administre le sacrement de confirmation, officie pontificalement avec la crosse et la mitre, donne la triple bénédiction solennelle au peuple après l'office qu'il a célébré, porte la croix pectorale et l'anneau, que l'on baise toujours en l'abordant.

Autrefois ces prérogatives étaient plus considérables encore; car, dans tous les temps, les princes et surtout les papes, se plurent à combler de titres et de privilèges les successeurs de S. Benoît. Char- lemagne les fit chanceliers du Saint Empire; les rois de Na- ples, premiers barons du royaume: Urbain V leur accor-

non dipende che dalla sa Sede, ed è perciò che prende il titolo di Abate nullius. Viene eletto dal capitolo genei-ale, composto di tutti gli Abati della Congregazione. Nulladimeno, nelVintervallo di due capitoli, il Sovrano Pontefice lo nomina sovente direttamente. L'Abate di Monte Cassino ha intiera giurisdizione episcopale e tutti i poteri di tin vescovo, tranne quelli di conferit'c ordini sacri, di consecra- i-e le chiese, di fare gli olii santi. Però egli amministra la tonsura, e gli ordini minori , la cresima, ufficia pontificalmente, con pastoi-ale e mitra, dà la triplice benedizione solenne al popolo dopo la messa, porta la croce pettorale e l'anello, che si bacia sempre ltVvicinandolo.

Una volta queste prerogative erano ancora maggiori, giaccia in tutti i tempi, i Principi, e sopratutto i Papi, si piacquero di abbondare in titoli e privilegi verso i successori di S. Benedetto. Carlo Magno li fece Cancellieri dell Impero.; i Re di Napoli Primi Baroni del Regno; Urbano V loro accordò il privilegio di tenere


da le privilège d'occuper , dans les conciles, la première place parmi tous les autres Abbés, etc. Mais en général tout cela n'est plus aujourd'hui qu'un souvenir.

Le gouvernement de l'Abbé dure ordinairement trois ou six ans, après lesquels il peut être confirmé et plus tard réélu. — Quand il s'est dépouillé de sa charge, il reste cependant toujours Abbé et conserve les attributions abbatiales: l'anneau, dans la vie ordinaire; au choeur, le rochet, le petit manteau ou camail, la mosette et la croix pectorale, enfin le pouvoir d'officier solennellement avec la crosse et la mitre, après en avoir cependant obtenu la permission de l'Abbé Ordinaire.

Il arrive souvent qu'un Abbé sortant de charge, ou même qu'un simple religieux distingué par sa science ou ses vertus, est nommé Abbé d'un monastère qui n'existe plus. Il devient alors Abbé sans gouvernement ou Abbé nul- la tenente. Il peut se faire encore que, à cause de ses mérites ou des services rendus à l'Ordre, un religieux reçoive le titre simplement honorifique d'Abbé. Dans ce

nel concilio il primo posto sopra tutti gli altri Abati. Ma in generale tutti questi privilegi non sono al giorno d'oggi che una memoria.

Il governo dell'Abate dura ordinariamente tre o sei anni, dopo i quali x>nò essere confermato o più tardi rieletto. Quando è uscito dalla sua carica rimane nul- ladimeno sempre Abate, e conserva le attribuzioni ab- baziali; l'anello sempre, il rocchetto, la mantellina, la mozzetta e la croce pettorale, al coro, e finalmente la facoltà di ufficiare solennemente con mitra e pastorale; ma sempre col consenso dell'Abate Ordinario.

Accade sovente che un Abate uscendo di carica, o anche un semplice monaco, distinto per la sua scienza o le sue virtù, è nominato Abate di un monastero che non esiste più. Egli diviene allora Abate senza governo o Abate nulla tenente. Può darsi ancora che, pei suoi meriti o per servigi prestati all' Ordine, un monaco riceve il titolo semplicemente onorario di Abate. In questo


cas, il n'a que les insignes extérieures de l'Abbé Ordinaire sans en avoir les pouvoirs.

Les autres officiers ou dignitaires du convent, après l'Abbé, sont: le Père Prieur claustral, chargé de la discipline intérieure du monastère, qui a le titre de très-révérend molto reverendo ; — le Père Vicaire, qui est désigné par l'Abbé pour administrer le diocèse du Mont-Cassin; le Père Maître des novices, dont le titre indique l'emploi; — le grand Cellérier, qui veille à l'administration des revenus de l'abbaye; — le Père Archiviste qui a le soin'des Archives; — le Père Bibliothécaire, qui a celui de la Bibliothèque;— le Père Fores- terario , chargé de recevoir les étrangers; — le Père Vicaire de la Sacristie, à qui incombe le soin des choses du culte; — le Père Organiste, pour le grand orgue ; — le Père Secrétaire, pour la correspondance et le Cellérier di Casa, préposé à la dispense.

Les Pères vont ordinairement quatre fois par jour au chœur, à 8 heures pour l'office de prime, la lecture du martyrologe et la méditation ; — à 11 h., pour l'office de tierce et la grand' mes-

caso non ha che le insegne esteriori dell'Abate Ordinario senza averne i poteri.

Gli altri Uffiziali o Di- gnitarii del Monastero dopo l'Abate sono : il Priore claustrale, incaricato della disciplina interna del Monastero, col titolo di molto reverendo; il Vicario, che è designato dall'Abate per amministrare la Diocesi di Monte Cassino; il Maestro dei novizi, il cui titolo significa l'uffizio ; il Cellerario primo, che dirige l'amministrazione delle rendite della Badia; l'Archivista, che ha cura degli Archivii; il Bibliotecario , della Biblioteca; il Foresterario, per ricevere i Forestieri; il Vicario di Sacristia, cui incombe la cura delle cose del Culto; V Organista, pel grand' organo; il Segretario, per la corrispondenza, ed il Cellerario di Casa, incaricato del vitto.

I Monaci vanno ordinariamente quattro volte il giorno al coro; alle 8. a. m. per l'uffizio di prima, la lettura del martirologio e la meditazione; alle 11. a. m. per l'ufficio di terza e per la messa solenne, ch.' è segttita dall'ufficio di sesta e di no-


se, qui est suivie de l'office de sexte et de none; — de 2 à 4, h., selon les saisons, pour les vêpres etcomplies; — enfin, aux premières heures de la nuit, pour matines et laudes. — Habituellement tous ces offices se psalmodient, mais les jours de fête, ils se chantent avec beaucoup de solemnité. Il n'y a d'offices, après minuit, que la veille de S. Benoît et à Noël.

Dans la matinée, les Pères donnent à l'étude ou à l'éducation de la jeunesse, toutes les heures que les offices leur laissent de libres.

Le soir, vers quatre heures, quand le temps le permet, après en avoir obtenu l'autorisation du père Abbé, les religieux sortent du monastère pour faire, dans les environs, une promenade d'une heure et demie à deux heures.

Pendant les fortes chaleurs de l'été, toutes les personnes qui habitent le Mont-Cassin font la sieste après dîner. Les portes de l'abbaye sont alors fermées de 1 h. à 3. Les voyageurs qui se présenteraient dans l'intervalle courraient risque de ne pas être reçus.

Du reste l'accueil que le visiteur reçoit au Mont-Cassin est cordial, et, s'il s'y ar-

na; dalle 2 alle 4 p. m., secondo le stagioni, pei vespri e la compieta; e finalmente nelle prime ore della notte , pel mattutino e laudi. Ordinariamente questi uffìzii sì salmeggiano, ma i giorni di festa si cantano con molta solennità. Non vi sono uffìzj dopo mezza notte, che nella vigilia di S. Benedetto , e nella notte di Natale.

Nelle ore della mattina i Monaci occupano nello studio o nell' educazione della gioventù, le ore che hanno libere dagli uffìzii corali.

Il giorno verso le 4. p. m., quando il tempo lo permette, dopo averne ottenuta licenza dall' Abate , i monaci escono dal monastero per fare ne' dintorni una passeggiata di un' ora e. mezzo o due ore. Durante i forti calori dell'estate, tutte le persone che abitano Monte Cassino fanno la siesta d01JO desinare. Il Monastero perciò resta chiuso dall'una, alle tre. 2 viaggiatori, che si presentassero in quest' internatio , correrebbero rischio di non essere ricevuti. Del i-esto Vaccoglienza che il viaggiatore riceve a Monte Cassino è cordiale, e, se vi si


rête quelques heures ou mê* me s'il y passe la nuit, il ne sera pas, à la vérité, traité avec luxe, (les conditions dans lesquelles se trouve le Monastère ne le permettant plus,) mais il aura un logement et une nourriture convenables (1).

Telles sont les principales particularités de la vie des religieux. On le voit, l'Esprit de S. Benoît se conserve religieusement au Mont-Cassin; il y produit de bons fruits , comme en d'autres temps. C'est qu'il existe encore aujourd'hui, comme par le passé, des hommes fidèles à écouter les préceptes du Maître: obsculta, o Fili, prœcepta Magistri.

(1) L'usage s'est introduit, qu'à son départ, chaque voyageur dépose, par reconnaissance , une offrande, dans le tronc de l'église ou dans celui qui se trouve dans le grand corridor.

ferma qualche ora, o se vuole passarvi la notte, non sarà trattato con lusso (le condizioni, nelle quali si t-i-ova il Monastero, non lo permettono più ) ma avrà una stanza, ed un nutrimento convenevoli (1).

Tali sono le principali particolarità della vita dei Monaci. Evidentemente, lo Spirito di S. Benedetto si conserva religiosamente a Monte Cassino; e vi produce i suoi frutti, come in altri tempi. Egli è perchè vi sono ancor oggi, come pel passato, uomini fedeli a sentire le parole del Maestro: obsculta, o Fili, praecepta Magistri.

(1) Si è introdotto l'uso che ogni viaggiatore alla sua partenza per riconoscenza deponga una offerta nella cassetta della Chiesa o in quella che si trova nel gran dormitorio.


DEUXIÈME PARTIE.

DESCRIPTION

DU

MONT-CASSIN.

CHAPITRE 1"

Ascension de la montagne.

Arrivée à Cassino. — Le chemin du Mont-Cassin, — Rocca Janula. — Oratoires de S. Mciur et de S' Schola- stiqae. Le tre Cappelle. — Prière du P. Tosti. — Croix de S. Sévère. — Genou, de 8. Benoît. — Dernière croix. — Chapelle de Santa Agata.

Ce qui frappe surtout les yeux du voyageur, à son approche de la gare de San- Germano ou Cassino, soit qu'il vienne de Rome , soit qu'il arrive de Naples, ce sont les imposantes construetions du Mont-Oassin. — S'il -s'est .proposé d'y faire une

SECONDA PARTE.

DESCRIZIONE

DI

MONTE CASSINO.

CAP. l'

Salita della montagna.

Arrivo a Cassino. — La strada di Montecassino. — Rocca Janula. — Oratorio di S. Mauro e di Sa Scolastica. — Le tre Cappelle. — Preghiera del P. Tosti. — Croce di S. Severo. — Ginocchio di S. Benedetto. — Ultima croce. — Cappella di SO. Agata.

Quel che si offre alla vista del viaggiatore nelVarrivare alla stazione di Cassino, sia ch' egli venga da Roma, sia che venga da Napoli, è soprattutto il maestoso fabbricato di Monte- cassino.. S'egli è disposto a visitare il Monastero, pi-


excursion , il se rendra d'abord à San-Germano (1), et là, il trouvera facilement le chemin de l'illustre Abbaye bénédictine.

Un seul chemin conduit de San-Germano au Mont-Cas- sin. Il s'élève en serpentant sur les flancs de la montagne qui domine la ville et offre, suivant les saisons, les vues les plus variées. Sa longueur est d'environ 5 kilomètres et demi. Il est entièrement pavé de grosses pierres, jadis couvertes de terre. L'abbé Ru- scelli d'Aragon en traça le plan, en 1590, mais il ne fut achevé que vers 1720. — Dans l'état actuel d'abandon où il se trouve, par suite du manque de revenus du monastère , ce chemin n'est praticable qu'aux bêtes de somme et aux piétons. Le touriste doit donc se résoudre, à faire l'ascension à pied ou à cheval, ou même — que son orgueil ne s'en offense point,— a âne ; ce sera pour lui le moyen de transport le plus sûr et le plus commode (2).

(1) Voir, à l'Appendice, la notice historique sur cette ville.

(2) Le Conseil Municipal de la Ville de Cassino, dam

glierà di 'presente la via di S. Germano (l); e troverà la strada dell'illustre Badia benedettina.

Una sola strada conduce alla Badia di Monte Cassino, la quale sale sui fianchi della montagna che domina la città, ed offre, sec01ulo le stagioni, le più belle e svariate vedute. La sua lunghezza è di circa 5 chilogiietri e mezzo. È interamente selciata di grosse pietre, un dì coperte di terra. L'Abate lluscelìi d'Aragona ne disegnò la traccia nel 1590, ma non venne compita che circa il 1720. — Nello stato attuale di abbandono in cui essa si trova, da che il monastero fu privato delle sue entrate, non e praticabile che dagli animali da soma e dai pedoni. Il turista deve pertanto risolversi a fare la salita o a piedi o a cavallo, ovvero, se il suo orgoglio non ne soffra, montato sull'asino; e questo sarà per lui il mezzo più sicuro e commodo (2).

(1) Vedasi nell'Appendice il cenno storico che abbiamo dato di questa città.

(2) La Giunta .Municipale della Città di Cassino nella


Il pourra d'ailleurs, si bon lui semble, se donner le luxe de la portantina ou chaise à porteur.

A peine a-t-on quitté Cassino on découvre, à droite, les ruines, assez bien conservées, d'un château féodal. CestRoc- ca Janula. Ce nom lui vient d'un temple consacré à Janus sa réunion du 15 Avril 1872, a établi le tarif suivant:

1. Pour chaque place de voiture à deux chevaux, de la gare de Cassino à la ville, et vice versa, de jour, F. 0,50. Item de nuit, 1,00. Pour chaque voiture entière [voiture à deux chevaux J, de,jour, 1,50. Item dl' nuit, 3,00. Pour chaque voiture à un cheval, de jour, 1,00. Item de nuit, 2,00.

2. Pour chaque âne, mulet ou cheval, de la gare de Cassino au Mont-Cassin, et vice versa, 1,00. Item avec ?C guide qui doit porter le soc de voyage, 1,50.—Dans le cas où les voyageurs voudraient faire rester la monture , toute la journée, au Mont-Cassin, ils payeront en plus cinquante centimes ait. guide et ajouteront cinquante centimes pour la monture,

Potrà nondimeno, se ben gli aggrada, fare uso della portantina.

Appena uscito da Cassi- no, si scoprono a dritta le rovine abbastanza ben conservate d'un castello feudale. Esso è Rocca Janula, e porta un tal nome per un tempio già dedicato a Gig- tornata del 15 Aprile 1872, ha stabilita la seguente tariffa:

l" Per ogni posto di carrozza dalla Stazione Ferroviaria alla Città e viceversa, di giorno, L. 0,50. Idem di notte, 1,00. Per ogni carrozza intiera di giorno, 1,50. Idem di notte, 3,00. Per ogni carrozzella di giorno , 1,00. Idem di notte, 2,00.

2* Per ogni asino, mulo, o cavallo, dalla Stazione Ferroviaria a Montecassino, e viceversa, 1,00. Idem con la guida e trasporto del sacco da notte, 1,50. -Qualora i viaggiatori volessero far rimanere la vettura tutta la giornata in Montecassino, pagheranno altri centesimi cinquanta al conduttore, ed altrettanto per la vettura.


dont il occupe la place. — L'abbé Aligerne le commença en 949; son successeur , l'abbé Manson, l'accrut beaucoup (986); plus tard (1120), l'abbé Gérard fit élever la grande tour centrale, toute lézardée, que l'on voit actuellement; enfin Pyrrhus Toma- celli fortifia davantage encore cette espèce de citadelle (1). Sur le mur extérieur d'enceinte, on peut voir encore un écusson aux armes de cet abbé batailleur, avec la date 1418. — Bocca Janula est célèbre pour avoir soutenu deux sièges contre l'em- pereur II et d'Allemagne Frédéric I et par la captivité de l'antipape Bourdin ( Grégoire viii ) (2).

(1) Bocca, en italien, a vrécisément ce sens.

(2) L'antipape Bourdin (1122) « après avoir subi l'i- » gnominie d'être promené » dans les rues de Home, 'l'e- » vêtu d'une peau de mouton » et monté à rebours sur un - chameau, dont il tenait la •» queue en guise de bride, » fut confié d'abord à l'abbé * de Cava, puis à Gérard, » abbé dit Moni-Gassin, qui

no, di citi esso occupa ora il posto. L'Abate Aligerno lo principiò nel 949; il slto. sitecessore, l'abate Mansone, molto lo accrebbe, (986); più tardi (1120), V abate Gemrdo vi fece innalzare la grande torre centrale merlata, come anche oggi si vede; e finalmente Pirro To- macelli fOTtiticò vie maggiormente questa specie di cittadella fi]. Sovra il mitro esterno di cinta si vede ancora uno Scudo con le armi di questo A.bate guerriero e che porta la data del 1418. — Detta Rocca Janula è celebre per avere sostenuto dite assedj contro l'Imperatore di Alemagna Federigo II, e per la prigionia delì' Antipapa Burdino [Gregorio Vili]. [2]

[1] Bocca, nella nostra lingua, significa appunto ciò che in francese si dice cittadella..

[2] L'antipapa Burdino (1122 ), « dopo aver sofferto » l'ignominia di andare a ro- » vescio su d'un camelo con » pelle di montone indosso, e » tenendone la coda a vece di » briglia per tutta Roma , fu » consegnato prigione prima. » all'Abate di Cava, poi- a


A mesure que le visiteur s ( élève, il rencontre sur les bords du chemin diverses chapelles ou oratoires , plus ou moins en bon état.

> C'est d'abord la Cappella di San Mauro. On pretend qu'en cet endroit eut lieu la séparatiun de S. Benoît et de S. Manr, alors que ce dernier se rendait en France, pour y introduire l'ordre naissant (543).

L'oratoire de Santa Sco- lastica, qui vient ensuite, occupe l'emplacement d'une petite église jadis desservie par un ermite.

Plus haut, se trouve Sainte-Croix, vulgairement « Le tre Cappelle, » à cause des trois arcades qui la composent. L'arcade du milieu, proprotégée par une grille en fer, est la seule qui mérite le nom de chapelle. Il y a, dans le fond, au-dessous d'une image en marbre de S. Benoît, un rocher proéminent, qui conserve l'empreinte d'une jambe de grandeur considérable. La mule que montait S.

» l'enferma dans Rocca Ja- » nul a, » Tosti, Hist. Mont- Cas. Tom. Il. p. 38.

Secondo che il visitatore sale il monte, incontra sugli orli della via diverse Cappelle o Oratorj, più o meno in buono stato.

La prima è quella detta di S. Mauro. Si pretende che in quel punto avesse avuto luogo la separazione di S. Benedetto e di S. Mauro quando quest' ultimo si recava in Francia per fondarvi il nascente Ordine

[543].

L'Oratorio di Santa Scolastica che s'incontra dopo, occupa il sito d'una piccola chiesa un tempo custodita da ttn eremita.

Più in alto si trova Santa Croce volgarmente detta le tre Cappelle per i tre archi che la compongono, chiuso quel di mezzo da una inferriata; è la sola Cappella degna di questo nume. Avvi in fondo, al disotto d'una imagine marmorea di 8. Benedetto , un gran sasso sporgente che conserva l'impronta d' una gamba di grandezza notevole. La 'lnula che cavalcava S. Bene-

» Gerardo (abate di Monte- » cassino ), che lo rinchiuse » in Rocca Jallula, » ( Tosti, ivi. )


Benoît broncha, dit-on, en ce lieu et, en tombant, sa jambe se grava dans It, roc, sans que le Sa int n'eût aucun mal de cette chute. (1)

De ce point, à la dernière chapelle, plusieurs croix se dressent sur les bords du chemin. — La 1", à droite, surmonte un rocher, sur lequel est gravée cette prière à S. Benoît:

detto dicesi avere Inciampata iii questo luogo, e cadendola sua f/amba essere rimasta impressa nel sasso, senza che il Santo riportasse alcun danno per questa cadlftn, fi].

Da questo punto lino all'ultima cUPllella, parecchie croci si trovano drizzate SlI/rodo della l'in" -— La prima è sopra di iota roccia ove sta incisa questa JlI"t'ghiera a S. Benedetto:

0 Padre nostro

Che bei nei Cieli

Afìratella a noi l' InghiltclТ:L

Nella Unità della Fede.

IjC docte et pieux Abbé Tosti, à ce point du chemin, prépara naguère la conversion d'un Anglais illustre au Catholicisme , et son c't ur

(I) Le pape Célestin Y, en venant visiter le j[out- Cassin r 12!J4}, accorda une indulgence de 100 ans Ù tous ceux qui, en passant près de celte chapelll', diraient un Pater l't un Av''. (Test ce que rappelle une inscription que l'oit peut lire auprès de. ce rv cher mer ce il l eux.

Il dotto e pio Abate Tosti iiì questo luogo dispose noti ha gita-i-i un Inglese illustre a convertirsi al Cattolici- amo-, ed il suo cuore d'apo-

(1) Il Pontefice Celestino V venendo a visitare Monte Cassino (1294) concesse un'in(lulgcmm di 100 anni a tutti coloro che passando innanzi a detta Cappella recitassero un l'ater ed un A ve. L'io è ricordato da un'iscrizione posta vicino a questo meraviglioso sasso.


d apôtre voudrait procurer le int'iue bienfait aux autres fil s d 'AII)ioll , évangélisés déjà une fois par les fils de S. Benoît (1).

La 2 croix, à gauche, s'élève sur tes ruines de la chapelle de Saint-Sévère, évêque de Casiuum ( vers 487 ).

Lt 3°", (plÏ se dresse au beau milieu du chemin, au- dessus d'une pierre couverte d'une petite grille eu fer, rappelé un des plus touchants souvenirs de la vie de S. I»e- noît. Quand ce grand patriarche des moines d'Occident arriva , pour la première fois , en 529 , sur les hauteurs de l'antique Casinum , les dieux du paganisme y régnaient encore en maîtres. A la vue du temple de Vénus qui couronnait le mamelon voisin (2), le Saint se prosterna pour demander à Dieu l'ex-

(1) S. Augustin, moine de S, André della Val le à Bome , envoyé, avec d'autres religieux, par S. Grégoire le Grand en Angleterre [596]i y répandit le Christianisme et devint ensuite le premier archevêque de Can- torhery.

(2) L'on y voit aujour-

stolo vorrebbe procurare lo stesso beneficio agli altri fifIli d'Albione evangelizzati già una volta dai figli di S. Benedetto (1).

La seconda croce, a sinistra, s'Ùtnal.,;a si di e rovine, della cappella di San Severo , vescovo di Cassino /CM-c<)i il 4$ 71.

La terza, che s'innalza nel bel mezzo della via, sopirà ima pietra coperta con graticcio di ferro, rammenta uno dei più commoventi ricordi della vita di S. Benedetto, Quando questo gran Patriarca dei Monaci di Occidente giunse la prima volta, nel i>29, sovra le alture dell' itnticiŁ Cassino, fili dei del paganesimo quali sovrani vi regnavano ancora. Alla vista del tempio di Venere, che coronava la collinetta vicina (2), il Santo si pose in ginocchio per chiede-

(1) S. Agostino, monaco di S. Andrea della Valle a. Roma , spedito con altri suoi compagni da S. Gregorio Magno in Inghilterra ( 596 ) vi diffuse il Cristianesimo, e fu poscia il I" arcivescovo di Cantorbery.

(2) Vi si veggono oggi gli


tirpation de l'erreur, et lorsqu'il se releva, son genou resta gravé dans la pierre, en signe que sa prière avait été exaucée. Bientôt, en effet, les profanes habitations des prêtresses de Vénus se changèrent en cellules où de pieux cénobites se consacrèrent à la prière et à l'étude.

Montant toujours, et après avoir dépassé une 4". croix qui s'élève à l'angle d'une petite Terrasse, d'où l'on jouit d'une belle vue extérieure de l'Abbaye (1), on arrive enfin à la dernière chapelle, la plus importante de toutes: Santa Agata. Suivant le Père Ca- ravita (2), l'abbé André de Faenza la fit bâtir, eu 1373, pour obtenir du Ciel, par l'iutercession de la Sainte, la cessation des fréquents tremblements de terre qui, sur ce sol volcanique, furent si souvent désastreux pour l'Abbaye. Cependant, d'après la

d'hui les restes d'un fortin élevé, en 1821, contre les Autrichiens.

(1), La vignette qui se trouve au commencement de ce travail la rappelle.

(2) 1 Cod. e le Arti. Tom.

/. pag, 343.

re a Dio l'estirpazione dell'errore; e quando si rialzò, il suo ginocchio restò impresso nella pietra, come prova che la sua preghiera era stata esaudita, Bentosto in fatti le profane abitazioni delle sacerdotesse di Venere si cangiarQno in celle, dove pii cenobiti si votavano alla preghiera ed allo studio.

Salendo sempre, e dopo di avere oltrepassata una quarta Croce che s'erge all'angolo d'una piccola terrazza, d'onde si gode d'una bella veduta esterna della Badia [11 si giunge finalmente all' ultima cappella la più notevole di tutte, S. Agata. Secondo il P. Cara- vita [2], L'abate Andrea da Faenza la fece costruire, nel 1373, per ottenere dal Cielo, mediante l'intercessione della Santa, la cessazione dei freguenti terremoti, che in questo suolo vulcanico recarono sì sovente grandissimi

avanzi di un fortino innalzato nel 1821 contro i Tedeschi.

(1) La vignetta che si trova in principio della guida , esprime appunto codesta veduta.

(2) I Cod. e le Arti. iv.


Descrizione Istorica di Monte Cassino (1), ce serait l'abbé Etienne 1" De Ma1"sia (1215-27) qui l'aurait fait construire au commencement du XIIl' S ce qui, du reste, n'est pas confirmé par l'inscription suivante, qui existe au-dessus de la porte de cette chapelle:

danni alla Badia. Però, attenendosi alla Descrizione Istorica di Monte Cassino (1) sarebbe l'abate Stefano I" De Ma-rsia [ 1215-27 J che l'avrebbe fatta edificare al principio del XIII, S,; ciò che del resto, non è confermato dalViscrizione seguente che si legge al di sopra della porta di questa cappella:

D. 0. M.

Sacellum Agathae V. et M. dicatum

Decimo tertio extabat saeculo

Anno MDCCLI restauratum.

En voici la version française: Cette chapelle , dédiée à S' Agathe Vierge et Martyre, existait au X fIl' S.; elle fut restaurée en 1751.

CHAPITRE IL

De la porte d'entrée au

Cloître principal.

Porte d'entrée. — Tour de 8. Benoît. — Oratoire de S. Benoît. — Grande galerie. — Seconde porte. — Chapelle de la Vierge.

(1) Naples 1775. p. 23.

Eccone la traduzione italiana: Questa cappella, dedicata a S* Agata Vergine e Martire, esisteva nel XIII* S. : fu ristaurata nel 1751.

CAP. ir

Dalla Porta d'Ingresso al

Chiostro Principale.

Primo ingresso. — Torre di S. Benedetto. — Oratorio di S. Benedetto. — Androne. — Secondo ingresso. — Cappella della Madonna.

(l) Napoli, 1775, iv.


Une allée d'acacias, qui s'élève en pente douce et qui est suivie d'une aire, servant de station pour les montures, conduit à la porte d'entrée. Celle-ci donne accès à l'an- drone ou galerie qui mène daus l'intérieur du monastère.

La Porte d'entrée est relativement moderne et d'un aspect imposant. Elle est construite en gros blocs de travertin taillés à bossage. Il y a, de chaque côté de cette porte, deux lions en pierre, très-anciens et aujourd'hui grandement mutilés. — On retrouve des lions semblables à l'entrée du palais abbatial de Cassino, à celle de l'antique monastère de Piumaro- la (1) et autres lieux qui appartenaient naguère au monastère. Ils formaient déjà au X' S. les emblèmes du Mont- Cassin et aujourd'hui encore ils entrent dans les armoiries de l'Abbé mitré.

A peine a-t-on dépassé le seuil de cette première porte, on se trouve sous une voûte

(t) Ce monastère, fonde par la sœur de S. Benoît, 8* Scholastique, qui l'habita jusqu'à sa mort [542], était situé dans la 'plaine, vers l'antique. ville d'Aquinum.

Un u/<!/f d' acacie che monta su in dolce pendio , seguito da una piazzetta che serve di stazione alle cavalcature. conduce alla porta d'in!Į1'csso. Questa dà adito all' Androne. che conduce nell' intuno della Badia.

La porta d'ingresso è i'elativamente moderna e di un aspetto grave. E costruita di qrossi blocchi di travertino ben aggettati a bozze. Stanno da ambe le soglie della porta due leoni in pietra antichissimi, ma assai, mutilati. — Si trovano di somiglianti leoni all'ingresso del palazzo abaziale di Cassino, e a quello dell'antico monastero di Piuma- 9-ola [I], e ad altri luoghi che appartenevano al monastero. Essi erano di già al X V. l'emblema di Monte Cassino, e fanno parte anche oggi, dello stemma dell'Abate mitrato.

Appena passata la soglia di questa prima porta, il viaggiatore si trova sotto

- (1) Questo Monastero fondato dalla sorella di S. Benedetto , S* Scolastica, che lo abitò fino alla sua morte (542) era situato nella pianura, verso Aquino.


basse , obscure et dont les pierres sur une longueur de H m. 40 sont toutes nues et sans le moindre ornement. Si ("est la première fois qu'on entre au Mont-Cassin on éprouve alors une sorte d'e- tonnenient et presque de la déception. Mais ce sentiment tait bientôt place à iiii autre. < h) est en présence des restes de l'antique Tour habitée jadis par S. Benoît (1). C'est ce que nous rappelle une msni pt iOIl composée au XYll' S. par le savant abbé Ange Délia Noce et qu'on lit stil, le mur à gauche:

una volta lНt8iW, oscura e di citi le pietre per la lungltezZ(t di metri <j e 40 sono tut- te nude e senza il} minimo or./Ul'IIwnto. Se è per la prima volta che uno entra a lJl. C(u;::;hw, prova allora una specie di meraviglia e quasi un disinganno. Ma tal sentimento hen presto è seguito da un altro. Eccolo già presso agli avanzi dell'antica torre (tbit<ttttlti un tempo da 8. Benedetto [11. Ciò è i-icordato da un' iscrizione composta al XVII secolo dal dotto Abate Angelo della Noce , e che si legge sul muro it :;Í'nistnl:

Forniceni saxis asperum ac depressum

Tanta? moli aditum ann-ustum o

N c mireris hospes

Augustum fecit Patriarchfp sanctitas

Venerare potius et Hospes ingTodere.

Et t'n français: Ne sois pas étonné, cher hôte, à la vue de cette voûte !/"I"088iè'1'l', basse l'l étroite. La sainteté ile notre illustre Père l'a rendue ltlt!/w;te. Véltérc-la plutôt; puis flltrc; tu es le bienvenu.

(1) Cette tour, d'origine romaine, déjà bien cJldom-

Eccone la traduzione. Non ti maravigliare , o Ospite , di questa volta grossolana, bassa ed augusta. La santità dell' illustre nostro Padre l'ha resa augusta. Inchinati anzi, e sii il beli venuto.

(l) Questa torre, d'origine Romana, già molto dallueg.


Après quelques pas, on rencontre, à droite, un peu dans l'obscurité, le petit Oratoire de S. Benoît. C'est le seul monument qui reste du temps de l'abbé com- mendataire Jean de Modicis (1497), plus tanl pape, sons le nom célèbre de Léon X. Dans le fond, il y a une statue en marbre blanc de S. Benoît assis, qui bénit de la main droite et tient de la gauche un livre ou vert, où on lit: vix autem oht.inere potui, ut mihi (,;r hoc loco animae cederentur ; et en français : « et peine ai je pu obtenir la » vie sauve pour les person- » Mes de ce lieu » [11. Au bas

maffée par les Sarrasins [884), fut en partie rf/wersée durant les (jnerres des Français et des Espagnols au commencement dit X VI' S. [1.502]. Une chapelle, dite de S. Benoit, se trouve juste (w-df.ssu8 de la porte, lien sera question plus tard. [ V. Ch. xal J.

( 1) Ces paroles, rapportées par S, (rré//oire le Grand f Dial. //;-. IL eh. 17. 1, font allusion à une faveur simpt- lière, accordée à 8, Benoît. Prévoyant que son monastère serait pins tard détruit

Dopo alcuni passi trovasi (t dritta, quasi all'oscuro, il piccolo oratorio di S. Bene- detto. E l'unico monumento cite resta del tempo dell'Ab(tte Commendatario Giol'anlli Del Medici (1497) più tardi Pontefice col nome di Leone X. In fondo avvi una statua di marmo bianco di S. Benedetto seduto, in atto di benedire con la mano destra, e nella sinistra con un lihro aperto, dove le<)<iesi: Vix. autem obtinere potui, ut mihi ex hoc loco animae ee- derentur: appena Iw io potuto ottenere la salvezza per !lli.' abitatori di questo luo- <jo (1). Sotto questa statua

giata dai Saraceni nel 864, fu in parte gettata a terra durante le guerre dei Francesi e degli Spaglinoli al principio del XYL secolo ( 1602). Una Cappella detta di S. Benedetto si trova proprio al di sopra della porta. Ne parleremo in appresso, al Cap. X. [ II,

(i ) Queste parole riferite da S. Gregorio il grande ( Dial. lib. 11. cap. 17. ) aceenui1nu ad un favore singolare concesso a S. Benedetto. Prevedendo che il suo monastero sarebbe in appresso


de cette statue, d'une majestueuse sévérité, on lit. « S. Benedictus »; et autour de la niche : « Anna Bomini ]fOCOCLXXXX VII». Extérieurement, au - dessus de l'arcade, sur une tablette de marbre : « OmnilJotenti Deo gloria et Divo P. Be- nedicto. » Enfin, autour de l'arc ogival, quatre vers qui rappellent plusieurs miracles arrivés en cet endroit:

d'una maestosa seveí-ità si legge : S. Benedictus ; e iii • torno alla nicchia: Anno Domini MCCCCLXXXXYI1. Esternamente, di sopra all'aí,co , in una tabella di marmo: Omnipotenti Deo gloria et Divo P. Belledicto. l'inalmente intorno all' arco ovale, questi quattro versi che ricordano alcuni miracoli accaduti in quel luogo. Ecco i versi:

Mortuus hic puer est, Benedicti voce revixit.

Tacta silex cubiti subsedit pondere sacri.

Pieno oleo phiala signantur saxa cadenti.

Bis centum modii farinse mane videntur.

Le pape S. Grégoire le Grand raconte, en effet, dans ses Dialogues, qu'en ce lieu S. Benoît, revenant un jour de la campagne, resuscita le fils d'un paysan ; qu'une autre fois il glissa et son coude se grava dans la pierre sur laquelle il était

par les Lombards, il obtint du Ciel qu'il ne périrait alors aucun de ses religieux, ce qui se réalisa, en effet, lorsque Zoton, premier duc de Bénévent saccagea le Mont-Cassin (589).

S. Gregorio il grande in fatti narra ne' suoi Dialoghi , che in questo luogo S. Benedetto ritornando un giorno dalla campagna, risuscitò il figlio d'un contadino; C/tC un 'altra volta egli sdrucciolò , e che il suo gomito rimase impresso nella

distrutto dai Longobardi, ottenne dal Cielo che nessuno dei suoi religiosi allora sarebbe perito, come infatti avvenne, allorché Zotone primo duca di Benevento saccheggiò Monte Cassino (589).


tombé; qu'une bouteille, qu'il fit jeter à terre, pour confondre l'avarice de son cellérier, ne se brisa pas, quoique pleine d'huile ; enfin qu'un matin , lors d'une disette, on trouva en cet endroit deux cents sacs de farine, sans qu'on sût jamais qui les y avait apportés.

On poursuit de ce point dans une Galerie très-vaste, très-élevée, d'une longueur de 38 m., que cinq grandes fenêtres éclairent. La pente en est très-raide. Le pavé, mélange de pierres et de briques, se divise en 62 cordo- nate ou degrés, accessibles, quoique péniblement, aux bêtes de somme.

Au bout de cette galerie se trouve une Seconde porte, d'ordre dorique, surmontée d'une demi-lunette. On y voit, sculptée en marbre blanc, la S" Vierge qui tient l'Enfant Jésus sur ses genoux. Elle est assise entre S. Benoît et S" Scholastique qui lui présente l'abbé Antoine Carafa, sous les auspices duquel cette porte fut faite. Aux extrémités, il y a, d'un côté, une tour ombragée de deux pins et de la porte de laquelle sort un fleuve, de

pietra su cui cadde; che una bottiglia per ordine, suo gettata a terra per confondere l'avarizia del suo cellerario, non si ruppe, sebbene piena di olio; finalmente che una mattina, in tempo di carestia, furono trovati in questo luogo dttgento sacca di farina, senza che si fosse lJotuto saper mai chi le avesse recate.

Si continua a montar su per un androne della lunghezza di 38 metri, vasto ed alto Rischiarato da 5 grandi finestroni. La salita, abba- stanza erta, è ben selciata di pietre e di mattoni, spartita in 62 cordonate. Vi salgono, sebbene con qualche difficoltà, anche le bestie da soma.

Alla fine di questo androne trovasi ttna seconda porta d'ordine dorico, soìinonta- ta da una lunetta. Vi si vede scolpita in marmo bianco la Vergine col bambino Gesù sopra le ginocchia, seduta tra S. Benedetto e 8. Scolastica, che gli presenta V abate Antonio Cara fa sotto i cui auspicj questa pOt tce fu fatta. Ai lati vi ha da una parte una torre ombreggiata da due pini, dalla porta della quale sbocca un fiume; e d(íll'altra un leone


l'autre, un lion rampant: ce sont les armes du Mont-Cas- sin, dont le docte Gattola fait remonter l'origine à la famille même de S. Benoît (1). Tout ce travail est du commencement de la Renaissance ( 1453 ). Un artiste, appelé Celse, en fut l'auteur.

Un espace de 10 m. environ sépare la seconde porte de la troisième et dernière. Au Moyen âge il y avait, dans l'intervalle, une forte tour, construite par S. Ber- thaire , qui est célèbre dans les annales de l'Abbaye. Une petite Ohapelle, dédiée à la Vierge, dite de la Rose, en occupe aujourd'hui le côté gauche. Les étrangers avaient l'habitude, d'y prier, avant d'être introduits dans l'intérieur du Monastère.

CHAPITRE III

Cloître principal et Loggia du Paradis.

Entrée. — Portiques. — Cour centrale. — Citerne. — Cours latérales. — Statues

(1) Gattola: Descr. Mont, ('as. Ttyni. VII de ses Mss.

rampante. Questi sono gli emblemi di Monte Cassino, di cui il dotto Gattola fa risalire l'origine dalla famiglia stessa di S. Benedetto (1). Tutto questo lavoro è del principio del rinascimento (1453). Un artista chiamato Celso ne fit l'au- tore.

Uno spazio di 10 metri circa separa la seconda dalla tersa ed ultima porta. Nel medio evo s'innalzava in questo luogo una forte torre costruita da S. Bertario, che è celebre negli annali della Badia. Una piccola Cappella, dedicata alla Vergine col nome di s.a Rosa, ne occupa oggi la parte sinistra. I forestieri usavano di far quivi una lJregMera prima di essere accolti nell'interno del Monastero.

CAP. III.

Chiostro principale e Loggia del Paradiso.

Entrata. — Portici. — Cortile centrale. — Cisterna. — Cortili laterali. — Statue di

(1) Gattola: Descr. Mont.

Cas. Tom. VII (le'snoi MSS.


de S. Benoît et de S: Scho- lastique. — Grand escalier. — Loggia du Paradis. — Collège et Séminait'e. — Vue de la plaine et de la mer. — Pimnarole, S.' Scholastique et San Rachisio. [ Saint- liatchis J.

L'impression qu'on éprouve en pénétrant dans l'intérieur du Mont-Cassin est saisissante. On est frappé de trouver tant de magnificence sur une montagne si élevée et d'un abord si difficile.

Une longue suite de Portiques se prolonge majestueusement sur une étendue d'environ 88 m. Les arcades en travertin et d'ordre dorique sont au nombre de 79 et forment un grand parallélogramme que deux autres portiques à jour divisent perpendiculairement en trois cours distinctes. L'ensemble est d'un grand caractère.

La Cour centrale est terminée par un escalier royal que couronne un Atrium à quatre arcades d'un bel effet. Elle a une largeur de 30 m. et une longueur de 44 m., y compris l'escalier. — Le portique qui l'entoure sur trois côtés et qui soutient la Log- gia du Paradis , fut cons-

S. Benedetto e- S." Scolastica. — Scalinata grande. — Loggia del Paradiso. — Collegio e Seminario. — Veduta della pianura e del mare. — Piumarola, s.a Scolastica, e S. Rachisio.

TI sentimento che si pruova nell' entrare nelVinterno di Monte Cassino è indescrivibile. Si resta maravigliato nel trovare tanta magnificenza sopra un monte sì alto e di un accesso sì difficile.

Un lungo seguito di portici si prolunga maestosamente per una estensione di circa 88 metri. Gli archi di travertino e di ordine dorico, sono 79, e formano un gran parallelogrammo , che due altri portici aperti dividono perpendicolarmente in tre cortili distinti. L'assieme è grandioso.

Il cortile centrale è terminato da una gradinata t'egia, incoronata da un atrio a 4 archi di bellissima vista. Esso è largo 30 metri, e lungo 44, compresa la gradinata. Il portico che lo circonda da tre parti e che sostiene la loggia del Paradiso, l'it costruito nel 151.5 sul


truit en 1515, sur les dessins de Bramante, par les soins de l'abbé Squarcialupi de Florence. Il est surmonté d'une balustrade en pierre, que de grosses boules, également en pierre, interrompent avec grâce de loin en loin. Sous la corniche, sont sculptés les instruments de la Passion, les insignes de l'Abbé, et d'autres emblèmes.

La Cour est pavée " de grosses dalles carrées, qui recouvrent une vaste Citerne de 18 m. de long, 10 de large et 8 de profondeur. Elle fut creusée en 1515 , dans les flancs rocheux de la montagne. L'orifice de cette citerne est d'un effet très-pitto- resque. Il a la forme d'une grande coupe octangulaire, reposant sur deux gradins, comme sur une base, et placée entre deux belles colonnes corinthiennes. Les colonnes supportent une architrave , du milieu de laquelle, entre deux lions en pierre et deux cornes d'abondance, s'élève un écusson aux armes de l'Abbaye. Le tout est dominé par une croix.

Avant de monter à l'étage supérieur, on se détournera un moment pour aller contempler au centre de la Cour

disegno di Brmnante per cura dell'Abate Squarcialu- pi di Firenze. E sormontata da una balaustrata di pietra, interrotta simmetricamente di tanto in tanto da grosse palle anche di pietra. Sotto le cornici vi sono scolpiti gl' istmmenti della Passione, le insegne dell'Abate ed altri emblemi. Tutto il cortile è selciato di grosse pietre quadrate elte ricuoprono una vasta cisterna di 18 metri di lunghezza 10 di larghezza e 8 di profondità.

Essa fu scavata nel 1515 nei fianchi rocciosi della montagna. La bocca di detta cisterna è assai pittoresca. Ila la forma d' una grande coppa ottangolare, posata sit due gradini che le servono di base, in mezzo a due bellissime colonne di ordine coi-iìztio , sormontate da un architrave, nel cui mezzo tra due leoni in pietra e due cornecopie s'innalza lo stemma della Badia. Il tutto e sormontato da una croce.

Prima lJerò di ascendere al piano superiore è bene volgersi 1tn tratto per contemplare nel centro del cortile destro, oggi mutato, co-


de droite, ( aujourd'hui convertie, ainsi que la Cour de gauche, en jardin d'agrément), un reste fort remarquable d'une Colonne de porphyre de 3 m. 10 de circonférence. Rarement ou rencontre des colonnes d'un si grand diamètre. On pense, — et le Père Caravita est de cet avis (1), — que c'est là un reste du temple d'Apollon ou de la Villa que Varron possédait à Casinum. — Il y avait, dans la cour opposée, un tronçon de colonne en granit oriental, de dimensions pareilles. Les républicains Français l'en enlevèrent, dit- on, à la fin du siècle dernier et l'abandonnèrent ensuite à l'embouchure du Grariglia- no (1799).

Retournant à la cour centrale on trouve, au bas du grand escalier, deux Statues colossales, l'une de S. Benoît, à gauche, et l'autre de S*. Scholastique, à droite. Elles sont de Paul Campi de Carrare et furent érigées sous l'abbé De Stefano de Naples (1736). — S. Benoît est représenté tenant en main un bâton pastoral en bronze doré

(1) 1 Cod. e le art. a M.

C, Tom. L p. 221.

me pure quello di sinistra, in giardino, un avanzo molto notevole d'una colonna di porfido di metri 3,10 di circonferenza. Raramente t'tOvansi colonne di un diametro sì grande. Si crede, e il dotto P. Camvita ilo sostiene (1), che è un avanzo del tempio d'Apollo, ovvero della Villa che Varrone 'possedeva a Gassino. — Bravi nel Cortile opposto un tronco di colonna di granito o- rientale di equale dimensione. I Repubblicani Francesi dicesi che lo portarono via alla fine del secolo passato, e quindi lo "lasciarono al- l'i-iizboccatui-a del Gariglia- no [1799].

Ritornando ora al grande cortile, si trovano al principio della gradinata due Statue colossali, l'una di S. Benedetto, a sinistra, e l'altra di Sa Scolastica, a dritta. Esse sono opera di Paolo Campi di ^Carrara, e furono innalzate sotto l'Abate De Stefano di Napoli [1736]. — S. Benedetto viene rappresentato con un pastorale in mano, di bronzo dorato, con la mitra abazia-

(1) I Cod. e le arti a M. C.

Tom. 1 pag. 221.


et ayant à ses pieds, d'un cô- la mitre abbatiale et de l'autre un corbeau, en souvenir de ceux qui l'accompagnèrent de Subiaco au Mont- Cassin. Sur le piédestal il y a ces mots : Benedictus qui venit in nomine Domini 1736. « Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ». S" Scholastique tient d'une main une colombe en cuivre doré, emblème sous lequel S. Benoît vit l'âme de sa sœur s'envoler au Ciel. Sur le piédestal on lit: Veni colum- ba mea, veni coronaberis. 1736. « Viens, ma colombe , viens, tu seras couronnée ».

L'Escalier grandiose, qui conduit à l'étage supérieur, est composé de 39 degrés, ayant chacum 20 m. de long largeur totale de la cour. Sa construction définitive remonte en 1592, au temps de l'abbé Jérôme de Pérouse. Il conduit à l'atrium dont nous avons déjà parlé et d'où l'on jouit d'un beau coup d'oeil d'ensemble des portiques qui supportent la Loggia dit Paradis.

Cette Loggia ou Terrasse du Paradis est ainsi appelée à cause de la belle vue que l'on y a du monastère et surtout de la plaine. Le visiteur

le ai suoi piedi da una parte, e dall'altm un corvo,1 in memoria di quelli che lo accompagnarono da Subiaco a M. Cassino. Al piedistallo vi è questa iscrizione: Bene- dictus qui venit in nomine Domini. ( Benedetto colui che viene nel nome del Si»gìioi-e. ) Sa Scolastica tiene nella mano una colomba di bronzo dorato, emblema sotto il quale S. Benedetto vide V anima di stia sorella ascendere al Cielo. Nel piedistallo si legge: Veni, CoIii mba mea, veni coronaberis. ( Vieni, colomba mia, vieni ad essere incorogiata. )

La scalinata grandiosa che mena al piano superiore, è di 39 scaglioni, ciascuno di 20 metri, quanto è grande il Cortile. Fu finita di costruire nel 1592, al tempo dell' Abate Girolamo di Perugia. Essa conduce all'1 atrio di cui abbiamo già parlato, da dove godesi ttna magnifica veduta dell' insieme dei portici che soi-regono la detta loggia del Paradiso.

Questa loggia viene così denominata pei, cagione della incantevole veduta che si ha del monastero e sovmtut- to della pianura sottostan-


ne manque jamais de se la procurer.

On va sur la terrasse, à gauche et à droite, par deux portes en marbre bardiglio. En la traversant, on a, à droite, le grand corps de bâtiment construit de 1705 à 1724, sur les dessins le l'architecte Archange Gugliel- melli, pour être l'hôtellerie des Pèlerins. Il fut dans la suite converti en séminaire diocésain. Il sert aujourd'hui de Collège, où sont réunis 70 et plus jeunes gens, des meilleures familles des environs, surtout de Rome et de Na- ples. — Cet édifice est à trois étages, non compris ses immenses souterrains. Les salles des classes sont à l'étage inférieur, sous les cloîtres; les dortoirs et salles d'étude se trouvent aux étages supérieurs.

A gauche, et comme pendant du Collège, il y a le Grand Séminaire, beau local aussi, où sont élevés les jeunes clercs du Diocèse du Mont- Cassin.

Rien n'égale la beauté du Panorama que l'on a de l'extrémité de la Loggia. En face on aperçoit les montagnes de Gaëte, s'étendant en grand demi-cercle autour du bassin

te. Il viaggiatore non lascia mai di procurarsi il piacere, di tal vista.

Si entra nella Loggia ct dritta e a sinistra per due porte di bardiglio. Andando dalla parte di destra, si trova un grande edifizio costruito dal 1705 al 1724 , sul disegno dell' Architetto Arcangelo Guglielmelli, costruito per se1"vÍ'I'e ad ospizio dei Pellegrini. Esso fu poi convertito in seminario diocesano, ed oggi è ad uso del Collegio ove sono riuniti da 70]epiù giovani delle migliori famiglie dei dintorni, e specialmente di Roma e di Napoli. Questo edifizio, senza contare i suoi:intmen- si sotterranei, è a tre piani. Le scuole trovansi al pian terreno sotto! i [chiostri : i donnitorj e le sale da studio sono nei piani superiori.

A sinistra, in simmetria del collegio, è il Seminario grande , :bd locale alti-esì , per i giovani cherici della Diocesi di Montecassino.

Niente eguaglia la bellezza del panorama che go- desi dall' estremità della loggia. In faccia, ecco le montagne di Gaeta, che si stendono in un gran semicerchio intorno al bacino 1'f-


qu'arrose le Liris chanté par Horace:

rigato dal Lii-i cantato da Orazio:

Rara quae Liris quieta

Mordet aqua tacitm'nus amnis.

Dans cette plaine fertile, la Campania felix des Romains, existaient autrefois les riches cités de Fregellœ, d'A- quinum, d' Interamnœ, de Ca- sinum, etc. Les bourgs que l'on découvre maintenant çà et là sont, en allant de droite à gauche: San Giovanni in Carico, près de l'antique Fre- gellae et vis-à-vis de jRocca- secca, où il y a les ruines du château qui vit naître S. Thomas d'Aquin ; — Aquino , l'Aquinum des Romains, au pays des Herniques, qui fut la patrie de Juvénal et donna son nom à l'Ange de l'Ecole ; — Pontecorvo, petite ville de 7000 habitants, un peu à l'ouest d'Interamnse, jadis ville pontificale,. qui, sous te premier empire, constitua une Principauté pour Bernadette ; — JRocc<ï d' Bvan- dro, — Sant' Andrea, etc. Près de cette dernière localité, au point où la montagne s'abaisse, les personnes qui ont bonne vue, si le temps est clair, pourront découvrir

In questa fertile pianura, la Campagna felice dei Ro- mani, esistevano un tempo le ricche città di Iregélle, d'Aquino, d'Interamma, di Cassino, ec. Le borgate che qua e là adesso si veggono andando da dritta a sinistra, sono, San Giovanni in Carico presso l'antica Fre- gelle, r impetto a Bocca Secca, ove esistono i ruderi del Castello che vide nascere S. Tommaso d'Aquino. — A- quino, nel paese degli Erni- ci, che fu la patria di Giovenale, e diede il suo nome all'Angelo delle Scuole. — Ponte Corvo, piccola città di 7000 abitanti unpoco all'occidente di Intemmma, un tempo Città, pontificaleT della quale sotto il primo impero fit fatto un principato a Bernardotte — Rocca d'Evandro — S. Andrea,- ec. Presso quest'ultimo paese, dove al)punto la montagna si dechina, chi ha buona vista, se il cielo è sereno., può scorgere una piccola


un petit coin bleu du golfe de Gaëte et de la Mer Méditerranée.

Vers le milieu de la plaine, on distingue encore l'antique monastère de Piumarole, jadis fondé et habite1 par S;,. Seholastique (542). H n'en reste plus guère aujourd'hui que les murailles. — S." Scho- lastique, une fois l'an, quittait son monastère pour venir, au bas de là montagne, à la rencontre de sort frère qui descendait l'y rejoindre: Ee lieu de leur réunion est actuellement marqué par une petite chapelle, dediée à S." Schol astique, qui fut restaurée au 2tVIP S. par Dom Pros- fer de Reggio, doyen titu- laire du Mont-Cassin; mais il ne se voit pas de la Loggia du Paradis. Dans sa direction, sur le flanc de la montagne, on aperçoit la maisonnette de San-Rachisio. Elle occupe l'emplacement de la cellule qu'habitait autrefois Ratchis, ce roi des Lombards qui, pendant qu'il assiégeait Pérouse, à la voix du Pape Zacharie, abandonna le sceptre pour le froc de religieux ( 749 ).

parte dei golfo di Gaela e del Mediterraneo.

Quasi alla metà della piatlura si vede anche l'antico monastero di Piumarola fondatato ed abitato da S. a Scolastica (542). Non sene vedono oggi che appena le mura. s.a Scolastica, una volta Vanivo, abbandonava il suo monastero per venire al piede della- montagna a visitare suo fratello che scendeva ad incontrarla. Quel sito è ricordato da una piccola Cappella dedicata a S*a Scolastica , restaurata nel X VII secolo da D. Prospero di Reggio decano titolare di Monte Cassino, ma essa non si vede dalla Loggia del Paradiso. Alla stessa direzione sul fianco della montagna trovasi la casipola di San Rachisio. Occupa il luogo della cella che un tempo abitò Ratchis, quel re Longobardo che stando egli all'assedio di Perugia, alla voce di Papa Zaccaria abbandonò lo scettro per l'abito di religioso (749).


CHAPITRE IV.

Cloître des Statues ou des Bienfaiteurs.

Portes. — Colonnes. — Inscription. — Statttes. — Piédestal de V idole cT Apollon. — !;te Collège. — Vue du Monte-Caïro. — L'Alba- neta. — Saint- HonÚphre et Saint-Gosme.

Le cloître des Statues fait suite à V atrium et précède immédiatement l'église. On y pénètre par trois portes en bardiglio-, d'ordre composite. Celle du milieu est surmontée d'un cartouche en marbre blanc, avec ces mots: Om- nipotentî Beo et D. P. Be- nëdieto. l-)ans .}.intervalle de ces trois portes, il y a les sta- tueS des papes Urbain V et Clément XI. La première est de Paul Campi et la seconde, de François Moratti de Pa- doue. Toutes deux rappellent Bernin et son genre maniéré.

Ce second cloître fut com- mencé en 1513 et terminé vers 1572. Il a 37 m. 25 de long et 28,60 de large. L'abbé Squarcialupi, qui le fit construire en grande partie,

CAP. IV.

Chiostro delle Statue o dei

Benefattori.

Porte. — Colonne. — Iscrizioni. — Statue.— Piedistallo dell'idolo di Apollo. — Il Collegio. — Veduta di Monte Cairo. — L'Albaneta. — S. Onofrio. — S. Cosma.

Questo chiostro delle Statue vien dopo l'altro, e precede immediatamente la Chiesa. Vi si entra per tre porte di bardiglio d'ordine composito. Quella del mezzo è sormontata da una conchiglia in marmo bianco ove si leggono le seguenti parole: Om- nipotenti Deo et D. P. Bene- dicto. Tra queste tre porte sonovi le Statue di Urbano V. e Clemente XI Pontefici. La prima e lavoro di Paolo Campi, la seconda di Francesco Moratti di Padova. Ambedue ricordano la Scuola e il genere manierato del Bernini.

Questo secondo chiostro fu cominciato nel 1513 e terminato nel 1572. Esso Ita m. 37,25 di lunghezza e 28,60 di larghezza. L'Abate Squar- cialupi che lo fece costruire,


se servit des anciennes colonnes du temple d'Apollon et de celles que l'abbé Didier, au XI' siecles fit venir de Rome, et de Constantino- ple. Elles sont pour la plupart en granit oriental, d'ordre dorique, d'une hauteur de 5 m. 45, et forment, avec les des quatre pilastres en travertin es angles, 24 arcades, qui supportent une terrasse à peu près semblable à la terrasse du Paradis. Une citerne, d'une capacité égale à l'autre (1440 m. cubes) occupe le centre du cloître. L'abbé Chrysostôme Di A- lessandro la fit creuser en 1527.

Intérieurement, sur la principale porte d'entrée, en face de l'Eglise, au-dessous d'un beau médaillon de S. Jean Baptiste (1), on lit l'inscription suivante d'Ange della Noce:

(1) Un pauvre artiste l' off-rit, à son départ, au Mont-Cassin, en reconnaissance du bon accueil qu'il y avait reçu.

si servì delle antiche colonne del tempio di Apollo, e di quelle che l'Abate Desiderio nel-V XI secolo avea fatte venire da Roma e da Co- stantipoli. La maggior parte di esse sono di granito orientale d'ordine dorico, e d'un' altezza di metri 5,45. Formano con i quattro pilastri di travertino agli angoli 24 archi che soi-reggono un terrazzo o loggia quasi simile ed eguale alla loggia del Paradiso. Una cisterna, grande quanto l'altra (1440 m. cubi) occupa il centro del chiostro. L'abate Crisostomo di Alessandro la fe' scavai-e nel 1527.

Nella faccia interna della porta principale d'ingresso sotto un magnifico medaglione di S. Giov. Battista (1), legge-si la seguente iscrizione di Angelo della Noce: 4

(1) Un povero artista partendo da Montecassino offrì il medaglione per gratitudine della buona accoglienza che v'ebbe.


Heroibus benemerentibus

Casinates

Propriae pietatis argumentum,

Monimentum alienae.

MDCLXVI.

En français « A leurs illustres bienfaiteurs dont ils veulent immortaliter la munificence, les Cassiniens offrent ce témoignage de leur gratitude ».

Cette inscription rappelle à qui et pourquoi les religieux du Mont-Cassin ont érigé les diverses statues que l'on remarque autour du cloître. Ces Statues, de grandeur plus que naturelle, sont au nombre de 18 dont quelques-unes remarquables. Elles furent élevées à la fin du XVII' S. et au commencement du XVIII', et elles représentent, à partir de la porte principale de l'Eglise, en allant vers la droite:

Abondance, mère de S. Benoît et de S" Scholastique, avec ces mots au-dessous: Be- nedictus fructus ventris mei. Deuter. XXVIII. — C'est une des meilleures statues de Il'i-ançois Moratti, de Pa- doue.

Le Patrice Anicius Ter-

Ed in italiano : « Agli eroi benefattori, i Cassinesi, ad argomento della propria carità e documento dell'al- trui. »

Qztest' iscrizione ricorda a chi e perchè i Monaci hanno innalzate le diverse statue che si veggono intorno al Chiostro. Coteste statue di grandezza maggiore del vero, sono diciotto, ed alcune sono degne di essere notate. Furono poste verso la fine del XVII. secolo e nel principio del seguente. Esse rappresentano, incominciando dalla porta princi.pale della Chiesa e volgendo a destra:

Abbondanza madre di S.

Benedetto e di Sa Scolasti- ca, con queste parole: Bene- di ctus fructus ventris'meì. — Deuter. XXVili. Jj) una delle migliori statue di Francesco Moratti di Padova.

Il patrizio Anicio Ter- tnllo padre di S. Placido,


tullus, père de S. Placide, premier disciple de S. Benoît, à qui il donna entre autres possessions, la montagne au sommet de laquelle s'élève l'Abbaye. — De Moratti.

S. Grégoire le Grand, docte pontife ( 590-604), qui écrivit, dans ses Dialogues , la vie de S. Benoît (593), en approuva la règle, et la professa lui-même dans son monastère de S. André della Valle, à Rome. — De Pierre Le Gros , de Paris, (1656- 1719), artiste dont les œuvres se distinguent par la grâce et une execution facile.

Grégoire II (715-31), l'adversaire des Iconoclastes, qui chargea Pétronace de Brescia de restaurer le Mont-Cassin, dévasté par les Lombards. — De Paul Campi, de Carrare, disciple de Le Gros.

S. Zacharie. (741-52), qui exempta les abbés du Mont- Cassin de toute juridiction épiscopale, rendit aux religieux la règle autographe de S. Benoît, ainsi que le poids du pain, qui est encore daus la Sacristie (1), et vint, en compagnie de 13 archevêques

(1) Ces divers objets a- vaient été portés à Rome,

primo discepolo di S. Benedetto, al quale egli donò la montagna stilla cui sommità s'innalza la "Badia. È dei Moratti.

S. Gregorio il Grande, dotto Pontefice (590-604), il quale scrisse ne' suoi dialoghi la vita di S. Benedetto (593 ), ne approvò la regola e la professò gli stesso nel suo monastero di S. Andrea della Valle a Roma. È di Pietro Le Gros di Parigi ( 1656-1719 , artista le cui opere si distingono per una certa grazia e per la facilità dell'esecuzione.

Gregorio II [ 115-31 J oppositore degl' Iconoclasti, il quale incaricò Petronace di Brescia di restaurare Monte Cassino saccheggiato dai Longobardi, — di Paolo Campi, di Carrara, discepolo di Le Gros.

Zaccaria [741-52], il qua- le esentò gli abati di Monte Cassino da ogni giurisdizione Vescovile, rese ai monaci la regola autografa di S. Benedetto, come pure il lJeso del pane, il quale si conserva ancora nella Sacri- stia (1), e venne in compa-

(1) Questi diversi oggetti erano stati portati in Roma


et 68 évêques, bénir l'église construite par Pétronace de Brescia (748) — De Paul Campi.

Victor ID (1086-87), le célèbre abbé Didier, qui avant d'être pape, avait gouverné et embelli le Mont-Cassin pendant 29 ans (1057-86). — De Paul Campi.

Benoît XIV. (1740-58 ), un des grands protecteurs du Mont-Cassin. — Belle Statue, moins maniérée que les précédentes. — De Pierre Vers- kefeld, de Liège.

Benoît XIII, ( 1724-30 ), qui consacra solennellement l'Eglise actuelle (1727 ) et l'enrichit d'une pénitencerie, avec des pouvoirs aussi étendus que ceux de Lorette — de Paul Campi.

N. B. en dehors du cZo!tre, soies l'atrium:

Urbain V. (1363-70), qui prit lui-même la direction de l'abbaye ruinée et en désordre depuis le désastreux tremblement de terre de 1349, en confirma les privil éges et accorda à l'Abbé celui d'occu-

lors de la destruction du Mont-Cassin par les Lombards (589).

gnia di 13 Arcivescovi e 68 Vescovi a benedire la Chiesa ricostruita da Petronace di Brescia ( 748 )■[ di Paolo Campi J.

Vittore III (1086-87 ) il celebre abate Desiderio, il quale prima di essere Papa aveva governato ed abbellito Monte Cassino per 29 anni (1057-86); f di Paolo Campi).

Benedetto XIV (1740-58) uno dei grandi protettori di Monte Cassino. Bella statua , meno manierata delle precedenti, di Pietro Vers- kefeld di Liegi.

Benedetto XIII [1724 -301 il quale consacrò solennemente la Chiesa attuale [ 1727 1, e 1'arricchì d'una penitenzieria con potestà e- stesa al pari di quella di Loreto I di P. Campi ].

N. B. fuori del Chiostro sotto l'Atrio.

Urbano V 1363-70 y il quale prese egli stesso la dii-ezione dell'Abbadia devastata e in disordine dopo del terribile terremoto del 1349, ne confennò- i privilegi , ed accordò all'Abate

nel tempo che i Longobardi distrussero Montecassino.


per, dans les conciles, la première place parmi tous les autres abbés et celui de bénir solennellément le peuple a- près l'office pontifical qu'il aurait célébré. — De Paul Campi.

Clément XI (1700-21 ) défenseur zélé de l'abbaye. Il enrichit l'église de l'indulgence plénière à perpétuité ( 1701 ). — De Pmnçois Moratti.

Les statues du côté opposé, à partir de la porte principale de l'église, représentent successivement:

Anicitts Euprope Probus, le père de S. Benoît, avec ces mots: Benedictus filius meus. Judic. XVII. — De Moratti.

Gisulfe II (732-49), duc de llénévent et neveu de Luit- prand, roi des Lombards, qui non seulement confirma au Mont-Cassin les biens qu'il possédait de la déjà, mais l'enrichit e la plupart des immenses possessions qui formèrent , pendant plus de onze siècles, le domaine temporel de l'abbaye. — De Paul Campi.

Près de cette statue, dans l'angle du cloître, au-dessus d'une gracieuse colonnette dorique en marbre blanc, il y a le piédestal cannelé, en mar-

quello di tenere nei ConciU il primo posto fra tutti gli altri Abati, e altresì quello di benedire solennemente il popolo dopo avere ufficiato pontificalmente 1 di Paolo Campi] .

Clemente XI [1700] zelante difensore della Badia. Egli arricchì la Chiesa dell' Indulgenza plenaria pei-I)etua: (1701) [di Francesco Momtti J.

Le statue dalla parte opposta, incominciando dalla porta 1naggiore della Chiesa, rappresentano:

Anicio Euprobo Probo, padre di S. Benedetto, con queste parole: Benedictns fi- lius meus: Judic. XVII. [del Moratti J.

Gisulfo II f 732-49 y Du- ca di Benevento e nipote di Luitprando re dei Longobardi, il quale arricchì M. Cassino d'immensi possessi, i quali formarono durante più di undici secoli il dominio temporale della Badia [di Paolo Campi].

Presso questa statua all'angolo del chiostro, sopra di una graziosa colonnetta a spira di marmo bianco , v'é il piedistallo in marmo serpentino dell'idolo di A- pollo, stando alla tradisio-


bre serpentin, qui, suivant une antique et constante tradition supportait l'idole d'Apollon, que S. Benoît renversa à son arrivée au Mont-Cas- sin. La Croix a pris maintenant la place de la statue du faux dieu.

Charlemagne ( 758-814 ) qui confirma les donations de Gisulfe [787 ], déclara plus tard le monastère, Chambre impériale, l'abbé, chancelier et les religieux, chapelains du Saint-Empire: qui appela enfin en France des moines du Mont-Cassin pour y faire refleurir la discipline et les lettres. — De Paul Campi.

S. Henri II (1002-24) em- fiereur d'Allemagne. Par l'intercession de S. Benoît il fut guéri au Mont-Cassin de la maladie de la pierre, et en reconnaissance il fit de grandes donations au monastère, où il voulait même se faire religieux, mais la mort l'en empêcha. — De Le Gros.

Lothaire III (1125-37) qui, plusieurs fois, descendit de l'Allemagne pour rendre à l'Abbaye la paix et les possessions que lui avaient enlevées ses ennemis. Une fois, en compagnie de S. Bernard, abbp de Clairvaux, il parcourut nu-pieds toutes les églises

ne, il quale S. Benedetto abbattè nel suo arrivare a M. Cassino. Dov'era il falso nume é una Croce.

Carlo Magno f 768-814 ], il quale confermò le donazioni di Gisulfo [787], dichiarò in appresso il Monastero, Camera Imperiale, V Abate, Cancelliere, i Monaci, Cappellani dell' Impero e chiamò in Francia dei Monaci di Monte Cassino per farvi rifiorire la disciplina e le lettere [ di Paolo Campi J.

S. Enrico II [ 1002-24 1, imperatore di Alemagna. Per intercessione di S. Benedetto fu guarito a Monte Cassino della malattia di pietra, ed in riconoscenza fece grandi donazioni al Monastero, in cui voleva altresì votarsi monaco, ma la morte glie lo impedì. [ È di Le Gros. y

Lotario III f 1125-37 y il quale molte volte venne dall'Alemagna per rendere alla Badìa la pace e le sostanze rapite dai nemici. Una volta in compagnia di S. Bernardo abate di Chiara- valle, percorse a piedi nudi tutte le Chiese di M. Cassino. [È di Paolo Canipi. y

Róberto Guiscardo f 105:1"


du Mont-Cassin. ( De Paul Campi. )

Robert Guiscard ( 1059- 1085), fils de Tancrède de Hauteville en Normandie, père de Bohémond, tant chanté par le Tasse, l'ami de l'abbé Didier et l'un des plus prodigues donateurs du Mont-Cassin. Ses dons furent si nombreux que, selon Pierre Diacre , il est impossible de les compter. Sa seconde femme, Sigelgaïte, non moins généreuse bienfaitrice, fut enterrée au Mont-Cassin [ 1090 ] (De Laurent Oltoni, de Rome, élève d'Hercule Perrata.) Charles III Bourbon, roi des Deux Siciles f 1735 ] , et plus tard roi d'Espagne [1759-88]. Non-seulement il confirma les anciens privilèges du monastère, mais il- lui accorda la juridiction criminelle sur la Baronie de San- Germano et les pays qui en dépendaient. — [De J. Bap. Del Maïni, de Bologne.]

PerdinandIV (1759-1825) fils du précèdent. Il habita le Mont-Cassin un certain temps (1796-98), avant l'invasion des républicains français dans le royaume des Deux-Siciles, et se fit remarquer par son amour envers la célèbre Abbaye, qui, en re-

85) figlio di Tancredi di Altavilla di Normandia, padre di Bocmondo tanto celebrato dal Tasso, l'amico dell'Abate Desiderio ed imo dei più prodighi benefatto9-i di Monte Cassino. I suoi doni furono sì numerosi, che Pietro Diacono dice impossibile di numemrli. La sua seconda moglie, Sigclgaita, non memo generosa benefattn'ce, fie sotterrata a Monte Cassino (1000). f A di Lorenzo Ottoni di Roma, scolare di Ercole Ferrata.]

Carlo III Borbone, re delle due Sicilie ( 1735 ), e poi re di Spagna ( 1759-88). Non solo coiifei-íìzò gli antichi privilegi del Monastero, ma gli accordò la giurisdizione criminale sulla Daronìa di S. Germano e sui paesi che ne d1pendevano. f E del Maini di Bologna. ]

Ferdinando IV ( 1759- 1825 ), figlio del precedente. ' Egli per un certo tempo abitò in Monte Cassino ( 1796- 98 ) prima dell' invasione dei repubblicani francesinel regno delle due Sicilie; e si fece notare pel suo amore verso la celebre Badia, la quale per gratitudine gli fece innalzare la statua che ìioi vediamo. È il capo lavo-


tour, lui fit élever la statue que nous admirons. C'est le chef-d'œuvre d'Ange Bru- nelli (1803) disciple de Ca- nova.

Avant de passer outre, après en avoir toutefois obtenu l'autorisation, on pourra aller visiter le Oollége, remarquable par la beauté et la grandeur de ses constructions [1].

Des balcons de l'étage supérieur, on jouira de la vue de Monte-Oairo. Cette montaglie , d'une élévation de 1550 m. au-dessus du niveau de la mer, est d'un abord pénible. — Mais les fatigues que l'on se donnera pour en faire l'ascension, seront amplement compensées par la beauté du panorama dont on jouira eu arrivant à son sommet (2). — Le chemin qu'on aperçoit à gauche conduit à l'antique monastère de l'Al- baneta, aujourd'hui en ruines. Il ne se voit pas, mais

(1) Voir paq. 53 et 92

(2) Monte Caïro a eela de remarquable que, quelques jours avant la pluie ou le mauvais temps, son sommet se couvre de nuages; c'est, dit-on, un pronostic qui ne trompe jamais.

ro di Angelo Brunétti 118031 discepolo di Canova.

Prima di passare oltre, ottenutone il permesso , si potrÙ visitare il Collegio, notevole per la bellezza e gran- dezza della sua costruzione (1).

])ai balconi del piano superiore si godrlÌ della veduta di Monte Cairo. Questo monte d'un* altezza di 1550 'In. al di sopra del livello del mare, è di un accesso troppo penoso. Nondimeno la fati- ga che si durasse per ascendervi, sarebbe compensata ampiamente dalla bellezza dello spettacolo che si gode da quella cima (2). La strada che si vede a sinistra con- duce al già monastero del- l'Albaneta, il quale non si vede , ma sarà bene visitarlo S. Tommaso d'Aquino, essendo novizio Benedettino, vi fece i suoi studi, e più tardi S. Ignazio di Lo- yola vi abitò 50 giorni, e vi

(lì Vedi a vago 53 e 92

(2) Il monte Cairo ha questo di notevole, che qualche giorno del prima della pioggia o el cattivo tempo , la sua cresta si copre di nubi. Si ritiene per un segno infalli? bile.


on fera bien de le visiter (1). S. Thomas d'Aquin, étant novice bénédictiu, y fit ses .études (1232-40) et plus tard S. Ignace de Loyola y habita 50 jours, pendant lesquels il y écrivit ses fameuses Constitutions des Jésuites et ses Exercices Spirituels. [1538]. — Dans le vallon inférieur de Saint-Honuphre, tout planté de vigne par l'ab- béAndré deFaenza, en 1373, il y a quelques maisonnettes, appartenant au monastère. — Enfin , plus haut, on découvre Saint-Oosme, dans une position pittoresque. C'est une métairie de l'abbaye.

CHAPITRE V.

L'Eglise

V icissitude,s del' Eglise. — Porte principale: ses lettres en argent. — Portes latérales. Indulgence pléniére à perpétuité.

§ I".

A L'EXTÉRIEUR DEL'EGLISE.

L' église actuelle du Mont- Cassin s'élève sur l'emplace-

(1) Il faut, de 25 à 30 minutes, pour s'y rendre.

scrisse la sua famosa regola per i Gesuiti, e i suoi esercizi spirituali (1). Nel vallone inferiore di Sant'Onofrio, piantato di viti dall' A- bate Andrea da Faenza, nel 1373, vi hanno alcune casipole che appartengono al Monastero. Finalmente più in alto vedesi San Cosma, ( volgarmente San Corneo ) in una pittoresca posizione. É una masseria della Radìa.

CAP. V.

La Chiesa.

Vicende della Chiesa. — Porta di mezzo. — Iscrizioni intarsiate d'argento.—Porte laterali. — Indulgenza plenaria perpetua.

§1.*

ESTERNO DELLA CHIESA.

L'attuale chiesa di Monte Cassino s'innalza sul luo-

(1) L'Albaneta dista 25 o

30 minuti dal Monastero.


ment qu'occupait jadis le temple d'Apollon. Depuis son origine jusqu'à nos jours, elle a eu à subir bien des transformations. Une inscription latine, qui se trouve extérieurement au-dessus de la principale porte d'entrée rappelle ces diverses vicissitudes.

Voici la substance de cette inscription, qui rappelle à la fois l'histoire del'Eglise et celle du Monastère. Le temple d'Apollon que S. Benoît avait converti au culte du Vrai Dieu [529]. fut détruit par les Lombards en 589. — Cent-trente ans plus tard, Pe- tronace de Brescia construisit sur ses ruines une église dont le pape Zacharie fit la consécration en 748, et qui fut encore mise de fond en comble £ar les Sarrasins [ 884 ]. — L'abbé Jean 1". la refit en 905,1e fameux abbéDidier l'agrandit et l'embellit (1066), et le pape Alexandre II en- fit la solennelle consécration en 1071 ; mais un violent tremblement de terre renversa ce magnifique monument (1349). — Par ordre d'Urbain V, le Camaldule André reconstruisit encore l'église (1362), mais si mal qu'en 1648 elle menaçait rui-

go stesso ove innalzava già il tempio di Apollo. Dalla sua origine fino ai giorni nostri essa ha avute molte trasformazioni. Una iscrizione latina che si trova esternamente sopra la porta principale ricorda queste diverse vicende. L'iserizione che ci ricorda la storia della Chiesa e del Monastero, dice in sostanza , come il tempio di Apollo, che S. Benedetto aveva convertito al culto del Vero Dio [529], fu distrutto dai Longobardi nel 589. Cento trenta anni dopo, Petronace di Brescia fece costruire sopra qtieste rovine una Chiesa di cui Papa Zaccaria fece la consacrazione nel 748, e che fu poi interamente distrutta ancora dai Saraceni nel 884.- L'Abate Giovanni I. la rifece nel 905. Il famoso Abate Desiderio l' ingrandì e l' abbellì nel 1066, e Papa Alessandro ne fece la solenne consecrazione nel 1071: ma un fortissimo terremoto abbattè questo magnifico monumento nel 1349. — Per ordine di Urbano V, il Camaldolese Andrea fece ricostruire di nuovo la Chiesa nel 1362, ma cosi male, che nel 1648 essa mi- "


nes. Il fallut alors entreprendre une nouvelle restauration. L'église telle que nous la voyons aujourd'hui fut donc éLevée par les soins de l'abbé Dominique Quesada sur les dessins de l'espagnol Cosme Fansaga, le plus célèbre architecte de son temps, et le pape Benoit XIII, après presque un siècle de travail, en fit solennellement une troisième consécration en 1727. Elle est ainsi concue:

nacciava di rovinare. Bisognò allora por mano a nuovo restauro. La Chiesa dunqrte, tal quale oggi la scorgia'11w, fu innalzata per citra dell' Abate Domenico Que- sada secondo il disegno del Cavaliere Spagnuolo Cosmo Fansago, il più celebre architetto del suo tempo, e Papa Benedetto XIII dopo quasi ?tn secolo di lavoro, ne fece solennemente la terza consecrazione nel 17i27. Essa è così descritta.

Casinensem Ecclesiam.

Quam falsi numinis fano araque subversa

S. Benedictus anno DXXIX

Vero Deo dicaverat.

Quamque a Longobardis

Italiam vastantibus eversam,

A Petronace Abbate restitutam,

Mox a Saracenis incensam,

A Joanne Abbate refectam,

Et a Desiderio itidem abbatem

Ampliori gyro constructam.

Zaccharias PP. anno DCCLXVIII primum,

Et Alexander II anno MLXXI.

Secundo consecraverant.

Terremotu anni MCCCXLIX prorsus dirutam

- Et Urbano V jussu erectam,

Ac rursus ruina obrutam,


Atque a fundamentis

Anno MDCXLIX excitatam,

Ac recens magnificentius exornatam

Benedictus XIII P. M. ord. Praedic.

Anno MDCCXXVII, die XIX Maji

Solemni ritu tertio consecravit.

La porte principale mérite attention. Elle est d' ordre ionique et en marbre co- quilleux du Mont-Cassin. Les battants en sont surtout dignes d'observation. lis sont recouverts de lames de bronze qui contiennent la nomenclature de toutes les possessions du Mont-Cassin au XI S. L'abbé Didier fit faire eu 1066 à Constantinople celui de gauche composé de 22 plaques dont toutes les lettres sont incrustées d'argent. Celui de droite a simplement les lettres gravées dans le bronze. Il paraît que la porte primitive se perdit dans un naufrage en venant de Constantinople, et pour la remplacer l'abbé Odérise II en fit faire à Amalfi une autre moins riche, 16 plaques seulement (1124) — L'intérieur de cette porte est remarquable par des sculptures du temps de l'abbé Didier.

Deux autres portes latérales donnent également accès

La porta principale merita speciale attenzione. Essa. é di ordine Ionico, e in marmo detto Lumacltella scavato in Montecassino. I battcnti sorto sovrattutto degni d'osservazione. Sono ricoperti di lanine di bronzo, dove sono incisi i nomi di tutte le possessioni di Monte Cassino nell' XI secolo. LI abate Desiderio fece fare nel 1066 a Gostantinopoli il battente di sinistra, composto di 22 piastre, e la scrittura è incrostata di argento. Quello della parte destra ha soltanto le lettere incise sul bronzo. Sembra che la pri- miera porta si fosse pe1"duta in un naufragio quando la recavano da Costantinopoli; e per supplire alla parte pei-duta, l'Abate Oderisio II ne fece fare ad Amalfi un'altra meno ricca di 16 piastre soltanto. [1124 1. L' interno di questa porta è notevole per le sculture del tempo dell'abate Desiderio.


dans l'intérieur de l'Église. Celle de gauche est surmontée d'un médaillon en marbre blanc représentant S. Benoît tenant le livre de la règle ouvert, avec ces mots : Au'sculta , o fUi, praecepta Magistri. Sur celle de droite, dans un médaillon semblable, se trouve S" Schola- stique, un psautier à la main.

L'église a le titre de cathédrale , et les religieux en sont les chanoines. Elle jouit d'une Indulgence Plénière à perpétuite ainsi qu'on peut le lire au dessus de la porte centrale, et cela par concession de Clément XI (22 Janv. 1701).

§. 2.

GRANDE NEF.

Effet df' ensemble - Grandeur del' Eglise — Piliers et Colonnes. — Croix de dix ordres chevaleresques. — Peintures diverses de Luca Giordano.

Dès qu' on a dépassé le seuil de la grande porte, à la vue de ces trois nefs, entourées de huit chapelles, de ce riche sanctuaire au-dessus duquel s'élance une belle

Per due altre porte laterali si entra anche nella Chiesa. Quella di sinistra è sormontata da un medaglione di marmo bianco, che rappresenta S. Benedetto con in mano la regola aperta, e con queste parole. Ausculta o fili, praecepta magi- stri. Su quella a destra, in un somigliante medaglione f havvi S. a Scolastica con un salterio in mano.

La Chiesa porta il titolo di Cattedrale e i Monaci ne sono i Canonici. Essa gode dell' Indulgenza plenaria perpetua, come leggesi sopra laporta principale, e ciò per concessione di Clemente XI. (22 Gen. 1701).

§2.'

NAVATA DI MEZZO.

L' assieme. — Grandezza della Chiesa.— Pilastri e colonne. — Croci di dieci ordini cavallereschi. — Dipinti varj di Luca Giordano. —

Oltrepassata la soglia della porta principale, alla vista di queste tre navate, circondate da 8 Cappelle, alla vista; di quel ricco santuario al di sopra del quale s'innalzauna bella Cupola,


coupole, du chœur prolongé, au fond duquel brillent de majestueuses orgues; à la vue de tout cet ensemble de colonnes, de marbres, de dorures et de peintures, répandus à profusion, selon le goût du XVII. S., l' étonMment, déjà grand, augmente encore... On ne se croit plus sur une montagne, ou si l'on y pense, c' est avec une saisissante admiration.

La longueur totale de l'é- glise est de 64 m. (1}; la hauteur, sous la grande nef, de 17,50, et la largeur, les chapelles non comprises, de 19. — Huit gros piliers, revêtus de marbres divers et flanqués chacun de deux colonnes de granit oriental, d'ordre dorique, provenant des constructions de la Basilique de l'abbé Didier, soutiennent la voûte principale et forment, avec les murs de l'Eglise, dix grandes arcades.

Dans la partie intérieure de ces arcades, vers le bas, on voit les croix de dix* ordres religieux et militaires qui suivaient la règle de S. Be-

(1) Dans ce nombre les ne fs entrent pour 35 ?n. 20, le sanctuaire pour 13, 70, et le choeur nour 15. 10.

e di quel Coro prolungato, nel cui fondo brilla ilmagni- fico organo; alla vista di tutto questo assieme di colonne di marmo, di dorature e di pitture sparse a profusione secondo il gusto de XVII secolo, la meraviglia già grande, si accrèsce ancora... Non si crede di essere sopra di una montagna; o se uno vi pensa, vi pensa con indicibile maraviglia.

La lunghézza totale della Chiesa è di 64 metri (1); V altezza della navata principale è di m. m.17, 50, e la larghezza, senza tener conto delle Cappelle; è di 19 metri Otto grandi pilastri rivestiti di vari marmi, ognuno de'quali sostiene due colonne di granito Orientale d'ordine Dorico che appartenevano alla Basilica dall'Abate Desiderio, sostengono la volta principale, e formano con le mure della Chiesa 10 grandi arcate. — Nella parte interna di queste arcate, sul basso, veggonsi le Croci dei diversi ordini cavallereschi che seguivano la

(1) Le navate entrano in questo numero per m. 35, 20; il santuario per » 13, 70 ed il coro per » 15, 10


-nott ; à droite en entrant: les croix de Calatrava, d'Alcan- tara, de S. Etienne, des SS. Maurice et Lazare et de la Merci — et gauche: celles de S. Jacques de l'Epée, d'Avis, de Montesa, du Christ et des Templiers.

Au dessus de la fenêtre qui surmonte la porte principale il y a le buste de S. Benoît, avec ces mots : Custos et Ul- tor, et sur le grand arc opposé, les armes de l'Abbaye soutenues par deux anges.

Dix grandes fenêtres, correspondant aux arcades, sans compter celles des chapelles, de la coupole et du chœur, introduisent dans l'église une lumière suffisante pour bien 1! éclairer.

Toutes les peintures de la grande nef sont de Luca Giordano de Naples (1632 - 1705). Cet artiste les exécuta en 1677, ainsi qu'on peut le lire vers le milieu de la voûte: L. Giordanus fecit. 1677. Il reçut eu retour 2500 ducats (environ 10625 fr ).

On admire surtout, au dessus de la porte principale , la consécration de l'ancienne église du Mont-Oas- sin par le pape Alexandre II ( 1071 ), en présence de S. Pierre Damien, du moine

Regola di S. Benedetto. A destra, entrandosono ile Croci di Calatrava, d' Alcantara, di S. Stefano, de' SS. Maurizio e Lazzaro, e della Mercede: a sinistra, quelle di S. Giacomo della Spada, di Avis, di Montesa, del Cristo e dei Templarj. — Al di sopra del finestrone che s'apre sulla porta principale v'è il busto di S. Benedetto con queste parole: Custos et UI- tor, e sovra Varcata opposta lo Stemma della Badia, sostenuto da due Angeli.

Dieci grandi finestre corrispondenti agli archi, senza contare le altre delle cappelle, della cupola e del coro, danno sufficiente luce alla Chiesa.

Tutte le pitture della navata principale sono di Luca Giordano di Napoli (1682 - 1705). Egli le eseguì nel 1677, come si legge in mezzo alla volta: Giordanus Fecit. 1677. Ne riceve ht compenso 2500 4ueati ( circa 10625 Lire ).

È da notarsi al di sopra della porta principale la Consecrazione dell' antica Chiesa di M. Cassino fatta da Papa Alessandro II. ( 1071) alla presenza di 8. Pier Damiano, del monaco


Hildebrand (Grégoire VII), d'une foule de princes et de prélats et d'un concours immense de peuple. (Jette vaste composition, de 5 m. de haut et 9, 50 de large, est peinte à l'huile sur la muraille. Il y a beaucoup d'imagination, beaucoup de naturel dans les sentiments, de variété dans les poses et de bonheur dans l'exécution. On regrette seulement qu'il n' y ait pas plus de vérité dans les costumes. Malgré ce défaut, commun au XVII. S., cette peinture est regardée comme le chef d'œuvre de Luca Giordano et même de l'Ecole napolitaine.

Plus haut, à droite de la fenêtre, on voit S. Benoît mettant en fuite, par un signe de croix, les démons qui empêchaient de remuer un rocher—et, à gauche, S. Benoît qui dissipe encore par un signe de croix, les flammes fantastiques qui semblaient dévorer la cuisine du monastère.

Les cinq grandes fresques de la voûte représentent: 1* S. Benoît qui, d'un regard, brise les liens d'un malheureux paysan que le goth Za- la voulait priver de ses biens; S. Benoît ordonnant à Ri- gon, écuyer de Totila, de se

lldebranelo ( Gregorio VII) d'una folla di principi e prelati e di !</t concorso immenso di popolo. Questa grande composizione di 5 m. d'altezza e 9,50 di larghezza è dipinta a olio sul muro. Cè ricchezza di concetto, assai naturalezza nei sentimenti varietà nelle pose, e facilità nell' esecuzione. Lamentasi solo che non ci sia verità nelle vesti delle figure. A malgrado di un tal difetto proprio del XVII secolo , questa pittura riguardasi come il c&po lavoro di Luca Giordano e della scuola napoletana.

Più in alto, a dritta delle finestre vedesi S. Bene- detto, che pone in fuga con 1m, segno di Croce i demonj che impedivano di smuovere un gran masso; - ed a sinistra S. Benedetlo che dissipa ancora con M't segno di Croce le fantastiche fiamme che sembrava divorassero la cucina del monastero.

I cinque grandi freschi della volta rappresentano: 1' S. Benedetto che con uno sguardo infrange i legami d'un infelice contadino a cui il Goto Zala voleva torre i suoi poderi. 2.' S. Benedetto che ordina a Bigone


dépouiller des habits royaux que, par ordre de son maître, il avait pris pour éprouver le serviteur de Dieu; 3* le miracle des 200 sacs de farine trouvés, dans un temps de disette , à la porte du monastère; 4' S, Benoît prédisant à Totila qu'il s' emparerait de Rome, passerait en -Sicile et mourrait la 10* année de son règne (542) ; 5° S. Benoît qui ressuscite un jeune religieux écrasé par la chute d'un mur que les démons avaient renversé.

k

Compositions au-dessus des fenêtres de droite : 1° S. Benoît délivrant un possédé d'Aquin; 2° Un commissionnaire infidéle qui, chargé de porter deux bocaux de vin à S. Benoît, en cache un, d'où, au lieu de vin, il sort plus tard un serpent; 3' Guérison d'un enfant de la lèpre; 4° S. Benoît qui prédit à S. Savin, évêque de Canose, que Ro- me, épargnée par Totila, sera .dévastée par la peste, la foudre et les tremblements de terre: ce qui se vérifia sous S. Grégoire le Grand; 5* S. Behoît qui, avec un soufflet, délivre un moine possédé du

scudiero di Totila di spogliarsi degli abiti regali che per contando del suo Signo''e egli aveva indossati per mettere a prova il Servo di Dio. 3.° Il miracolo dei 200 sacchi di farina trovati iìt tempo di carestia alla porta del Monastero. 4.* S. Benedetto che predice a Totila come egli s' impadronirebbe di Roma, passerebbe in Sici.lia , e morrebbe il decimo anno del suo regno [542] 5.° S. Benedetto che risuscita un giovane monaco schiacciato dalle rovine d'un muro che i demonj avevano fatto cadere.

Le pitture al disopra delle finestre dalla parte destra sono : 1.' S. Benedetto che libera un ossesso d 'Aquino. 2.' Un commesso infedele, che , incaricato di portare due orcioli di vino a S. Benedetto, ne nasconde uno, ed invece di vino esce poi da quello un serpente. 3.° Guarigione d'un fanciullo dalla lebbra. 4.' S. Benedetto che predice a S. Savino vescovo di Canosa, che Roma rlsparmiata da Totila, sarebbe stata devastata dalla peste, dalle folgori e dai ter- remuoti, come si verificò sotto Gregorio il Grande. 5.


démon au moment où il tirait de l'eau,

Compositions au - dessus des fenêtres de gauche: 1 ° S. Benoît qui guérit, en le touchant, un lépreux empoisonné alors par son ennemi; 2° Un moine , tenté de quitter le monastère, en est détourné par la vue d'un dragon voulant le dévorer .à la porte; 3° Le cellérier ayant refusé de donner un peu d'huile .à un pauvre sous-diacre, sous prétexte qu'il n'en restait plus qu'une bouteille au monastére, S. Benoît fait jeter le vase par la fenêtre, et il ne se brise pas en tombant; bien plus, on trouve le lendemain plusieurs autres vases pleins d'huile; 4* S. Benoît, revenant de la campagne, ressuscite à la porte du monastère le fils d'un paysan ; 5° enfin S. Benoît qui donne trois sous, trouvés miraculeusement au grenier, à un pauvre prêtre qui en devait deux à un cruel créancier.

Près des fenêtres, on voit 20 papes del'ordre bénédictin, vénérables par leur sain- tété. Du côte droit : S Gré-

S. Benedetto che oon uno schiaffo libdfra un monaco assalito dal Demonio mentre attingeva l' aqua.

Le pitture al di sopra delle finestre dalla parte sinistra sono: 1: S. Benedetto che guarisce toccandolo un lebbroso avvelenato allora da un suo nemico. 2.° Un monaco tentato di abbandonare il Monastero, il quale ne è distolto alla vista d'un dragone che alla porta lo vuole divorare. 3.' Il Cellerario che avendo rifiutato di dare un poco d' olio a un povero suddiacono , sotto pretesto che non ne restava più che una bottiglia pel monastero; e S. Benedetto che fa gittare detto vaso per la finestra, e non s'infrange cadendo, anzi V indomani si trovano molti altri vasi pieni d'olio. 4.' S. Benedetto che ritornando dal campo risuscita alla porta del Monastero il figlio d'un contadino. 5. Finalmente S. Benedetto che donò 13 soldi trovatt miracolosamente nel granaio a un povero prete che ne doveva 12 ad un crudele creditore.

Presso le finestre sono dipinti venti Papi dell' ordine Benedettino, venerabili per la loro Santità. Sono a de-


goire le Grand S. Dieudon- né, Grégoire II, Etienne III, Pascal I", S. Léon IV, Serge IV, S. Grégoire VII, Pascal II et Célestin V; du côté gauche, Boniface IV , Agathon , S. Zacharie, Etienne IV, Grégoire IV, Léon V, S. Léon IX, Urbain II, Gélase II et Urbain V.

A droite et à gauche des cinq fresques de la voûte, 20 vertus symboliques. D'un côté: ( à droite en entrant ) la Pénitence, la Vigilance, l'Oraison, la Justice, la Sagesse, F Abstinence, la Mansuétude, la Paix, la Méditation et la Noblesse; —de l'autre côté: la Discrétion, la Bénignité, l'Innocence, l'Hospitalité, la Prudence, la Patience, le Zèle, la Perséverance, la Prophétie et la Constance.

§3/

Nst'S latérales.

Peintures. — Stucs.

Les nefs latérales, composes chacune de cinq coupoles surbaissées, sont ornées de diverses peintures.

Dans la nef de droite, on

stra:—S.Gregorio il Gran- de, S. Diodato, Gregorio II, Stefano III, Pasquale I, S. Leone IV, Sergio IV, 8. Gregorio VII, Pasquale II, S. Celestino V. A sinistra , Bonifacio IV, Agatone, S. Zaccaria, Stefano IV, Gre- goria IV, Leone V, S. Leone IX, Urbano II, Gelasio II, e Urbano V. A destra e à sinistra de' cinque affreschi della volta, sono dipinte venti virtù simboliche. Da una parte, a destra di chi entra, sono la Penitenza, la Vigilanza, l' Orazione, la Giustizia, la Saggezza, l'Astinenza, la Mansuetudine, la Pace, la Meditazione e la Nobiltà. Dall' altra , la Discrezione, la Benignità, l'Innocenza , V Ospitalità , la Prudenza, la Pazienza, lo Zelo , la Perseveranza, la Profezia e la Costanza.

§. 3.'

Navate LATERALI.

Dipinti e stucchi

Le navate laterati, con cinque cupoline schiacciate da ciascuna parte, sono adorne di diverse pitture.

Nella navata a dritta ve-


voit, au-dessus de la porte: le martyre de S. André, de Mazzaroppi; — dans la lu- nette: une apparition de S. Benoît àGonzalvede Cordoue, assiégé dans Barlette par les Français, de De Mura ; — Sur la voûte, cinq compositions de De Matteis, de Na- ples (vers 1700): 1° le moine Albert qui voit S. Benoît intercédant pour le Mont-Cas- sin; 2° S. Benoît faisant retomber sur les Normands, assiégés dans S. André, les dards qu'ils lançaient à leurs adversaires; 3° S. Benoît qui apparaît à Jean de Pietra- vayrana, boiteux de naissance, au moment où il dormait sur des gerbes de blé, à la porte du monastère, et lui dit d'aller aux Trois-Chapelles, où il serait guéri, ce qui arriva en effet : 4* Pandolfe IV, prince de Capoue, qui, en volant les vases sacrés de l' autel de S. Benoît, demeure, pour le reste de sa vie, le bras paralysé et la bouche de travers; 5* S. Protée et S. Hyacinthe qui apparaissent, le jour de leur fête, au saint moine Adam, à la porte du Monastère.

Dans la nef de gauche, on voit, au-dessus de la porte :

desi al disopra della porta il martirio di S. Andrea , del Mazzaroppi; — nella lunetta, un' apparizione di S. Benedetto a Oonsalvo di Cordova assediato in Barletta dai Francesi, di de Mura.— Nella volta cinque pitture del De Matteis di Napoli (verso il 1700 ): 1. il Monaco Alberto che vede S. Benedetto intercedere per 1J1. Cassino; 2. S. Benedetto che fa ricadere sopra i Normanni assediati in S. Andrea i dardi che essi lanciavano contro i loro avvei-saij ; 3.' S. Benedetto che apparisce a Giovanni di Piet1.a Vairana , nato zoppo, nell' atto ch'egli dormiva sopra dei covoni di grano alla porta del Monastero, e gli dice di lJOrtarsi alle Tre Cappelle e che ivi sarebbe guarito, come realmente accadde. 4.° Pandol- fo IVprincipe di Capua, il quale nel rubare i vasi sacri dell'altare di S. Benedetto, resta per tutta la vita col braccio paralizzato e la bocca storta. 5.° I SS. Proto e Giacinto che appariscono il giorno della loro festa al Santo monaco Adamo alla porta del Monastero.

Nella navata a sinistra tJcdesi, al di sopra della por-


un tableau représentant S. François et S. Antoine de Padoue, de Solimena (1681); — dans la lunette: Gonzalve de Cordoue qui, en voyant l'abbé de S. S'éverin de Na- Îiles, reconnaît l'habit sous lequel S. Benoît lui était apparu à Barlettef de De Xiii-a; — Sur la voûte, cinq autres compositions de De Matteis; 1° Les anges adorant l' humanité de J. C. : 2" S. Jean Baptiste qui, à la vue de Notre Seigneur, dans le désert, dit à ses disciples: Ecce Agnus Dei; 3° le chevalier Hugues d'Albaspina qui, s'étant cassé une jambe en tombant de cheval, pendant qu'il est porté au Mont- Cassin par ses soldats, aperçoit S. Benoît sortir de sa tombe pour le guérir; 4° Un paysan endormi, qui voit en songe S.'Benoît chasser les Normands des terres de l'abbaye; 5° Cinq pèlerins, pas- sant par Aquin, trouvent S. Pierre qui leur dit qu'il va célébrer la Passion au Mont- Cassin avec frère Benoît, puis- qu' à Rome l'antipape Gui- bert empêche de le faire.

Quant aux stucs des trois

ta, un quadro ove sono rap- presentati San Francesco e Sant'Antonio di Padova del Sulimena ( 1681). Nella lunetta, Consalvo di Cordova il quale vedendo l'Abate di S. Severino in Napoli, riconosce l'abito sotto il quale S. Benedetto gli era apparso Úl. Barletta: del De Mura. Nella volta cinque altre composizioni del De Matteis, i., Gli Angeli che adorano l'umanità di Gesù Cristo. 2.° S: Giovambattista che alla vista di Nostro Siynore nel deserto dice ai suoi discepoli: Ecce Agnus Dei; 3° Il Cavaliere Ugo d'Albaspina, il quale rottasi mia gamba cadendo da cavallo , mentre che era trasportato in Monastero dai suoi soldati scorge S. Benedetto che esce dalla tomba per guarirlo. 4.* Un contadino addormentato che vede in sogno S. Benedetto in atto di cacciare i Normanni dalle terre della Badia. 5.° Cinque pellegrini passando per Aquino, trovano S. Pietro che loro dice, che egli va a celebrare la passione a M. Cassino col fratello Benedetto, poiché a Roma l'antipapa Guiberto impedisce di farlo.

In quando agli stucchi


nefs, ils sont de Dominique Baricella (1653); ils ont coûté au Monastère 2800 ducats (environ Il, 900 fr.).

§4.

CHAPELLES.

Chapelles de S. Grégoire le Grand, — de S. Carlo- man, — dît S. Sacrement, — de S. Berthaire. — Porte du Crucifix. — Chapelles de S. Michel,— de S. Jean Baptiste, — de S. Apollinaire, de S. Victor III. — Porte de la Sacristie.

Huit belles chapelles, quatre de chaque côté, correspondent aux arcades de la. grande nef. Elles ont toutes 5 m. 10 de long et 5 m. 70 de large. Toutes sont d'architecture composite. Les autels, les bases des colonnes, le pavé et les balustrades sont riches de marqueterie, de mosaïques, où les marbres les plus rares sont jetés à profusion.

I.

Chapelles de droite,à partir de la porte principale :

1. Chapelle de S. Grégoire

delle tre navate,sotio opera dt Domenico Baricella (1653), Costarono al Monastero 2800 ducati (circa 11900 L. )

§. 4.-

CAPPELLE

Cappella di S. Gregorio Magno; — di S. Carloman- no;— del SS. Sacramento; - di S. Bertario; — Porta del Crocifisso; — Cappella di S. Michele; — di S. Giov. Battista;— di S. Apollinare; — di S. Vittore. — Porta della saeri stia.

Otto belle Cappelle, quattro cioè da ogni parte, corrispondono agli archi della navata principale. Esse sono tutte di 4. m. 50 di lunghezza e 6. m. di larghezza, e tutte di ordine composito. Gli altari, le basi, le colon- ne, il pavimento, e le balaustre sono ricchi d'intarsi, di mosaici, ove i marmi più rari sono profusi.

I.

Cappelle a destra, partendo dalia porta principale:

La t.a è quella di s. Gre-


le Q-rand et des 841 Simplice et Constantin, disciples de S. Benoît dont les corps reposent sous l'autel. Remarquez les colonnes incrustées de vert antique. Tableaux: (1) Au. S. Grégoire en oraison, de Mazzaroppi ; — Dr. S. Grégoire dictant ses dialo- gu-es le sur S. Benoît, d'après e récit que lui en fait S. Constantin, de De Mura qui fit aussi les autres peintures de cette chapelle (1728.) — Gan, S. Simplice publiant la règle de S. Benoît;— V 011. S. Gré- foire dans la gloire;—Lu. d.

Procession faite par ordre de S. Grégoire pour délivrer Rome de la peste prédite par S. Benoît; — Lu. g. S. Grégoire, dans un concile tenu à Rome, confirme la règle de S. Benoît.

28 Chapelle de S. Oarlo- man, fils de Charles Martel, roi d'Austrasie (741-747), religieux da Mont-Cassin,

(1) Pour abréger nous conviendrons que,

Au. signifie: sur Il ai4tel, Dr. - à droite de l'autel, Gau. » à gauche,

Voû. » sur la voûte,

Lu. d. » lunette de droite, Lie. g. » lumtte de gauche.

gorio il Grande e dei BS. simplicio e Costantino discepoli di s. Benedetto, i cut corpi riposano sotto l'altare. Son da notare le co- lonne incrostate tutte di verde antico. Quadri (1): A. s. Gregorio in orazione-, del Mazzaroppi; D. s. Gregorio che detta i suoi dialoghi su s. Benedetto dietro il racconto che gliene fa 8. Costantino; del De Mura, il quale fece anche le altre pitture di detta Cappella ( 1728. ). S, s. simplicio che ptdJblica la regola di s. Benedetto. V. s. Gregorio in gloria. LD. Processione fatta per ordine di s. Gregorio per liberare Roma dalla peste predetta da s. Benedetto. LS. s. Gregorio in un concilio tenuto a Roma conferma la regola di s. Benedetto.

2.4 Cappella, di S. Carlo- manno, figlio di Carlo Martello re d'Austrasia (741- 47) monaco di Monte Cas-

(1) Per brevità diremo che la lettera,

A, significa altare;

D, a destra;

S; a sinistra;

V; Volta;

LD, Lunetta a destra; LS; LunAtta a sinistra.


mort en 7bb. Ses reliques, trouvées sous le maître-autel, •n 1628, furent transférées dans cette chapelle eu 1732, à l'exception de quelques parcelles envoyées a Fulde et à Cava. D'un côté de l'autel il y a la Foi, et de l'autre l'Espérance, exécutées en marqueterie. Les colonnes sont en marbre on albâtre cotognino. — On remarque: — Au. Le pape Zacha- rie qui donne l'habit religieux à Carloman, de De Mura; — Dr. Des voleurs qui ravissent les montons confiés à la garde tIe Carloman, du vénitien Jacques Amiconi; ( 167 5 -17 52 )— Gau. Carloman, dépouillé de ses habits par les voleurs, se présente à l'abbé Pétronace qui, admirant son humilité, lui ôte la garde des montons, id. — Voû. Carloman, tenant par la main son fils Drogon (lui pleure , renonce à ses états en faveur de Pepin lia Bref son frère, de François Solimena; — Lu. d. Le pape Grégoire ilL qui, bénit l'anglais S. Willebald, religieux du Mont - Cassin , appelé en Allemagne par S. Boniface, ici. — Lu. g. Ratchis, roi des Lombards ( 744 - 49 ), touché des exhortations du pape Za- ''harie, lève le siège de Pé-

sino, morto nel 755. Le suo reliquie trovate sotto l'altare maggiore nel 1628, furono trasferite in questa Cappella nel 1732, eccettuanclone alcune particelle che vennero spedite a Fulda ed a Cava. Da una parte dell'altare è la Fede, dall'altra la Speranza, condotte in mosaico. Le colonne sono di marmo cotognino. A. Si vede Papa Zaccaria il quale dà a Carlomanno l'abito monastico , del de Mura. D, AICttni ladroni rubano il qregge affidato alla custodia di Carlomanno; lavoro del veneziano Giacomo Amicone. (1675- 1752). S Carlo-manno spogliato della tunica dai ladri si presenta all' Abate Petro- nace, che ricolmo di ammirazione per la sua umiltà, lo dispensa dalla cura di custodire più oltre il gregge del monastero; dello stesso. V. s. Carlomanno tenendo per manr) suo figlio Dragone, che piange, rinunzia al regno in favore del fratello Pipino detto il Breve: quadro di Francesco Solimena. L d. Papa Gregorio III. che benedice l'inglese lVillebaldo, monaco di Monte Cassino, chiamato in G'er/HaM ia da S. Bonifacio: dello stesso.


rouse et se fait religieux au Mont-Cassin, id.

3.* Chapelle du S. Sacre- ment ou de S. Guinison et de S. Janvier, religieux du Mont - Cassin, dont les corps, rétrouvés, sous le maître-autel, reposent maintenant ici. L'abbé Dieudonné orna cette chapelle de beaux marbres, d'après les dessins de Contini, et fit la balustrade suivant ceux du chevalier Fan- saga. Les colonnes de l'autel sont de vert de Poncevera. —

Le tabernacle, dans lequel se conserve le S. Sacrement, fut fait en bronze doré, sur les dessins du Bernin. Il est riche de pierres précieuses: lapis-lazuli, agate veinée, a- méthyste, etc. L'abbé Gada- leta le fit exécuter à Rome eu 1729. — Toutes les peintures sont de Luca Giorda- tio (1691): Au. S. Guinison et S. Janvier dans la gloire;— Dr. S. Guinison, miraculeusement délivré de la prison où l'avait jeté Todin de Rocca d'Evandro, feçoit d'un ange son bâton de voyage que Je tyran avait caché;— Gau. S.

L o. Rachisio. re de'Longobardi (744-49), commosso dalle pie esortazioni di Papa Zaccaria, toglie l'assedio d'intorno a Perugia, e diviene religioso in 31. Cassino; dello stesso.

3.a Cappella, del SS. Sacrainento, o dei Santi Gui- dizzone, e Gennaro, monaci di M. Cassino, i cui corpi ritrovati sotto l'altare maggiore, riposano ora in questa Cappella, ornata dall'Abate Diodato di ricchi mar- mi secondo il disegno del Contini, e chiusa da balaustrata disegnata dal Cav. Fansaga. Le due colonne dell'Altare sono d'un marmo

detto Verde di Ponsevera. Il tabernacolo, nel quale è custodito il SS. Sacramento dell' Euca-ristia, e di bronzo dorato, disegnato dal Bernini, ed è ricco di pietre preziose, cioè lapislazzuli, agate venate, amatiste,etc. L'Abate Gadaleta lo fece costruire in Roma nel 1729. Tutte le pitture sono di Luca Giodano (1691). A. S. Gui- dizzone e S. Gennaro in gloria. D. S. Guidizzone tolto miracolosamente di prigione, dove era stato rinchiuso da un Todiiio di Rocca d'Evandro, riceve da un Ange-


Janvier tient eu maiu un fer rouge pour humilier un forgeron d'Aquin qui se moquait de son embonpoint; — Voû. Choeur d'anges adorant le S. Sacrement; —r Lu. d. S. Gui- nison reproche à Todiri sa tyrannie , et lui prédit qu' en punition de ses crimes il sera réduit à tourner la meule, ainsi qu'il arriva plustard; — Lu. g. Invention des corps de S. Guinison et de S. Janvier, sous le grand autel, per l'abbé Caffarelli (1627).

4.* Chapelle de S. Berthai- re, français d'origine; esprit distingué, fondateur de San- Germano, à côté des ruines de l'antique Casinum, martyrisé dans la collégiale de cette ville (1) par les Sarrasins (884). Son corps repose sous l'autel. — Les colonnes sont incrustées de brocatelle d'Espagne et de vert antique. — Au. Martyre de S. Berthaire et de ses compagnons; du chevalier Sessa, de Naples, qui fit

(1) C'était l'éqlise du monastère de S. Sauveur, aujOtt.rd' htti occupé par le palais abbatial.

lo il bastone da viaggio Itascostogli dall'iniquo castellano. S. S. Gennaro con un ferro rovente in mano, in atto di umiliare un fabbro di Aquino che mettevalo i'n beffe per lasuapinguedine. V. Coro di Angeli che adorano la 99. Eucaristia. L. d. S. Gui- dizzone rimprovera Todino per le sue tirannie, ed in punizione dei misfatti, gli predice che sarà ridotto a gi-rare una macina, come di fatti avvenne. L. s. L'Abate Caffarelli (1627) ritrova sotto l'Altare maggiore i corpi di S. Gttidizzonc e S. Gennaro.

4.a Cappella di S. Berta- rio, oriundo francese, di notevole ingegno, che fit il fondatore di San Germano presso i ruderi dell' antica Cassino, martirizzato nella Chiesa Collegiata della città (1), per mano dei Saraceni (884). Le sue ceneri riposano sotto Voltare. Le colonne sono incrostate di broccatello di Spagna e di verde arttico. A. Il martirio del Santo insieme ai sttoi monaci ;

(1) Chiesa del Monastero di S. Salvatore, oggi occupata dal Palazzo Abbaziale.


te tableau, à Rome,en 1831;— Dr. S. Berthaire prêchant au peuple de San-Germano, de De Mura, ainsi que les autres peintures de cette chapelle;— Gau. S. Berthaire recevant, au Mont - Cassin , le pape Adrien II, l'empereur Louis II et sa femme Ingelberge. Ils venaient pour réconcilier Lo- thaire II de Lorraine avec sa femme Teutberge qu'il avait répudiée pour épouser l'impudique Valdrade; — Voil. S. Berthaire qui fonde San-Ger- mano; — Lu. d. Lothaire II qui reçoit indignement la communion des mains d'Adrien II;—Lu. g. S. Berthaire qui prie l'empereur Lonis II et son épouse, venus pour la troisième fois au Mont - Cassin, de chasser les Sarrasins des terres de S. Benoît.

On admire, après cette chapelle, la belle Porte du Orucifix. qui conduit à la salle du Chapitre et au Cloître couvert. Elle est d'architecture composite, de marbre africain à l'extérieur et de pierre cal- caiie coquilleuse du Mont- Cassin (lumaclwlla) à l'intérieur, avec deux magnifiques colonnes torses, incrustées de

del Cav. Sessa di Napoli, fatto in Roma nel 1831; D. S. Bertario che. predica al popolo di S. Germano; del de Mura, del quale sono anche le altre pitture di questa Cappella. S. S. Bertario accoglie ospiti in M. Cassino il Papa Adriano II e l'Imperatore Luigi II con la. moglie di lui Ingelberga, che venivano per rappaciare Lotario II di Lorena con la moglie Teotberga da lui ripudiata, affine di sposare l'invereconda Valdrade. V. S, Bertario che fonda la città di 9. Germano. L. d. Lotario Il. riceve sacrilegamente la SS. Eucaristia dal Pontefice Adriano IL L. s. S, Bertario racc<)tiìa#idasi a Luigi II ed alla consorte di lui venuti per la terza volta in M. Cassino, affinchè discaccino i Saraceni dalle terre di S. Benedetto.

Si noti dopo questa Cappella la bella porta detta del Crocifisso, che mena alla Sala del Capitolo, ed al Chiostro coperto. Essa è d'ordine composito, rivestita alV esterno di marmo africano: nell'interno é di lumachella, un marmo dello stesso monte di Cassino. È ornata da due magnifiche colonne a spira.


brèche de Sicile et entourées d'un feston de marbre blanc. La porte est surmontée d'un ovale renfermant la Vierge, que divers anges entourent; travail plein de grâce et de piété d'André Campi (1714). et d'une peinture de De -MMra, dont le sujet est David jouant de la harpe devant l'arche.

II.

Chapelles de gauche, à partir de la porte principale:

Les peintures qui ornaient les voûtes de ces chapelles, par bits suite des changements su- its de température et des fréquents tremblements de terre qui, de tout temps, ont affligé le Mont-Cassin, sont aujurd'hui malheureusement tombées. On doit d'autant plus le déplorer qu' elles étaient dues aux pinceaux de De Mura, de Solimena et de Luca Giordano. (1) — Ces

(1) Un bon frère convers, Fra Léopold, a orné derniérement les voûtes de ces chaPella de stucs semblables à ceux qui existaient jadis.

incrostate di breccia di Sì. cilia e cinte da un festone di marino bianco in tutte le loro volute. Alla porta è sovrapposto un ovale con un alta rilievo della Vergine, contornato da Angeli, lavoro che spira grazia e devozione, eseguito da Andrea Campi (1114); e vi si vede anche una pittura del de Mura che rappresenta David innanzi alt'arca sonando l'Arpa.

II.

A sinistra partendo dalla porta principale:

Gli affreschi che decoravano le volte di queste Cappelle, sì per i subitanei mutamenti atmosferici, come per i frequenti terremoti, che sempre danneggiarono M. Cassino , sono distrutti. Tanto piÙ, è a rimpiangerli perchè dipinti dal de Mura, dal Solimena, e da Luca Giorno (1). Le Cappelle, e specialmente gli altari, sono però adorni di bei mosaici,

(1) Un buon fratello laico, fra Leopoldo, ha da poco rifatto a nuovo gli stucchi delle volte, imitando con maestria gli antichi.


chapelles et surtout les autels sont d'ailleurs décorés de belles mosaïques, dites de Florence, les meilleures qu'il y ait en ce genre au Mont - Cas- sin. On notera aussi les colonnes d'albâtre cotognino qui ornent les autels.

1: Chapelle de S. Miehel. Peintures: Au. L'archange S. Michel qui chasse du Ciel les anges rebelles, de Luca Giordano; — Dr. Guérison de Tobie, de De Matteis; — Gau. Un ange qui instruit le de prophète Daniel du mystère e l'Incarnation, du chevalier Malinconico. (1) — Lu. d. Jacob luttant contre l'ange, de De MMt'o;—Lu. g. Un ange consolant Agar fugitive dans le désert id.

2: Chapelle de S. Jean Baptiste. Les mosaïques du devant d'autel et des colonnes sont fort remarquables.— Au. Baptême de J. C.,du che-

(1) Ce tableau recouvre une délicieuse fresque attribuée à André de Salerne ( 1525 ); elle représente la 8. Vierge tenant V Enfant Jésus, que deux anges aM.rent — Y. Caravita: I Cod. e le arti. Tom. III, p. 14 et wiv.

detti di Firenze, i migliori che in tal genere si trovano in M. Cassino. Son anche da notare le colonne di alabastro cotognino che abbelliMOttO gli altari.

1.4 cappella, di S. l'lichele. Pitture: A. L'Arcangelo S. Michele che discaccia dal Cielo gli angeli rtt- belli ; di Luca Giordano. D. Guarigione di Tobia, del de Matteis. S. Un Angelo manifesta a Daniele Profeta il mistero futuro dell' Incarnazione ; del Cav. Malinconico (1). L. d. La lotta di Giacobbe con VAngelo; del de Mura. L. s. Un Angelo il quale conforta Agar nel D6.serto.

2.a Cappella, di S. Giovanni Battista: I mosaici sul fronte dell'Altat'e e nelle basi delle colonne sono assai notevoli. A. Battesimo

(1) Questo quadro cela uno squisito fresco che si crede di Andrea di Salerno (1525), e rappresenta la S.* Vergine col bambino Gesù fra le braccia adorato da due Angeli. — Ved. Caravita: i Cod. e le Arti; T. III, p. 14. e seg.


valier Paoletti (1831); — Dr. Prédication de S. Jean Baptiste dans le désert, du Chevalier Conca, de Gaëte (1747); - Ga.n. Naissance de S. Jean Baptiste, td'.— Lu. d. Banquet d'Hérode - An ipas, où Hérodiade porte la tête de S. Jean Baptiste, de Solime- na; — Lu. g. Décollation de S. Jean Baptiste, 1°d.

3.' Chapelle de S. Apollinaire, abbé du Mont - Cassin '819-28), dont les reliques reposent sous l'autel depuis 1692. — Toutes les peintures sont do Luca Giordano qui les fit, ainsi que celles des autres chapelles, en 40 jours: il s'y était obligé, sous peine d'amende, par un contrat que l'on conserve aux archives. Cette rapidité d'exécution lui a fait donner le surnom de Luca fa presto. — Au. S. Apollinaire, après avoir fait le signe de la croix, passe le Liris à pied sec; — Dr. S. Pierre et S. Benoît reprochent aux Sarrasins assaillis par la tempête, tandis qu'ils voguent vers la Sicile, d'avoir ravagé leurs terres; — Gan. S. Apollinaire apparaît à l'abbé Basaccio et l'assure que pour cette foÏl. les Sarrasins ne

di G. C. del Cav. Paoletti ri83l]. D. Predicazione di S. Gio: Battista nel deserto; del Cav.' Conca, di Gaeta 1 [1747 J. S. La nasc-ita di S. Gio: Battista, dello stesso Conca. L. d. Convito di -I,,'i-ode Antipa, dove Ero- diade presenta in un bacino la testa del Battista; del So- limena. È del medesimo pittore la decollazione del SalIto. L. s.

3.ft Cappella di s. Apollinare, Abate di M. Cassino [819-28], le citi reliquie riposano sotto l'Altare, dal 1692. Tutte 7e pitture della Cappella san fatte da Luca Giordano, il quale e queste e le altre, che tí-ovansi nelle varie Cappelle lJotè compiere in soli 40 giorni: essen- dovisi obbligato sotto pena d'una multa con un contratto che conservasi negli Ar- chivj del illonastero. Per questa sua rapidità nel dipingere s'ebbe il soprannome, di Luca fa presto. A. S. A- pollinare, fatto il segno della Croce, trapassa il fiume Lii-i a piedi asciutti. D. S. Pietro e S. Benedetto rimI-ii-ove,i-aizo i Saraceni, assaliti da tempesta nel far vela verso la Sicilia, perché avevano devastate le terre


saccageront pas le Mont-Cas- siu (847); — Lu. d. S. Apollinaire qni fait l'aumône à de nombreux pauvres; — Lu. g. S. Apollinaire reproche à Radelchis, comte de Conza, l'assassinat du prince de Bé- néveut qu'il avait ordonné.

4.4 Chapelle de 8. Victor III, le célèbre abbé Didier (1058-86), qui fut le successeur de Grégoire VII, sur la chaire de S. Pierre. Son corps, depuis 1692, se trouve sous l'autel. — Toutes les peintures sont de Luca Criordano ( 1691). Au. L'abbé Didier, refuse les insignes de la papauté; — Dr. Didier, ayant fui la maison paternelle pour se faire religieux, voit S. BeMît qui l'invite à venir s'asseoir près de lui: présage de sa prochaine élection à la dignité d'abbé; — Gau. S. Benoît assure à l'abbé Didier îue les fréquents coups de oudre qui tombent sur l'abbaye, sont les derniers efforts du démon, chassé jadis de ce lieu; — Lu. d. Didier qui refuse de recevoir l'investiture du Mont - Cassin des maius

del Monastero. g. S. Apollinare mostrasi in visione all'Abate Basaccio, e gli afferma, come i Saraceni non saccheggeranno per quella volta M. Cassino [8471. L- d. S. Apollinare distribuisce l'elemosina a molti poverelli. L. 8. s. A1Jollittare f/M!provera Radelchi, Conte di Conza, dell' assassiniI) da lui ordinato del principe di Benevento.

4.a Cappella, di S. Vittore, che fu V illustre Abate Desiderio [1058-861 , successore di Gregorio VII sulla Cattedra di S. Pietro. Il suo corpo è sotto l'Altare dal 1692. Tutte le pitture appartengono al Giordano [1691]. A. L'Abate Desiderio ricusa le insegne del Papato. D. Lo stesso, fuggito dalla casa paterna per farsi monaco, vede S. Benedetto in atto d'invitarlo ad assidersi accanto a lui, in segno della stia prossima elevazione alla dignità Badiale. S. S. Benedetto manifesta all' Abate Desiderio che le frequenti saette, che cadono sul Monastero sono gli ultimi sforzi di satana già scaccciato via da quel monte. L. d. Desiderio che l'ictlsa l'investitura di 3f. Cas-


de Henri IV, empereur d'Allemagne;— Lu. g. Didier qui laisse sa fiancée pour prendre 1 habit religieux des mains de l'ermite Santaro.

A côté de cette chapelle, on voit la Porte de la Sacristie, d'ordre composite, avec deux belles colonnes d'albâtre co- tognino. Au-dessus: le Sauveur, gracieuse demi-figure en marbre blanc, d'André Campi, et un sacrifice de l'ancienne loi, de De Mu- ro (1).

i. 5..

Sanctuaire.

S'a sitt4ation. — Balnstrade. — Maître-autel. — Tombeau de S. Benoit et de S. Scholastique. — Controverse au sujet de leurs reliques. — Tombeau de Pierre de Medicis. — Tombeau de la famille Fieramosca.

Le sanctuaire s'élève 1 m. 35 environ au-dessus da pa-

(1) Sur le mur, à droite et à gauche de la porte, il y a deux belles fleurs en bar- diglio.

sino dalle mani di Enrico IV imperatore di Lama- gna. L. B. — Desiderio abbandona la sua fidanzata per ricevere dall' eremita Santaro V abito religioso.

Dopo questa Cappella si trova la Porta della sacristia, d'ordine composito, con due belle colonne d'alabastro cotognino. Di sopra è t'l Salvatore, graziosa mezza figura in alto rilievo, di marmo bianco, di Andrea Campi, ed un sacrificio dell'antica Legge, del De Muro (1).

§• 5.'

Santuario.

Suo sito. — Bai austrata. — Altare Maggiore. — Tomba di S. Benedetto e S.' Scolastica. — Controversia intorno alle loro reliquie. — Tomba di Pietro dei Medici. — Tomba della famiglia Fieramosca.

Il Santuario si eleva mot.

1,35 sul piano della Chiesa.

(1) Sul muro ai due lati della porta sono due bei fiorì di bardigli#.


vé de r église. Sa largeur est de 18 m. 45 et sa longueur de 13,50. On y monte par huit marches en mosaïque d'un travail remarquable. — La partie antérieure est entourée d'une riche balustrade en marbre, au-dessus de laquelle se dressent dix petits génies en bronze doré. Chacun d'eux tient un emblème faisant allusion aux divers états dans lesquels se sont trouvés les membres de t'ordre bénédictin. Ainsi les génies de droite ont une colombe, une couronne ducale, la tiare, la crosse, une brebis; ceux de gauche, un corbeau, une palme, une couronne impériale, une mitre, une croix pontificale. L'auteur en fut Pierre Vozzaotra de Massa (1731).

Quatre énormes pilastres, recouverts de mosaïques très- soignées, soutiennent la coupole, au-dessous de laquelle est le maître-autel.

Cet autel, dont le dessin est, dit-on, de Michel-Ange, mais plus probablement de Costne Fan.saga, est décoré avec une grande richesse. Il e'eléve sur trois gradins d'albâtre cotùgnino et se termine par deux autres gradins, dont fe premier est revêtu d'amé-

E largo m. 18,45; e lungo m. 13,50. Vi si ascende per otto scalini lavorati a musaico assai bene. La parte anteriore è ricinta d' una ricca balaustrata di marmo, al disopra della quale sorgono dieci piccoli Genii di bronzo dorato, e ciascuno di essi tiene un emblema allusivo alle diverse condizioni, in cui si trovarono i religiosi dell' Ordine Benedettino. I cinque genii a destraportano una colomba, una corona ducale, la tiara, il pastorale, un agnello: Quelli a sinistra; un corvo, una palma, una corona imperiale, una mitra, una Croce pontificale. L'autore di essi fu un Pietro Vozzaotra di Massa (1731).

Quattro grandi pilastri ricoperti di musaici ben lavorati sostengono la Cupola, al disotto della quale sorge , l'Altare Maggiore.

Questo Altare, è riccamente decorato, e il disegno è attribuito a Michelangelo, ma forse è di Cosimo Fan- saga. Si eleva sopra tre gradini d' alabastro cotognino, e termina con altri due, di cui il primo è incrostato di (matiita, il H-


tbyste; le second, percé à jour, l'est de noir et de blanc antique. Deux caryatides en sontiennent .les extrémités.

Le devant de l'autel était jadis recouvert d'une table d'argent, artistement ciselée; les républicains français l'en enlevèrent en 1799. — La partie postérieure est entourée d'une grille en cuivre, supportant 13 lampes, qui brûlent continuellement en l'honneur de S. Benoît et de S." Schola- stique. C'est aussi la partie la plus riche de l'autel. On y remarque surtout divers dessins en mosaïque où brille le vert antique, le lapis-lazuli, le nacre, le brocatelle d'Espagne, etc. Au centre, sons un petit arc, on voit un tableau peint à l'huile, sur cuivre, par le chevalier d'Arpin, représentant S. Benoît et S." Scholas- tique, couchés l'un en face de l'autre de la même manière que l'abbé Didier, en 1066, retrouva leurs corps. — Au- dessus de l'arc, sur une cartouche en marbre noir, on lit l'inscription suivante de l'abbé Ange Della Noce:

condo, traforato, è rivestito di bianco e nero antico. Due cariatidi ne sostengono le estremità.

La parte anteriore dell'altare era ricoperta da una tavola di argento cesellata con arte; ma i repubbli- cani francesi se la portarono nel 1799. La parte 'posteriore e attorniata da una ringhiera di ottone che sostiene 13 lampade, sempre accese in onore di S. Benedetto e S. a Scolastica. Questa è la parte più ricca dell'altare. Sono principalmente notevoli parecchi musaici ornati di verde antico, di lapislazzuli, di madreperle, di broccatello di Spagna ec. Nel mezzo, sotto un piccolo arco a volta, si vede un quadro ad olio sopra rame del Cati. d'Arpino rappresentante S. Benedetto e Sa Scolastica distesi l'uno di fronte ali'altra e nella medesima posi- zione, in cui l'abate Desiderio nel 1066 ritrovò i loro corpi. Di sopra all'arco ed in un cartoccio di marmo nero, si legge la seguente iscrizione dell'Ab. Angelo della Noce.


BENEDICTUM et SCHOLASTIC AM

Uno in terris partu editos

Una in Deum pietate coelo redditos

Unus hic excipit tumulus

Mortalis depositi pro aeternitate

Custos.

« Benoît et Scholastique , - venus ensemble sur la ter- .» re et repartis ensemble » pour le Ciel, ont ici leur » dépouille mortelle; ce tom- » beau en est le gardien pour 1 l'éternité. »

Une grande controverse s'est engagée, entre les Bénédictins français et ceux d'Italie, touchant le lieu où se trouvent réellement les corps de S. Benoît et de S." Scholastique. Les premiers soutiennent qu'ils sont en France, à S. Benoît-sur-Loire, où ils auraient été transportés par Aiguise de Fleury, qui les a- vait volés au Mont-Cassin, en 690, sous Clovis II, le fils de Dagobert. Les seconds prétendent au contraire que cela n'a jamais été, surtout sous Clovis II, qui mourut en 656, et que par conséquent leurs dépouilles mortelles reposent toujours au Mont-Cassin. Des volumes aut été écrits à ce sujet. Toutefois les raisons don-

« Benedetto e Scolastica » in un sol parto nati in ter- » ra, in un solo amore uni- » ti a Dio nel Cielo, li ac- » coglie una sola tomba di » mortale deposito custode » per l'eternità. »

C'è gran quistione tra i Benedettini Francesi e Italiani circa il luogo dove si trovano veramente i coiti di S. Benedetto e di S.a Scolastica. Quelli sostengono che sono in Francia a S. Benedetto sulla Loira, dove si vuole che fossero stati portati da Aigulfo di Fleury, il quale li avea trafugati da 3Iontecassino nel 690, sotto il regno di Clodoveo II figlio di re Dagoberto. I Benedettini d'Italia sostengono ciò essere impossibile al tempo di Clodoveo, che morì nel 656; e che però quei corpi sono ancora a M. Cassino. Sono stati scritti de' volumi sul proposito; nondimeno le ragioni arrecate dai


nées par les religieux du Mont - Cassra me semblent ,l'une plus grande force probante que celles des bénédictins français (1), et volontiers

( 1) Ce qui confirmerait l'o- pinion des Cassiniens, c'est l'argument de fait des diverses inventions des corps des deux saints. Voici en effet une note des diverses époques où l'on a constaté, que les dépouilles mortelles de S. Benoît et de S. Scholasti- que étaient au Mont-Cassin. Sans parler du pape Zacha- rie qui vit leurs corps en 748, ils furent retrouvés: 1.* le 28 mars 1066, du temps de l'abbé Didier, au témoignage de Léon d'Ostie, de Pierre Diacre et d'Alexandt'e II; — 2: le 18 novembre 1486, sous Jean d'Aragon, cardinal commendatai- l'C; — 3.' le 13 mars 1545, sous l'abbé Jérôme Sclocche- to de Plaisance, qui voulait changer le chœur; —En lfd7, sous l'abbé Simplice < affurelU; — f,.' le 7 août 1659, sous l'abbé Ange Dell h JVoM, qui alors exprimait ainsi sa consolation: nunc dimittis servum tuum, Domine, quia viderunt oculi mei Sau.;tissimllI11 Patrit\rchl1IU

Cassittesi mi sembrano di gran lunga più probabili di quelle de'Benedettini Francesi (1); e credo volentieri col dotto Padre Tosti, che la

(1) Ciò che conferma l'opinione de'Cassinesi, è l'argomento di fatto delle diverse invenzioni de'corpi dei due Santi. Ed ecco appunto una nota delle diverse epoche nelle quali si è riconosciuto che le spoglie mortali di S. Benedetto e di S.* Scolastica erano a M. Cassino. Senza parlare di Papa Zaccaria che vide i loro corpi nel 748, essi furono rinvenuti : 1.* nel 28 marzo 1066, al tempo dell'ab. Desiderio, per testimonianza di Leone Ostiense, di Pietro Diacono e d'Alessandro II.— 2.* nel J8 nov. 1486, sotto Giovanni d'Aragona Cardinale Commendatario. — 3.* il 13 marzo 1545 sotto l'abate Girolamo Sciocchete da Piacenza, il quale voleva rimutare il Coro. — 4.° Nel 1627, sotto l'abate Simplicio Caffa- relli. — 5.' nel 7 ago 1659, sotto l'ab. Angelo della Noce, che effondeva la sua consolazione, dicendo: nunc di- mittis servum tuum Domine, quia viderunt oculi mei tian et iss-im um Patriarci* am


je crois, avec le savant Père Togti, que la dépouille mor- tellè de S. Benoit est encore aujourd'hui sur les hauteurs du Cassin. Ceux qui n'admettraient pas cette opinion ne pourront du moins s'empêcher de convenir , avec le Cardinal Pitra, qu'il doit y avoir en Italie, comme en France, de nombreuses reliques de celui qui voulut que son corps reposât à jamais au lieu d'où il avait chassé le culte impie d'Apollon.

A gauche du maître autel, on admire le superbe Tombeau de Pierre de Médicis, fils de Laurent le Magnifique et frère de Léon X. — Ce prince, ayant voulu rejoindre lés troupes françaises, chassées par les Espagnols du Mont-Cassin, tenta de passer le Garigliano sur un bateau, chargé de quatre canons; mais la barque fit naufrage, et il

Benedici,um , Italiac déçus , Galliae desiderium; — Benoît XIV, dans son ouvrage De Servorum Dei beatif. et beat. Canoniz. Lib. IV, part. II. Cap. XX, énumère et confirme les inventions précédentes et sçn autorité, dans cette matière, est d'une grande valeur. -,,

spoglia mortale di 9, Benedetto riposi ancora oggi sulla vetta di M. Cassino. Coloro che non s'acquetassero a questa opinione, dovrebbet'o almeno convenire col Cardinal Pitra, che ci sono tanto in Italia come in Francia gran parte delle reliquie del corpo di colui, il quale volle che le sue ossa riposassero per sempre nel luogo, ov'egli avea distrutto l'empio culto di Apollo.

A sinistra '-dell' Altare Maggiore si ammira il superbo mausoleo di Pietro dei Medici figlio di Lorenzo il 31a,qizifiQo, e fratello di Le01I X. Questo principe nel voler raggiungere le truppe francesi cacciate di M. Cassino dagli Spagnoli, tentò di passare il fiume Garigliano sopra un palischermo carico di quattro cannoni; ma la

Benediciti-m Italiae decus, Gai-lime desiderium. Benedetto XIV nella sua opera De servorum Dei beatif. et beat. Canoniz, Lib. IV, p. II, Cap. XX, enumera e conferma le precedenti invenzioni; e l'autorità di lui in queste materie ha un gran valore.


périt avec elle. Son corps fut peu après porté au monastère (1503). — Dans la suite, pour satisfaire les désirs de son neveu Clément VII, les religieux lui érigèrent ce tombeau et y dépensèrent trois mille écus d'or ( environ 13500 f.). Antoine de San- Gallo (I) et son frère Baptiste en firent le plan et en dirigèrent les travaux; le florentin Solosmeo les exécuta ( 1532-52).

Au-dessous d'une belle architrave, soutenue par quatre demi-colonnes cannelées en travertin et d'ordre corinthien, sur un sarcophage de marbre noir, que recouvrent à moitié deux rideaux fort-é- l rgants et très-naturels de marbre blanc, on aperçoit la statue de Pierre de Médicis, revêtu de sa seule cuirasse,

(1) Antoine de San-Gàl- io (1482-15411) fttt un très- habile architecte. Il est l'auteur des fortifications de Ci- vita- Vecchia, de Pérouse, de la citadelle d'Ancône, et le restaurateur de N. D. de Lorette. Il seconda Bramante et fut adjoint à Raphaël pour la construction de S. Pierre el Home.

barca affondò, ed egli con essa. Il suo corpo poco dopo fu trasportato in Monastero (1503). Dipoi per soddisfare ai desideri di suo nipote Clemente VII, i monaci gli eressero questo mausoleo , spendendovl; intorno mille scudi d'oro ( 13500 fr. in circa). Antonio æ-a San- Gallo, [1] e suo fratello Batt'ista ne fecero il disegno, e ne diressero i lavori-, e il Fiorentino Solosmeo li eseguì (1532-52).

Al di sotto di un bello architrave retto da quattro colonne di travertino scannel.late a metà, e d'ordine col'intio seduta sopra un S<Mcofago di marmo nero ricoperto a metà da due tende di marmo bianco di squisito lavorio e assai naturali, si vede la statua di Pietro dei Medici vestito della solct co-

[1] Antonio da San Gallo [1482-1546] fu un bravo ar- . chitetto. Egli è l'autore delle fortificazioni di Civitavecchia, di Perugia, della rocca d'Ancona e il restauratore della Madonna di Loreto. E- gli aiutò il Bramante, e fu aggiunto a Raffaello per la fabbrica di S. Pietro in Roma.


penchant mollement la tête sur l'épaule gauche et semblant dormir. Cette statue est de François San-Gallo, ainsi que celles de S. Pierre et de S. Paul, qui sont dans l'en- tre-colonncment, Voici l'inscription qui se lit sur le sar- •Mphage:

razza, col capo mollemente piegato sulla spalla, quasi che dorma. La statua è di Francesco San-Gallo, co- m'anche quelle di S. Pietro, e S. Paolo poste nell'inter- colunnio. L'epitaffio che leg- gcsi sul sepolcro è il sequente:

Petro Medici, Magni Laurentii F., Leo- nis X Pont. Max. fratri, Clementis VII pa- trueli, qui quum Gallorum castra sequ&retur ex adverso praelio ad Lyris ostium naufragio periit, anno aetat. XXXIII, Cosmus Medices,

Florentiae Dux poni curavit MDLII.

Sur le soubassement, entre quatre écussons aux armes des Médicis, il y a trois bas-reliefs d'un remarquable travail, de Matthieu Quaranta de Cava, qui les fit à Florence en 1559. Celui du milieu contient trois scènes distinctes: la résurrection finale de Pierre de Médicis, en présente de S. Pierre ; S. Pierre en prison; et S. Pierre rendu à la liberté par un ange. — Celui de droite : la conversion de S. Paul. — Celui de gauche: le martyre de S. Pierre.

De l'autre côté de l'autel il y a un second tombeau,

Sul basamento, tra quattro scudi con le armi de' Medici, stanno tre bassirilievi d'un notevole lavoro, di Matteo Quaranta di Cava, che li scolpì in Firenze nel 1559. Quello di mezzo contiene tre diversi fatti: la risurrezione finale di Pietro de Medici al cospetto di S. Pictro; — A9. Pietro in carcere, — e 8. Pietro rimesso in libertà da un Angelo. — Nell'altro a destra è la Conversione di S. Paolo; e iti quello a sinistra, il martirio di S. Pietro.

Dall' altro lato dell' Altare vi è un secondo mausoleo


d'architecture à peu près semblable au premier. Il est de Gui Fieramosca, seigneur de Mignano, (1) capitaine de Charles-Quint et frère du célèbre Hector Fieramosca qui soutint à Barlette l'honneur du nom Italien. Sa mort arriva en 1532 et sa veuve , Isabelle Castriota lui fit ériger ce mausolée, pour lequel elle dépensa 1118 écus (4751 fr.). François San-Gallo en fit le dessin; François de Chimento et Laurent Fancello l'exécutèrent ( 1546 ). — Le sarcophage, dont cependant Jean Merlia- no de Noie est l'auteur, contient les restes de Fieramosca, de sa femme Isabelle et de trois autres personnes, qu'on croit être les trois frères de Gui. Dans ce cas il y aurait là, la sépulture, ignorée jusqu' ici, du fameux Hector fieramosca. (2) — Ce sarcophage est situé entre quatre colonnes d'un bel effet. Fieramosca est représen-

(1) Mignano, petit bourg, entouré de vieilles murailles, dans une position pittoresque, à 17 Kilom. de Cassi- no, sur la route de Naples.

(2) Cal-avita: Op. cit. T.

III, p. 117.

di architettura presso a poco simile al primo; parimente bello; ed è di Guido Fiera- mosca Signore di Migna- no, [1] Capitano di Carlo v: e fratello del celebre Ettore -I<Ycragnosca che nella sfida di Barletta difese l'o- nore del nome italiano. Guido mori nel 1532; e la sua vedova Isabella Castriota gli fe'por re questo mausoleo , pel quale spese 1118 scudi (4751 f.). Francesco di San- Gallo ne fece il disegno, e Francesco da Cltimento e Lorenzo Fancello lo eseguirono. Il sarcofago, del quale è autore Giov. lIIarliano da Nola, racchiude gli avanzi del Fiera-mosca, d'Isabella sua consorte, e di tre altre persone, che si crede essere i tre fratelli di Guido. In tal caso qui sarebbe la sepoltura sinora ignorata del famoso Ettore Fieramosca. f2 / Questo sarcofago è situato nel mezzo di quattro cG1Jn- ne di un bello aspetto. Fie-

[1] Mignano, piccolo paese cinto da antiche mura in un sito pittoresco, 17 Chil. distante da Cassino, sulla strada di Napoli.

-[2] Caravita: op. cit. Tom.

III. pag. 117.


té couché par dessus, revêtu de ses armes de chevalier, embrassant son casque du bras gauche et appuyant sa main droite sur un bâton de commandement. Il relève un peu la tête comme pour écouter la Victoire qui lui parle. Au-dessus, sous des rideaux que deux anges entr'ouvrent, on voit une Vierge à la tête pleine de grâce et de beauté, qui tient au bras l'Enfant Jésus: petit chef-d'œuvre de Merliano de Noie. — Sur le devant du cercueil, on lit ces vers d'Ange Sangrino, attribués aussi à Honoré Fascitel- li, qui expriment pieusement la douleur de la veuve désolée:

mmosca è scolpito disteso sulla tomba, rivestito delle sue armi di Cavaliere, con l'elmo sul braccio sinistro, e con la destra appoggiata sopra un bastone di comando. Egli solleva alquanto il capo quasi ad ascoltal'e la Vittoria, che gli parla. Al di sopra, e sotto una tenda appena sollevata da due Angeli, si vede una Vergine di grazioso e bel sembiante con il bambino Gesù fra le braccia, piccolo capolavoro di Maritano da Nola. Sul fronte del sarcofago si leggono questi versi di Angelo Sangrino, attribuiti pure ad Onorato Fascitelli, e che esprimono il pio dolore della diserta vedova:

Dum facio infelix aeterno fun era fletu,

Creverunt lacrymis haec monumenta meis.

Queis nisi mollissem tristissima corda, rigerem

Ipsa etiam heic toto corpore facta silex.

Sur le soubassement, au milieu de quatre écussons aux armes de Fieramosca, exécutées avec un grand bonheur , malgré la dureté du travertin, il y a, en grandes lettres:

Sul basamento, in mezz°_ a quattro scudi con le armi dei Fieramosca lavorate con molta finezza, non ostante la durezza del travertino è scolpita a grandi lettere:


Vido Feramoscae

Menn. Regulo Q. C. U. Fer. D. T. Sep..

Isabella Castriota

Conj ugi Cariss.

^F.

V. A. LII. M. VII. D. VI. H. IX.

11. M. H. N. S.

On donno généralement à cette inscription l'explication suivante:

Si dà generalmente a questa iscrizione la seguente spiegazione:

« Vido Feramoscae. Mennensium regulo, qui cum universa Feramoscarum domo tandem sepultus, Isabella Castriota con- jugi carissimo fecit. Vixit annos quinquaginta duos, menses septem, dies sex, horas novem. Hoc monumentum haeredes non sequttntur ».

Le P. Caravita cependant a donné (1) une interprétation, ce semble, plus heureuse; et qui confirmerait indirectement 1' opinion que le fameux Hector Fieramosca est enseveli au Mont-Cassin. Il lit le premier sigle de cette façon: lIfcnnensîwn regulo quocum una Feramoscarum ■Domus tota sepulta (est).

Dans 1* entre-colon nement il y a les statues de S. Jérôme et de S. Basile, de Lau- rent Fancello.

(1) Loc. cit. p. 121.

Il P. Caravita però (1) l'ha interpretata forse più felicemente, e confermerebbe in modo indiretto V opinione che il famoso Ettore Pieramosca fosse sepolto a Monte Cassino. Egli legge le iniziali così: Mennensium regulo quocum una Feramo- scarum Domus tota sepulta [est].

Nell'intercolunnio sono le statue di S. Girolamo e S. Basilio, di Lorenzo Fan- cello.

(1) Loc. cit. p. 121.


§• 6.

Coupole.

La coupole, qui date de 1613, fut elevée sur les dessins d'Horace Torriani, architecte des Bénédictins de S. Paul hors les murs, à Rome. En 1737, elle fut extérieurement revêtue, ainsi que le reste de l'église d'une couche de plomb, qui malheureusement n'a pas toujours protégé les peintures des variations de 1 atmosphère. (1) — Le fougueux Bélisaire Co-renzio (1588-1643) qui peignit l'Es- curial de Madrid et mourut en tombant d'un échafaudage, dans l'église de S. Séverin, à Naples, est l'auteur des fresques de la coupole et du sanctuaire. Ces fresques cependant ont été retouchées à diverses époques, surtout par Paul de Maio (1715); puis, en partie refaites par le chev. Pierre Paoletti de Venise (1830-31).

Dans la coupole, partagée en quatre compartiments, on

(1) La toiture de V Église fut entièrement renouvelée en 1854 et 55. On dépensa à cet effet près de 100,000 fr. — Relaz. sulla Bibliot. di Mont. Cas. 1872. p. 8.

§.6.

Cupola

La Cupola, costruita nel 1613, fu disegnata da Orazio Torriani, architetto dei Benedettini di S. Paolo fuori le mura di Roma. Nel 1737 fu coperta insieme col tetto della Chiesa con lastre di piombo, le quali sgmziatarnente non sempre difesero i dipinti dalle intemperie (1). Il focoso Belisario Corenzio (1588-1643), che dipinse l'escuriale di Madrid, e morì poi cadendo da un palco nella Chiesa di S. Severino di Napoli, è l'autore de'freschi della cupola e del Santuario; freschi che furono in appresso ritoccati in diversi tempi, segnata- mente da Paolo de Majo verso il 1715, e poi rifatte in parte dal Cav. Pietro Paoletti di Venezia (1830- 81). >

Nella Cupola, divisa Ùl, quattro scompartimenti, si

(1) 11 tetto della Chiesa fu tutto rinnovato negli anni 1854-55. Si spese in quest'opera la somma di circa 100 mila lire. — Relaz. sulla bibl. di M. Cass., 1872, p. 8.


voit, du côté de la grande nef: le trépas de S. Benoît, entre les bras de ses disciples; du chev. Paoletti. — Azt mi- S. Maur qui, étant en France, aperçoit l'âme de S. Benoît monter au Ciel par un sentier illuminé de 17 corps brillants, dont les 13 lampes du maître-autel et les 4 du soccorpo (on en parlera bientôt) rappellent le souvenir; du même. — Du côté du chœur: S. Benoît triomphant dans la gloire; de Bélisaire Corenzio. — Au nord: le Paradis bénédictin, ou S. Benoît entouré des saints de son ordre; du même.

Au-dessous, entre les huit fenêtres qui éclairent la coupole, on remarque huit médaillons, de Bélisaire Coren- zio, restaurés par le chev. Pao- letti et contenant chacun, en demi-figure, le portrait des fondateurs de diverses Réformes ou Congrégations bénédictines, à savoir:

1.° S. Simplice, disciple de S. Benoît et second abbé du Mont-Cassin (560).

2.° S. Romuald, fan dateur

(les Camaldules (1012).

3.* S. Robert, fondateur des

Cisterciens (1098).

vede dalia parte della navata grande, il transito di S. Benedetto tra le braccia de' suoi discepoli, del Cav. Pao- letti. - Verso il sud, S. Alauro, che essendo in Francia, vede V anima di 8. Benedetto salire al cielo in una via illuminata da 17 astri rag- gianti, de' quali le 13 lampade dell' altar maggiore e le quattro del soccorpo, come si vedrà fra poco, sono appunto il ricordo; del medesimo pittore. — Dalla parte del coro: S. Benedetto trionfante in gloria; di Belisario CO'1'enz io. - Verso il nord; il Paradiso Benedettino, nel quale vedesi S. Benedetto circondata dai Santi del suo ordine; dello stesso.

Al disotto, tra le otto finestre che danno luce alla cupola, si notano otto medaglioni di Belisario Coren- zio, restaurati dal Cav. Pao- letti, ciascuno coi ritratto in mezza figura dei Fondatori delle diverse riforme e congregazioni benedettine; cioé:

1.- S. Simplicio, discepolo di S. Benedetto, e secondo Abate di JSI. Cassino (560).

2.' S. Romualdo, fondatore de' Camaldolesi (1012).

3.' S. Roberto, fondatore de' Cistercensi [1098j.


4.' S. Sylvestre, fondateur des Sylvestrins (1231).

5.' Le Bienheureux Bernard Tolomeo, fondateur des Olivétains (1319).

6.' S. Guillaume, fondateur des Virginiens [1153].

7.° S. Pierre del Morrone [Célestin V], fondateur des Célestins [1254].

8.°S. Jean Gualbert, fondateur des Vallombreux [1070].

Sur les I)endeiitifs, quatre Vertus avec leurs emblèmes: la Pauvreté , la Contemplation, la Chasteté et l'Obéis- sauce: de Paoletti.

§• 7.

Peintures du Sanctuaire.

Au-dessus du tombeau de Pierre 'de Médicis, Bélisaire Corenzio représenta : d' un côté de la fenêtre, le pape Victor III; — de l'autre, le pape Etienne IX, abbés tous deux du Mont-Cassin; — au milieu de la voûte attenante: S. Benoît qui voit l'âme de sa sœur s'envoler vers le Ciel et qui ordonne à ses disciples d'aller chercher son corps pour le déposer dans le tombeau qu'il s'était préparé à lui-même; — à droite de cet-

4.' S. Silvestro, fondatore de' Sìlvestrini [1231],

5.° Il Beato Bernardo Tolomei, fondatore degli 0- livetani [1319].

6: S. Guglielmo, fondatore de' Verginiani [1153].

7.° S. Pietro del Morrone (Celestino V], fondatore de' Celestini [1254].

8. S. Giov. Gualberto, fondatore de' Vallombrosa- ni f 10701.

Ne' triangoli della volta, quattro virtù coi loro emblemi: la Povertà, la Conte,iiìl)lazìone , la Oastitcì e l'ubbidienza, del Paoletti.

§• 7.

Pitture del Santuario

Al di sopra della tomba di Pietro de' Medici Belisario Corenzio dipinse: dl' un lato del finestrone, Papa Vittore III. dall' (tUro, Papa Stefano IX. tutti e due Abati di J.lf. Cassino. Nel mezzo della volta corrispondente dipinse S. Benedetto che vede V anima di sua so)'eHct volare al Cielo, ed 01'dina ai suoi discepoli di andare a prendere il corpo di lei per seppellirlo nella tomba che s'era preparata per


te composition: les religieux transportent le corps de Scholastique, de Piuma- rola au Mont-Cassin; — à gauche: S." Scholastique qui, pour empêcher S. Benoît de se séparer d'elle, fait tomber une pluie abondante.

Du côté opposé, au-dessus du tombeau de Fieramosca, Corenzio peignit: d'un côté de la fenêtre, Ratchis, roi des Lombards; — de l'autre, Carloman , roi d'Austrasie, qui tous deux se firent religieux au Mont-Cassin. — Sur la voûte attenante, il re- présenta: les S. Benoît brisant es idoles, que les habitants de Casinum adoraient encore; — à droite: S. Benoît, accompagné de trois anges, qui s'agenouille en face du temple de Vénus et demande à Dieu l'extirpation de l'idolâtrie; — à gauche: S. Benoît indiquant au chevalier Cos- me Fansaga le plan à suivre flaute la situation nouvelle de l'autel, qu'il s'agissait de déplacer et que cet architecte ne parvenait pas à situer convenablement. Ce fait miraculeux , arrivé en 1627 , fut peint par Fansaga lui-même;

sè.- A dritta di questo di- pinto: i Religiosi che trasportano il corpo di S. Scolastica da Pimnarola a Montecassino. — A sinistra: S. Scolastica, che per trattenere S. Benedetto presso di sè, fa cadere una dirotta pio fi gia.

Dalla parte opposta, al di sopra della tomba di Fie- ramosca, il Corenzio dipinse: da ifit lato del finestrone, Rachisio re de' Longobardi; dall' altro, Oarlomanno re d'A1tstrasia, tutti emdue Monaci di M. Cassino. - Nella volta corrispondente dipinse S. Benedetto nel- l'atto d'infrangere gl' idoli adorati ancora dagli abitanti di Cassino. — A dritta, S. Benedetto accompagnato da tre Angeli, che s'inginocchia rimpetto al tempio di Venere, chiedendo a Dio l' estirpazione dell' idolatr,ia. — A sinistra, S. Benedetto che mostra al cav. Cosimo Fansago il piano da seguire per la nuova situazione dell' altare che doveva disfarsi, senza che quell' architetto arrivasse, a trovare dove risituarlo convenientemente. Questo fatto miracoloso, accaduto nel 1627, fu dispinto dallo stes-


il voulut en outre qu'on en dressât un acte notarié (1).

§• 8.

Ohapelles de l'Assomption et de la. Pietà.

Aux extrémités du Sanctuaire , de chaque côté du chœur, il ya deux petites chapelles, élégantes, riches en mosaïques, ornées de bons tableaux et de belles fresques.

Celle de droite est dédiée à hi" Madonna dell' Assunta, dont on admire, sur l'autel, la gracieuse Assomption. — A droite: l'Annonciation et à gauche: la Conception; trois tableaux de Paul de Mat- teis. — La voûte, couverte de peintures à l'huile, de François de Muro présente plusieurs anges avec différents symboles faisant allusion aux vertus de la S."

(I) Fansaga n était pas un artiste vulgaire: ses amvres, it Naples surtout, sont encore là pour Vattester. Citons en particulier le palais dit de Donn'Anna, et l'église dît Gesù Nuovo, dont l'intérieur rappelle la basilique du Vatican.

so lànsago; e insieme volle che fosse registrato da un pubblico notaro (1).

§. 8.

Cappelle dell'Assunta e della Pietà.

Alle due estremità del Santuario, ai lati del coro, vi sono due piccole ed eleganti cappelle, ricche di mosaici, e adorne di buoni quadri e di bei freschi.

Quella a dritta è dedicata alla Madonna dell' Assunta, della quale si ammira sull' altafe la graziosa assunzione: a dritta, V Annunzi azzone,- e a sinistra, la Concezione; tre quadri di Paolo de Matteis. La volta, coperta di pitture ad olio da Francesco de Mura, rappresenta parecchi angeli con diversi simboli allusivi alle virtÙ, della Vergine. — Sui

(1) Il Fansaga non fu già un artista volgare: i lavori suoi a Napoli ne fanno ancora testimonianza. Citiamo soltanto il palazzo detto di Doit- n'Anna e la Chiesa del Gesìt Nuovo, il cui interno fa ricordare la Basilica del Vaticano. -


VieJge. — Sur le mur, les demi-bustes, en marbre blanc, de six docteurs bénédictins, qui ont particulièrement célébré les gloires de Marie: S. Ildefonse, archevêque de Tolède; S. Bruno, évêque de Se- gni;leBienheur.Herman Contrat; S. Anselme, archevêque de Cantorbéry; S. Pierre Da- mien, évêque d'Ostie et S. Bernard, abbé de Clair- vaux. — André Campi les sculpta en 1714.

La chapelle de gauche, dite della Pietà est consacrée à la Passion de N. S. — Les colonnes de l'autel sont de Brecciolino incrusté de vert antique. — On admire, sur l'autel: le Sauveur dans les bras de sa mère; — à droite: Jésus attaché à la colonne ; — à gauche : la prière au jardin des Oliviers, tous trois du chev. Conca, de Gaëte. — La voûte est ornée de fresques représentant les instruments de la Passion. Le mur, en face de la fenêtre, rappelle J. C. portant sa croix. Sur la porte, il y a la S." Trinité. Le tout est de De Mura.

muri, i mezzi busti in marmo bianco di sei Dottori benedettini che hanno particolarmente celebrato le glorie di Maria: S. Rdefonso, ar- civ. di Toledo ; S. Bruno, vesc. di Segni; il Beato E-rmanno Contratto; S. Anselmo, arciv. di Cantorbery; S. Pier Damiano, vesc. di 0- stia; e S. Bernardo, ab. di Chiaravalle. Li scolpì Andrea Campi nel 1714.

La cappella a sinistra, detta della Pietà, è consacrata alla Passione di N. S. — Le colonne dell' altare sono di brecciolino incrostato di verde antico. — S'ammira, lmll' altare: il Salvatore nelle braccia della madre; - a dritta, Gesù legato alla colonna; — a sinistra, Gesù nell' orto. Sono tutti del Cav. Conca, di Gaeta. Nella volta sono dipinti gli strumenti della passione. La parete dirimpetto alla finestra ha G. C. che porta la Croce: sulla porta v'è la ss.a Trinità; del de Mura1.


§. 9,'

Le chœur

1.' Les stalles — 2.' Les peintures — 3.' L' orgue- 4.° Les livres choraux-5: Le clocher — 6.° La chapelle mortuaire.

Le chœur, qui fait suite au sanctuaire, fut construit en 1554. Il a 15 m. de long, et 10 de large. Deux rangs de stalles, 48 dans la partie supérieure, 34 dans la partie inférieure, l'environnent de trois côtés.

1.'

Les stalles

En observant de près ces 82 stalles, on reste frappé d'étonnement. C'est un monde de statues, de portraits, de figures, d'animaux, de fruits, da fleurs; le'tout travaillé, fouillé avec un fini, une patience dont on retrouve difficilement un autre exemple. On pourra critiquer le dessin, qui est loin d'être irréprochable; mais on ne saurait s'empêcher d'admirer la perfection de-la sculpture.—Sur les bras de chaque stalle, on voit un petit génie dans une

§. 9.

Il Ooro

1.° Gli stalli. — 2.' Le pitture. — 3.* L'organo. — 4.° I libri corali. — 5.° Il Campanile. — 6." La cappella mortuaria.

Il Coro, cl&'è dietro al Santuario, fu costruito nel 1544. È lungo 15 m. e largo 10. Due ordini di stalli, 48 nella parte superiore e 34 nel- l'inferiore, lo circondano da tre lati.

1.-

Gli stalli. -

Considerandoli da vicino questi 82 stalli, si rimane stupito. È una moltitudine di statuette, di ritratti, di tigure, d'animali, di frutti, di fiori, lavorati ed affinati con una perfezione e una pazienza rara. Ben si può censurarne il disegno, el&'è lungi dall'essere puro; ma non si può fare a meno di ammirare la perfezione della scoltum. Sui bracci di ciascuno degli stalli si vede un puttino in una posa del tutto differente da quella dell' ed-


position toute différente de son voisin. D'autres figurines, ayant divers emblèmes symboliques, soutiennent les premières.—Les dossiers des stalles supérieures sont ornés de capricieux dessins en relief, où toute la nature est représentée, et qui entourent constamment quelqu' illustre personnage de Il Ordre Bénédictin, figuré, en demi-buste, dans une petite niche. — Des colonnettes corinthiennes, à demi-cannelées et sculptées avec un rare bonheur, séparent les stalles les unes des autres et soutiennent une frise d'un travail exquis. Au- dessous de la frise, en correspondance des chapiteaux, il y a de petits chérubins, qui semblent vouloir s'associer au chant des religieux, et auxquels ou ne saurait reprocher, comme à leurs frères inférieurs, qu' un peu trop de déshabillé.

Plusieurs artistes travaillèrent à ces stalles: Alexandre Scappi, de Sinigaglia; Matthieu Palma, d'A versa; Jules Gatti, de Naples; Nicolas Fumo, disciple de Fan- saga, et surtout Dominique- Antoine Colicci de Rome, appelé Capo degl'intagliato- ri. N'oublions pas UI1 autre

tro. Altre statuine, con diversi emblemi simbolici sostengono i detti bracci. Ciascun fondo degli stalli superiori è ornato di capricciosi disegni a rilievo imitanti tutte le cose naturali, con in mezzo sempre la figura di qualche illustre benedettino a mezzo busto in una specie di piccola nicchia. Delle colonnette corintie scanalate e scolpite con rara felicità distinguono l'un dall'altro gli stalli, e sostengono una cornice di bellissimo lavoro. Nella stessa cornice, in corrispondenza de' capitelli, vi sono de' piccoli cherubini, che sembra come se volessero unirsi nel canto ai religiosi. A tutte queste figure non si potrebbe fare che il rimprovero di essere troppo nude.

Diversi artisti lavorarono gli stalli: Alessandro Scappi, di Sinigagliaj Matteo Palma, di Aver sa; Giulio Gatti, di Napoli; Nicola Fumo, discepolo del Fansago, e principalmente un Domenicantonio Colicci, di Roma, chiamato Capo degl' intagliatori. Non è aa ti-a-lasciare wn altro ar-


artiste, fils du précédent, âgé de 15 ans seulement, dont on peut lire le nom, sur le bouclier du guerrier qui soutient la colonnette de l'angle gauche au fond du chœur: Jo. Ant. Coliccius faciebat , aetat. XV. 1696.

La porte remarquable du fond du chœur et le pupitre qui en occupe le milieu, sont des même artistes et de la même époque.

2/

Les peintures.

Au-dessus des stalles, de chaque côté du chœur, on admire quatre grands tableaux à l'huile de Solimena. (1)

1.' A droite: Ratchis, roi des Lombards, qui reçoit l'habit religieux des mains du pape Zacharie, en présence de Tasia, sa femme, et de Ratrude, sa fille (2). Solimena

(1) François Solimena, dit l'abbé Ciccio, fut l'ami de Luca Giordano. Il naquit en 1657, à Nocera dei Pagani, près Naples, et mourut en 1747. Il est surtout remarquable par la beauté de ses figures.

(2) Ces deux princesses

tista, figlio del Colicci, ap.pena di 15 anni, del quale si può leggere il nome sullo scudo del guerriero che sostiene la colonnetta dell' angolo a sinistra in fondo al Coro: Io. Ant. Coliccius fa- ciebat, aetat. XV. 1696.

La bella porta del coro e il Leggío che sorge nel mezzo furono lavorati dagli stessi artisti in quel tempo.

2.'

Le Pitture.

Al disopra degli stalli ai lati del coro si vedono quattro grandi quadri ad olio del Solimena (1).

A dritta: jf.* Bachis, re de' Longobardi, riceve l'abi.to religioso per mano di Papa Zaccaria, alla presenza di Tasia sua moglie e JRa- trude loro figlia (2). Il Soli-

(1) Francesco Solimena, detto l'abate Ciccio, fu l'ami.co di Luca Giordano. Nacque nel 1657 a Nocera de'Pagani, vicino a Napoli, e morì nel 1747. Si distingue principalmente per la bellezza delle sue figure.

(2) Queste due principesse


s'est représenté parmi les assistants.

2: S. Maur, qui, envoyé en France par S. Benoît, guérit sur sa route tous les infirmes que on lui présente.

3 3.. A gauche: Martyre de S. Placide, de sa sœur Flavia et de trente-trois religieux, mis à mort, à Messine, par Manu- ca, chef des Sarrasins.

4.' Equitieus et le Patrice Tertulle qui viennent visiter, au Mont-Cassin, leurs fils Maur et Placide, les deux premiers disciples de S. Benoît.

Ce fut Charles Mellin, de Nancy, dit de Lorraine, qui peignit, en 1637, la voûte du chœur. On y distingue neuf sujets: trois au millieu et trois de chaque côté. Les quatre vertus des angles toutefois sont du Chevalier d'Arpin.

Au milieu: la Transfiguration de N. S. sur le Thabor, avec la date 1637;— la Divi- Sagesse qui, un livre en main, instruit les nations;— S. Benoît, qui, de sa cellule, aper-

réédifièrent un peu plus tard le monastère de Pàimarola, fo onde jadis par S. Scholasti- que, et y consacrèrent leur vie à Dieu.

mena ha posto sè stesso fra gli assistenti.

2.' S. Mauro, mandato in Francia da S. Benedetto, guarisce per via tutti gllinfermi che accorrono a lui.

3.' A sinistra: Martirio di S. Placido, di sua sorella Flavia e di 33 monaci messi a morte in Messina da Ma- nuca capo degli Arabi di Africa.

4.° E, quizio e il patrizio Tertullo che vengono a visitare a Montecassino i loro figli Mauro e Placido, i primi dei discepoli di S. Benedetto.

Carlo Mellin di Nancy, detto di Lorena, dipinse nel 1637 la volta del coro. Sono nove freschi, tre in mezzo, e tre in ciascuno de' lati, con quattro virtù agli angoli, le quali furono dipinte dal Ca- valier d' Arpz*no.

In mezzo: la Trasfigura- di N. S. sul Tabor, co?t la data 1637; — La Sapienza divina, che con un volume in mano ammaestra le nazioni; S. Benetto che dalla

riedificarono poi il monastero di Piumarola già fondato da S:a Scolastica, e quivi si rotarono a Dio.


çoit, dans un rayon de lumière, le monde entier et l'âme de S. Germain, évêque de Ca- poue, plus tard patron de Cas- sino, portée au Ciel par les anges. Ces trois compositions, ayant eu beaucoup à souffrir de l'humidité, furent refaites, en 1831, par le Chevalier Pierre Paoletti, de Venise.

A droite : la Force ; — la Prédication de S. Jean Bapti- - ste dans le désert; - S. Benoît annonçant l'Evangile aux peuples de Casinumj — la prédication de S. Paul aux gentils; — la Charité,

A gauche: la Foi; — Moïse recevant la Loi; — S. Benoît donnant sa Règle à ses disciples; — l'Eternel qui commande à Adam et Eve de ne pas toucher à l'arbre de la science du bien et du mal;— l'Espérance.

8/

L'orgue

Dans le fond du chœur, brille l'orgue si renommé du Mont-Cassin, qui, disent les connaisseurs, a bien peu de rivaux en Italie et même en Europe. Rien de plus doux, de plus suave et en même temps de plus varié que les

sua cella vede in un raggio di luce il mondo intiero e l'anima di S. Germano, vescovo di Capua e poi protet- tettore di Cassino, portata in cielo dagli Angeli. Queste tre pitture, guaste dall'umidità, furono rifatte nel 1831 dal Cav. Pietro Paoletti di Venezia.

A dritta: la Forza; — la predicazione di S. Giov. Battista nel deserto; — S. Benedetto che evangelizza le popolazioni di Cassino; — la predicazione di S. Paolo ai gentili; la Cariià.

A manca: la Fede; — Mot- se che riceve la legge; — 8. Benedetto che dà la Regola ai suoi discepoli;— l'Eterno Padre che comanda ad Adamo ed Eva di non mangiare dell' albero della Scienza del bene e del male; — la Speranza.

3.'

L'organo

In fondo al coro torreggia l'organo tanto rinomato di lI-f. Cassino, che, a giudizio de"1 periti, ha pochi rivali in Italia ed anche in Europa. Niente di più dolce e soave e insieme di più variato de' suoni che manda. Quest' or-


sons qu'il produit. — Cet orgue est orné extérieurement d'une grande profusion de dorures, de sculptures, de Renommées embouchant la trompette, etc. travail de Dominique Colicci, celui même qui sculpta le choeur. À l'intérieur, le nombre des régis- tres, basses, contre-basses et autres instruments, est considérable. — Bien que Joseph de Biase ait commencé ce chef-d'œuvre (1656), cependant le fameux César Cata- rinozzi, de Subiaco, en fut le véritable auteur (1696). Depuis lors toutefois plusieurs parties ont été renouvelées, d'abord, en 1761, par Biase de Rosa; puis, en 1830, par Quirico Gennari, de Lancia- no. C'est ce que rappelle l'inscription suivante, composée par le Père Dom Placide A- bela, le vaillant organiste du Mont-Casain:

gano è ornato di fuori da una grande profusione di dorature, d'intagli e di Fame con le trombe, ecc. lavoro di Domenico Colicci, colui che fece il coro. Di dentro, gran numero di registri, di bassi, contg-obassi ed altri strumenti. Benchè fosse stato cominciato da Giuseppe de Biase questo capolavoro (1656), il vero autore ne è il famoso Cesare Catarinozzi, di Subiaco (1696). Nondimeno furono di poi t'innovate alcune parti di esso da Biase de Rosa nel 1761, e da Quirico Gennari, di Lanciano, nel 1830; com'è ricordato dalla seguente iscrizione postavi dal P. Dom Placito Abela, il valoroso organista di M. Cassino.

Organum hoc a Caesare Catarinozzi a Subiaco

Constructum Anno Domini MDCXCVI

Instrumentis postea pulchre fuit exornatum

Atque restauratum a Quirico Gennari

Ab Anxano Anno Domini MDCCCXXX


4.'

Les livres de Chœur

Ce serait ici le lieu de parler des livres choraux que l'on conserve en grande partie dans une vieille armoire, derrière le chœur. (1) Deux mots seulement.

Ces livres remarquables, tous en parchemin, sont au nombre de 57. Ils se divisent en deux catégories bien distinctes. Les uns, d'un format plus petit, appartenaient naguère au monastère bénédictin de S. Séverin, de Naples. Ils sont du XV.* S. (de 1471 à 1491). Les miniatures en sont nombreuses; le paysage est surtout fort soigné; les figures sont seulement un peu longues et grêles. — Les autres, plus grands d'un quart, sont au nombre de 34, d'un parchemin plus fin, avec des pages entières de miniatures historiées , et de fréquentes lettres initiales enluminées, Ils datent du commencement du XVI.'S., du temps de l'ab- bj Squarcialupi (1510-26). La majeure partie d'entre

[1] Pour les voir il faut une autorisation lJarticulièi-e du R. P. Abbé.

4.'

I libri corali

Questo sarebbe il luogo di parlare de'libri corali che si conservano in gran pa-rte in un armadio dietro al Coro (1), Due parole soltanto.

Questi libri degni di nota, in pergamena, sono in tutto 57, e si distinguono in due ordini, alcuni di sesto più piccolo, appartenuti già ai Benedettini di S. Severino di Napoli. Sono del X V sec. [1471-1491). Hanno molte miniature con paesaggi ben condotti; ma le figure sono unpolunglie e gracili. Gli altri, d'un quarto più grandi, sono 34, di più fina pergamena, con delle pagini intiere miniate e storiate, e con frequenti lettere iniziali dipinte. Rimontano ai principj del XVI secolo, al tempo dell'Ab. Sqìiarcialupi [1510-26j. I piÙ di essi sono lovoro di Giovanni e Francesco Boccardi, miniatori Fiorentini. Altri l>oi

(1) Per vedersi è necessario il permesso speciale del R. P. Abate.


eux est l'œuvre de Jean et (le François Boccardi, artistes Florentins. Un certain nombre a été fait par des religieux.

5..

Le clocher

De l'autre côté de cette armoire il y a la porte du 010cher. Il fut élevé en 1584, mais la foudre en renversa une partie plus tard. Il contient six cloches. La plus grosse, dite de S. Benoît, a 4 m. 42. de circonférence (1667)~ celle de S. Scho- lastique (1750) en a 3, 64. Leur voix , plusieurs fois par jour, appelle les religieux à la prière, et qui, en montant au Mont-Cassin, les a entendues, en conserve longuement le doux souvenir.

6.'

La chapelle mortuaire

De ce point, par un escalier large et commode on descend à la Chapelle de S." Anne, où les religieux sont euterrés. On lit sur la porte: Beati mortui qui in Domino mormntur. — Cette chapelle est simple et sans ornements,

sono stati miniati dai '1110naci.

5.'

Il Campanile

DàlValtro lato di quest'armadio è la porta del Campanile. Fu, costruito nel 1584, ma poco appresso un fulmine ne abbattè una parte. Contiene sei campane. La più grande, detta di S. Benedetto, ha m. 4,42 di circonferenza (1667). Quella di S.a Scolastica (1750), n'ha 3,64. Il loi-o suono più volte al giorno aduna i Monaci alla preghiera; e chi sale a Montecassino , se Il intese una volta, ne serba a lungo il grato ricordo.

6.-

La cappella Mortuaria

Di là, per una larga e comoda scalinata, si scende alla Cappella di S. Anna, dove sono le sepolture de'mo- naci. Vi si legge sulVentrata: Beati mortui qui in Domino moriuntur. Questa cappella è semplice e nuda d'or-


image du dépouillement qui accompagne la mort. Un seul tableau, sur l'autel: S." Anne, avec l'enfant Jésus, à qui S. Benoît, presenté par la Vierge, recommande ses religieux (Fr. Severino. 1677).

Le visiteur devra maintenant revenir à l'église, où il lui reste à visiter le Soccor- po et la Sacristie.

CHAPITRE VI.

L'Eglise Souterraine

1° Les stalles et les peintures. — 2." Chapelle de S, Benoît, - .fI: Chapelles de S. Maur et de S. Placide. — 4.° Choeur d'hiver.

On descend à l'église souterraine ou Crypte, vulgairement appelée Soccorpo, par deux escaliers de 28 marches chacun, situés l'un à droite, l'autre à gauche des degrés qui conduisent au Sanctuaire.

1:

Les stalles et les peintures

Le Soccorpo, aussi grand

namenti, a simbolo della medità che accompagna la morte. Un sol quadro sul- l'altare ! Sant* Anna, col Bambino Gesù in grembo, e la Vergine che presenta a Gesù S. Benedetto, il quale fa segno di pregare per i suoi monaci e divoti. E di Francesco Severino [1677].

Il visitatore deve poi ritornare nella Chiesa, dove gli resta a vedere il Soccorpo e la Sacristia.

CAP. VI.

La Chiesa di sotto

1.' Gli stalli e le pitture. — 2: Cappella di S. Benedetto. — 3.' Cappelle di S. Mauro e di S. Placido. — Coro d'inverno.

Si scende alla Chiesa di sotto o Cripta, volgarmente detta Soccorpo, per mezzo di due scalinate, ciascuna di 28 scaglioni, una a dritta ed un'altra a sinistra delle scalinate per cui si monta al saittuario.

Gli stalli e le pitture

Il soccorpo, grande quan-


que le sanctuaire et le chœur réunis, forme, artistiquement parlant, la partie la plus pure et la plus belle peut-être de toute la basilique. Sa plus grande longueur est de 19 m. 30, et sa plus grande largeur de 20 m. Il contient trois chapelles. L'architecture en est dorique. Il fut creusé en entier dans le roc, en 1544, sous l'abbé Vicani, et c'est encore le rocher, qui, sous divers dessins, lui sert de pavé. — Sur trois côtés il est entouré de stallea en noyer, d'un travail exquis, et d'une architecture plus pure que celle des stalles du chœur supérieur. La corniche en particulier est digne d'observation, ainsi que les gracieuses colonnettes, au nombre de 34, qui divisent les stalles. Sur le dossier de chacune d'elles, on admire, au milieu d'arabesques en relief, le portrait de quelque Saint bénédictin. Ce travail est de 1558. L'auteur en fut Benve- nuto de Brescia, dit le Lombard. (1)

(1) On se mit à restaurer, il y a peu d'années, ce chef- d'œuvre abîmé par les ans et les vers. L'artiste Louis Ottaiano de Naples répara

to il Santuario e il Coro riuniti, forma, artisticamente parlando, la parte più pura e bella forse di tutta la basilica. La sita maggiore lunghezza, è di m. 19,30, e la maggiore larghezza, m. 20. Ha tre cappelle. È d'architettura dorica. Esso fu tutto scavato nella roccia nel 1544 sotto l'abate Vicani; e la stessa roccia, variamente lavorata, fa le veci del pavimento. Ha degli stalli di noce in tre lati d'uno squisito lavoro e d'un disegno più puro di quello degli stalli del Coro superiore. La cornice è degna di speciale ammirazione, com'anche le graziose colonnette, iti numero di 34, che dividono gli stalli ; nel dosso de'quali, in mezzo di belli arabeschi a rilievo si vedono i ritratti di alcuni Santi Benedettini. E lavoro del 1558, di Benvenuto da Brescia, detto il Lombardo (1).

(1) Questo capolavoro, lo.goro dagli anni e dalle tarme, fu preso a restaurare pochi anni fa. L'artista Luigi otta- jano di Napoli restaurò i tr&


La voûte est couverte de peintures Loges qui rappellent les loges de Raphaël. — Les murailles sont ornées de fresques malheureusement fort endommagées par le temps et encore plus par cenx qui ont la manie de transmettre leurs noms à l'indignation de la postérité. Ces fresques, ainsi qu'on peut le lire en caractéres presque effacés, sur le côté gauche de l'arc extérieur de la chapelle de S. Benoît, sont de Marco da Pino, vulgairement appelé Marc de Sienne, qui les fit en 1557. Elles représentent presque toute la Passion de N. S. — Ainsi, on voit, au-dessus de l'escalier de droite: l'entrée triomphante de J. C. à Jérusalem; — sur le mur latéral attenant: l'agonie du Sauveur , pendant que ses disciples dorment; — dans le Soc- cor po, sous l'arcade de droites la Flagellation;— en face d gauche: J. C. attaché à la Croix; — sous la fenêtre de la chapelle latérale: la S." Vierge qui tient dans ses bras J. C. détaché de la Croix; — habilement les trois pretnières stalles. Mais la dernière suppression a forcé à tout suspeiadre.

La volta è coperta di pitture che ricordano le Logge di Raffaello. I muri sono ornali di affreschi disgraziatamente guasti dal tempo e piÙ, ancora dalla mania di coloro che amano di tramandare i loro nomi allo sdegno de' posteri. Questi affreschi, come si legge in caratteri quasi cancellati al lato sinistro dell' arco esterno della cappella di S. Benedetto, sono di Marco da Pino, volgannente chiamato Marco da Siena, che li dipinse nel 1557. Rappresentano quasi tutta la Passione di N. S. — Di sopra della scalinata a dritta, si trova l'entrata trionfale di G. C. in Gerusalemme•'— sul muro laterale corrispondente, l'agonia del Salvatore mentre che i suoi discepoli doriitono; — nel Soccorpo sotto l'arcata destra; la flagellazione; dirimpetto, a sinistra, la Crocifissione; — sotto la finestra della cappella laterale, la Santa Vergine col Cristo deposto dalla Croce; — nflalmente sopra l'imboccatura primi stalli. Ma l'ultima soppressione ha fatto sospendere il lavoro.


enfin au-dessus de l'escalier de gauchei la Résurrection.

Sous les arcades sont re- présentés listes; les quatre Evangé- istes; — et ça et là, dix re- ligieux bénédictins dont plusieurs furent même des rois: Casimir, roi de Pologne (1032); Ratchis, roi des Lombards (749); Odérise, Conte des Marses (XI* S.); Guaifé- rius, prince de Salerne (864) etc. — Enfin, dans deux médaillons, l'Empereur Hugues et son fils Lothaire (945). — Quelques unes de ces peintures furent restaurées, en 1866, par M. Joachim Sco- gnamillo, de Naples.

2.°

Chapelle de S. Benoît

La chapelle de S. Benoît est séparée du reste de la Crypte par une balustrade en marbre, surmontée d'une grille en cuivre (1674). — L'autel, est remarquable par ses mosaïques et par un tableau de Mazza-roppi représentant S. Benoît et S." Scho- lastique debout. De chaque côté se trouvent deux anges an marbre blanc l'un portant la mitre, l'autre ta crosse. — Les fresques de cette

della scalinata a sinistra, la Risurrezione.

Sotto le arcate sono dipinti i quattro Evangelisti; — e qua e là de'monaci benedettini, alcuni de' quali furono re: Casimiro, re di Polonia [1032]: Iiachis, re de' Longobardi (749); Ode- risio, Conte de' Mar si [Xl Sec.J; Guaferio, principe di Salerno (864); ecc; e in ultimo , in due medaglioni, l'imperatore Ugo e suo figlio Lotario (945). Alcune di queste pitture furono restaurate nel 1866 dal Signor Gioacchino Scognamillo di Napoli.

2:

Cappella di S. Benedetto

La cappella di S. Benedetto è separata dal resto della Cripta da una balaustra di marino sormontata da tm cancello di ottone (1674). L'altare è degno di nota per i musaici e per un quadro del J.l:lazza1'olJpi che rappresenta S. Benedetto e S.a Scolastica in piedi. Due Angeli di marmo bianco ai lati hanno in mano uno la mitra e l'alt-ro il pastorale. — Gli affreschi di que-


chapelle, grandement endommagées, rappellent, à droite, la guérison de l'empereur Henri II, et, à gauche, celle du Pape Urbain II. Ces deux personnages, qui doutaient de la présence du corps de S. Benoît au Mont-Cassinr y furent délivrés de la maladie de la pierre; ce qui dissipa tous leurs doutes. — Celles de la voûte, de Luca Giordano (1677) représentent S. Benoît et S." Scholastique en adoration devant la S." Trinité.

Sans parler des autres personnages qui sont venus prier dans cette humble chapelle, qu'il me suffise de nommer Le Tasse. Ce grand et malheureux poëte, deux fois, y vint demander à Dieu, la paix qu'il ne pouvait obtenir des hommes. — L'autel en est privilégié. Chaque messe qui s'y célèbre a, dit-on, le pouvoir de délivrer une âme du Purgatoire.

3.°

Chapelles de S. Maur et de S. Placide

Quant aux chapelles qui font face aux escaliers, elles

sta cappella, assai deperiti, ricordano, quello a dritta, la guarigione dell' imperatore Enrico II, e quello a sinistra, la guarigione di Papa Urbano II. Questi due uomini che dubitavano della presenza del corpo di S. Benedetto a JJl. Cassino, furono quivi liberati dal mal di pietra, e così svanirono i dubbj. — Gli affreschi della volta r di Luca Giordano (1677), rappresentano San Benedetto e Sa Scolastica in adorazione della S8.a Trinità.

Lasciando di ricordare i nomi di coloro che vennero a pregare in quest' umile cappella, basti nominare il Tasso. Questo grande e disgraziato poeta due volte venne quivi a chiedere a Dio la pace che non poteva ottenere dagli uomini. — 2/ altare è privilegiato, e ciascuna messa che vi si celebra ha, dicesi, il potere di liberare un'anima dal Purgatorio.

3.'

Cappelle di S. Mauro e di S. Placido

Quanto alle Cappelle che restano dirimpetto alle sca-


* n'ont rien de bien remarquable. Celle de S. Maur, à droite, a un x bon tableau de De Matteis: S. Placide sur le point de se noyer, — avec des fresques de .1Jlarc de Sienne: S. Maur offert à S. Benoît; — S. Benoît ordonnant à S. Maur d'aller secourir S. Placide qui se noie.

La chapelle de 8. Placide, à gauche, a, sur l'autel, un tableau de Sébastien Conca: le martyre de S. Placide, — avec des fresques de Marc de Sienne: S. Placide offert par ses parents, et S. Placide martyrisé à Messine.

4:

Chœur d'hiver,

Par une petite porte, située près de la chapelle de S. Maur, on descend dans le c:hœur d'hiver, sorte de grande salle souterraine, où les religieux se réunissent l'hiver pour les offices, afin d'éviter les grands froids du chœur de l'église. — Le pupitre qui est au milieu de cette salle est digne d'attention. Il date de 1474. - Les

Vinate, non hanno titilla di molto notevole. Quella di 8, Mauro, a dritta, ha un buon quadro del de M-atteis: San Placido gzell'ístaiite di annegarsi; e vi sono affreschi di Marco da Siena: S. Mauro offerto a S. Benedetto; e S. Benedetto che comanda a S. Mauro di andare in aju- to di S. Placido ch'è per annegarsi.

La Cappella di S. Placido, a sinistra, ha sull'altare un quadro di Sebastiano Conca: il martirio di S. Placido ; e vi sono affreschi del detto da Siena; S. Placido offerto dai suoi parenti: e S. Placido martirizzato a Messina.

4.*

Ooro d'inverno-

Per una piccola porta a fianco della cappella di S. Mauro si scende nel coro d'inverno, ch'è una gran sala a terreno, dove i monaci si raccolgono l'inverno a salmeggiare, per evitare il gran freddo del coro della Chiesa. Il leggio che è in mezzo della sala merita attenzione. È del 1474. Le scolture sono semplici, mA


sculptures en sont simples, mais d'un goût très-pur. C'est le seul objet qui reste du temps de l'abbé commenda- taire Jean d'Aragon (1471- 85) fils du roi Ferdinand 1/

CHAPITRE VII.

Sacristie et Reliquaire.

En sortant du Soccorpo, on pourra le visiter la Sacristie, et e Reliquaire, situés à l'extrémité de l'escalier gauche.

§. 1..

Sacristie.

Ses dimensions. — Le Barîcone. — Les mosaïques. — Les sculptures. — Les peintures.

Dominique Simonetti d'A- stano, province de Lugano, fut l'architecte de la Sacristie. — Sa longueur est de 22. m., et sa largeur de 10. Il y a, dans le fond, outre le Reliquaire , dont on parlera bientôt, deux petites chambres: l'une, celle de gauche, servant de lavabo; l'autre, à droite, destinée à confesser les hommes.

Le Bancone, — sorte de grand comptoir, en noyer ciselé, avec divers marbres en-

di gusto purissimo. i: il solo oggetto d'arte che avanza dell' Abate Commendatario Giov. d'Aragona (1471-85), figlio di re Ferdinando I.

CAP. VII.

Sacristia e Reliquiario

Uscendo dal Soccorro sipuò visitare la sacristia, e il reliquiario situati alV estremità della scalinata a sinistra.

§• 1-- *

Sacristia.

Sue dimensioni. — Il Bancone.— I Mosaici.—Le scolture. — Le pitture.

Domenico Simonetti d' A- stano, provincia di Lugano, ne fu l' architetto. È lunga 22 m. larga 10. Nel fondo della Sacristia è il Reliquiario di cui si parlerà tra poco, e due piccole stanze; l'una, a sinistra, che serve al lavabo; l'altra, a dritta, destinata a confessare gli uomini.

Il Bancone, una specie di grande scrivania, di noce intagliato, COM diversi marmi


chassés, — qui est au fond de la Sacristie se trouvait naguère dans la Pharmacie du monastère. Il date de 1733.

Le pavé de la Sacristie est très-remarquable, non seulement pour la richesse des marbres qui le composent : porphyre, jaune antique, serpentin, etc.; mais surtout parce que c'est presque le seul débris qui veste de la magnifique basilique faite élever au XI' S. par l'abbé Didier. (1) Non moins digne d'attention, est la Crédence, dont les bas-reliefs, faits à NapleF, en 1749, sur les dessins de Paul de Maio, par l'artiste Janvier Franzese, sont, avec les co- lonnettes torses, reconvertes de bronze doré, et les statues, qui en décorent les intervalles, une des choses les plus curieuses, sinon des plus belles, du Mont-Cassin.

Les bas-reliefs, surmontés des passages de l'Ecriture qui les expliquent, sont tous symboliques et font allusion aux vertus que doit posséder un bon prêtre. Ils représentent successivement, à partir de la droite:

1.° Le Grand-Prêtre , qui après avoir confessé les pê-

(1) Voy. ci-dessus,pag. 27.

incastrati, posto in fondo alla sacristia, era prima nella farmacia del monastero. È lavoro del 1133.

Il pavimento della sacristia è assai notevole non solo per la ricchezza de' marmi ond'è formato (porfido, giallo antico, serpentino, ecc.), -ma soprattutto perchè e il solo avanzo della magnifica basilica fatta costruire ?MM' XI. sec. dall' Ab. Desiderio. (1)

Non meno degna d'attenzione è la credenza. I bassi- rilievi, lavorati a Napoli nel 1749 con disegno di Paolo de Majo dall'artista Gennaro Franzese, sono con le colonnette a spira ornate di bronzo dorato e le statue che ne decorano gli scompartimenti, una delle cose più curiose se non delle più belle che si vedono in M. Cassino.

I bassirilievi, sormontati da iscrizioni bibliche le quali gli spiegano, sono tutti simbolici, e alludono alle virtù che dee possedere un buon sacerdote. Essi rappresentano, man mano dalla dritta:

1.1 Il gran sacerdote, che dopo di aver confessato i

(1) Vedete a pag. 27.


chés du peuple, chasse le bouc émissaire dans le désert.

2." Esther, qui refuse d'én- t rer chez Assuérus pour défendre ses compatriotes, disant à Mardochee, qui l'y invite , quelle n ' est pas appelée: non sum vocata.

3.° Sur la réponse affirmative que fait David, fugitif devant Saül, d'avoir observé la continence, le grand-prêtre Achimelech lui accorde les pains de proposition.

4.° Le roi du banquet évan- gélique qui chasse de sa table tous ceux qui n'ont pas l'habit nuptial. — Au bas de ce bas-reliefs, on lit;

peccati del popolo, caccia il capro emissario nel deserto.

2.' Ester che rifiuta dì entrare al re Assuero per difendere i suoi concittadini, rispondendo a Mardocheo che la prega, di non essere chiamata: non sum vocata.

3.° sulla risposta affermativa di David fuggiasco da Saul, di aver osservata la continenza, il gran Sacerdote Achimelech gli concede i pani di proposizione.

4.° Il 9-P del convito evangelico che scaccia dalla mensa colui che non ha la veste nuziale. A piè di questo bassorilievo si legge:

Has tabulas fecit Januarius Franzese.

MDCCIL.

5: Dî4 coté opposé, Parabole du Pharisien et du Pu- blicain.

6.° Jacob qui, avant de sacrifier au Seigneur, se'réconcilie avec Laban.

7." Les fils d'Aaron, Nadab et Abiu, dévorés par le feu du ciel, pour s'être servis d'un feu étranger dans leurs encensoirs.

8: Miphiboseth, petit-fils de Saulj qui se reconnaît indigne de s'asseoir à la table de David.

5." Dalla parte opposta, la preghiera del Fariseo e del Puùlicano.

6: Giacobbe , che prima di sacrificare al Signore si riconcilia con Labano.

7.° I figli d' Aaron, Nadab ed Àbiu , divorati dal fuoco celeste, pei*cltè s'eran serviti di fuoco non sacro ne' loro incensieri.

S.' Mefiboset, nipote di Saul, che si confessa inde(fnO di assidersi alla mensa di David.


Les Statues, au nombre de sept, sculptées à Naples, sur les dessins de Maïni de Bologne, par l'artiste Pierre Nit- tolo (1750), représentent, la 1." à côté de la porte: Notre Seigneur , puis , successivement, de droite et gauche: Samuel, symbole de la Prière; — Salomon, de la Sagesse; Hc!i, du Zèle; — Moïse, de la. Religion; — David, de la Pénitence;— Abraham, de la Foi.

La voûte est remarquable par une fresque du Chevalier Conca, représentant J. C. qui lave les pieds à ses Apôtres ou mieux, Le triomphe de la Foi (1749). Sur les murailles, dans des médaillons, les quatre Grands prophètes et les Evangélistes. Au fond, un ecce homo. — Tous ces divers décors peuvent donner une idée du genre dégénéré du XVIII., S.

§. 2.

Reliquaire

Le Poids die pain de S. Benoît. — Coffrets divers. — Crosse de Benvenuto Celli- ni, — Autographes divers.

Par un vestibule orné de

Le statue, che sotto sette, scolpite a Napoli sul disegno del .1"ł'Iaini di Bologna dall' artista Pietro Nittola (1750), rappresentano, la 1.a accanto alla porta, Nostro Signore; e poi man mano da dritta a sinistra, Sa- muel;- simboto della Prcghiei-a ; — Salomon, della Sapienza ; — Eli, del zelo ; — Moise, della Relirlioite; — David, della Penitetiza- — Abraam, della Fede.

La vòlta è notevole per un affresco del Cav. Conca: Gesù Cristo che lava i piedi ai suoi Apostoli; cioè il trionfo della Fede (1749). Sulle pareti, in medaglioni, i quattro Profeti maggiori e gli Evangelisti: in fondo , un Ecce Homo. Tutte queste diverse decorazioni possono dare ttn'idea del gusto corrotto del sec. XVIII.

§. 2. *

Reliquiario.

Il Peso del pane di S. Bene detto. — Cofanetti diversi. — Pasto ra.! e di Benvenuto Cellini. — Autrografi diversi.

Per nn vestibolo ornato di


peintures à l'huile, représentant divers sujets de la Passion, de Paul de Maio ou des disciples de Conca, Vitto et Guarnaccio, on entre dans le Reliquaire. — Il est de forme octagonale. Sur la voûte Paul de Maio peignit une résurrection opérée au contact des os du prophète Elisée. — Parmi les insignes reliques que 1'011 y conserve, on distingue:

1.° Le Poids du Pain, que S. Benoît, dans sa Règle, accorde par jour à chaque religieux. Il est en bronze, de forme ronde, un peu écrasé, avec cette inscription autour, en lettres capitales romaines: f Pondus libre punis Beati Benedicti. Il pèse actuellement 1053 grammes. (1) C'est le seul objet qui reste de S. Benoît.

2." Un morceau considéra: rable de la Vraie Croix, enfermée dans une croix en vermeil, à double branche,ornée de rubis, sur laquelle on lit

(1) Autrefois ce poids devait être un peu plus considéraùle, car, par suite dte frottement et de Vusa^e de 14 siècles, c'est à peine si on peut lire V inscription précédente.

pitture ad olio, C'te rappresentano diversi soggetti della Passione, di Paolo di Majo o dei discepoli del Conca, Vitto e Guarnaccia, s'entra nel reliquiario. Esso è di figura ottagona. Sulla volta Paolo de Majo dipinse una risurrezione operata per il contatto delle ossa del profeta Eliseo. — Tra le insigni reliquie che vi si conservano, si distinguono:

1° Il Peso del Pane, die S. Benedetto nella sua regola assegna ogni. giorno a ciascun monaco. E di bronzo, con intorno questa iscrizione in lettere capitali romane: t Pondus libre panis Beati Benedicti.

Pesa adesso 1053 grammi (1). É il solo oggetto che resta di S. Benedetto.

2.° Un pezzo considerabile della Vera Croce, chiuso in una croce d'argento dorato a doppio braccio, ornata di rubini, sulla quale

(1) Un tempo questo peso doveva essere alquanto maggiore; perchè l'iscrizione riportata. si può leggere appena, logora dall'uso di 14 secoli !


une inscription grecque en lettres onciales du X.* S., dont voici la traduction: Romain orne convenablement avec de l'or le bois qui délia du joug [venu] du bois (de l'arbre de la science du bien et du mal), car l'or est un ornement pour J. C. lui-mê'ne, — Cette croix est enfermée dans une autre, du XV.* S., semblable à la croix pro- cessionelle de S. Jean de La- tran. — Ce fut le moine Léon frère de l'abbé Aligerne qui porta cette relique insigne de Jérusalem au Mont-Cassin, en 986. (J)

Outre deux épines de la Couronne de N. S.; une petite portion du voile de la S." Vierge; une dent molaire et une phalange d'un doigt de S. Benoît; un os d'un bras 'de S,"Scholastique, etc, on admire encore dans ce reliquaire:

1.* TJn écrin oblong en cuivre doré, de 20 centim. de long et 11 de large, couvert de riches émaux bleus et de grossiers dessins, représentant: sur le couvercle, J. C. dans le gloire au milieu des emblèmes des quatre évangé-

(1) Chrottic. Casino lit.

Il, Cap. 11.

è un'iscrizione greca in lettere onciali del X. sec. che dice così: Il Romano adorna convenevolmente con l'oro il legno che ruppe il giogo (derivato ) dall' albero ( della scienza del bene e del male)., perchè l'oro è un ornamento per lo stesso Gesù Cristo. — Questa croce è chiusa in un altra croce del X V sec. simile alla croce processionale di S. Giov. di Laterano. Il monaco Leone, fratello del- Il Ab. Aligemo, portò quest'insigne reliquia da Gerusalemme a M. Cassino nel 986 [lj.

S' ammirano anche in questo reliquiario due spine della corona di N. S.: un piccolo brano del velo della ss.a Vergine; un dente molare e una falange di un dito di S. Benedetto; un osso di un braccio di Sa Scolastica, ed altro.

1° Uno scrigno oblungo in rame dorato, di 20 cen- tim. per 11, coperto di ricchi smalti blu e di rozzi disegni che rappresentarlo : sul coperchio, G. C. nella gloria in mezzo agli emblemi de' quattro evangelisti ;

(1) Chronic. Casin. lib II. e. 11.


listes; antérieure/menti l'Adoration des Mages; posté,.ieurement,la Fuite en Egypte; enfin sur les côtés, la naissance et la mort du Sauveur. C'est là un précieux monument de 1* art à la fin du IX.' S.

2.° Deux coffrets cylindriques en ivoire, ornés d'arabesques en or, d'oiseaux, de palmiers, etc. Le plus grand a même une inscription arabe. Ils datent de l'invasion des Sarrasins en Italie, et c'est Robert Guiscard, leur vainqueur , qui les donna à l'abbaye (vers 1080).

3." Un coffret oblong en os, composé de plusieurs parties ciselées et représentant en demi-relief des groupes de trois ou quatre personnes au- dessous desquelles il y a des inscriptions gothiques, en or, mais peu lisibles. Sur le COllvercle il y a les armes de Barthélemy de la Tour (l)rdes frères mineur, légat en Italie du pape Avignonais Jean XXII (1316), qui devint dans la suite Cardinal et archevêque de Salerne.

[1] Une tour merlée d'argent en champ d'azur. - Une bande et deux étoiles en champ d'azur.

sul davanti, ? Adorazione de' Magi; di dietro, la fuga- in Egitto; e finalmente ne' lati, la Nascita e la Morte del Salvatore. È un pregevole monumento di arte della fine del IX secolo.

2° Due cofanetti cilindrici di avorio, ornati di rabeschi in oro, d'uccelli, di palme, ecc. n più grande ha un' iscrizione araba. Essi sono del tempo dell'invasione de' Saraceni in Italia; e fu Roberto Guiscardo, il loro vincitore, che li donò alla Badia (t'erso il 1080).

3.° Un cofanetto oblungo, di osso, composto di più pezzi cesellati, con gruppi in bassorilievo di tre o quattro personaggi, sotto ai quali vi sono iscrizioni gotiche in oro quasi illegibili. Sul coperchio v' è lo stemma (1) di Bartolomeo della Torre, dei frati minori, Legato in Italia del Papa Avignonese Giovanni XXII (1316), che poi fu Cardinale ed arcivescovo di Salerno.

[1] Una torre merlata di argento in campo azzurro , una sbarra e due stelle in campo azzurro.


4: La partie supérieure d'une Grosse en cuivre, remarquable par la beauté des èmaux et des dorures qui la décorent. Il paraît que cette crosse fut achetée en 1372 par André de Faenza pour la somme de 100 florins d'or.

5.° Le Bâton pastoral du R. P. Abbé, magnifique travail du XVI." S. [1534 J, attribué généralement au fameux Benvenuto Cellini. Quoi- qu'en cuivre doré il est cependant plein de grâce et de perfection. L'extrémité supérieure représente un petit temple corinthien, soutenu par des colonnes cannelées, entre lesquelles on voit, dans des niches, les statues de S. André, S. Placide, S. Maur, S. Berthaire, S." Scholasti- que et S." Justine. La volute qui s'élève au-dessus du temple va se terminer, dans la partie courbe, par un délicieux groupe de S. Benoît debout, qui donne sa règle à un religieux et à un chevalier agenonillés. Ce dernier groupe est du chev. Ténérani.

6: Une Paix en bronze doré, sculptée par Maître Mariants de Sultnone, en 1558.

4.' La parte superiore di un Pastorale di rame, notevole pei- la bellezza degli smalti e delle dorature che l'adornano. Sembra che questo pastorale fu comprato nel 1372 da Andrea da Faenza pei- cento fiorini d'oro.

5.° Il Pastorale del R. P.

Abate, magnificamente lavorato nel XVI sec. (1534), e attribuito generalmente al famoso Benvenuto Cellini. Sebbene di rame dorato, è da ammirare pei- la grazia e la bellezza. LI estremità superiore rappresenta un piccolo tempio corintio, sostenuto da colonnine scannellate, tra le quali si vedono in tante nicchie le statue de' 88. Andrea, Placido, Mauro, Bertario, Scolastica e Giustina. La voluta che sale sul tempietto finisce nella parte ricuma con un bellissimo gruppo di S. Benedetto, in piedi, che porge la sua regola ad il,, monaco e ad un cavaliere inginocchiati. Quest' ultimo gruppo è dovuto al cav. Te- nerani.

6.' Una Pace di bronzo dorato, scolpita da Mastro Mariano da Sulmona nel 1558.


7.' Deux cannes, l'une en ivoire, l'autre en roseau, avec des dessins fort-curieux. La Bienh. première a appartenu au ;ienh. Paul d'Arezzo.

On observe encore dans le Rel i quaire pl usi eurs autographes intéressants, de S. Al- phonse les de Ligori, de S. Char- es Borromée, de S. François de Girolamo et de S. Camille de Lellis.

CHAPITRE VIII.

Salle Oapitulaire

Son ampleur. — Peintures de De Matteis, de De Mura et de De Maio.

En sortant de l'église par la porte qui est en face de la Sacristie, on trouve d'abord, à droite, l'Autel du Crucifix, ainsi appelé à cause d'un très-ancien Christ peint, qui est tenu comme miraculeux, parce qu'il parla, dit-on, une fois à un saint religieux. Bientôt après on a, à gauche, la Salle Capitulaire. C'est là qu'a souvent lieu l'assemblée générale de la Congrégation, Càssinienne, et que se discutent les intérêts les plus importants du Monastère.

Cette Salle Capitulaire ,

7.* Due bastoni, uno d'avorio e V altro di canna, con disegni assai curiosi. Il primo appartenne al Beato Paolo d'Arezzo.

Si osservano inoltre nel reliquiario parecchi autografi importanti, di S. Alfonso de' Liguori, di S. Carlo Borromeo, di S. Francesco de Girolamo e di S. Camillo de Lellis.

CAP. Vili.

Sala del Capitolo

Sua grandezza. — Quadri del de Matteis, del De Mura, e del Majo.

Uscendo dalla chiesa per la porta dirimpetto alla sa.crista , si trova subito a dritta l'altare del Crocifisso, così chiamato a cagione d'un antichissimo Cristo dipinto, riputato miracoloso, perchè dicesi che avesse parlato una volta a un santo religioso. Immediatamente dopo si trova a sinistra la sala del Capitolo, dove si raccoglie l'assemblea generale della Congregazione cassinese e si discutono le cose più importanti del monastero.

Questa sala capitolare, il


dont 1 ensemble peut donner une idée du goût du XVIII.' «•, est ornée de quelques bonnes peintures, de stucs dorés et d'un banc en noyer, qui en fait tout le tour. Sa longueur est de 17 m, et sa largeur de 9. C'est l'abbé Capéce de Na- ples, qui la fit décorer, vers 1748.

Les cinq tableaux du côté droit, tous de Paul de Mat- teis, le meilleur élève de Lu- ca Giordano [1662-1728], représentent: J. C. qui chasse les vendeurs du Temple; — la résurrection de Lazzare; — Jésus et la femme adultére; — le bon samaritain ; — la vocation de S. Matthieu à l'apostolat. Dans ce dernier tableau De Matteis nous à laissé son portrait, celui de sa femme, tenant un enfant, et celui de sa vieille mère(1706).

Entre les deux fenêtres du fond, un tableau, d'auteur inconnu, peut-être de Mazza- roppi, représentant S. Benoît et S." Scholastique, au-dessus desquels il y a la S." Vierge tenant l'Enfant Jésus dans ses bras. Il occupe la place d un splendide tableau d'André de Salerne, qui, en 1811, fut porté au Musée de Na- ples.

Du côté gauche, cinq ta-

cui assieme può dare urìidca del gusto del X VIII secolo, è ornata di alcuni buoni dipinti, di stucchi dOt'att e d'un banco di noce che vi corre intorno. È lunga 17 m. e larga 9. JJ ab. Capece, di Napoli, la fece decorare verso il 1748.

I cinque quadri a destra sono tutti di Paolo de Matte is ( 1662- 1728), e rappresentano: G. Cristo che scaccia i venditori dal Tempio ; — la risurrezione' di Lazaro; — Gesù e la donna adultera; — il buon samal'itano; — la vocazione di S. Matteo all' (-tll'aposto lato. In qiíest' ultimo quadro il de .illatteis ci ha lasciato il suo ritratto, quello di sua moglie con ttn bambino in braccio e quello della sita vecchia madre. [1706).

Tra le due finestre in fondo v' è un quadro cT ignoto autore, forse del Mazzarop- pi, che rappresenta S.[Be- ne detto e S.a Scolastica e in alto la SS.a Vergine coi bambino Gesù in braccio. Esso occupa il sito d'una magnifica tavola di Andrea da Salerno che fu portata nel museo di Napoli nel 1811.

A sinistra, cinque quadri


bleaux de François de Mu- i-o, dit Franceschello, un des meilleurs élèves de Solime- na [1736]: Un pharisien montrant à J. C. une. monnaie à l'effigie de César; — le Jugement de Salomon; — l'Apparition de trois anges à Abraham; — La Samaritaine; — Rebecca s'entretenant, près du puits, avec Eliézer.

Sur la voûte, trois fresques de Paul de Maio, de Marcianise, disciple de De Mu'ro: Moïse qui, d'après les conseils de son beau-père Jé- thro, appelle plusieurs vieillards pour l'aider à gouverner; — J. C. enfant disputant au milieu des Docteurs; — S. Benoît enseignant la Règle it ses disciples.

CHAPITRE IX.

Bibliothèque

Ses 20 mille volumes. — St's ornements. — Curiosités typographiques. — Editions remarquables.

La bibliothèque du Mont- Cassin est située à côté de la Salle Capitulaire, dont elle a les mêmes dimensions. On y entre par une porte dont les sculptures à jour ne sont pas

di Fr. de Muro, detto Fran- ceschello, uno de'miglio1"i allievi del Solimena (1736): un Fariseo che mostra u G. C. una moneta con V effìgie di Cesare; — il giudizio di Saio-mone; — l'apparizione de' tre angeli ad A- braam; — la Sa-maritana;- Rebecca che favella presso ed pozzo con Èliezer.

Nella volta vi sono tre affreschi di Paolo de Majo, di Marcianise, discepolo del de Muro : Moisè, che per consiglio di Jetro suo suocero, chiama alcuni seniori che l' ajutino a goveì-nare; — G. C. giovanetto che disputa in mezzo ai Dottori ; — S. Benedetto che insegna la regola ai suoi discepoli.

CAP. IX.

Biblioteca.

I suoi 20000 volumi. — Ornamenti. — Curiosità tipografiche. — Edizioni pregevoli.

La Biblioteca di Monte Cassino vien subito dopo la sala del Capitolo, ed ha la stessa grandezza. Vi si entra per una porta, i cui intagli non sono da disprez-


a dèiliugner. — Elle ne contient que des ouvrages imprimés, en nombre de 10 à 12 mille, formant un total de 18 à 20 mille volumes. Il en existe un Catalogue alphabétique par noms d'auteur en 28 volumes manuscrits. — Ces ouvrages sont disposés, par ordre de matières, dans de vastes compartiments, séparés entre eux par des colonnes corinthiennes cannelées, en noyer, au dessus desquelles court une belle frise où l'on voit les bustes de quatorze docteurs de l'ordre: S. Grégoire le Grand (590-604), S. Anselme (1033-1109), S. Pierre Damien [988-1072] , S. Bernard [1091-1153], Ra- ban-Maur [776-856], Cassio- dore [468-562], Gratien (m. vers 1150 ) , Sylvestre 11 (999-1003), S. Léandre (540- 96), S. Ildefonse (607-69), Rupert (XI' S.), le Vénérable Bède (672-74), le Cardinal d'Aguirre (1630-99) , l'abbé Nicolas Tedeschi, dit l'abbé Palermitain ( 1388- 1445). Tous ces bustes furent exécutés en 1683, sous l'abbé 1). Sébastien de Milan, qui y dépensa 2000 ducats, (8500 fr. environ).

Au fond, dans un leggio, sont exposées plusieurs cu-

zar e. Non contiene che opel'e stampate, le quali sono circa 10 o 12 mila, che forviano un totale di 18 a 20 mila volumi, registrati in un catalogo alfabetico secondo il nome degli autori, disteso in 28 volumi manoscritti. — I libri sono allogati per ordine di materie ne' vasti scaffali, distinti tra loro da colonne d'ordine cori?atio , scanalate, di noce, sormontate da belle cornici con i busti di quattordici dottori dell'ordine: S. Gregorio Magno (590-604), S. Anselmo (1033-1109), S. Pier Damiano (988-1072), S. Bernardo (1091-1153), Rabano Mauro (776-856), Cassiodo- ro (468-562) , Graziano (morto verso il 1150), Silvest'ro 11(999-1003), S. Leandro (540-96), S. ndefonso (607 -69), Ruperto (Xlsec.), il Venero Beda (672-74), il Cardinale d' Aquino (1630-99), l'ab. Niccola Tedeschi, detto il Panormita [1388-1445]. Tali busti furono lavorati nel 1683, sotto V Ab. D. Sebastiano di lJlilano, che vi spese due mila ducati [circa 8500 Lire].

In fondo alla sala, in itis le,'j!ltll, nono esposte,parecchie


riosités typographiques. Du côté gauche; 1." Le Ratio- nalis divinorum codex offi- ciorum, etc. de Guillaume Durand, de Mende , in-folio, d'écriture gothique, imprimé en parchemin , par Jean Furst de Mayence, 1' un des trois inventeurs del' imprimerie, et par le clerc Pierre Hernssçheym. On y lit la date: 6 octobre 1459.

2.' Les œuvres de Lactan- ce, imprimées, à Subiaco, dans le monastère des Bénédictins, par Conrad Shweynhem et Arno Id Pannartzs, typographes allemands, qui tes premiers introduisirent en Italie l'art de l'mprimerie. C'est le second ouvrage imprimé en Italie (1). L'impression, commencée en 1463, en fut terminée le 29 octobre 1465, Il est extrêmement rare; on n'en connaît que très-peu d'exemplaires: celui du Mont- Cassin, celui de Subiaco, celui du Vatican, celui de Berlin, etc.

3.* Expositiones librorum Novi Testamenti, de Nicolas de Lyra. Ouvrage pré-

(1) Le premier fut Donat Pro puerulis, imprimé par les memes typographes et tiré à 300 exemplaires.

curiosità tipografiche. A sinistra, 1: il Rational is divi- norum codex officiorum, etc. di Guglielmo Durando di Mende, in folio, di scrittura gotica, stampato in pergamena da Giovanni Furst di Magonza, uno de'tre inventori dell' arte tipografica, e dal Chier-ico Pietro Hernsscheym. Vi si legge la data del 1459.

2.° Le opere di Lattanzio, stampate a Subiaco, monastero de' Benedettini, da Corrado tihwcynhem ed Arnaldo Pannartzs, tipografi tedeschi, che primi portarono in Italia V arte della stampa. È il secondo libro stampato in Italia [l]. Incominciato nel 1463, fu finito il 29 Ottobre 1465. È rarissimo, e se ne conoscono pochi esemplari, tra i quali il Cassinese, e quelli di Sitbiaco, del Vaticano, di Berlino, ecc.

3.° Expositiones librorum novi Testamenti, di Niccola de Lyra, opera preziosa,

(1) Il primo fu il Donato pro puerulis, stampato dagli stessi tipografi in 300 esemplari.


rieux, imprimé à Rome, en 1472, par les typographes déjà nommés. Dans la lettre adressée au Pape Sixte IV, qui sert de Préface, les éditeurs font l'éloge de l'art admirable de l'imprimerie qui a tant apporté d'utilité aux lettres; ils énumérent le nombre d'ouvrages publiés par eux jusqu'alors et la quantité d'exemplaires de chaque ouvrage: en tout, 12,475 volumes. Puis ils implorent les secours du Pontife et ajoutent que pour ce 28* et dernier travail, ils ont dépensé tout ce qu' ils possédaient et qu'il ne leur reste plus rien pour vivre.

De l'autre côté du leggîo, on trouve: 1.* l' HistoÍ1'e Romaine de Tite-Live, imprimée à Rome en 1472, par les typographes précédents; — 2.* L' Abrégé des Décades de Blondin fait par Pie II ( Pic- colomini), 1481; — 3.' Les Dialogues de S. Grégoire le grand, la Régie de S. Benoît et le Spéculum, de l'abb6 Bernard, imprimés à Venise par le Florentin Luc-Antoine de Giunta, 1505; — 4.' Un grand et beau Missel monastique selon le rit de la Congrégation Cassinienne. Même imprimerie, 1506; —

stampata in Roma il 1472 dagli stessi tipografi. Nella lettera indirizzata a Papa Sisto IV, la quale serve di prefazione, gli editori fanno l'elogio dell'arte maraviglio- sa della stampa, che ha recata tanta utilità alle lettere; ed annoverano le opere da essi pubblicate sin allora, e il numero degli esemplari, di ciascun' opera in tutto, 12,475 voi. Poi implorano l'ajuto del Pontefice, dicendo che per questa 28Q ed ult!'Ma opera aveano speso tutto il loi-o, talchè non avevano più di che vivere.

Dall' altra parte del leggìo, si trova: La Storia Romana di Tito Livio,stampata in Roma nel 1472 dai tipografi detti di sopra; — 2.' Il Compendio delle Decadi del Biondi, fatto da Pio II [Piccolominil nel 1481; 3.' I Dialoghi di S. Gregorio Magno, la Regola di S. Benedetto, e lo Speculum dell'a- bate Bernardo, stampati a Venezia dal fiorentino Luca Antonio de' Giunti, nel 1505. In fine di questa piccola edizione vi sono le Costituzioni manoscritte della Congregazione di Santa


5.* Un petit Missel monastique. Même Imprimerie, 1507 ; — 6.* Les Questions symboliques de Bocchius de Bologne. Les nombreuses figures de ce livre, dessinées et gravées par le célèbre Jules Bonasone, qui s'inspira souvent de Michel-Ange et d'Albert Durer, du Parmi- giano et de Prosper Fontana, son ami, ont été retouchéea, dans cette seconde é,lition , trés-rare, par Augustin Car- rache. Bologne, 1574.

On remarque encore, dans cette Bibliothèque, pauvre d'ouvrages modernes, mais riche en belles éditions du temps de Louis XIV, une précieuse collection d'Incunables et d'élitions Princeps. Les seuls ouvrages du premier siècle, de l'imprimerie s'élévent au nombre de 500, dont 150 éditions du XV.* S. — Puis, la Bible polyglotte de Paris, celle de Wal- ton de Londres, celle du Cardinal Ximenès; — la collection des Œuvres du Cardinal Mai, que ce savant laissa par testament au Mont-Cassin; — la collection des Documents inédits pour servir à Vhistoi•

Giustina di Padova. — 4.' Un gi-ande e bel Messale monastico, secondo il rito della Congregazione cassine- se, della stessa tipografia, 1507; — Le quistioni simboliche del Bocchio, di Bologna. — Le molte figure di questo libro, disegnate ed incise dal celebre Giulio Bonasone, il quale spesso s'ispirava su Michelangelo, Alberto Durer, sul Parmigiano e Prospero Fontana, sono state ritoccate in questa seconda edizione, rarissima, da Agostino Carocci— Bologna, 1574.

È notabile ancora in questa Biblioteca,povera d'opere moderne, ma ricca di belle edizioni del tempo di Luigi XIV, una preziosa collezione d'Inconaboli e di edizioni Princeps. Le sole opere pubblicate nel primo secolo, arrivano a 500, delle quali 150 edizioni sono del XV secolo. È da notare la Bibbia poliglotta di Parigi, quella del Walton di Londra , quella del Cardinale Ximenes; la collezione delle opere del Cardinal Mai, che questo dotto legò per testamento a Montecassino ; la collezione dei Documenti inediti per servire alla storia di


re de France, donnée au R. P. Tosti par M. de Salvandy, ministre de l'instruction publique sous Louis-Philippe, etc.

CHAPITRE X.

Réfectoire

Son ampleur. — Tableau des frères Bassano. — Autres peintures. — La cuisine.

Dans la partie opposée à la Bibliothèque, se trouve le Grand réfectoire du Mont- Cassin. Les religieux, les séminaristes et les collégiens s'y réunissent deux fois par jour, à midi et le soir, pour le prendre leurs repas, en si- ence, tandis qu'a lieu une lecture publique, suivant les prescriptions de la Règle.

Ce splendide réfectoire a une longueur de 48 m. sur 9,50 de large et 1-5 de haut. Il fut construit, en 1569, sous l'abbé Bernard Adam d'A- versa. — Il est précédé d'un vestibule, orné de quelques tableaux et ayant, de chaque côté, une fontaine avec colon- nettes de marbre alexandrin et un grand bassin en travertin de 3 m. 15 de long. Sur 11% fontaine de droite sont

Francia, donata al P. Tosti, dal Signor de Salvandy, ministro della pubblica istruzione sotto Luigi Filippo.

CAP. X.

Refettorio

Sua ampiezza..— Quadro de'fratelli Bassano. — Altri dipinti. — Cucina.

Nel lato opposto alla Biblioteca si trova il Gran refettorio di M. Cassino. I monaci, i seminaristi e i collegiali vi si raccolgono due volte al giorno, a mezzodì e nella sera, per prendere il loro cibo, in silenzio, mentre si fa una pubblica lettura, secondo le prescrizioni della jR ertola.

Questo magnifico refettorio è lungo 48 m. e largo m. 9,50, ed alto 15 m. Fu costruito nel 1569 sotto V Ab. Bernardo Adamo di Aver- sa. É preceduto da un vestibolo, adorno di alcuni quadri. Ne'lati vi sono due lavamani con delle colonnette di marmo alessandrino e due gran bacini di travertino, lunghi 3 m. e 15 cent. Sul lavamano a dritta vi sono


ar&xéi les vers suivants. D'abord sur la corniche:

queste iscrizioni. Sulla cornice.

M undities animae corpus super astra decorat.

Puis dans les entre-colon- nements, sur deux petites pierres, ce distique:

Nell' intercolunnio, sopra due lapidi:

Ablue cor lacrimis, ut aqua tibi proluo palmas. Utraque membra liquor mundat uterque recens.

Et pareillement, pour la fontaine de gauche, sur la corniche:

Similmente sul lavamano a sinistra. Sulla cornice:

.Ut foris oblectet nitor, hunc decet intus haberi.

Dans l'entre-colonnement:

Nell' intercolunnio:

Si tua mens sordet, quid erit si laveris oras

Aut oculos? Puro corde lavato manus.

Ce qui frappe le plus, a- près l'ampleur du réfectoire, c'est le grand tableau qui en occupe tout le mur du fond. Il représente la Multiplication des pains, opérée par N. S. et la mystique propagation de la règle de S. Benoît sous le symbole du pain. Dans le haut du tableau on voit de plus, d'un côté, le Mont-Cassin tel qu'il était au XVI.* S., de l'autre, S. Be-

Ciò che più colpisce dopo V ampiezza del refettorio, è il gran quadro che cop-re tutto il muro in fondo, fisso rappresenta la moltiplicazione dei pani operata da N. S. G. Cristo, e la mistica propagazione della regola di S. Benedetto sotto il simbolo del pane. Nella parte superiore del quadro si vede anche da un lato Montecas- sino com' e-ra nel X VI sec.,


? « recevant, dans la grotte de ubiaco, sa nourriture des mains de S. Romain. — L'abbé Jérôme Ruscelli le fit peindre, en 1590-94, par les frères Da Ponte, dits Bassano. François Bassano commença l'œuvre; puis, quand il se fut donné la mort, dans un accès de folie (1592), son frère Léandre la continua. Tout porte d'ailleurs à croire que leur père, Bassano le Vieux, y travailla lui aussi, ou que du moins il aida ses fils de ses conseils.

On remarque dans cette vaste composition, de 9 m. de large et 6 m. 30 de haut, beaucoup de mouvement et •do vie, un grand bonheur d'expression et de coloris. Les figures, presqne toutes historiques et reproduites au naturel, sont surtout remarquables , celle en particulier de S. Benoît et celle de N. S. A droite de S. Benoît, il y a le portrait de S. Ignace de Loyola, un crucifix à la main. Vers l'extrême droite, ou voit la sombre figure de Calvin, vêtu de noir et couvert du loanet de docteur, qui regarde J. C. d'un air incrédule. Léandre Bassano est à l'extrême gauche de l'observateur, sous l'apparence d'un

e dall' altro, S. Benedetto che riceve nella grotta di Subiaco il cibo da S. Romano. — LI Ab. Girolamo Ruscelli lo fece dipingere [1590-94] dai fratelli da Ponte, detti Bassano. Fi-ancesco Bassano comincio il lavoro; e poi essendosi ucciso in un accesso di follia [1592], sito fratello Leandi-o lo finì. Ma tutto ci dà a credere che il loro padre, Bassano il Vecchio, vi lavo- rosse anch'egli, o che aiutasse i figli col suo consiglio.

Si nota in questa composizione, larga m. 9, ed alta -in. 6,30, assai di movimento e di vita, una grande vaghezza di espressione e di colorito. Le figure, quasi tutte storiche e riprodotte al naturale, sono principalmente notevoli, e più d'ogni alt-ra quelle di S. Benedetto e di N. S. A dritta di S. Benedetto v'è il ritratto di S. Ignazio di Lnjola con un crocifisso in mano. Verso ì' estrema destra si vede la cupa figura di Calvino, vestito di nero e coperto di uti berretto dottorale, in atto di guardare G. C. con aria d'incredulità. Leandro Bassano è 1łell' utrema sinistra deW osservatore, in persona


élégant chevalier qui porte au cou une double chaine d'or. Notez encore la pose naturelle de cette femme assise qui vous regarde; la vérité qu'il y a dans l'habit blanc de ce religieux qui reçoit le pain des mains de S. Benoît et dans le manteau de ce Seigneur qui tient le fau- con au poing; la science ana- tomique dont l'artiste a fait preuve dans la reproduction de ce vieillard nu jusqu'à la ceinture; la grâce enfin de ce grand voile de pourpre qui ombrage toute la scène. — Ce tableau est regardé des connaisseurs comme un des meilleurs de l'école Vénitienne (1).

Les murs latéraux sont décorés de 16 tableaux représentant le Sauveur, la Vierge, 8. Jean Baptiste et les Apôtres, mais plus grands du naturel. Ils sont du chevalier d'Arpin, dit le Josepin (1560-1640), et servirent à

(1) Il en existe une magnifique copie, à fresque, dans l'ancien réfectoire, aujourd'hui Salle diplomatique, de S. Severino, à Naples. On n'y compte pas moins de 117 figures. C'est à Bélisai- re Coren.no qu'on la doit.

di tin elegante cavaliere con una doppia catena d'orò sul petto. Notisi anche la posa naturale di quella donna seduta che vi guarda ; la verità che spira dalla tunica bianca di quel monaco che riceve il pane dalle mani di S. Benedetto; e dal mantello di quel signore col falcone in pugno ; la scienza anatomica di che V artista ha dato pmova nel dipingere quel vecchio nudo sino alla cintura; la grazia finalmente di quel gran velo di porpora che ombreggia il quadro. — Questo dipinto è considerato dai conoscitori come un de'migliori della scuola veneziana (1).

I muri laterali sono ornati di sedici quadri che rappresentano il Salvatore, la Vergine, S. Giov: Battista e gli Apostoli, più grandi del vero. Sono del Cav. d'Arpino, detto il Giuseppino (1560-1640), e servirono d'originali pei

(1) Ve n'è una copia bellissima a fresco nello antico refettorio (oggi sala diplomatica) di S. Severino a Napoli. V i si contano non meno di 117 figure. E lavoro di Belisario Corenzio.


Modeler les mosaïques dont est ornée la grande coupole de S. Pierre à Rome. L'artiste les léga par testament au Mont-Cassin, comme témoignage de sa dévotion envers »• Benoît, avec d'autres peintures qu'on rencontrera plus tard, aux Chambres de S. Benoît.

Au milieu du réfectoire, en face de la porte de service Qui mène à la cuisine, s'élève la chaire en marbre blanc où se fait chaque jour la lecture Pubblique. Un aigle en travertin sert de pupitre. Sur la partie antérieure on lit ces mots que J. C., dans le désert, adressait à son tentateur: Non in solo pane vivit homo, sed in omni verbo, quod pro- cedit de ore Dei, — et au-dessous : Anno Domini MCCCCLXXI, mensismar- tii none indictionis, époque où cette chaire fut faite.

La cuisine est la seule construction qui, avec le four du monastère situé au-dessous, remonte en entier au temps du fameux abbé Didier . (1058-87). Ses voûtes à voile retombent avec grâce sur un pilier central. Elle est éclairée par une lanterne circulaire, formée par quatre fenêtres à doubles colonnettes,

mosaici che adornano la gran cupola di S. Pietro a Boma. L'artista li lasciò per testamen to a M. Cassino in segno della sua divozione verso S. Benedetto, con altri dipinti che poi troveremo nelle stanze di S. Benedetto.

Nel mezzo del refettorio, rimpetto alla porta di servi- zio che corrisponde alla cucina, v'è ima cattedra di marmo bianco, dove si fa ogni dì la lettura in pubblico. Un'aquila di travertino serve di leggìo. Nella parte anteriore si leggono queste parole che G. C. indirizzò nel deserto al suo tentatore: Non in solo pane vivit homo, sed in omni verbo quod procedit de ore Dei; — e di sotto: Anno Domini MCCCCLXXI, mensis mar. tii none indictionis, il tempo in cui fu fatta questa cat.tedra.

La cucina è il solo edifizio che insieme al forno è del tempo dell' illustre ab. Desiderio (1058-87). Le sue volte a vela ricadono con garbo sopra un pilastro centrale. È rischiarata da una lanterna circolare,! formata. di quattro finestre a doppie colonnette, i cui capitelli e le basi sono delicatamente


dont les chapiteaux et les bases sont d'un travail plein de délicatesse. Sur un support de la voûte on voit encore quelques vestiges de mosaïques. En songeant à ces restes d'ornements, que l'abbé Didier répandit alors à profusion, on ne s'étonnera pas de lire dans Léon d'Ostie (Chr. Cass. III. 33.), que plusieurs fois, des pèlerins, pénétrant dans le four, le trouvèrent si beau, qu'ils se mirent à genoux pour prier, croyant être dans une église.

CHAPITRE XI.

Grand Corridor

S m ampleur. — Cellules des religieux. — Vues diverses.

En sortant du réfectoire, on rencontre, à droite, l'antique horloge du monastère et le petit réfectoire, dit anciennement réfectoire de récréation , par opposition a l'autre , appelé réfectoire d'observance. Puis, après quelques pas encore, par une porte surmontée d'un tableau, copie du Zingaro, on entrera dans le corridor supérieur, habité par une partie des Pères.

lavorati. Sopra u-n pieduc. cio della volta si vede ancora qualche vestigio di mosaico. Considerando questi avanzi d'ornati che Il ab. Desiderio sparse allora con profusione, non reca più maraviglia il leggere nella Cronaca Cassinese di Leone d'Ostia (111, 33), che più volte i pellegrini, penetrando nel foi-no, lo li-orarono così bello, che s'inginocchiarono per pregare, immaginandosi di trovarsi in chiesa.

CAP. XI.

TI gran corridojo

Sua ampiezza. — Cui le de' Monaci. — Vedute diverse.—

Uscendo dal re fettorio, si trova a dritta V antico oriolo del monastero e il piccolo refettorio, chiamato una volta refettorio di ricreazione, per contrapporlo all'altro, chiamato refettorio di osservanza. Poi, fatti alcuni passi, per una parta sormontata da un quadro in copia del Zingaro, s'entra nel corridojo superiore abitato da una parte de' Padri.


Ce magnifique corridor, qui va d'un bout à l'autre du monastère, a une longueur totale de 177 m. (1) Sa largeur est généralement de 5 m. 70, et sa hauteur de 8. Il fut construit en 1568, et puis restauré en 1748 , par l'abbé Capèce qui le fit orner de stucs et d une corniche peinte à l'huile.

Les cellules des religieux occupent tout le côté droit du corridor ; elles sont au nombre de 30 environ. L'ameublement en est généralement très-simple: une table de travail, une commode, un lit, un prie-dieu, quelques chaises et quelques images de dévotion.

Vers le milieu du corridor il y a le Finestrone, sorte de grand balcon, décoré de charmantes colonnes en marbre, et au centre duquel se trouve un antique piédestal, en porphyre, qui était naguère dans la Pharmacie du monastè-

fil Il La distance d'une fe- t: nêtre a l'autre est si gran- « de, qu'il est impossible de t: reconnaître les personnes * qui s'y trouvent. » Desci-,ipt. du Mont-Cas., en 1610, par -D. Honoré de' Médici. - Voy. Carav. tom. III. p. 426.

Questo magnifico corri- dojo, che va da un estremo allO altro del monastero, è lungo in tutto 177 m. (1). La sua larghezza è di m. 5,70, e l' altezza m. 8. Fu costruito nel 1568 e fatto restaurare nel 1748 dall' ab. Capece, che lo volle ornato di stucchi e di una cornice dipinta ad olio.

Le celle de' monaci occupano il lato destro del corridojo, e sono circa 30. La mobilia M'e in generale semplicissima: una tavola da scrivere, un cassettone, qtn letto, «M inginocchiatojo, alcune seggiole c qualche diveta immagine.

Verso la metà del corri- dojo è il finestrone, una specie di gran balcone, decorato di belle colonne di marmo. Nello spazio prossimo trovasi un antico piedistallo di porfido, ch'era una volta nella farmacia del monaste-

(1) « t tanta la distanza dal- « l'un finestrone all'altro, ch'è « impossibile conoscere quelli « che vi sono. » Descriz. di Monte Cassino nel 1610; per D. Onorato de'Medici.r— Vedi il Carav. tom. III. pag. 426.


re. — De ce balcon on jouit d'une vue magnifique sur la laine que traverse le Rapi- S o, petit affluent du Gariglia- no. Tout près de soi, on aperçoit aussi le mamelon, où s'élevait jadis le temple de Vénus et où il y a maintenant les restes d'un fortin que les Napolitains construisirent, en 1821, pour s'opposer à la marche des Autrichiens envahisseurs.

Du côté d'orient, se trouve un autre Finestrone d'où le coup-d'œil est peut-être plus bel encore. L'observateur découvre à ses pieds, presque à pic, à une profondeur de 400 a 450 m., la petite ville de Cassino, dominée par son donjon du Moyen âge (1); puis une nouvelle vue de la plaine, que plusieurs petits cours d'eau, le chemin de fer. de Rome à Naples et quelques belles routes sillonnent en divers sens; plus loin, les villages pittoresques de Cervaro et de San- Vittore; le tout terminé par les Apennins des Abruzzes que souvent la neige couvre de son blanc manteau.

(1) Voit' p. 71.

ro. Da questo balcone si gode una magnifica vista della pianura solcata dal Rapido , piccolo affluente del Garigliano. Poco in giù dal riguardante si vede il mon- ticello dove sorgeva già il tempio di Venere, e che ora conserva gli avanzi di un fortino costrutto nel 1821 dai Napoletani per opporsi al passaggio degli Austriaci invasori.

Dal lato di oriente si trova un altro finestrone, di dove si gode forse più bella vista. Il riguardante scopre a' suoi piedi quasi a picco, 400 o 450]metri in giù, la piccola città. di Cassino, dominata dal suo castello medievale (1), e uri altra parte della pianura, solcata da parecchi corsi di acque, della ferrovia di Roma a Napoli e da diverse strade che. vi s'intrecciano.

Più lungi si vedono i pittoreschi paesi di .Gervaro e di S. Vittore, e di sopra, il lungo Appennino di Abruzzo, spesso coronato dalle nevi.

(1) Vedi a pag. 71.


CHAPITRE XII.

Petit Séminaire

Son ancien usage. — Sa beauté. — Vue nouvelle. — Chapelle des Séminaristes.

En revenant sur ses pas, on rencontre, à droite, une belle porte en bardiglio, au-dessus de laquelle on lit encore, d'après les vestiges de lettres enlevées, le mot Novitiatus. Cette porte conduit, en effet, à l'ancien noviciat de l'Abbaye, supprimé en 1866, par ordre du gouvernement Italien, et où se trouve maintenant le Petit Séminaire Diocésain.

C'est un fort beau corps de bâtiment, traversé par un superbe corridor de 61 m. 20 de long, et contenant 26 chambres à l'usage d'une 30' d'enfants et des religieux qui les dirigent. Il occupe la partie orientale de l'Abbaye, et fut construit, en 1567, sous l'abbé Ange Sangrino. Il y a, du côté du nord, un balcon en pierre, d'où l'on pourra Contempler à son aise les A- pennins et leurs cîmes nues et sévères. A gauche se dresse Monte-Oaïro dont il a déjà

CAP. XII.

Il piccolo Seminario

Sua antica destinazidtie. — Sua bellezza. — Nuova veduta. — Cappella de' Seminaristi.

Tornando íitdietro, si ti-ova a dritta una bella porta di bardiglio, sul cui architrave si vedono ancora i vestigi di un' iscrizione tolta via che si può leggere: Novi- tiatus. Ed appunto per questa porta si entra nell'antico noviziato della Badia, soppresso nel 1866 per legge del governo italiano. Ora vi e il piccolo seminario diocesano.

È un bel corpo di edilizio, attraversato da un superbo corridojo, lungo tn. 60,20, con 26 camere per uso de' giovanetti e de'religiosi che li educano. Si stende nella parte orientale della Badia, e fu costruito nel 1567 sotto l'ab. Angelo San- !lrino. Al lato nord s'apre un balcone di pietra da dove si possono contemplare comodamente gli Appennini con le nude e severe creste. A sinistra sorge il Monte Caiq-o, del quale si parlò a pag:


été question (pag. 99). (1) Çà et là sur cette montagne nue et calcaire, on voit deux ou trois maisonnettes habitées par les anciens colons de l'Abbaye, ou par les gardiens des quelques arbres rabougris qui croissent aux environs.— En face, on aperçoit un autre des quatre ou cinq fortins, dont il a été déjà parlé. — À droite, dans les vallées lointaines, se cachent plusieurs gros bourgs qui font partie du Diocèse du Mont- Cassin: Saint - Êlie, fondé par l'abbé Manson au X.* S. et où le célérier Hippolyte de Naples introduisuit en 1685, à ses frais, une fabrique de drap, industrie qui y est aujourd'hui très-prospère; — plus haut, dans la gorge de la montagne : Valle- Rotonda, dont les habitants, grâce aux difficultés des communications , ont conservé leurs habitudes et leurs costumes primitifs, etc.

(1) La vue de son sommet est une des plus belles d'Italie. Elle s'étend depuis les monts Albains, près de Ronie, jusqu'aux collines des Camalditles, 2>rès de Naples, et embrasse tout le golfe de Gaëte.

99. (1). Qua e là Sft questa montagna nuda e calcarea si vedono alcune casipole a- bitate dagli antichi coloni del monastero, o dai guardiani de'pochi alberi intristiti che crescono ne1 dintorni. — Di fronte si vede un altro de' quatt'ro fortini di citi s'è giù parlato. A dritta, nelle valli lontane, si celano parecchie grosse borgate che fanno parte della Diocesi di M, Cassino: San- t'Elia, fondato dall'Abate 1Jlansone nel X sec., dove il cellerario Ippolito di Napoli introdusse nel 1685 a sue spese una fabbrica di panni, industria assai prospera oggi. Più St4, in una gola della montagna, Valle Rotonda, i cui abitanti per le difficoltà delle comunicazioni hanno serbate le abitudini e le fogge primitive, ecc.

(1) La vista che si gode dalla sua cima è delle più belle d'Italia. Si stende dai monti Albani presso Roma sino alle colline de' Camaldo- li di Napoli, ed abbraccia tutto il golfo di Gaeta.


Au retour, on pourra visiter encore la gracieuse petite chapelle des Séminaristes, qui a un bon tableau, de Marc Mazzaroppi (1), représentant la S." Vierge entre S. Benoît et S." Scholastique.

CHAPITRE XIII.

Grand Séminaire et

Hôtellerie.

A l'autre extrémité du grand corridor (2) on trouve, dans la partie étroite, du

(1) Mazzaroppi naquit à Cassino vers 1550. La fréquentation des artistes qui, et la fin du XVI' S., travaillaient au Mont-Cassin, décida sa i)ocatio)t. Lesreliflieux le l'emarqltèrent, s'affectionnèrent, à lui, l'envoyèrent, aux frais de leur Monastère, se perfectionner à Home, à Venise et en Flandre. Mazzaroppi imita surtout les Vénitiens et les Flamands. De là le style vif et naturel qui le distingue. Il mourut en 1620. La plupart de ses œuvres sont aujourd' lmi au Mont-Cassin, qu.' il aima toujours avec l'ardeur de la plus vive reconnaissance.

[2] Il y a un tableau de

Nell' usci.te si può anche visitare la graziosa cappellina dei seminaristi, dov'è un buon quadro del Mazza- ro?Ft (1), che rappresenta la Vergine in mezzo a 8. Benedetto e a S." Scolastica.

CAP. XIII.

Il gran Seminario e la

Foresteria.

All' alti-a estremità del gran corridoio (2) si trovano, nella parte più stretta, a

(1) Il Mazzaroppi nacque in Cassino verso il 1550. La frequenza degli artisti che alla fine del XVI sec. lavoravano a M. Cassino determinò la sua vocazione. I religiosi lo notarono, gli si affezionarono, e lo tennero a spese del Monastero in Roma per perfezionarsi, e poi in Venezia e in Fiandra. Quindi lo stile vivo e naturale che lo distingue. Morì nel 1620, La più parte delle sue opere sono oggi a M. Cassino, ch'egli amò sempre col sentimento della più viva gratitudine.

(2) V' è un buon quadro


coté gauche : cinq belles chambres habitées par quelques uns des plus anciens religieux; du côté droit, la cuisine, dont il a déjà été question. — Dans la partie plus large, à droite: un petit escalier, qui conduit aux étages inférieurs, et puis, le Grand Séminaire du Mont'Cassin, fondé en 1590, suivant le protocole de Benoît Pantaléon , où sont encore réunis une 20.' de jeunes gens et où il n'y a rien de remarquable à voii-: — à gauche: la partie de l'Abbaye affectée à loger les étrangers et qui, ponr ce motif, s' appelle la Foresteria. Elle est composée de 18 chambres qui ont, pour la plupart, de magnifiques vues sur la plaine et les Apennins. Celles qui sont en face du Séminaire, servent à recevoir les grands personnages qui, de temps il. autre, honorent le Mont-Cassin de leur présence. C'est la Foresteria no- bile. On y trouve quelques bons tableaux. — Enfin on jouit, de la fenêtre qui termine le corridor, du Panorama décrit pag. 88 et suivantes.

Mazzaroppi, représentant le Crucifîment.

sinistra, cinque belle stanze abitate da alcuni più antichi monaci; e a destra la cucina, di cui giÙ s'è toccato. — Nella parte più larga, a dritta, c'è una piccola scalinata che mena ai piani inferiori, e poi il Gran Sominario di Monte Cassino, fondato nel 1590, secondo il protocollo di Benedetto Pantaleone, dove sono riuniti una ventina di giovani. Non c'è niente di notabile. A sinistra è la parte destinata a ricevere i forestieri, detta lJerciò Foresteria. Si compone di 18 stanze, che hanno la più parte delle magnifiche vedute della pianura e degli Appennini. Quelle che sono dirimpetto al seminario servono pei personaggi ragguardevoli, che a quando a quando onorano 111. Cassino della loro presenza. Formano la J''ot'csteria nobile. Vi sono alcuni buoni quadri. — Finalmente si gode dalla finestra in fondo al C01'1"idqjo, del pan01'ama descritto a pagina 88 e seguenti.

del Mazzaroppi che rappresenta la Crocifissione.


CHAPITRE XIV.

Etages inférieurs.

Cloître dit Prieur, — Sa béante. — Corridor intérieur. — Appartements de V Abbé. — Rez- de- chaussée. — Imprimerie et Lithographie.

En sortant du grand corridor par la porte par laquelle on est entré, si l'on descend à l'étage inférieur par l'escalier qu'on a à gauche, on arri- verabientôt sous un benu cloître intérieur, d'ordre dorique appelé le Cloître du Prieur, L'architecture en est simple et austère, mais cependant pleine de grâce; elle rappelle beaucoup celle du Quirinal, à Rome. C'est Bramante dit-on, qui en donna le plan. — Au centre de cette cour, il y a une nouvelle citerne, d'une capacité de 2246 m. cubes d'eau, creusée vers 1512,sous l'Abbé Squarcialupi.

La porte de droite, au bas de l'escalier, donne dans un vaste corridor, entièrement voûté, qui correspond à celui que l'on a visité à l'étage supérieur. Il y a là d'autres nombreuses cellules à l'usage des religieux. D'uu côté, et précisément sous le Petit

CAP. XIV.

Piani inferiori

Chiostro del Priore.—Sua bellezza. — Corridojo interno. — Quartiere dell'Abate. — Pian terreno. — Tipografia e Litografia.

Uscendo dal gran corridojo per la porta di dove si entrò, si scende nel piano inferiore per la scalinata a sinistra; e si arriva subito- in un bel chiostro interno, d'ordine dorico, detto il Chiostro del Priore. La sua, architettura è semplice e severa e insieme assai graziosa, che richiama quella del Quirinale di liovia. Si dice che n'avesse dato il disegno il Brmnante. 7/t mezzo al chiostro v'è un' altl'a cisterna, capace di 2246 m. cubi di acqua, scavata nel 1512 sotto V Ab. Squarcia- lupi.

La porta di destra in fondo alla scalinata mette in un gran c01Tido.ΰ tutto a volta, corrispondente a quello di sop?'(t già osservato. Vi sono altre non 1) ,)ch#., celle di monaci. D" un altro latu, e precisamente sotto il Piccolo Seminario, tro-


Séminaire, se trouve le corridor des frères convers, où les novices se donnaient naguère la discipline, chaque mercredi et chaque vendredi de carême. — De l'autre côté, dans la partie étroite du corridor, à droite, on trouve les appartements du R.'" P. Abbe. Ils se composent de cinq chambres, jouissant d'une vue magnifique de la plaine. — Plus loin, au-dessous de la Foresteria, sont disposées la Chancellerie du Mont- Cassin, l'Inermerie, la Pharmacie, etc., où il n'y a du reste absolument rien qui soit digne d'observation.

Continuant à descendre l'escalier que nous avons abandonné en arrivant au Cloître du Prieur, nous parviendrons au rez-de-chaussée du monastère , traversé, en cet endroit, par un corridor étroit et peu éclairé, mais très-long (180 m. au moins). Celui-ci conduit, et gauche, à VImprimerie et à la Lithographie, composées de pièces spatieu- ses et bien tenues, où se font des travaux dignes de la ré. putation du Mont-Cassin (1):

(1) L'imprimerie et la lithographie occupent l' emplacement de V ancienne

vasi il cOITidojo de' fratelli conversi , dove i novizj usavano darsi la disciplina ne'mercoledì e venerdì di quaresima. Dall' altro lato nella parte stretta del corridojo si trova il quartiere del lleverendissimo P. Abate. Si compone di cinque stemze da dove si gode ima magnifica veduta della l)ianui-a. Più in là, sotto la Foresteria, v'è la Citi-ila di Monte Cassino, V Iiífeì-iìiei-ia, la Farmacia, ecc., dove non ci sono affatto cose degne di essere osservate.

Continuando (t scendere la scalinata che si lasciò nel giungere al Chiostro dei Priore, si atTiverà al pianterreno del monastero, attraversato in questo punto dlt un corridojo stretto e poco luminoso, ma assai lungo, (quasi 180 m,l che mena a sinisfra nella Tipografia e nella Litografia, composta di grandi stanze ben tenute, dove si fanno lavori degni della riputazione di Mon- tecassino. [lj A dritta si tro-

[1] La tipografia e la litografia. occupano il sito delf antica farmacia ùêIMonaste-


et à droite, au fameux Ar- chivium Casinense.

CHAPITRE XV.

Archives

Antiquité des Ai-chives. — 1." Salle. — 2Salle. — 3.' Salle. — Galerie des inscriptions.

On peut dire que c'est là la partie la plus intéressante du Mont-Cassin. C'est aussi celle dont le Monastère est le plus fier.

'tes archives fondées au \ I.* S. par S. Benoît, comptent maintenant une existence de plus de quatorze siècles. — Le public y est admis tous les jours; mais, selon des règles de la plus haute antiquité et, on en conviendra de la plus grande sagesse, on ne peut jamais y entrer avec de la lumière, ni y travailler de nuit. — La direction en est confiée à un premier et à un second Archiviste, auxquels sont adjoints deux aides.

pharmacie du Monastère, qui, au Xm.' et XVIII.' S., jouit d'une si grande renommée. -

va il famoso Archivium Casi- nense. •

CAP. XV.

Archivio

Antichità dell' archivio — 1." Sala. — 2.& Sala. — 3.' Sala. — Galleria delle iscrizioni.

LI Archivio si può dire che sia la parte più notevole di Montecassino ; e però di esso il Monastero va superbo.

Fondato nel VI.* sec. da S. Benedetto, conta ora una vita di ben quattordici secoli. Gli estranei vi sono ammessi in tutti i giorni; ma, secondo antichissime consuetudini , certamente ben sagge, non vi si può entrare, con lumi, nè vi si lavora mai di notte. La sua direzione è confidata ad un primo e a un secondo Archivista, ai quali sono aggiunti due Ajutanti.

ro , che nel XVII e XVIII sec. ebbe grande riputazione.


Les archives se composent de trois salles, solidement construites et parfaitement voûtées , communiquant ensemble par le moyen de deux arcs ou portes en travertin. Chaque salle a une longueur de 10 m. 80, et une largeur de 5 m. 50. Toutes sont entourées d'armoires en noyer, revêtues intérieurement de cyprès, afin de protéger les manuscrits contre les vers.

PREMIÈRE SALLE

Dans la premiére salle, on conserve les papiers, qui à partir du XIV S. jusqu'à nos jours, se rapportent aux affaires du Diocèse du Mont-Cas- sin,(l) ainsi que les copies des

[1] Ce qui pourra donner une idée de l" importance de ces documents, c'est l'étendue des domaines du Mont- Cassin, D' après Hceften [ Commentaire sur la vie de S. Benoît], cette abbaye, à l'époque de sa splendeur , comptait au nombre de ses lJOSscssions: 2 principautés, 20 comtés, 440 villes, bourgs ou villages, 250 châteaux, 336 mmwÙ's, 23 ports de mer, 1fi62 éqlises,etc. Aujourd'hui le J)iocè$e dit Mont-

L' Archivio si compone di ti-e sale solidamente costrutte con buonissime volte, e sono unite insieme per mezzo di archi di travertino in forma di porte. Ognuna di esse è lunga ?!t. 10, 80, e larga 5,50. Son tutte circondate di anitadi di noce rivestiti internamente di cipresso, per proteggere i manoscritti dalle tarle.

FR1MA SALA

Nella prima sala si conservano le carte che dal XIV secolo in qua si riferiscono agli affari della Diocesi di M. Cassino, [1] e inoltre le copie di Diplomi, Bolle poti-

[1] Ciò che può dare un'idea dell'importanza di questi documeuti, è l'estensione dei dominj di M. Cassino. Secondo l'Hoeften [Commentario sulla vita di S. Benedetto .I, questa Badia nel tempo del suo splendore annoverava, tra le sue possessioni, 2 principati, 20 contee, 440 città, borghi o villaggi, 250 castelli, 336 casamenti, 23 porti di mare, 1662 chiese, ecc. Oggi poi la Diocesi di M. Cassino, come fu detto a pag. 63,


diplômes, bulles pontificales, chartes do toute espèce, dont les originaux existent dans les salles suivantes.

Cette 1." salle est décorée de quelques tableaux: ainsi, sur la porte d'entrée, on voit Urbain II, qui accorde à l'abLé Odérise l'usage de la mitre; de Masti-oleo, premier disciple de De Matteis (1706). — Sur la porte qui mène à la seconde salle: Un très-intéressant portrait du Dante, dans l'âge mûr; de SfJipion Pulzo- ne, de Gaëte, fameux portraitiste, appelé le Van-dyck de l'école Romaine (1597).— En face: le savant abbé Ange Della Noce, (1600-91) l'annotateur et l'éditeur scrupuleux de Léon d'Ostie et de Pierre Diacre (Paris, 1668), qui devint dans la suite Archevêque de Rossano en Ca- labre (1671), puis (1675) examinateur des évêques et conseiller de la Congrégation de l'Index (1),

Cassin, comme nous l'avons dit, pag. 63, compte encore près de 100,000 habitants.

(1) CI est en cette qualité que l'abbé Della Noce rédigea une censure des quatre fameuses propositions gallicanes de 1682, qui contri-

tificie e carte d'ogni sorta, « citi originali si trovano nella seconda sala.

Vi sono alcuni quadri.

Sulla porta d'entrata si vede Urbano II che concede alVAbate Oderisio l'uso della mitra, dipinto dal Ma- stroleo, primo discepolo del de Matteis [1706]: — sulla porta che mena alla seconda sala, un importantissimo ritratto di Dante in età matui-a, di Scipione Pulzone di Gaeta, famoso ritrattista, chiamato il Van-dych della scuola fOtM(!Me[ [1597J: Dirimpetto, il dotto Abate Angelo della Noce, l' annotatore e l'editore scrupoloso di Leone Ostiense e di Pietro Diacono [ Parigi, 1668 y fatto poi Arcivescovo di Rossano in Calabria [1671 ] e poi [1675], esaminatore dei Vescovi e consigliere della Congregazioni dell' Indice [i].

conta ancora circa 100,000 anime.

[1] È in questa qualità che l'ab. Della Noce distese una censura delle quattro famose proposizioni gallicane del 1682, la quale contribuì assa\


SECONDE SALLE

Cette salle renferme les plus riches trésors des archives: les Manuscrits et les Parchemins.

§. 1.-

Manuscrits

Division des manuscrits tous le rapport de l'antiquité, — des matières, - del' art,- — de la langue. — Manuscrits exposes au public — Autres manuscrits remarquables.

Les Manuscrits ou Codices qui existent au Mont-Cassin appartiennent à tous les sièdes, depuis les temps de S. Benoît jusqu' à nos jours. Ceux qui sont antérieurs à l'invention de l'imprimerie sont au nombre de 800 et plus. Ceux qui sont postérieurs à cette découverte, s'élèvent au nombre de 580. En tout 1380 volumes.

bua beaucoup à les faire condamner. La reine Christine de Suède faisait grand cas de lui et le surnommait La gloire de la littérature. De son côté le pape Clément XI l'appelait La lumière de la Curie romaine.

SECONDA SALA.

Contiene essa i più ricchi tesori dell' Archivio: i Manoscritti e le Pergamene.

§ 1:

Manoscritti.

Divisione de' manoscritti secondo l'antichità,— la materia,—l'arte,—la lingua.— Manoscritti esposti al pubblico. — Altri manoscritti notevoli. —

I Manoscritti o Codici che sono in M. Cassino, appartengono a tutti i secoli, dal tempo di S. Benedetto sino ad oggi. Quelli che sono anteriori al tempo della stampa, sono 800 e più. Quelli che sono posteriori a questa scoperta, salgono al num. di 580. In tutto, 1380 volumi.

a farle condannare. La regina Cristina di Svezia l'avea in grande stima e lo sopranno- minava Gloria della Letteratura. Papa Clemente XI poi lo chiamava Lume della Curia romana.


Ces Mss. furent reliés en • parchemin, en 1681 , et se trouvent maintenant disposés en bon ordre, dans les rayons d'une bibliothèque qui fait tout le tour de la partie su- Ie. périeure de la seconde sal- e. — Il en existe un catalogue manuscrit très-bien fait, en 7 volumes. Deux frères, les doctes Placide et Jean Baptiste Fédérici, de Gênes, en furent les auteurs en 1764-70. On y trouve indiqué tout ce que chaque MS., contient, page par page, d'intéressant et d'inédit.

Les Mss. du Mont-Cassin peuvent se diviser de la façon suivante.

l.'Sous le rapport de l'Antiquité, on compte,outre neuf palimpsestes (1).

du v." Siècle 1 Mss. du VI.' » 1 » du VII." » 2 » du VIII., 1, 5 » du lX.' » 41 » du X.' » 37 » du XI." » 210 » du XII.' » 83 - du XIII.' » ...... 146 » du XIV.' » ...... 120 »

(1) Mss. dont on a fait dis- paraître recrt<Mre pour y è- c?-ire de nouveau. Ce sont les N.°' 5B. 157. 271. 295. 394. 446. 468. 506. et 560.

Furono rilegati iii pergamena nel 1681, e si trovano ora disposti in buon ordine in uno scaffale a palchi che gira intorno alla parte supe- riore della seconda sala. Di essi vi è un catalogo ben fatto, scritto a mano, in 7 voluiiti. Due fratelli, i dotti Placido e Giambattista Pederici di Genova, ne furono gli autori nel 1764-1770. Vi si trova notato tutto ciò che si contiene in ciascun MB., pagina per pagina, e quel che v' è d' importante e d'inedito.

I Mss. di M. Cassino si possono dividere così:

1.' In quanto ad antichità, si contano, oltre a nove pa- limsesti, (1)

del V.° Secolo, ... 1 Mss. del Vi: » 1 Il del VII: » 2 » dell' Vili: » .... 5 Il del IX: » 41 » del X: » 37 » dell' XI: » 210 » del XII: » 88 » del XIII: » 146 » del XI v: o » ..... 120 1

(1) Mss. dei quali si è raschiata la scrittura per scrivervi di nuovo. Sono i N.' 53, 157 , 271 , 295, 394, 446, 468, 506, e 560.


du XV.* » (1) 84 » du XVI/ » 26 » du XVII.* » 53 » du XVIII.* Il (2)... 241 » du XIX.' , ...... 120 »

Ce qui fait de nouveau un total de 1380 Mss.

2." Sous le rapport des Matières, on compte , parmi les Mss. antérieurs au XVI.' siècle:

Textes de l'Ecriture sainte seule 39 Mss.

Textes sacrés avec

commentaire .... 140 » Sermons et homélies . 82 Il Hagiographie..... 49 » Poésie sacrée 62 » Théologie dogmatique 43 « Théologie morale... 21 » Saints Péres et ascéti-

que 64 »

Missels, bréviaires et martyrologes ... 30 » Liturgie 22 » Chants sacrés 58 Il Ouvrages monastiques 59 » Histoire ecclésiastique 18 » Histoire civile .... 27 » Droit canon ...... 30 »

(1) Non-compris 57 livres Choraux in-folio. ( Voy.pag. 146.)

(2) Sans compter les 41 Vol. de Regia Jurisdictio- ne, et les 99 Vol. de Casimir Correale. ( Voy. pag. 54).

del X V.' » (1) .... 84 » del X VI. e » 26 » del X VII., » .... 53 - del XVIIV (2) » .. 241 » del XIX." » . - - .. 120 »

Il che torna di nuovo al totale di 1380 Mss.

2." In quanto alle Materie si contano tra i Mss. anteriori al sec. XVI.

Testì della Sacra Scrittura, semplici 39 Mss.

Testi sacri con co-

menti 140 » Sermoni ed omelie.. 82 » Agiografia 49 » Poesia sacra 62 » Teologia dommatica. 43 » Teologia morale ... 21 » Santi Padri e Asce-

tica 64 ,,

Messali, Breviari e

Martirologi.... 30 Liturgìa 22 ,, Canti sacri. 58 H Opere di monastica. 59 ,, Storia ecclesiastica. 18 Storia civile 27 Dritto Canonico... 30

(1) Senza contare i 57 libri corali in folio (Vedi a paT. 146).

(2) Senza contare i41 voi. de liegia Jurisdictivne e i 99 voi. di Casimiro Correale ( Vedi a pag. 54).


Conciles 6 Jt Décrétai es.. 15 J) Droit civil .'.... 23 Il Législation 8 » Philosophie 10 » Mathématiques, astronomie 18 »

Physique et géogra-

phie. 12 » Médicine et chirurgie 18 » Rhéteurs et poëtes profanes 28 » Poëtes italiens .... 2 - Grammairiens .... 10 » Lexicographes .... 14 » Science militaire ... 2 » Lettres de Saints Pè-

res 22 » Miscellances * * 1 1 1 15 »

3.° Sous le rapport Artistique, parmi les Manuscrits antérieurs au XVI.' S., on compte:

Mss. ayant des lettres miniées 159 »

Des figures et autres ornements 35 » Considérés sous ce point de vue les Mss. du Mont-Cassin sont du plus haut intérêt. Ils fournissent à l'histoire de la miniature et de la peinture une série non interrompue de documents, allant du V.' au XVI." Siècle. L'observateur attentif y trouvera encore matière à des études curieuses sur les usages, les costu-

Ooncilii . - 6 ,, Decretali 15 ,, Dritto civile 23 Legislazione 8 ,, Filosofia lo Matematica e astronomia 18 Fisica e geografia.. 12 Medicina e chinir-

gia 18

Retori e poeti pro-

fani 28 Poeti italiani .... 2 Grammatici 10 Lessicografi 14 ,, Scienza militare... 2 ,, Lettere di Santi Pa-

dri 22 ,, Miscellanee ..... 15 ,,

3.° In quanto al pregio artistico, tra i Mss. (mteriori al X VI secolo, si contano :

Manoscritti con let-

tere miniate.... 159 o con figure ed or-

nati varj 35 ,, Considerati sotto questo riguardo, i manoscritti di M. Cassino sono della più grande importanza. Essi forniscono alla storia della miniatura e della pittura una serie non interrotta di documenti dal V al XVI secolo. -L' osservatore diligente vi troverà anche materia a studj curiosi sugli mi,


mes, etc., si peu connus du Moyen Age (1).

4.' Sous le rapport de la langue, il y a, du V.* au X VI." S.

Mss. Orientaux. 3

» Grecs ... 6

» Latins.. 1110 environ. » Provençaux 2

» Espagnols. 3

» Italiens .. 250 environ.

Quant à l'écriture des Mss. elle est presque toujours lombarde ou gothique. Les Mss. en écriture onciale, latine et anglo-saxonne sont en petit

(1) Le R. P. Piscicelli s'occupe actuellement de faire connaître, par des fac-simile, qui doivent ensuite se publier en chromolithographie, les miniatures historiques les plus intéressantes. Dejà, en 1870, on admira une partie de ce remarquable travail à l Exposition de Rome, où il fut dignement encouragé. Même honneur lui a été accordé à l'Exposi- tion universelle de Vienne en 1873. Espérons que l'exigui- té des ressourses dont dispose aujou1'd'hui le Mont-Cas- sin ne retardera pas trop longtemps la publication de ces trésors demeurés jusqu'ici ci peu près ignorés.

costumi, ecc. si poco noti del medio evo (I).

4.' In quanto alla lingua, vi so no :

Mss. Orientali. 3

» Greci ... 6

,, Latini... ilio circa ,, Provenzati. 2

,, Spagnoli.. 3

,, Italiani.. 250 circa

Quanto alla scrittura dei Mss, essa è quasi sempre longobarda o gotica. I Mss, in caratteri onciali, anglo- sassoni e latini son pochi;

(1) Il R. P. Piscicelli si occupa ora di far conoscere con fac-simili che saranno quanto prima pubblicati in cromolitografia, le miniature storiche più importanti. Già nel 1870 si ammirò un saggio di questo notevole lavoro nell' Esposizione di Roma, dov' egli fu degnamente incoraggiato. Medesimo onore gli é stato fatto all' Esposi.zione universale di Vienna nel 1873. Speriamo che la picciolezza delle risorse di cui dispone oggi M. Cassino, non ritardi troppo a lungo la pubblicazione di questi tesori rimasti sinora quasi ignorati.


nombre; mais ce sont les plus anciens et les plus précieux.

MANUSCRITS EXPOSÉS

AU PUBLIC

Au milieu de cette seconde Salle, dans un leggio soutenu par quatre gracieuses colon- nettes sculptées, en marbre blanc, restes du temps de l'abbé Didier (XI.* S.), afin de satisfaire la curiosité des visiteurs, on a exposé quelques uns des manuscrits les plus intéressants.

1.* (N." 346) Le C'OM:M:eHtaire d'Origène sur les Epî- tres de S. Paul, traduit par Rufin. C'est un petit in-folio carré, en parchemin blanc et très-fin. L'écriture ouciale- romaine, en est fort belle, mais sans signes orthographiques et sans distinction de paroles. Vers le milieu du Ms. au f.° 123 a t.' on lit en caractères cursifs du VI* S. cette note: t Donatus gratia Dei presbyter propriwm co- dicem Justino Augusto tertio post consulatum ejus, in œdibus Beati Petri in Ca- stello Lttciillano'infinnus le- gi, legi, legi. Ainsi ce Ms. que Donat lut jusqu'à trois fois, à Naples, dans l'antique

ma sono i più antichi ed i più preziosi.

MANOSCRITTI ESPOSTI

AL PUBBLICO.

In mezzo a questa seconda sala, in tin leggìo sostenuto da quattro graziose colonnine di marmo bianco scolpite, avanzi del tempo dell'ab. Desiderio [XI sec.} per soddisfare alla curiosi- tà de' visitatori, si tengono esposti alcuni manoscritti de'più importanti.

l: [N.o 3461 Il Commentario d'Origene sulle epistole di S. Paolo, tradotto da Rufino. È uu piccolo t'nfolio quadrato, in pergamena bianca finissima. La scrittura onciale romana e assai bella, ma senza segni ortografici e senza distinzione di parole. Verso la metà del Ms. al fol. 123 a tergo, si legge in carattere corsivo del VI sec. questa nota: t Donatus gratia Dei presbyter proprium codicem Iustino Augusto tertio post consula- tum ejus in edibus Beati Pe- tri in Castello Lucullano in- fiirmus legi legi legi. Così questo Ms. che Donato lesse per ben tre volte a Napoli


villa de Lucullus (1) , le vainqueur de Mithridate, la troisième année après le consulat de Justin 1." empereur de Constantinople ( 522 ) , existait au temps de S. Benoît, dont il est contemporain. Mais tout porte à croire qu'il fut écrit au moins 100 ans auparavant et qu'il remonte au V S. et peut-être au IV'; c'est l'opinion du savant P. Abbè Tosti.

2.' (N.° 437) Les quatre Evangiles, du temps du pape Zacharie (741-52). Ce Ms. petit in-quarto, est remarquable par la beauté de l'écriture latine, le soin avec lequel sont faites les lettres initiales et surtout les miniatures qui ornent les deux premières pages de chaque Evangile. Le dessin se ressent cependant de la décadence de l'art romain et du style byzantin. Au dernier folio, il y a une copie , faite en 1436, de la fameuse lettre de Publius Lentulus à Tibère: Apparuit temporibus no- stris et adhuc est homo 'na-

( 1) Elle se trouvait, non pas où est le Château de l' Œuf, comme on l'a cru, mais sur les hauteurs de Pizzo- falcone ( Carav. 7. p. 14.)

nell' antica villa di latcul- lo (1), il vincitore di Mitridate, il terzo anno dopo il consolato di Giustino I imperatore di Costantinopoli (522), esisteva ai tempi di S. Benedetto di cui è contenzporaiico. Mot tutto porta a credere ch' esso fu scritto almeno 100 anni prima, e rimonti al V sec. e forse al IV, secondo V opinione del dotto p'r. Abaie Tosti.

2." [N: 437] I quattro E- vangeli, del tempo di Papa Zaccaria [741-52]. Questo Ms. piccolo in quarto è notevole per la bellezza della scrittura latina, per la cura onde son fatte le lettere iniziali e soprattutto per le miniature che adornano le due prime pagini di ciascun Evangelo. Il disegno però risente la decadenza dell'arte romana e dello stile bizantino. All'ultimo foglio, vi è una copia, fatta nel 1436, della famosa lettera di Publio Lentolo a Tibei-io: Apparuit temporibus no- stris et adhuc est homo ma-

(1) Essa si trovava non già nel sito dov' è il Castello dell'Uovo, come si è creduto; ma sull'altura soprastante di Piz- zofalcone. [ Carav. I. p. 14.1


f/nœ virtutis etti nomen est Clwistus JJiesus, etc.

3.° (N.° 127). Le beau Missel de l'abbé Didier [XIe S.] grand in-4.° en caractères lombards [1] fort soignés, avec de nombreuses initiales coloriées et dorées du meilleur goût. Au 11lemento de la messe, fol. 161, il y a ces paroles: Mihi quoque indignissimo famulo tuo propitius esse digneris et ab omnibus me delictorum offensionibus e- mundare, que l'on n'y retrouve pas maintenant.

4.* Le fameux Regestum S."Angeli in Formis, (N° 4), grand in 8.% en petits caractères lombards du XII S. Il fut écrit vers 1149, par le moine Siméon,au monastère bénédictin de S. Ange in Formis près Capoue [2], et contient un recueil des privilèges et

[1] Cette écriture est particulière au Mont-Cassin; elle y dura pendant tout le XI° S. aussi la désigne-t-on sous le nom d'Ecriture Cas- sinienne [ Carav. tom. 1. pa.r¡. 94 et 16 1.

[2] Une excursion aux restes de ce monastère ne serait pas sans intérêt. Il en existe encore VÉglise, avec des colonnes, des mosaïques

gnse virtutis cui nomen est Christus Jhesus, etc.

3.' (N.o 127). Il bel Messale dell' Abate Desiderio (XI sec.), grande in 4.0 in caratteri longobardi (1) accuratissilni, con molte iniziali colorate e dorate di ttn gusto squisito. Nel memento della messa fogl. - 161- vi sono queste pai-ale: « Mihi quoque indignissimo famulo tuo propitius esse digneris, et ab omnibus me delictorum of- fensionibus emundare », che ora non vi si trovano più.

4.° Il famoso Regestum S." Angeli in Formis [n.°4], grande in 8:, in piccoli caratteri longobardi del XII secolo. Fit scritto verso il 1149 dal monaco Simeone nel monastero benedettino di S. Angelo in Formis presso Capua [2}, e contiene una

[1] Questa scrittura è particolare di M. Cassino, e vi si conservò per tutto il secolo, XI e però suole anche designarsi col nome di Scrittura Cassinese. (Carav. tom. 1, pasr. 94. e 161.)

[2] Un' escursione agli a- vanzi di questo monastero non sarebbe senza interesse. Esiste ancora la Chiesa con colonne e mosaici, e prin-


concessions faites à cette Abbaye par les papes et les princes. Il est illustré d'un grand nombre de figures et de cachets, grossièrement exécutés , mais fort intéressants pour l'histoire du dessin et de la peinture au XII" siècle. Ainsi, dans la page exposée, au folio 17, on voit Richard 1.", Prince de Capoue, entouré de ses écuyers et gens d'armes, assis en face de l'archevêque Hildebrand et de ses clercs et traitant de l'échange de diverses terres. Rien de plus précieux que cette scène pour l'étude des costumes de l'époque.

5: (N/512) La Divina 00- media duDante,avec des notes marginales et interlinéaires. Ms. en caractères gothiques, fort précieux et presque contemporain du grand poëte, ou du moins écrit peu après sa mort, vers le milieu du XIV S. — Âl'occasion du centenaire du Dante, les Pères du Mont-Cassin l'ont publié (1865) , en accompagnant l'ouvrage d'une photographie et surtout des fresques du temps de l'abbé Didier. Le portrait de cet abbé illustre, s'y voit bien conservé.

raccolta dei privilegi e con- cessioni fatte a questa Badia dai papi e i principi. È illustrato da un gran numeq-o di figure e di sigilli rozzamente eseguiti, ma assai importanti per la storia del disegno e della pittura nel sec. XII, Così nella pagina esposta, al fogl. 17, si vede jRiccardo 1."., Principe di Calma, circondato dai suoi scudieri e genti d'amie, seduto rimpetto all' Arcivescovo Ildebrando e de' suoi che- rici nell' atto di trattare del cambio di diverse terre. Nulla di più prezioso di questo episodio per lo studio delle forme del tempo.

[N.. 512J. La Divina Commedia di Dante, con note marginali ed interlineari. È un JJis. di caratteri gotici, preziosissimo , quasi contemporaneo del gran Poeta, o scritto almeno poco dopo la sua morte, verso la metà del sec. XIV. In occasione del centenario di Dante, i Padri di Monte Cassino lo pubblicarono -1865-, accompagnandolo con iena foto- cipalmente con affreschi del tempo dell'Ab. Desiderio. Il ritratto di questo illustre A- bate vi è ben conservato.


d 'un ancien portrait du Dante t de plusieurs fac-similé et d'un remarquable travail sur les variantes d'autres Mss. (1).

6.° (Propriétée particuliè- ile L'office de la Sainte Vierge, traduit en vers Italiens (rimes triplées), par Jean-Marie Philelphe, et dédié à son ami et compère Daniel de Bandi. C'est un petit in-8,* en caractères latins, avec de magnifiques enluminures. Rien, en effet, de plus simple, de plus franc, et aussi de plus élégant, de plus parfait! A la p. 3, p. ex., on voit, près des ruines de la maison de Bethléem, S. Joseph et la S.*' V ierge tenant, sur ses genoux, l'Enfant Jésus qui bénit le Chevalier de Bandi. Celui -ci a la tête nue, un genoux à terre et les mains jointes, tandis que son écuyer à cheval, tient en laisse deux autres chevaux magnifiquement harnachés. — Sur la base de la porte qui sert de cadre à cette charmante scène on lit le commencement de

[1] On peut s'en procurer des exemplaires, aie Mont- Cassin même, en s'adressant au directeur de la typogmphie.

grafia di un antico ritratto di Dante, con molti fac-si- miZi, e con un rimarchevole lavoro sulle varianti di altri manoscritti (1).

6.° ( Proprietà particula- re) L' offizio della Vergine, tradotto in versi italiani (terza rima) da Giovanni Mario Filelfo, e dedicato al suo amico e compare Daniele de'Bandi. È ttn piccolo in 8° in caratteri latini, con bellissime miniature. Nulla v'ha al certo di più semplice, di più franco ed insieme di più elegante e di più perfetto. Alla pag. 3. per esempio vedesi presso le rovine della casa di Bette- lemme S. Giuseppe e la Vergi-ne con Gesù bambino sulle ginocchia, il quale benedice il Cavaliere de' Bandi. Questi ha il capo scoverto, un ginocchio a terra e le mani giunte, mentre il suo scudiero a cavallo tiene per la briglia due altri cavalli riccamente bar dati. Sulla base della porta che fa dti cornice a questa

(1) Se ne trovano esemplari a stampa nella Tipografia di Monte Cassino per quelli che desiderassero acquistarlo.


l'office: Signor le labre mie ti piaccia aperire. — Barthélemy Fabius de Sandal- lo fut l'auteur de ces belles miniatures et le copiste de tout l'ouvrage (1469). A la dernière page on lit, en effet: Hoc opus fecit Bartholo- meus Fabius de Sandallo MCCCCLXIX. — C'est la dernière manifestation des enluminures et l'une des plus parfaites. Désormais l'imprimerie régnera en souveraine. Elle va prendre la place des copistes et aussi celle des artistes en miniature.

De l'autre côté du Leggio:

1: (N° 132 ), Raban Maur: de origine rerum. Ce Ms., grand in-folio, en caractères lombards, est une espéce d'encyclopédie, où sont réunies toutes les connaissances du IX' S. Il fut écrit et illustré, vers l'an 1000, d'une infinité des dessins, pour la plupart grossièrement coloriés , représentant des moines, des paysans, des champs de bataille, des armes, des poids et mesures, des instruments de toute sorte, des animaux réels et fantastiques, des poissons, des oiseaux, des plantes etc. C'est une mine inépuisa-

bellissima rappresentazione leggesi il principio dell'uffizio: Signor le labre mie ti piaccia aperire. Bartolomeo Fabio di San dallo fit l'autore di queste belle miniature, ed il copista di tutta l'opera -1469 -. Difatti leggesi nell'ultima pagina: Hoc opus fecit Bartholomeus Fabius de Sandallo MCCCCLXIX. — Questo è l'ultimo saggio di miniature e l'uno delli più perfetti. Da ora in poi la stampa regnerà sovrana, e va ad occupare il posto degli amanuensi, e ancor quello degliartisti di miniatura.

Dal lato opposto al Leggio.

1° ( 132) Rabano Mauro; de origine rerum. Questo Ms. in-folio, di caratteri Longobardi, è una specie di enciclopedia, ove son raccolte tutte le conoscenze del IX S. Eì, scritto ed illustrato verso l'an. 1000, e contiene molti disegni colorati iit gran parte grossolanamente, che rappresentano monaci, contadini, campi di battaglia, armi, pesi e misure, istrumenti d'ogni qualità, animali reali e fantastici, pesci, uccelli, piante etc. È una miniera inesauribile


ble pour l'étude des us et coûtâmes de l'époque.

2., (N* 520), Bible de l'abbé Didier (XI. S.) Grand infolio, en caractères lombards cassiniens, orné de magnifiques lettres initiales d'un dessin très-pur. On remarquera, p. ex., la lettre L du livre des Nombres qui est exposée.

Autres manuscrits remarquables,

Les plus intéressants, parmi les autres Mss., sont surtout:

per lo studio degli usi e costumi del tempo.

2.° (N. 520) Bibbia dell'Abate Desiderio [XI S.] grande in-folio in caratteri longobardi cassinesi ornato di magnifiche lettere iniziali d'uno stile purissimo. Veg- gasi la l-ettera L del lib° dei Numeri che sta esposta.

Altri manoscritti rimarchevoli.

I più importanti fra gli altri Manoscritti sono specialmente.

VI S.

N* 523. Sermo de traditione Domini.

VII S.

„ 4. Ambrosius contra Arianos.

„ 19. Augustinus de Trinitate.

VIII S.

„ 323. Isidorus do vita Ss. Patrum et de animalibus.

„ 302. Historia tripartita.

" 316. Interpretatio nominum hebralcorum et grsecorum

S. Scripturæ.

„ 675. Augustini enchiridion.

IX S.

„ 3. Albinus Flaccus (an. 812) (a).

(a) Avec des lettres d'Al- cltin et Charlemagne.

(a) Con alcune lettere di

Alcuino a Carlomagno.


N" 123. Josephus: de bello Judaico.

„ 295. Hieronymi epistolae (palimpsestus Vl.' 8").

„ 97. Hippocrates, Apulei herbarium.

,, 191. Boetius: de differentiis.

„ 476. Lucanus: de bello civili.

„ 69. Galeni qujedam latine.

" 494. Vita S. Remigii.

„ 402. et 218. V ocabularia latina.

„ 117. Homiliarium. Vitae Sanctorum.

„ 187. Bertharii quaestiones veteris et novi testamenti.

X S.

„ 231. Gregorii Nazianzcni expositio in tetrasticon, etc. ra). „ 503. Biblia hebrjea [b).

" 30. Auxilii presbyteri questiones et multa alia [c).

„ 298. Chronica Saxonica.

„ 351. Pauli Eginetse curatio totius corporis.

„ 353. Paulus Diaconus in regulam, Constitutiones monasti- ere et longobardicse, Chronicon duorum anonymo- rum Casinensium an. 915. 'u}.

„ 465. Joanuis diaconi vita S. Gregorii papae.

„ 289. Hieronymus in Isaiam [Palimpsestus].

„ 77. Gregorii moralia [e).

(a) Ms. de luxe, en grec.

(b) Ecriture hébraïque.

(c) avec de belles miniatures.

(d) C'est la chronique de Vitikind de Corbie, portée au Mont-Cassin par l'abbé Guibald [1137], étudiée par Leibnitz [1689] et publiée avec soin dans le tom. IV Monum. German.

(e) Ms. de luxe. Aussi, au dernier folio, le copiste E-

(a) Ms. di lusso, in greco.

(b) In ebraico.

(c) Con belle miniature.

(d) È la cronaca di Vitikin- do di Corbia, portata in M. Cassino dall'abate Guibaldo [1137], studiata da Leibnitz [1689] e publicata accuratamente nel tom. IV Monum. German.

(e) Ms. di lusso. Perciò , all'ultima pagina, il copista


XI S.

N° 271. Gregorii pap:c dialogi, (Palimpsestus).

„ 451 Pontjficale Rom. Pontificam, 083-1002.

" 303. P. Orosii historia.

„ 25. Augustini confessiones.

„ 44. et 45. Burchardus collectio canonum.

„ 278. GregoriiNazianzeni apologeticus,Democriti, Epitecti et aliorum sententiae (a).

„ 98. Homiliro Severisni f Autperti, Pauli Diaconi ct aliorum :b).

„ 99. Homilise diversse -an. 1072- [c).

„ 47. Regula S. Benedicti, Emortuale monachorum il- lustrium, Martyrologium Hieronymi.

„ 275. Gregorii Turonensis historia.

„ 6. Al1astasii historia.

,, 189. Boetii arithmetica.

„ 2. etc. Augustini opera [d).

" 391. Descriptio partium mundi.

„ 177. Bedae historia anglica.

„ 468. Leges Longobardorum.

" 1. Acta et canones conciliorum et alia.

„ 595. Lactantius Firmianus.

„ 552. Actus Apostolorum, epistolae canouicae et alia (e).

tienne recommande-t-il au lecteur d'avoir les mains propres, « sit illi Iota manus »

(a) Beau Ms. fli-ec étudié par le Cardinal Ma M.

(b) Ms. orné de miniatures merveilleuses.

(c) Mêmes ornements que dans le Ms. précédent. Vb!')' surtout la belle miniature de V Annonciation.

(d) 38 volumes et plus.

(e) Au folio 104, on lit

Stefano rammenta al lettore di aver le mani terse, c Sit illi lota manus ».

(a) È un bel Ms. greco studiato dal Cardinal Maii.

(b) Ms. ornato da maravi- eliose miniature.

(c) Gli stessi ornati che nel Ms. precedente, è da vedersi più che altre la bella miniatura dell'Annunziata.

(d) 38 vol. e più.

(e) Al foglio 104, leggesi


XII S.

N° 318. Johannes presbyter: de musica antiqna et nova (a). „ 200. Constantinus africanus: de chirurgia.

„ 300. De recuperatione Hierosolymis.

„ 328. Leges Longobardorum.

,, 49. Justiniani imperatoris codex.

" 257. Petrus diaconus iu Regulam S. B., Epistolae, etc [b). „ 64. Gratiani decretum, 1145, (c).

„ 202. Chronica casinensis minor rd).

une poésie italienne, la plus ancienne peut-être qui exis- te en cette belle langue.

(a) Ce Ms., d' tin grand prix, contient le Microloge de Gui d'Arezzo, où se trouve le tonarium ou gamme de l'abbé Oddon: ut, re, mi, fa, sol, la, si. Dom Placide Fé- dérici, archiviste du Mont- Cassi)t , l' y découvrit en 1764, et Gerbct, abbé de S. Blaise dans la Foret-Noire, publia cette découverte, en 1784, dans sa collection: Script, eccl. de musica sacra.

(b) Avec la fameuse vision dît diacre Albéric ( 1127 ) qui passe pour a- voir donné au Dante la l)î-eMM'e/'g idée de son poème et le plan de la Divine Comédie.

(c) Contenant deux fois les armes du Cardinal Cae- tani (Boniface VIII).

(d) C'est le 31s. original de Léon d'Ostie.

una poesia italiana, forse la più antica che esista di questa bella lingua.

(a) Questo Ms.,. di un gran valore, contiene il Microlo- gio di Guido d'Arezzo ove si trova il tonario o gamma dell'abate Oddone: ut, re, mi, fa, soì y la, si. D. Placido Federici, archivista di Monte Cassino y ivi lo trovò , nel 1764, e Gerberto, abate di S. Biagio1 nella Selva Nera publicò questa scoperta nel 1784, nella sua collezione: Script. eccl. de musica sacra.

[b) Con la famosa visione del diacono Alberico [11271 che, dicesi, aver somministrata a Dante la prima idea del suo poema e l'argomento della Divina Commedia.

(c) Vi si trova per ben due volte lo stemma del Cardinale Caetani [Bonifacio Vili] (d) E il Ms. originale di

Leone ostiense.


N' 550. Lexicon (a).

„ 474, 477, 485. Lucanus: de bello civili.

" 500. Statii Thebaidos lib. XII.

,, 172. Augustinus: de baptismate et pcenitentia (b).

„ 2. Acta concilii Ephesini et Chalcedonensis.

XIII S.

„ 450. Chronica casinensis ma.ior, 1220.

,, 137. Thomse Aquinatis summa.

„ 802. Breviarium Gallicum.

" 397. Tractatus mediciualis.

T, 301. Petri Cosmetoris historia.

" 474, Angustini retractationes. Abelardus.

„ 203. Gulielmi PIacentini chirurgia.

„ 383. Boncompagni summa juris civilis (c).

„ 410. Hugonis a S. Victore tractatus.

„ 507. Riccardi a S. Germano chronica, 1189-1243, [d). „ 440. Bernardus abbas super Regulam S. Benedicti. „ 398. Bonaventura in 1.m sententiarum.

" 138. Fratris Thomse summae pars prima.

„ 329. Vita S. Josaphat re).

" 603. Homeri Iliados lib. XXIII, cum scholiis (f).

XIV S.

„ 524. Aristotelis ethica cum commentario.

„ 128. Missale basilicae casinensis.

(a) Ms. <7<-ec.

(b) Suivi du fameux Sic et non d'Abélard.

(c) D'écriture gothique avec ornements fantastiques (1225).

(d) Ms. original,publiepar Pertz: Monum. Ger. T. XIX.

(e) En vers provençaux.

(f) Ms. grec.

(a) Ms. greco.

(b) V e unito il famoso Sic et non di Abelardo.

(c) Scrittura gotica con ornati di fantasia [ 1265].

(d) Ms. originale, pubblicato da Pertz: Monum. Ger. T. XIX.

(e} In versi provenzali.

(f) Ms. greco.


N* 539. Missale Benedicti XIII Avenionensis (a).

„ 511. Yirgilius cum scholiis (b).

„ 510. Euclidis elementorum libri XIII. Hypsiclis, Abraha- mi arithmetica. Theodosii Tripolitani lib. III (c:.

„ 227. JEsopi fabulæ, 1307.

„ (Prop. part.) Officium parvum B. Marise Virginis (d).

,, 9. Aristotelis metaphysica.

„ 392. Senecse tragædiæ. Flavius Vegetins: de re militari. „ 804. Lullius: de anima rationali.

„ 330. Lucani poemata cum scholiis.

XV S.

„ 394. Senecse tragaediae (PalÚnpsestus).

„ 529. Plinii secundi epistolæ, 1429.

„ 327. Lactantii Firmiani opcra, 1429 ;e).

" 393. Sallustius: de bello jugurtino et catilinario, 14b.

„ 533. Hugonis Floriacensis chronica.

„ 340-341. Ciceronis orationes (f).

(a) C'est un des Mss. les plus riches en miniatures.

b) Remarquable par les vers achevés et supplées de l'Enéide.

(c) Ce Ms. Jiébreu-rabini- que a été annoté par Renan: « In monasterio Casinen- » si dulcissimè conversa- » tus, mense januarii anni » 1850. *

(d) Magnifique Ms. d'origine provençale.

(e) Aide Manuce fit consulter ce Ms. pour la belle édition de Lactance qu'il fit en 1535.

(f) Mss. fort beaux, de

1429.

(a) Ms. tra i più ricchi di miniature.

(b) Rimarchevole per i versi compiuti e presi dall'Eneide.

(c) Questo Ms. ebreo-rabi- nico fu annotato dal Renan: « InmonasterioCasinensidul- » cissime conversatus mense » ianuarii anni 1850. e

(d) Magnifico Ms. di origine provenzale.

(e) Aldo Manuzio fece consultare questo Ms. per la sua bella edizione di Lattanzio del 1535.

(f) Bel Mss., del 1429.


N° 459. Statuta Reipublicse Venetiarum, 1434.

" 598. Flavii Blondi Roma instaurata.

» 528. M. Donato: Vite del Boccaccio. (a).

" 335. Historia Romanorum. Nonius: de liugua latina.

" 671. Valerio Massimo, 1447.

" (Prop. part.) Cornelii Taciti libri et alia.

" (Prop. part.) Petrarca: Canzoniere.

XVI S.

" 756. etc. Petrucci chronica Casinensis, 1582.

" 672. Bartolomeo Sereno, Comment. della guerra di Cipro.

XVII S.

,, 737. Storia di Gaeta, 1663.

" 504. Pietro Sardi, arte dell'artiglieria, 1621,

,, 681-682. Medici: Annali Casinensi, 1611.

>, 685. Laureti: de inventione corporis S. Benedicti.

,, 655. Giori: Guerra in Olanda di Luigi XIV nel 1672.

,, 724. Lettere del negoziato di pace fra Errico IV e il duca di Savoia, 1601.

„ 470. etc. Ricci opera varia.

,, 776. Epistole di Letterati: Mabillon, Muratori, etc.

XVIII S.

„ 676. Famiglie nobili d'Italia.

(a) Ce Ms., au folio 89 à tergo, contient une lettre de lvlahomet II (t?t pape Nicolas Y, dans laquelle le Sultan se plaint des derniers préparatifs de c/Men'c, et promet de se convertir dès qiC il viendra en conqué?"ant il Rome. Suit une noble réponse de Nicolas V.

(a) Questo Ms. contiene nel foglio 89 a tergo una lettera di Maometto. II al Papa Nicola V. nella quale il Sultano si lagna degli ultimi preparativi di guerra, e promette convertirsi, appena entrerà conquistatore in Roma. Segue una dignitosa risposta di Nicola V.


N* 689. etc. Erasmi Gattulse historia abbatiae Cassinensis et alia.

1002. etc. Physica.

„ 1061. D. Gio: Battista Federici: degli Ipati o duchi di

Gaeta.

,, 1081. Notizie storiche e legali per M. Cassino.

„ .... De regia jurisdictione, (41 vol.).

" .... Casimiri Correalis Lexicon Hebreo-Caldeo-Bibli- cum (a).

§. 2:

Parchemins.

Leur nombre, — leur importance. — Parchemins exposés au publie.

Au-dessous des manuscrits, dans 144 tiroirs en noyer, se trouvent enfermés plus de 90 mille chartes, dont 40,000 sur parchemin et 00,000 sur papier. Ces documents se rap- Sortent généralement au Mont-Cassin. Ils contienent des donations, des achats, des ventes, des sentences juridiques, des testaments, etc., etc. Les plus anciens datent du VIII S.

L'interprétation des parchemins est souvent difficile; cependant ils sont presque tous copiés avec soin. On

(a) En 99 Volumes ( voy pag. J4. )

§.2:

Pergamene.

Loro numero — e importanza — pergamene esposte al pubblico.

Al disotto dei Manoscritti, stanno 144 scaffali di noce, dove son custodite 90 mila carte, di cui 40,000 in pergamena e 50,000 bambagine. Quest i documenti son relativi per lo più a Monte Cassino ; e trattano di donazioni , compre , vendite, sentenze giuridiche, testamenti, etc. Le più antiche datano dal Vl'II S.

L'interpetrare tali per[lamene riesce sovente difficile ; del resto son quasi tutte trascritte accurata-

(a) Volumi 99 (ved. pag.

54. )


les conserve en les roulant sur eux-mêmes. Plusieurs parchemins, ainsi roulés, sont réunis en fascicules. Chaque parchemin porte un n.° d'ordre, le n.° du fascicule, et le n.. du tiroir où il se trouve; ce qui permet de le retrouver facilement, au moyen d'un catalogue soigneusement fait, où est indiqué: la date, le genre d'écriture, le sujet de chaque parchemin et tout ce qu'il pourrait renfermer d'intéressant.

Parmi cette immense quantité de documents, il en est beaucoup d'une grande valeur historique. Ainsi , par ex. dans le tiroir ou arche XXIX, •on trouve un gol and nombre de pièces précieuses pour l'histoire des peintures que l'on admire au Mont-Cassin. On y voit en particulier les autographes et les signatures de presque tous les artistes qui ont contribué à la décoration de l' Eglise : Luca Giordano , Bélisaire Coren- zio, De Matteis, Fansaga, Marc de Sienne, Benvenuto de Brescia, etc. Et de combien d'autres richesses ignorées, ne tirerait pas profit un patient et intelligent observateur!....

mente: si consertano arrotolate, e riunite in tanti fascicoli. In ogni pergamena è segnato un num.° d'ordine, il del fascicolo, ed il n, o dello scaffale dove si trovano, il che ne facilita la ricerca mediante uìt catalogo accuratamente sci-itto, nel quale è segnata la data, il genere di scrittura, il sunto di ciascuna lJergamena , e tutto ciò che possa contenere d'interessante.

Tra questa immensa quantità di pergamene, ve ne ha di molte importantissime per la storia: così p. e. nello scaffale o arca XXIX. trovasi un gran numero di documenti preziosi per la storia delle pitture, che si ammirano in M. Cassino; vi si leggono in particolare gli autografi, e le firme di quasi tutti gli Artisti, i quali contribuirono alla decorazione della Chiesa. Luca Giordano, Belisario Coren- zio, De Matteis, Fansaga, Marco da Siena, Benvenuto da Brescia etc. E da quante altre ricchezze ignote non ricaverebbe profitto un paziente ed intelligente osservatore!...


PARCHEMINS EXPOSÉS

AU PUBLIC.

Au-dessous des manuscrits exposés dans le legglo, on peut voir, exposés aussi, quelques uns des parchemins et diplômes les plus intéressants.

1 ." Tiroir.

Contenant 5 diplômes et 6 sceaux.

De 810. Diplôme de Gri- moald II, prince de Béné- vent, qui donne à l'abbesse de S." Marie de Cimjlis, près Alife [Terra di Lavo- ro], divers privilèges. C'est le plus ancien parchemin original qui se conserve dans les Archives.

De 834. Diplôme de l'empereur Lothaire 1.", contenant la donation à l'abbé Aut- pert, d'un grand pré appelé Cervara, confisqué sur les vassaux rebelles. Il est accompagné d' un beau sceau en cire représentant l'empereur couronné de lauriers, avec la légende:

PERGAMENE ESPOSTE

AL PUBBLICO.

Al disotto dei Mss. esposti dentro al leggìo si osservano altresì alcune pergamene, e diplomi dei più considerevoli.

1" Cassetto,

Contiene 5 diplomi e 6 sigilli. — Del 810. Diploma di Grimoaldo principe di Benevento, il quale accorda alla Badessa di S. Maria de Cingi is presso Alife ( Terra di Lav01'o) diversi privilegi. Questa è la più antica pergamena originale, che si conserva negli Ar- chivj.

Del 834. Diploma dell'1 imperatore Lotario 1.° contiene la donazione all' Abate Autperto d'un esteso prato detto Cervara, confiscato ad alcuni vassalli ribelli. A questo diploma è attaccato 1tn bel suggello in cera che rappresenta l'imperatore coronato d'alloro con la leggenda:

-j- X P E ( Christe) adjuva Hlotharium aug.

De 942. Diplôme de Hugues et de Lothaire II, son

Del 942. Diploma di Ugo e Lotario II di lui figlio, i-e


fils, rois d'Italie. Il est relatif limites du Mont-Cassin et d'Aquino. L'écriture est lombarde. On y remarque les monogrammes des deux princes, précédés de grandes lettres disant:

d' Italía. Tratta dei confini tra M. Cassino ed. Aquino. I caratteri son longobardi. Vi si osservano i monogrammi dei due principi preceduti da lettere cubitali, e che dicono:

Signum serenissimorum Hugonis et Lotharii regum.

Le sceau en cire, à moitié brisé, montre les deux rois couronnés, le globe et le sceptre en main, avec ce reste de légende:

Il suggello in cera, e per metà infranto rappresenta i due re coronati col globo e lo scettro in mano, con questo resto di leggenda:

f H ..... ratia Dei piissimi reges.

De 964. Sceau d'Othon 1." le Grand, eu cire, représentant cet empereur, une courOllne à trois pointes sur la tête, avec un beau globe surmonté d'une croix, d'une main, et de l'autre, un sceptre en forme de lance. Légende :

Del 964. Suggello in cera di Ottone 1.° il Grande, rappresentante questo imperatore con una corona a tre punte in testa, e con ien bel globo sormontato da una croce in una mano, e nell'altra uno scettro in forma di lancia, con la leggenda:

•j- Otto imperator Augustus.

De 1076. Diplôme de Ma- thilde, comtesse de Toscane, qui permet au religieux du Mont - Cassin d'acheter du drap et tout ce qu 'il leur plaira, aux marchés de Lucques, Pise et autres villes de

Del 1076. Diploma di Matilde Contessa di Toscana, che permette ai Monaci di M. Cassino di comprar panno, ed altro di loro convenienza nei mercati di Lucca , Pisa, e altre città dei


ses états, sans qu'ils soient soumis à aucun droit de gabelle. Sur le sceau en cire, deux têtes: l'une de Mathilde, et l'autre de Godefroy de Lorraine, son époux.

De 1137. Sceau de Lothai- re II, empereur d'Allemagne. Il est en or, et en partie brisé, en sorte qu'il n'en reste guère que la moitié. D'an côté, l'empereur tenant une croix d'une main et de l'autre un sceptre, avec cette légende:

suoi Stati, con esenzione da ogni flabella. Siti suggello in cera sono due teste, una di Matilde, V alti-a di Goffredo di Lorena sito sposo.

Del 1137. Suggello di Lotario II. imperatore d'Ale- magna. Il suggello è d'oro, ma rotto, di maniera che ne rimane una metà. Da un lato, r imperatore sostiene con una mano una croce, e con l'altre, lo scettro, con la leggenda:

Lotharius Dei gra....

Du côté ,opposé, une porte de ville, avec ces deux mots au-dessus:

Dal lato opposto, vedesi una porta di città con queste due parole:

Aurea Roma.

Et autour, la fin de ce vers.

Ed intorno, la fine del seguente verso.

Roma, caput mundi, regit orbis frena rotundi.

De 1182. Diplôme de Bari- sone, roi des Turitaniens, en Sardaigne, contenant la donation aux religieux du Mont- Cassin des Églises de S." Marie de Bubalo et de S. Elie de Monte-Santo avec toutes leurs dépendances. Ce diplô-

Del 1182. Diploma di Barisone, re dei Turitani in Sardegna contiene la donazione ai religiosi di M. Cassino delle Chiese S. Maria de Bubalo, e S. Elia di Monte-Santo con tutte le di loro dipendenze: questo di-


me est remarquable par les paroles italiennes qui s'y trouvent mélangées au latin: Kita pour Città , etc. Le sceau en plomb, a, d'un côté, la figure grossière d'une per- sonne, et, de l'autre, ces mots:

ploma è da rimarcarsi a causa di parole italiane frammesse al latino. Kita per Città etc. Il suggello, plumbeo, ha da una parte la figura rozza d'una persona, e dall'alti-a le parole.

•j* Barusone rex.

2.' Tiroir.

Contenant 7 diplômes et 6 sceaux. Les documents contenus dans ce tiroir, se rapportent aux principales dynasties qui ont gouverné l'ancien royaume de Naples.

De 1130. Diplôme de Ro- ger II, qui n' étant encore que Duo de Pouille, confirme au Mont-Cassin les donations faites précédemment, en particulier celles de Robert Guiscard, son oncle, et de Roger 1.", son père. Ce diplôme est fort remarquable: d'abord à cause de la couleur du parchemin, qui est peint en jaune, selon les usages de la cour de Constantinople, seul exemple qu'il y ait en Italie de semblables parchemins; puis par la belle forme de l'écriture, surtout vers le commencement; enfin et surtout par son beau monogramme, de forme ronde, où, dans

2.° Cassetto.

Contiene 7 diplomi e 6 suggelli. I documenti racchiusi in questo cassetto si riferiscono alle principali dinastie che ressero Il antico regno di Napoli.

Bel 1130. Diploma di Ruggiero Il. il quale non essendo allora che Duca di Puglia, conferma a M. Cassino le donazioni fattegli per lo innanzi, soprattutto quelle di Roberto Guiscardo, suo zio, e di Ruggiero I.' suo padre. Un tal diploma è molto rimarchevole, in prima pel colore della pergarnena dipinta in giallo, giusta il costume della Corte di Costantinopoli, unico esempio in Italia di siffatte pergamene; inoltre per la bella forma dei caratteri, sopmttutto in principio; e finalrnente, più d'ogni altra cosa, pel suo bel nwnogratn.


deux circonférences concentriques, on lit ces mots:

ma di forma rotonda, ove in due cerchi concentrici si legge.

f Dux semper vivas pius et clemens Dni. vas.

■f Hac cruce signata stabo numquam violata.

Et au milieu, ces autres paroles, divisées par les bras d'une croix:

E nel mezzo, queste altre parole separate dalle brac1 cia d'una croce.

Ego Rog. (Roggerius) qui supra

..

Di. gra. Dux Apuliae.

De 1147. Autre diplôme de Jtoger II, qui, devenu roi, confirme à l'hôpital du Mont- Cassin, les donations précédentes et l'enrichit de nouveaux priviléges. Ce diplôme est également très-beau et remarquable par son monogramme de forme ronde, au milieu duquel on lit:

Del 1147. Altro diploma dello stesso Ruggiero II. il Quale divenuto re, conferma all' ospedale di M. Cassino, le precedenti donazioni, e lo m'ricchisce di nuovi privilegi. Questo diploma è pure bellissimo, ed importante pel suo monogramma di forvia rotonda nel mezzo del quale leggesi:

Roggerius Dei gra. rex Sicilise, Ducatfts

Apulise et principatus Capuæ.

Et autour:

Ed intorno,

f Dextera Dni. fecit virtutem,

Dextera Dni. exaltavit me.

Sur le sceau en cire rouge, Roger est représenté en ha-

Sopra il suggello in cera rossa è rappresentato Bug-


bit de Légat Apostolique avec cette inscription, (en grec):

gì ero in veste di Legato Apostolico con questa iscrizione (in greco):

Roggerius in Christo Sicilise pius fortis rex.

De 1220. Diplôme de Pré- déric II, empereur d'Allemagne, qui confirme les donations faites à l'hôpital du Mont-Cassin, et lui en octroie de nouvelles, afin qu'il continue à secourir les pauvres et les infirmes. Le sceau, d'une couleur grisâtre et en partie brisé, représente l'empereur assis sur son trône, tenant le sceptre d'une main et un globe de l'autre.

De 1263. Diplôme de Man- fred, fils du précédent, roi de Sicile, qui confirme au couvent de Monteplano les donations passées. Il est accompagné d'un sceau très- beau, et très-rare en cire rouge, représentant Manfred assis avec le sceptre et le globe dans les mains, et autour la légende:

Del 1220. Diploma di Federigo II. imperatore d' Al- lemaqna, col quale conferma le donazioni fatte all' Ospedale di M. Cassino, e ne fa altre, a patto che prosegua a soccorrere i poveri e gll íizferiìti. Il suggello di colore bigio, ed in parte spezzato presenta V imperatore seduto in trono, con lo scettro in tuia mano ed un globo nell' altm.

Del 1263. Diploma di Manfredo figlio del precedente, e re di Sicilia, conferma le antecedenti donazioni al Monastero di Monte- plano , v' è appiccato un bellissimo quanto raro suggello di cera rossa ove figura Manfredo assiso con lo scettro e globo nelle mani, e la leggenda:

Maynfredus Dei Gracia rex Sicilie (sic).

De 1309. Diplôme de Charles II d'Anjou, relatif à une convention passée entre le connétable de V énafre et les habitants de Viticusc, tou-

Del 1309. Diploma di Carlo II d'Angiò, concerne una convenzione fra il Con- nestabile di Venafro, e gli abitanti di ViticZtSO per la


chant la ferme de pâturages. On lit distinctement au bas du diplôme, en caractères gothiques:

fida di pascoli. In fine del diploma si leqge chiaramen* te in caratteri gotici:

Datum Neapoli per manus Bartholomei de

Capua, anno Domini millesimo trecentesimo nono.

Le sceau est presque entièrement brisé. On y distingue çà et là quelques fleurs de lis et les mots:

Il suggello è tutto infranto, e solo si scorge gualche giglio, e le parole....

Rex Jerusa ...

De 1415. Diplôme de Jac- Jeanne ques de Bourbon et de eanne II de Duras, confirmant au monastère de S" Anne de Aquis vivis, près de Sessa, qui dépendait du Mont- Cassin, la somme de 14 onces d'or que Jeanne 1:. lui avait jadis promises. — Ce parchemin est accompagné d'un sceau, en cire ronge et à double face, où Jacques et Jeanne II, sa femme, sont figurés ayant une couronne sur la tête et tenant chacun un sceptre d'une main et un globe de l'autre. Les contours du sceau étant fort endommagés, on ne peut pas lire la légende.

De 1515. Diplôme de Fer-

Del 1415. Diploma di Giacomo Borbone, e Giovanna II Durazzo nel quale confermasi al Monastero di 8. Anna de Aquis vivis nelle vicinanze di Sessa, e soggetto a M. Cassino, la somma di 14 once d'oro che Giovanna la gli aveva dinanzi promessa; questa pergamena è unita ad un suggello in doppia faccia di cera rossa dove sono impresse le figure di Giacomo, e Giovanna IL sua moglie con la corona sul capo, e ciascuno lo scettro e globo fra mani, il contorna del sigillo per essere molto guasto non si pub interpe- trarc la leggenda.

Del 1515. Diploma di


dinand le Catholique concernant les prjviL'gcs accordes X, au Mont-Cassin par Léon et réglant la manière dont les bénéfices doivent retourner à cette Abbaye. — Sur le grand sceau, en cire ronge, qui l'accompagne, il y a d'un côté (celui qui est visible), le roi d'Espagne revêtu de ses ornements royaux, assis entre deux écussons avec la légende:

Ferdinando il Cattolico, concerne i privilegi concessi a JYI. Cassino da Leone X. e tratta del modo, col quale i benefizi devono ritornare alla Badìa. Sopra il gran suggello in cera rossa che vi sta unito, da un lato (quello eh1 è visibile) sta assiso il re di Spagna vestito delle insegne reali fra due stemmi con la leggenda:

Ferdinandus Dei Gratia rex Aragonum, utriusque Siciliae, Ir t m (Jerusalem)

Yalencise.

De l'autre côté : un cheval bardé da fer, surmonté de l'armure complète d'un chevalier, avec la légende:

Sul rovescio: un cavallo con bardatura in ferro, e sopra, r armatura completa d'un cavaliere, con la leggenda:

Athenarum et Majoricarum, Sardinie, Corsice comes, Barchinone dux.

3.°" Tiroir

Il contient cinq parchemins relatifs à l'histoire du Mont-Cassin.

De 951. Parchemin d'Ali- gerne, abbé du Uont-Cassill [949-86], qui, à la prière du diacre Jean, administrateur du monastère, et avec la permission de Landolfe II de

3°. Cassetto.

Contiene 5 pergamene relative alla Storia di Monte Cassino.

Del 951. Pergamena di Aligerno abate di M. Gassino (946-86), il quale ad istanza del diacono Giovanni amministratore del .1.110nastero, e con licenza di


Capoue, assigne diverses terres, situées à Pietra Melara, près Teano, pour subvenir aux besoins des religieux (fratres) infirmes ou qui ne peuvent plus travailler de leurs mains, à cause de l'âge. C'est un document fort précieux pour les Pères du Mont- Cassin, car il leur a trasmis la signature d'un de leurs abbés les plus illustres. On lit, en effet, au bas de ce parchemin:

Landolfo II di Capua concede alcune terre in Pietra Melara presso Teano onde occorrere ai bisogni dei religiosi (fratres) infermi, o che piÙ non possono per la di loro età lavorare. É un prezioso documento peri monaci di M. Cassino, conciosiachè abbia trasmesso loro la firma d'uno tra gli abati più illustri per meriti e santità. Si legge in fatti al fine della pergamena.

f Ego Aligernus abbas.

De 960. Parchemin contenant une sentence d'Aréchis, juge de Capoue, en faveur de l'abbé Aligerne, contre Rodogrime qui fuit natibo de Aquino, au sujet des confins del'Abbaye. Ce document est surtout remarquable par les paroles italiennes qu'il contient, premiers germes de cette belle langue. Voici, en effet, la déposition des témoins: Sao che chelle terre per chelle fini ki, che contenne trenta anni, le possette parte Sancti Benedicti (1).

(1) Et en français: Je sais

Del 960. Pergamena che comprende una sentenza d'Arechisio, giudice di Capila in favore dell' Abate Aligerno contro lio do grimo qui fuit natibo de Aquino, per ragioni di confini della Badìa. Questo documento è soprattutto rimarchevole per le parole italiane in esso contenute, primi germogli di questa bella lingua. Ecco in prova la deposizione d'un testimonio : sao che chella terre per chelle fini ki, che (Rodogrimo) contenne trenta anni, le possette parte Sancti Benedicti (1),

(1) So che quelle terre cir-


De 1060. Parchemin de 1 abbé Didier, qui fut pape, après Grégoire VII, sous le nom de Victor III. Il contient une concession d'immullités aux habitants de Traet- to, l'antique Minturnse."T^a signature de Didier se voit à la fin du diplôme, en caractères lombards, curieux par le prolongement lettres démesuré des ettres à jambages:

Del 1060. Pergamena dell'Abate Desiderio il quale fu Papa dopo Gregorio VII, col nome di Vittore III. Tratta d' M)!C[ concessione d'immunità per gli abitanti di Traetto, l'antic<z Mintur- no. In fine del diploma si legge la firma di Desiderio in caratteri longobardi, curiosi pel soverchio prolungamento delle lettere a gain- bature. o spire.

N f Ego Desiderius Di. gra. abbs. SS.

Vient ensuite la signature du poéte Amatus, l'auteur de l'Histoire des Normands:

Viene appresso la firma del poeta Amato, V autore della Storia Normanna:

Ego Amatus monachus.

Le sceau qui est uni à ce parchemin, appartenait à un autre document de l'abbé Didier. Il fut donné, en 1868, au P. Caravita par :M:: Ga- Illurrini, archéologue Florentin. Il est en plomb, chose assez remarquable; car au XI.* S. on se servait ordinai-

que ces terres (bornées) par ces confins-là , que (Rodo- grime) tint durant trente ans, la part de S. Benoît [ou bien]: Notre Père S. Benoît] les possède.

Il suggello della pergamena era d'un altro documento dello stesso Abate Desiderio: e fu donato nel 1868 al p. Caravita dal Sig. Gamurrini, Archeologo di Firenze. Esso è in piombo; locchè è da rimarcarsi, per la ragione che nel XI Sec.

coscritte dai suoi confini, quali (Rodogrimo) ritenne per trent'anni sono la porzione posseduta da S. Benedetto ( ovvero ): nostro Padre S. Benedetto le possiede.


rement do sceaux en cire. Seuls les papes et les princes faisaient usage de sceaux en métal. — D'un côté de ce sceau on voit la façade extérieure de la cathédrale célèbre faite élever par Didier. C'est un portique à quatre colonnes, ayant à sa gauche un clocher roman, surmonté d'un second portique plus petit également à quatre colonnes. La légende est ainsi conçue:

adoperavansi suggelli in cel'a, e soltanto i Papi, ed i Principi li usavano di metallo. Da un lato vedesi la facciata esterna della famosa Cattedrale elevata da Desiderio; cioè un portico a quattro colonne, a sinistra del gitale s'erge un campanile sormontato da un secondo portico più piccolo sostenuto del pari da quattro colonne. La leggenda è in questi termini.

Sigillum Casinensis monasterii.

De l'autre côté est représenté S. Benoît, la tête couverte d'un grand capuchon avec ces mots autour:

Dall' altra parte è raffigurato S. Benedetto, con largo cappuccio sul capo, e intorno queste parole:

Sanctus Pater Benedictus.

De 1071. Bulle du pape Alexandre II. Elle contient: 1.* la confirmation des donations antérieures;—%.° le récit de la consécration de la basilique de l'abbé Didier (1); 3.° la narration de l'invention

(1) Sujet de la belle composition de Luca Gi01'dano, au-dessus de la porte principale de l'église (Voy. pag. 106).

Del 1071. Bolla di papa Alessandro II contiene: 1.° la conferma di antecedenti donazioni; 2.° la storia della consecmzione della basilica di Abate Desiderio (1); 3 ' il racconto della invenzione

(1) È l'argomento del bel quadro di Luca Giordano didipinta ad oglio sulla pareto in fondu alla Chiesa. ( vedi pag. 106.)


des corps de S. Benoît et de S." Scholastique par l'abbé Didier;— 4.° une malédiction curieuse contre ceux qui à l'avenir usurperont les biens du monastère; — 5." la concession d'une indulgence de 40 jours à ceux qui visiteront l'église du Mont-Cassin, le jour anniversaire de sa consécration. — Cette bulle est suivie, à droite, de l'impression du sceau d'Alexandre II. Il est rond. Au milieu on lit:

dei corpi di 8. Benedetto, e S. Scolastica fatta da Abate Desiderio; 4.' una strana maledizione contro gli usurpatori futuri delle sostanze del Monastero ; 5.* un' indulgenza di 40 giorni per coloro che visiteranno la Chiesa di Monte Cassino. A destra della Bolla è impresso il suggello di Alessandro II di forma circolare , nel mezzo, vi si legge:

tat M

Magnus Dns. nr. et magna virtus ejus.

Et autour:

E intorno:

Exaltavit me Deus in virtute brachii sui.

A gauche, il y a le souhait ordinaire, en forme de mo- nogramme:

A sinistra della bolla è scritto il consueto saluto: in monogramma.

Bene valete.

Au milieu du parche- min, on trouve réunies les signatures autographes ^ de trois personnages qui ont joué un très-grand rôle au XI.* S. 1.* Du pape Alexandre II:

Nel mezzo della pergameita stan riunite le firme autografe di tre personaggiche s'ebbero sì gran fama al XI 8. La l.a è di Papa Alessandro II.

Ego Alexander Catholicse eccle eps. SS.

(ecclesise episcopus subscripsi).


2: Du moine Hilùebrand, qui VU: sera bientôt Grégoire

La 2.a del monaco Ildebrando che ben presto si chiamerà Gregorio VII.

Ego Yldeprandus qualiscumque Rom. Eccle.

Archidiaconus SS.

Quelle vertu ! — 3.° De S. Pierre Damien, le conseiller des papes et des rois à cette époque:

Quanta virtù! La a.a di S. Pier Damiano il consigliere di Papi e Re di quel tempo:

Ego Petrus peccator Ostiensis eps. SS.

Ils rivaliseat de vertu, d'humilité! ... — Viennent ensuite les signatures d'autres cardinaux, archevêques etc., au nombre de 52, et celles de Richard, premier prince Normand de Capoue, de Gisulfe, prince de Salerne, de Landul- fe, prince lombard de Béné- vent. La date est bien lisible:

Essi gareggiavano per virtù ed umiltà ! ... Seguono poi le firme di 52 tra Cardinali, Arcivescovi ec. e quelle di liiccardo il primo principe Normanno di Capua; di Gisulfo, principe di Salerno; di Landolfo, principe longobardo di Benevento. La data, molto chiara, porta:

Ab incarnatione Domini millesimo septuagesimo primo.

De 1202. Bulle d'Innocent III, adressée à Guillaume, ablé de Glanfeuil (1), et contenant, entre autres choses,

U) Monastère fondé en Anjou, par 5. Maur, en 543.

Del 1202. Bolla d'Innocenzo III. diretta a Guglielmo, Abate di Glanfpuil (1, che tra altre cose accorda ai reli-

(1) Monastero fondato al 543 nell' Angiò da S. Mauro.


que les religieux de Glan- feuil pourront élire leur abbé, jnais à la condition que l'ab- bé du Mont-Cassin confirmera leur choix. — Au bas de la bulle ou voit: 1.° le cachet d'Innocent III, avec ces mots autour:

giosi di Glanfeuil facoltà di eleggere il proprio Abate, a patto che la scelta venga sanzionata dall' Abate di Monte Cassino. Al basso della Bolla sta 1.° il suggello d'Innocenzo IlI e intorno queste parole:

r f Fac mecum Dne signum in bonum.

Et au millieu:

E nel mezzo:

Scs Petrus Scs Paulus. Innocentius

Pp. III.

2.* Sa signature autographe:

2.° La di lui firma autografa:

Ego Innocentius catholicae eccle eps SS.

3." Le monogramme ordinaire:

3.' J7 consueto monogramma:

Bene valete.

Suivent les signatures de 19 cardinaux évêques, prêtres, diacres, et au bas:

Vengono poi 19 firme di Cardinali Vescovi, preti, diaconi e in fine:

Datum Laterani ... anno M.° CC.° JLo


§. 3.

Tableaux.

Cette seconde salle des archives est ornée de quelques tableaux représentant: sur la porte d'entrée: l'empereur Louis II qui confère différents priviléges à S. Berthai- re, de Mastroleo ; — au- dessous du précédent: Portrait du P. Octave Fraya Trangipani qui vécut et travailla, en qualité d'archiviste, plus de 60 ans dans cette même salle (1); — sur la porte,

(1) Dom Octave Fraya naquit à Pouzzoles en 1763, fit sa profession religieuse au Mont-Cassin en 1779 et fut dès lors destiné à seconder l'archiviste D. Jean-Baptiste Fédérici dans la compilation du Codex diploma- ticus Casinensis, immense recueil, contenant déjà, en 18 gros Vol. in 4.*, plus de 17 mille parchemins, illustrés de savantes notes et dissertations historiques, chronologiques, juridiques, etc., et qui demandera encore bien des années de fatigue axant de pouvoir être terminé. Apres la 1." Suppression fie 1807, le P. Fraya, con-

§. 8.'

Quadri.

La seconda sala degli Archivj è decorata di alcuni quadri, i quali rappresentano: sulla porta per dove si entra: l' Imperatore Luigi II che accorda diversi pt'ìvile,qj a S. Bertario, del Ala- stroleo ; — sotto al quadro il ritratto del P. D. Ottavio Fraya Frangipani che per oltre a 60 anni lavorò come archivista in questa medesima stanza (1). So-

(1) D. Ottavio Fraya nacque in Pozzuoli, 1763; fece la. sua professione religiosa in Monte Cassino nell'anno 1779, e fin d'allora fu scelto a coadiuvare l'archivista D. G-io-Battista Federici nella compilazione del Codex di- plumaticus Casinensís immensa raccolta, la quale in 18 grandi voi. in 4." contiene oltre a 17000 pergamene illustrate con dottissime note, e dissertazioni storiche , cronologiche, giuridiche ec. lavoro , pel quale occorrerebbe assai tempo, e fatica per condurlo a termine. Soppressa la Badia nel 1807, il p. Fraya continuò il

1


en face: Innocent III qui accorde l'usage de la crosse à l'abbé du Mont-Cassin, de Mastroleo; — au-dessous de- Ce tableau: Tout petit portrait en marbre jaune du célèbre abbé Dom Erasme Gat- tola, le restaurateur des Archives du Mont-Cassin, l'auteur d'une histoire de l'Abbaye en 4 vol. in folio, l'ami de Mabillon, de Ruinart et de Montfaucon, etc. avec les-

tinua le Catalogue raisonné des Mss., commencé par D. Placide Fédérici, qui, perfectionné encore par les Hit. PP. Kalefati et Tosti, se publie maintenant sous le nom de Bibliotheca Casinen- sis. C' est alors que le P. Fraya découvrit un certain nombre de sermons inédits de S. Augustin, dont 10 furent imprimés et Home, en 1819, par les soins du P. Fraya lui-même, et une 60' d'autres virent le jour, à Paris, en 1836, grâce à MM. les abbés Caillean et Saint- Yves. Tant de travaux méritèrent à leu14 auteur le titre d'Abbé honoraire (1831). Le P. Fraya mourut en 1843, à Il âge de 80 ans, dont 75 passés au Mont- Cassin,

pra la porta di fronte: Innocenzo III il quale concede all'Abate di M. Cassino l'uso del pastorale; del Mastroleo, e sopra al quadro sta un piccolo ritratto scolpito in marmo giallo del celebre Abate D. Erasmo Gattola il riformatore degli Archivj di M. Cassino; Vautore d'una storia in 4 vol. in foglio della Badia, l'amico dei Maurini Mabillon, Bui-

Catalogo ragionato de' Mss. incominciato dal p. d. Placido Federici, e che perfezionato dai RR. PP. Kalefati e Tosti si dà ora alle stampe col titolo di Bibliotheca Ca- sinensis. Il medesimo p. Fra- ya ritrovò alcuni Sermoni inediti di s. Agostino, dei quali 10 furono pubblicati da lui in Roma nel 1819, ed altri 60 circa, a Parigi nel 1836 per cura dei RR. preti Cailleau, e Saint-Yves. Tanti assidui lavori meritarono al p. Fraya il titolo di Abate Cassinese (1831). Egli morì al 1843 in età di 80 anni avendone trascorsi 75 in M. Cassino.


quels il a entretenu une correspondance des pins intéressantes et qui est encore en partie inédite (1).

Dans le fond, à droite, de la même salle: il y a un tableau de Mastroleo représentant S. Léon IX qui donne à l'abbé Richer un privilège commençant par ces mots:

nart, Montfancon, ed altri, con i quali contracambi'o molte lettere interessanti, e rimaste ancora inedite (').

Nella parete a destra della medesima sala si trova il quadro di Mastroleo che rappresenta Leone IX il quale concede a Michcrio A- bate, un privilegio, ed incomincia così:

Leo Episcopus servus servorum Dei

Richerio etc.

(f) Dom Erasme Gattola naquit à Gaète en 1662, vint se faire religieux ait Mont-Cassin en 1676, et y mourut plein de science et vertus en 1734. Les religieux reconnaissants firent placer au-dessous de son portrait l'éloge suivant:

(1) Il Gattola nacque in Gaeta nel 1G62, indossò l'abito benedettino in M. Cassino al 1676 dove morì l'an. 1734, lasciando fama d'uomo dotto e virtuosissimo.IMona- ci riconoscenti posero al disotto del ritratto la seguente iscrizione scolpita sul marmo.

Erasmo Gattulse, Caietano,

Abbati Casinensi, viro imcomparabili

Pietate, doctrina, monasticae disciplinso zelo,

Et eruditse antiquitatis studio celeberrimo,

Casinensis Tabularii custodi, restitutori optimo

Coenobii jurium vindici strenuo,

Casinates Parenti Benemerentissimo cum lacrymis posuerunt. Vixit annis septuaginta VII. men. octo. Diebns decem et octo.

Obiit Kalendis Maii, anno Dni. 1734

Stephano IV. abbate.


TROISIÈME SALLE

Diplômes et Bulles —

Fauteuil de bains.

On conserve, dans cette salle, en 34 capsules ou ti- rois, situés en face de la porte d'entrés, une précieuse collection di près de 1000 diplômes d' empereurs, de rois et de princes. Ces diplômes, enveloppés soigneusement dans de la soie, afin que l'écriture ne s'en altère pas, sont accompagnés pour la plupart, de sceaux en plomb, en cire et quelquefois en or. Plusieurs sont remarquables par les monogrammes dont ils sont ornés. — Ils concernent généralement le Mont-Cassin, et contiennent des donations, des concessions ou confirmations de priviléges. Le plus ancien diplôme original date de 810 (1).

Non moins remarquable est la collection complète des bulles pontificales se rapportant au Mont-Cassin. Elle commence au XI. S. et s' é- tend jusq' à nos jours. Le

(') Quelques uns d'entre eux sont exposés dans le leggio de la seconde salle, v. pag. 206.

TERZA SALA.

Diplomi e Bolle — Sedia balnearea.

Conservasi in questa sala dentro a grandi armadj di fronte alla porta per dove si entra, una preziosa collezione di oltre a 1000 diplomi d'Imperatori, di Re e Principi. Questi diplomi avvolti con accuratezza nella seta a preservarne la scrit.tura dalle ingiurie del tempo, sono iti gran parte muniti di suggelli in piombo, in cera, ed alcuni anche in oro: molti son rimarchevoli per i loro monogrammi; ed in generale riguardano M. Cassino per donazioni, concessioni, o conferme di pri- vilegj alla Badia. Il più antico Diploma originale è del 8 IO (1).

Non è meno stimabile la raccolta di bolle pontificie concernenti 31. Cassino, e che hanno principio dal XI S. sino ai nostri giorni. Se ne contano non meno di 895;

(1) Alcuni di tali diplomi sono esposti nel Leggìo della seconda stanza vedi pag. 206.


nombre total des bulles originales est de 895. La plus ancienne est de S. Léon IX (1048) (1).

Enfin, dans les armoires de cette salle, il existe une quantité infinie de papiers de toute sorte: inventaires, jugements, actes notariés commençant à l'an 1310, etc., trésor inappréciable pour l'histoire.

On observe, au milieu de cette salle, un beau fauteuil de bains, percé au milieu, en rouge antique, qui a été longtemps, bien à tort cependant, le texte de ridicules suppositions sur la fabuleuse papesse Jeanne et l'installation des souverains Pontifes. Ce fauteuil est orné d'une corni- che d'un travail et d'un goût exquis. Sa conservation est parfaite. — On pense que ce fauteil date du siècle d'Auguste. Il fut trouvé à Scau-

(1) Les Bulles et les Diplômes furent jadis transcrits scrupuleusement, sous la direction du P. Gattola, en belle écriture cursive romaine, avec de nombreux fac-similé de monogrammes, sceaux, signatures, dates, écriture etc. En tout cinq gros Volumes in-4.'

la più antica è di s. Leone IX (1048)21).

In ultimo negli armadj di questa stanza si trova un gran numero di carte d'o- gni specie, come inventari, cause, atti e notarili ec. che rimontano sino al 1310, tesoro preziosissimo per la Storia.

A destra della sala osservasi una bella sedia ad uso di bagni forata nel mezzo, di rosso antico; ed è stata per lungo tempo argomento di ridicole, quanto inverisi- mili supposizioni intorno alla favolosa papessa Giovanna, e la ricognizione dei sommi Pontefici. La sedia perfettamente ben conservata, è ornata d'lena cornice di squisito lavoro, credesi che rimonti al secolo di Artgusto, e fu rinvenuta in

(1) Le Bolle come i Diplomi vennero già scrupolosamente transcritti in cinque grossi voL in 4." per cura del p. trattola, con belli caratteri in corsivo romano, 9 ricchi di molti fac-simile, di monogrammi, suggelli, firme, date, scritture ec.


^ (1), petit port de mer à l'embouchure du Garigliano, et transporté au Mont Cassin, * sopra a spalle di uomini, » en 1504. sous l'Abbé Eusèbe Fontana de Modène (2).

Sur une table, en luma- chella du Mont-Cassin, se trouve la Matricule générale de la Congrégation Cassi- nienne (voy. pag. 48). Elle contient les noms de tous les religieux bénédictins d'Italie depuis 1409 jusqu' à nos jours. Les religieux du Mont- Cassin sont au nombre de 700:

250 pour le XVI.* S. 210 » XVII.' » 150 » XVIII.' » 90 » XIX.' »

700 en tout.

Le tableau que l'on voit en face de la porte d'entrée de cette troisième salle, re-

(1) Ce nom de Scauli semble être une corruption de celui de M. Scaurus qui avait précisément une villa dans le lieu où fut trouvé le fauteuil en question.

(2) V. Giornale ms. du Père Della Marra, archiviste du Mont - Cassin. ( Avril 1774 ) qui trouva cette notice dans les Livres de compte de 1504.

Scauli (1) piccolo porto di mare all' imboccatura del Garigliano, e portata a zii. Cassino « sopra a spalle di uomini » nel 1504, essendo Abate Eusebio Fontana da Modena (2).

Sopra una tavola in marmo lumachella di 31. Cassino, sta la matricola generale della Congregazione Cassine- se (v. pago 48), vi sono scritti i nomi di tutti i Monaci benedettini d'Italia dal 1409 sino ai nostri tempi. Quelli di M. Cassino ascendono al num. o di 700, cioè

250 pel XVI 8. 210 » XVII » 150 » XVIII » 90 » XIX »

700 in tutto.

Il quadro di prospetto alla porta di questa 3.' Sala, rappresenta S. Benedetto.

(1) Scauli par che sia una corruzione del nome M. Scau- rus, il quale possedeva appunto una villa nel sito donde la sedia fu disotterrata.

1

(2) Ved. Giornale ras. del P. della Marra Archivista di M. Cassino; (Aprile 1774) il quale trovò questa notizia nei libri di conti 1504.


présente s. Benoît; il est du chevalier d'Arpin. — Il y a, dans le fond à droite: Othon le Grand qui concède divers priviléges à l'abbé du Mont- Cassin.—En face, au-dessus de la feitêti-e: Sixte-Quint qui ratifie, en faveur de l'abbé du Mont-Cassin, le pouvoir de donner le sacrement de la confirmation. Ces deux tableaux sont de Mastroleo (1706).

En retournant à la première salle, on pourra jeter un coup d'oeil sur les Albums des visiteurs du Mont-Cassin. Ils contiennent un grand nombre ,de précieux autographes des personnages les plus connus de notre époque. Nous n'indiquerons que celui de Lord Gladstone, si délicat et de si bon augure pour l'Abbaye, aujourd'hui tant éprouvée: floreat!.., ,

CHAPITRE XVI.

GALERIE DES INSCRIPTIONS

Ummidia Quadratilla. — Les chercheurs de ti-ésors. — Longeur et largeur du monastère.

Au sortir des Archives, on trouve, à gauche, fixées aux

del Cav. d'Argino; in fondo a dritta; Ottone il Grande; che concede diversi privilegi all' Abate di M. (;assino. — Di fronte al di sopra della finestra: Papa Sisto V. che ratifica in favore dell' Abate di ]Jf, Cassino la facoltà di conferire il Sacramento della Cresima: li uno e V altro quadro son del Mastro- leo (1706).

Ritornando nella prima sala potrà darsi un' occhiata agli album di coloro che visitano la Badia. Vi si legge un gran numero di preziosi autografi di personaggi i più illustri del nostro tempo: ne notiamo un solo, quello di Lord Gladsto- ne così amabile, e di tanto buon augurio per la Badia oggi tanto afflitta: Flo- reat!....

CAP. XVI.

GALLERIA DELLE ISCRIZIONI

Ummidia Quadratilla — I cercatori di tesori. — Misura in lungo ed in largo del Monastero.

Nell' 2escire dagli Archivj trovatisi a sinistra incastra-


murs, diverses inscriptions lapidaires. En général elles se rapportent à l'histoire de l'antique Casinum. La plus intéressante , qui n' existe pas dans le recueil des inscriptions du P. Gattola, (Acces. ad Rist. Cas. pag. 738), est située vers le milieu du mur. Elle est ainsi conçue:

te nei muri diverse iscrizioni lapidarie relative alla storia dell'antico Casinum: la più interessante, e che manca alla raccolta del P. Gattola (Acces. ad Hist: Gas. parI. 738) sta quasi nel mezzo del muro ed è cosi concepita.

Unlmidia C. F.

Quadratilla

Amphitheatrum

Et templum Casinatibus

Sua pecunia fecit.

Cette inscription à grandes lettres, qui nous fait connaître l'auteur du Colisée de Casinum (1) et par suite l'époque de sa construction (50 ans ap. J.-C.) fut découverte par des chercheurs de trésors, la nuit du 17 août 1757. Apres des peines infinies, ils parvinrent a remuer l'énorme bloc, recouvert des débris

(1) Pline dans ses lettres (VII. 24) parle de cette Qua- dratilla, comme d'une matrone fort riche et sans enfants, qui fut la protectrice de Casinum et d24 Colisée jusqu'à l'époque de sa mort.

Tale iscrizione a grandi lettere romane, ci fa conoscere l' autore del Colosseo di Oasinuln (1) ed il tempo nel quale venne fabbricato (50 anni dopo G. C.). Della gente, che andava in cerca di tesori la scoprì nella notte del 17 Agosto 1757. Dopo lunga fatica, costoro riusci?'ono a rimuovere l'enorme

(1) Plinio nelle sue lettere (VII. 24) parla di Quadrati!- la matrona assai doviziosa e senza figli, che fu protettrice di Casinum, e del Colosseo tinche visse.


de l'amphithéâtre, sous lequel ils croyaient trouver des monceaux d'or. Espoir deçu! Le lendemain cependant un religieux vint examiner ces fouilles curieuses et aperçut, à sa grande surprise, cette belle inscription. Il se hâta d'en informer le P. Abbé du Mont-Cassin, qui fit scier le bloc et transporter à l'Abbaye la partie intéressante que nous voyons (1).

Continuant à marcher et laissant, à droite, la cour dont il a été question en commençant (Ch. III. p. 86), et à gauche , l'ancienne imprimerie qui n'offre pas d'intérêt, on arrivera à l'angle occidental du monastère. De ce point on jouit de la vue de sa plus grande longueur [180 m.], et de sa plus grande largeur [118 m.].— De là, tournant à gauche et prenant, peu après, une porte à droite, par un large escalier de 38 marches, situé juste au-dessus de VaudroMe qui conduit dans l'intérieur de l'abbaye, on descend à la Chapelle de S. Benoît.

(1) Descriz. di Mon. Cass. (du P. Della Marra) Napo- li, 1775, pag. CXIII.

lapide ricoperta di rottami dell' Anfiteatro, credendo trovarvi al di sotto mttcchi di oro. Delusa speranza! Al mattino un religioso volle curiosare cotesti scavi, e con sua sorpresa accortosi della bella iscrizione, si affrettò ad informarne V Abate, il quale fece segare il masso, e trasportare in Monastero la parte interessante dell' i- scrizione che ora si vede ( 1).

Col procedere innanzi, e lasciando a dritta tino dei Chiostri, di cui s'è parlato in principio (Cap. III. pago 86) ed a manca V antica Tipog-rafia di nessun interesse, si perviene allO angolo occidentale del Monastero, che da questo punto ha la maggior estensione (180 m.) in lunghezza, ed iii latitudine (118 m.). Di là piegando a sinistra, ed introducendosi in una porta a destra si discende per una larga gradinata di 38 scalini, costruita sopra la volta dell' androne, che mena nel Monastero, alla Cappella di S. Benedetto.

(1) Descrizione di M. Cass.

(del P. Della Marra) Napoli 1775. pag. CXIII.


CHAPITRE XVII.

CHAPELLE DE S. BENOÎT

La Torretta. — Ses souvenirs. — Ses peintures. — Antique dortoir des religieux. — Oratoire des dormants.

La chapelle si intéressante de S. Benoît, dont il s'agit ici, se trouve exactement au- dessus de la porte d'entrée du monastère et au-dessous des Chambres de S. Benoît dont nous parlerons bientôt. On l'appelle communément la Tor)'eM<ï, par ce qu'elle est située dans la partie inférieure de l'antique tour qui servit autrefois de demeure à S. Benoît, comme le rappelle une inscription placée au-dessus de la porte d'entrée:

CAP. XVII.

CAPPELLA DI S. BENEDETTO

La Torretta, e sue memorie— Pitture—Antico dormitorio dei religiosi — Oratorio dei dormienti.

La interessante Cappella di S. Benedetto sta propriamente sulla porta d' entrata del monastero, e sotto le stanze dette di S. Benedetto, delle quali si dirà appresso. Chiamasi commune- mente la Torretta perche posta al di sotto dell' antica torre che fUI un tempo dimora al S. Patriarca, come è segnato in uua iscrizione 6/M trovasi sopra la porta.

Pars inferior turris, in qua S. P. N. Benedictus, dum viveret, habitabat.

C'est là, en effet, que S. Benoît habita depuis son arrivée au Mont-Oassin jusqu'à sa mort (529-43) ; c'est là qu'il écrivit sa fameuse Règle, regardée dans tous les temps comme un modèle de sagesse; c'est là qu'il vit s'envoler au ciel l'âme de sa sœur, sous

Di fatti è là che S. Bene- detto abitb dal suo giungere in M. Cassino sino alla sua morte (529-43); è là che serisse la sua celebre Rego- la stimata in ogni tempo ti- po di sapienza; è là che vid- de V anima di sua sorella, in forma di colomba, volare


forme de colombe (1), et celle de S. Germain, évêque de Capoue, sous l'apparence d'un globe de feu; enfin c'est là que le Patriarche des moines d'Occident mourut plein de gloire et de sainteté (2).

Cette petite chapelle a été récemment restaurée par le R. P. Dom Victor Fèrrarri ( 1868 ). On a cependant conservé quelques mosaïques du XI" S., qui en forment le pavé, et les peintures. Celles de la voûte représentent: S. Benoît qui déplore la ruine future de son monastère; — S. Benoît ressuscitant le jeune moine écrasé par la chute d'un mur; — S. Benoît composant sa règle. Sur Il autel il y a un tableau de Mazzaroppi représentant la S." Vierge qui montre le Sauveur à S. Benoît. A droite et à gauche sont figurées

(1) Ce fait a donné lieu au beau tableau de Lesueur que l'on admire au Louvre.

(2) S. Grég. le Grand. Dial. liv. 11. ch. 35. — Pierre Diacre, Chron. Cass. liv. IV. ch. 30. — Çfattola. tom. 1:' pag. VI. — Honoré dei Medici dans Carav. III. pag. 423. etc.

in Cielo (1) e quella del Vescovo di Capua S. Germano, sotto specie d'un globo di fuoco; è là in fine che il Patriarca dei monaci di Occidente, chiuse gli occhi pieno di gloria e santità (2).

La piccola Cappella fu di recente restaurata per cura del P. D. Vittore Ferrari (1868) conservando i pochi musaici del pavimento, e le pitture della volta che rappresentano S. Benedetto, che deplora la futura devastazione del suo monastero - S. Benedetto, che risuscita ttn monaco schiacciato sotto le rovine d'un muro — Il Santo, che scrive la Rego- la. Sull'Altare v'ha un quadro del lJtlazzaroppi, esso rappresenta la B.a Vergine ehe offre l'infante Gesù a S. Benedetto. A dritta ed a' sinistra son dipinte da Er-

(1) Questa visione fu il soggetto d'un bel dipinto di Lesueur, che si ammira al Louvre.

(2) S. Gregorio Magno:

Dial. lib. il. c. 35. Pietro Diacono, Cron. Cass. lib. IV. cap. 30. — Gattola tom. 1. pago VI — Onorato dei Medici nel Op. di Carav. v. III. pago 423. ec.


les deux visions de S. Benoît dont il vient d'être question, de Hermand flamand.

L'autel a été enrichi de plusieurs indulgences pleniè- res, surtout par le pape Grégoire XIII (1579).

En dehors de cette chapelle, il y a, à gauche, dans le haut, trois petites arcades soutenues par des colonnettes géminées du XI* S. d'un effet gracieux; et, à droite, le dortoir des premiers disciples de S. Benoît. C' est ce que rappelle l'inscription qui se lit au-dessus de la porte:

manno Fiammingo le due visioni di S. Benedetto descritte innanzi.

L'Altare fit privilegiato di parecchie indulgenze plenarie, specialmente dal Pontefice Gregorio XIII (1579).

Al di fuori della Cappella a sinistra, in su stanno tre piccoli archi sostenuti da colonnette geminate del XI. S. d'un qrazioso effetto, ed a dritta il dormitorio dei primi discepoli di S. Benedetto; e lo ricorda mia iscrizione che è posta sulla porta:

Vetnstissimum habitaculnm in quo Sanctissimi Patriarchae discipuli quiescebant.

Le vestibule ou Oratoire des dormants, qui y conduit, est formé d'un vôute surbaissée, ayant dans le fond un autel de N. D. des Sept Douleurs, et de chaque côté deux statues en stuc de moines habillés, qui dorment étendus à terre. — C'est l'abbé Della Noce qui, en 1668, fit ainsi orner cet oratoire, comme il nous l'apprend lui-même dans le second appendice de sa Chron. Cas. au N.* 363.

De là, par une petite porte située à droite de l'autel, on entre dans l'antique habita-

Il vestibolo o Oratorio dei Dormienti è sormontato da una volta bassa, ed in fondo trovasi un altare di N. a S.a dei Sette Dolori, e ai lati due statue a stucco di monaci, che dormono vestiti sulla nuda terra. — l'Abate della Noce nel 1668 adornò quest' Oratorio, come lo fa egli stesso conoscere nella 2.11 apppendice della sua Cron. Cass. al N. 363.

Di là, per una porticina a dritta dell' altare, s' entra nelV antica abitazione dei


tion des disciples de S. Benoît. C'est une pièce voûtée, assez vaste , mais conservé dans sa simplicité et sa nudité d'autrefois, et cela, en souvenir de son antiquité et des personnes qui y vécurent (1).

CHAPITRE XVIII.

Chambres de S. Benoît

De retour à la cime de l'escalier, on ira visiter la partie supérieure de la tour de S. Benoît, désignée aujourd'hui sous le nom de Chambres de S. Benoît.

A gauche de la porte d'entrée, il y a un ancien demi- buste en bronze de S. Benoît, tenant une crosse d'une main et bénissant de l'autre. La porte qui vient après, conduit aux appartements où, pendant le jour, les dames sont reçues et que l'on appelle pour cela Foresteria delle donne.

(1) La porte primitive de cet ancien dortoir est aujourd'hui occupée par l'Ora- toire de S. Benoît, dont on a vu la description à la pag. 80.

discepoli di S. Benedetto. un locale assai spazioso e conservato nella sua primitiva simplicità e rustichezza per memoria della sua vetustà e delle persone che vi a- bitarono (1).

CAP. XVIII.

Stanze di S. Benedetto

Nel rimontare la scalinata si visiterà la parte S'ltperiore della torre di S. Benedetto, ed oggi indicata sotto il nome di Stanze di S. Benedetto.

Prima di entrarvi si vede a sinistra un mezzo busto in rame dorato di S. Benedetto col suo pastorale ed in atto di benedire. La porta alla quale e sopmpposto il busto introduce in alcune camere nelle quali possono, durante il giorno, essere ricevute le Signore, e perciò tale appartamento chiamasi Foresteria delle donne.

(1) La porta d'ingresso di questo antico dormitorio, è ora occupata dall' Oratorio di S. Benedetto già descritto a pag. 80.


A droite, on lit l'inscription suivante, de l'Abbé Ange Della Noce:

A destra si legge questa inscrizione della quale è aittore I' Abate Angelo della Noce:

Locus hic, ne ignores, hospes,

Praebuit cellam Benedicto, et speculam.

In hac, ex more vigilans, universum Mundum divini solis radio detectum Inspexit semel, simul et despexit;

Ex hac coelum suspectans, Scholasticam Sororem et Germanum Capuanum praesulem

Astra ovantes petere vidit.

Ex hac ipse triumphans per viam

Orientis Coeleste Capitolium penetravit.

Papa Gregorius. Lib. II. Dialogor.

Toutefoisles faits auxquels fait allusion cette inscription, suivant lesPP.Médici,Gatto- la et Della Marra (1), semblent avoir eu lieu dans la Chapelle de S. Benoît que nous venons de quitter et non dans les Chambres que nous allons visiter.

Ces chambres, précédées d'un petit vestibule, furent ornées, en 1631, de marbres et de stucs. — La première a, au centre de son pavé, les armes de l'Abbaye; l'autel de la seconde est remarquable par ses mosaïques; les orne-

(1) Descriz. Mont. Cass. 1775. p. 249. — Carav. v.III. p. 223, 246, et 248.

Per altro i fatti cui allude V iscrizione , secondo i PP. Gattola e Della Marra (1), sembra che fossero avvenuti nella Cappella or ora descritta, e non già nelle Stanze che vanno ad osservarsi.

Coteste stanze precedute da un angusto vestibolo furono nel 1631 adornate di marmi e stucchi. La prima stanza ha nel mezzo del pavimento lo stemma della Badia; l'Altare della seconda e rimarchevole per i suoi mo-

(1) Descriz. istor. di Monte Cass. 1775. p. 249. — Carav. v. III. p. 223. 246, e 248.


nlents de la troisième sont les plus riches. En 1748, l'abbé Antoine Capece, réunit, dans ces trois salles, une collection de tableaux, dont les meilleurs cependant furent transportés à Naples en 1811 (1). Voici le catalogue détaillé de ceux qui restent.

PINACOTHÈQUE ou

GALERIE DE TABLEAUX

Première chambre.

Mur à gauche en entrant

1. Le S. Esprit illuminant S. Placide et S. Germain, avec le Mont-Cassin dans le lointain, de Marc Mazza- roppi de San - Germano (1 550-1620).

2. La Foi et l'Espérance, de Joseph Cesari dit le chev. d'Arpin ou le Josepin [1560-1640J.

3.Un Evangéliste,de Sébastien Conca de Gaëte ( i676- 1764).

4. Un Ange, du Chevalier d'Arpin.

5. Guérison du Paraly-

(1) Carav. Tom. III, pag.

582.

saici, ma gli ornati più, ricchi son quelli della terza stanza. Nel 1748 l'Ab. Antonio Capece, raccolse in queste tre stanze molti quadri, ma tra questi i l)iù pregevoli furono tolti nel 18ti e portati in Napoli (1). Ecco il catalogo di quelli rimasti.

PINACOTECA

ossia

GALLERIA DI QUADRI

Prima Stanza

Muro a sinistra entrando

1. Lo Spirito Santo che irradia i SS. Placido e Germano, ed in fondo, M. Cassino, quadro di Marco Maz- zaroppi del Paese di S. Germano (1550-1620).

2. La Fede e la Speranza, di Giuseppe Cesari detto il Cav. d'Arpino, o Giuseppi- no, (1560-1640).

3. Un Evangelista, di Sebastiano Conca da Gaeta. (1676-1764).

4. Un Angelo, del Cav. d'Arpino.

5. Il Paralitico sanato,

(1) Carav. Tom. Ili, pag.

582.


tique. Ecole napolitaine, époque du Spagna, (1524 environ).

6. 7. Fruits et oiseaux, d'inconnu.

8. 11. Quatre petits paysages, de Gomelio Satiro.

12. 13. D'eux horizons avec ruines, d'Orizzonte.

Deuxième muraille.

14. Naissance de J. C. la S." Vierge et S. Joseph en adoration. Ecole Vénitienne.

15. S. Antoine de Padoue tenant l'Enfant Jésus et trois anges, de Pacecco di lio- sa, de Naples (1649,.

16. Invention de la Vraie Croix par S." Hélène,' de Mazzaroppi.

17. S. J)enoît '. orllonnant à l'écuyer de Tqtila'dè,quit-: ter les habits"royaux dont il est revêtu, de Herinan Fla,niaiid.

18. Totila s'humiliant devant S. Benoît, id.

19. Paysage.où est représenté le baptême de .reunu- -que de la reine ;Candace, id.

. 20. Paysage olt l'on. voit .un'jinge qui, l'éfcéo levéevar-1 rêtViialaam, monté sur.son!

Scuola Napoletana epoca dallo Spagna, in circa).

6. 7. Uccelli e frutta, di

Autore ignoto.

8.11. Quattro piccoli paesaggi, di Cornelio Satiro.

12. 13. Dite Orizonti coM alcuni ruderi, di Orizzonte.

Seconda Muraglia

14. Nascita di G. C. e la Santa Vergine con S. Giuseppe che lo adorano, scuola Veneziana.

15. S. Antonio di Padova con l'infante Gesù e tre Angioli, di Pacecco di Rosa da Napoli [1649].

.16. Invenzione della Vera Croce per S. Elena, del Maz- zaroppi.

17. S. Benedetto che dice

~

allo scudiero di Totila deporre gli abiti reali ,"che aveva indossati ad incannarlo , di Emano Fiammingo.

18. Totila, che umile S'itłchina al cospetto di S. Benedetto, idem.

j!).. Paesaggio e battesimo del.l' eunuco della regina Canclqcè, idem.

\20lAitrp Paesaggio dove VAngelò con la spada iis alto si oppone a Balaam,


ânesse, s'avançant pour maudire les Israélites, id.

21. 22. Deux batailles remarquables, de Pierre Midcer de Harlem, dit le chevalier Tempesta (1637- 1701.)

23. S. Benoît qui voit, du haut de sa tour, l'âme de sa soeur s'envoler au ciel sous forme de colombe, de 11er- man Flamand.

24. S. Benoît qui voit monter au ciel l'âme de S. Germain, évêque de Capoue, celui qui donna plus tard son nom à Cassino. Id.

25. 26. Deux petits ronds: l'Archange Raphaêl qui accompagne le jeune Tobie suivi de son chien; — un vaisseau entrant au port. Ecole Flamande.

27. 28. Deux petits ronds: paysage; — enfant, de Iler- man Flamand.

29. 36. Tous les petits hexagones: — 29. Rivière; — 30. Tour; — 31. Château; — 32. Pont; — 33. Croix et ruines romanes; — 34. Fleuve; — 35. Vallée et

che montato sopra tUt giumento va per maledire il popolo d' Is'tael. Idem.

21-22. Due rimarchevoli battaglie, di Pietro Mulcer di Starlem detto il Cav: Tempesta [1631-1101],

23. S. Benedetto che dall'alto della sua torre contempla l'anima di sua sorella che sotto specie di colomba vola in Cielo, di ErmanDO Fiammingo.

24. S. Benedetto vede l'a- nima di 8. Germano Vescovo di Capila andare in Cielo, e del cui nome si chiamò poi Cassino. Id.

25-26. Bue piccoli quadri di forma circolare che rappresentano, uno VArcangelo Raffaele, il quale accompagna nel viaggio Tobia il giovane seguito dal suo cane; V alti-o un vascello che entra in porto. Scuola Fiamminga.

27-28. Altri due piccoli tondi, ove trovallsi un paese, e un putto, di Ermanno Fiammingo.

29-36. Tanti piccoli esagoni iìt cui son dipinti —29 una Spia,q,qia - 30 una Torre — 31 Castello — 32 Ponte -3.1 Croce e rovine di -Homa 34 Fiume — 35 Val-


ruines; — 36. Cascade, de l'Ecole flamande.

37. 40. Tous les ronds. (Ils sont un peu plus grands que les précédents). 37. Jacob qui lutte contre un ange; — 38. Chasse au cerf; — 39. Bergers et bergères abreuvant leurs troupeaux ; — 40. La S." famille en fuite. De Cornelio Satiro.

41. 42. Deux petits tableaux carrés: un moulin; — un village dominé par une tour, id.

43. 44. Deux petits paysages carrés: villageois; — lac bordé de ruines, de Claude Gelée, dit le Lorrain (1660- 82).

Troisième muraille.

(du balcon)

45. S. Maur retirant S. Placide du lac où il était tombé, de Mazzaroppi.

46. La S." Vierge tenant l'Enfant Jésus, que S." Catherine embrasse, du Chcv. Conca.

47. Eve présentant à Adam le fruit défendu, dît Chevalier dArpin.

lata ed alcuni ruderi — aC Cascata; tutti di Scuola fiamminga.

37-40. Altri quadri di forma rotonda, [poco più grandi dei precedenti.] e rappresentano —• 37 la Lotta di Giacobbe con li Angelo; — 38 Caccia al cervo. — 39 Pastori e Pastorelle che ■menano i loro armenti ad abbeverare. — 40 Fuga in Egitto della 8. Famiglia. Di Cornelio Satino.

41-42. Un Molino, ed un villaggio sottoposto ad una torre, in due piccole tele quadrate; idem.

43-44. Due piccoli paesaggi quadrati: in cui si vedono dei contadini — ed un lago presso ad alcuni ruderi; di Claudio Gelée, detto il Lorenese.

Terza Muraglia.

[del balcone]

45. S. Mauro che salva S.

Placido caduto nel lago; di Mazzaroppi,

46. La S. Vergine col Bambino che S. Caterina abbraccia; del Cav: Conca.

47. Eva offre ad Adamo il frutto vietato; del Ca v: d'Arpino.


48. Une carrière et des ouvriers, de Cornelio Satiro.

49. 50. Deux petits ta-.bleaux: port avec ruines;.— la S." Famille entrant, eri barque, de Claude Lorrain., ~t, 51. S. Benoît et S." Scho- lastique debout, de M'as-, zaroppi. , » 52. S. Benoît en prière devant un crucifix, id.

53. Pélerins passant devant les ruines d'un temple, de Léonard Coccurante.

54. Anges dans un ovale long, d'inconnu.

55. La Vierge qui lit, de

Mazzaroppi.

56. Ange gardien conduisant un enfant, de François Solimena, dit l'abate Ciccio, de Nocera (1657-/747).

57. La Madeleine aux pieds de Jésus, dit Chevalier d'Arpin.

58. La Vierge et l'Enfant Jésus, di-e Chevalier Conca.

59. Martyre à Messine , de S. Placide et de sa famille, de Mazzaroppi.

60. S. Jean-Baptiste baptisant J.-C. dans le Jourdain, d'inconnu.

4<9. Una cava di pietra ed Operai-, Cornelio Satiro.

40-50. Due piccole tele — Tórlo■ divinare, e ruderi — la S. Famiglia che ascende una barca: Claudio di Lorena. .

.-5 t. S. Benedetto e S. Scolastica in piedi-, Mazzaroppi.

52.\ 8.. :Вenedetto, che prega innalzi al Croci/isso; idem.

53. Pellegrini, che passano'' avanti le rQvine d'un Leonardo -Coccur,,tiìte.

54. Angeli in un quadro ovale; d'autore ignoto.

55. La S. Vergine, che legge; del Mazzaroppi.

56. L'Angelo Custode che guida u,ìt fanciullo: di Francesco Solimena, detto 1' Abate Ciccio da Nocera.

57. La Maddaleua ai piedi di .Gesù; Cav: d' Arpino.

58. La S. 'Ver.fJine col

Bambino; Cav: Conca.

59. Martirio di S. Placido e della sua famiglia i?& Messina; del Mazzaroppi.

60. S. Gio-Battista, che battezza G. C. nel Giorcla1W; autore ignoto.


Quatrième muraille.

(de la porte de la 2' chambre)

61. Sacrifice d'Abraham, du Chev. d'Arpin.

62. Une S." Famille , de Paul de Matteis, de Nazies (1662-1728).

63. S. Sébastien qui est pansé par S." Irène, dame romaine, de Luca Giordano, de Nazies (1632-1705).

64. S." Anne, ébauche, id.

65. La Madeleine, du Chev. Maxime Stanzioni, de Naples (1585-1656).

66. La S." Vierge, ébauche, de Luca Giordano.

67. Anges dans un petit ovale long, d'inconnu.

68. La S." Vierge dans la gloire et S. Benoît et S." Scholastique debout, de Mas- zaroppi.

69. S. Jean-Baptiste assis dans une grotte, du Chev. d'Alpin.

70. Abraham prosterné devant les trois anges, id.

71. S. Benoît se roulant, à Subiaco, dans les épines, de Luca Giordano.

72. La Madeleine; ébauche, id.

73. S." Agnès, deou-ngure, id.

74- La Madeleine pénitente, id.

Quarta Muraglia.

(della porta alla 2." Stanza)

61. Sacrifizio di Abramo;

Cav: d'Arpino.

62. Sa Famiglia; di Paolo de Matteis da Napoli (1662- 1728).

63. S. Sebastiano vien curato da S. Irene matrona romana; Luca Giordano.

64. Abbozzo d'una S. Anna; idem.

65. La Maddalena; del Cav: Massimo Stanzioni di Napoli (1585-1656).

66. La S. Vergine; bozzet.to di Luca Giordano.

67. Angeli in un piccolo ovale; di autore ignoto.

68. La S. Vergine in gloria, e 8. Benedetto con s.a Scolastica in piedi; Mazza- roppi.

69. S. Gio: Battista seduto dentro una grotta; Cav: d'Aftuino.

70. Abramo ai piedi dei tre Angeli; idem.

71 S. Benedetto elle in Subiaco si ravvolge tra le spine; Luca Giordano.

72. La Maddalena; bozzetto; idem.

73. S. Agnese mezzo busto; idem.

74. La Maddalena penitente; idem.


Suite de la primière muraille

(à droite de la porte d'entrée)

75. S. Benoît recevant S. Maur et S. Placide enfants, belles figures, mal restaurées, d'André de Sale1'ne (1480- 1530).

76. 77. Paysages: vue d'un lac; — ruines au bord de la mer. Ecole Française.

78. S. Benoît recevant To- tila qui s'humilie à ses pieds, d'inconnu.

79. Portrait de S. Philippe de Néri, d'inconnu.

80. 81. Deux petits paysages ronds avec figurines, de VEcole Flamande.

82. Un Ange, die Chev. d'Arp£n.

83. Un Evangeliste, de Sé- bastien Conca.

84. La Charité et la Force, du Chev. d'Arpin.

SECONDE CHAMBRE

Muraille de l'autel.

85. Conception, ébauche dit

Chev. d'Arpin.

86. 87. Deux charmantes petits têtes, de Bélisaire Co- renzio (1588-1643).

88. Deux petits ovales: le

Proseguimento della l. a muraglia.

(a dritta della porta d'entrata)

75. S. Benedetto riceve S. Mauro, e S. Placido ancor fanciulli: bel quadro , malamente restaurato, è di Andrea da Salerno. (1480- 1530).

76. 77. Paesaggi: _ Veduta d'un lago — l?udei-i sul lido del mare; di Scuola Francese.

78. S. Benedetto accoglie Totila che si prostra ai di liti piedi, d'Autore ignoto.

79. Ritratto di S. Filippo Neri; d'Autore ignoto.

80. 81. Due paesi con figure su piccole tele rotonde; Scuola Fiamminga.

82. Un Angelo; Cav: d'Ar- pino.

83. Un Evangelista; Sebastiano Conca.

84. La Carità e la Fortezza; Cav: d'Arpino.

SECONDA STANZA

Muraglia dell' Altare.

85. Immac: Concezione;

Cav: d'Arpino.

80. 87. Due graziose testoline; Belisario Corenzio (1588 -1(ì43).

88. Due piccoli ovali: il


Sauveur et la Vierge, d'inconnu.

89. ( Dans l'alcove à droite de l'autel). Un magnifique Crucifix en os d' hippopotame, d'inconnu.

90. 91. S." Scholastique, S. Grégoire le Grand et S. Maur, trois ébauches, du, Cltev. d'Arpin.

92. Naissance de J. - C., de

Farinaccio.

93. Annonciation, de Frédérie Zuccheri.

94. Adoration des Mages, de Farinaccio.

95. Jésus donnant l'anneau nuptial à S." Catherine, id.

96. 97. Une Martyre et S." Scholastique , esquisses du Chev. d'Arpin.

98. Annonciation, de Bernard Lama de Nazies (1508-1579)

99. Ange du Jugement (détaché d'un grand tableau). Ecole Napolitaine.

Muraille de la porte d'entrée.

100. Sacrifice d'Abel, en présence de Caïn, de Charles Mellin.

101. Jésus lavant les pieds à ses disciples. Esquisse de

Salvatore, e la S. Vergine, Autore ignoto.

89. (sul genuflessorio a dritta dell'altare) Un Mta- gnificoOrocefisso scolpito in osso d'Ippopotamo; di Autore ignoto.

90. 91. S. Scolastica, S.

Gregorio Magno e S. Mau?-o; tre bozzetti del Cav: d'Arpino

92. Il Natale di G. C.;

Farinaccio.

93. Annunziazione; Federico Zuccheri.

94. Adorazione dei Magi;

Farinaccio.

95. Gesù che dona a S.

Caterina l' anello nuziale; idem.

96. 97. S. Scolastica, ed una Martire; bozzetti del Cav: d'Arpino.

98. Annunziazionej Bernardo Lama di Napoli (1508- 1579).

99. Angelo del Giudizio finale, (staccato da un gran qttadro). Scuola Napoletana.

Muraglia della porta di entrata.

100. Sacrifizio di Abele, presente Caino; Carlo Mel- lini.

101. Gesù che lavai piedi agli Apostoli; bozzetto del


la grande fresque de la voûte de la Sacristie. Au bas, on lit: Eques Sebastia. Conca Cajetae, pinxit anno 1749.

102. L'archange Gabriel, de Luca Giordano.

103. La Vierge Annunzia- ta qui lit, id.

104-107. Quatre petits paysages ovales, avec des figurines gracieuses. Ecole Flamande.

108. S. Joseph tenant l'Enfant Jésus qui dort. Petit ovale, d'inconnu.

109. Baptême do J.-C. en présence du Père Eternel et d'un ange, de Philippe de Nazies. [1583J.

Muraille du balcon.

110. S. Benoît et ses disciples, d'inconnu.

111. Petit paysage ovale avec figurines. Ecole flamande.

112. La Madeleine qui, appuyée sur une tête de mort, pleure ses péchés, demi-figure de Luca Giordano.

113. Abraham qui chasse Agar dans le désert, de Ma- thias Preti, dit le Ghev. Calabrais f 1613-99 J.

114. Assomption, de Bernard Cavallino, de Nazies [1622-()6 J.

grande affresco dipinto nella volta della Sacristia. Vi si legge: Eques Sebastia. Conca Cajetae, pinxit anno 1749.

102. VArcangelo Gabriele; Luca Giordano.

103. La Vergine Annunziata che Ugge; idem.

104-107. Quattro piccoli paesi ovali con graziose figui-ine. Scuola Fiamminga.

108. S. Giuseppe che tiene stille braccia il Bambino dormente, piccolo ovale, di autore ignoto.

109. Battesimo di G. C. con il Padre Eterno ed iiii Angelo-, Filippo da Napoli (1583).

Muraglia del balcone

110. S. Benedetto ed » suoi discepoli; autore ignoto.

111. Piccolo paese ovale con figure; Scuola Fiamminga.

112. La Maddalena, che si appoggia .sopra; un teschio , e piange le sue colpe, mezza figura; Luca Giordano.

113. Abramo discaccia Agar nel deserto; Mattia Preti detto il Calabrese (1613- 99).

114. L'Assunta; Bernardo Cavallino di Napoli (1622- 56).


115. Très-ancien portrait de S. Anastase, moine et martyr, dont la vue seule, au témoignage du second concile de Nicée, mettait en fuite les démons et guérissait les infirmes, d'inconnu.

116. Adoration des bergers. Ecole napolitaine.

117. S." Lucie à qui l'on présente une palme et des yeux dans un plat, du Chev. Maxime Stanzioni.

118. S. Sébastien, demi-figure, de Luca Giordano.

119. Petit paysage ovale avec figurines. Ecole flamande.

120. L'Eternel recommandant l'observation de sa loi, d'inconnu.

Muraillo del' Alcove.

120. S. Jérôme se frappant la poitrine avec un caillou, d' Horace liusso de Naples (1582).

121. David qui taille la tête à Goliath, d'inconnu.

123. S. Jérôme qui écrit, dit Spagnulettn, de Boloqne.

124. La S". Trinité; tableau remarquable de Jlattlbi(is Preti.

125. S. Jérôme pénitent, du Gfiev. Troppa, qu'on croit élève de Maratta.

115. Antichissimo ritratto della testa di S. Anastasio monaco e martire, alla sola v ista del quale i demoni fuggivano, e sanava i malati; l'afferma il IL Concilio Niceno; di Autore ignoto.

IVI Adorazione dei l'astori; Scuola napoletana.

117. S. Lucia alla quale si offre una palma, e due occhi in un desco; Cav. Massimo Stanzioni.

118. 8. Sebastiano, mezza figura; Luca Giordano.

1.9. Piccolo paese ovale con figure; Scuola Fiamminga.

120. Il Padre Eterno che inculca l' osservanza della stta Legge; Autore ignoto.

Muraglia dell'Alcova

121. S. Girolamo, che picchiasi il petto con uìè sasso; Orazio Russo di Napoli (1582).

122. David, che taglia la testa a Goliath Au. ignoto.

123. l')'. Girolamo, che scrive; Spagnolette di Bologna.

124. La liS. Triade, quadi-o pregevole di Matteo Preti, detto il Calabrese.

12 .5. S. Girolamo l)enitente; del Cav. Troppa elio dico- si fosse allievo del Maratta.


126. Martyre de S. Placide et de ses compagnons, esquisse de Mazzaroppi.

127. Portrait, sur papier, de Raphaël, par Raphaël lui-même (1483-1520). Au bas de ce portrait intéressant on lit ces mots: Ritratto di R. S. U. fatto da se.

128. S." Céjile faisant de la musique, d'And1'é Vacca- ro, de Naples (1598-1(70).

129. Belle tête d'ange, ébauche, $ Antoine Allegri dit le Correge, fondateur de l' Ecole lombarde (. 494- 1534).

130. S. Jean l'Evangéliste, de Luca Giordano.

131. La Madeleine pénitente, de Morandi de Florence (1622-1717).

132. L'archange S.Michel, ébauche, de Bernardino Si- ciliano.

133. (Dans l'alcove). Un crucifix en buis, du sculpteur Florentin Donatello (1383-1466).

134.-146. Treize pastels, du Chev. d'ArlJÏn: - 134, le Père Eternel tenant le monde en main; — 135, S. Bruno passant sur le corps d'un démon étendu devant lui; — 136, Divers martyrs, attachés à des arbres; — 137, De-

126. Martirio di S. Placido, e socj; bozzetto del Mezzaroppi.

127. Ritratto, sopra carta, di Raffaello disegnato da lui (1483-1520) aìVestremità del disegno si legge: Ritratto di R. S. U. fatto da se.

128. S. Cecilia die suona l'organo; Andrea Vaccaro di Napoli fi 598-1670;.

129. Una bella testa d'Angelo, di Antonio Allegri, fondatore della Scuola lombarda (1494-1534).

130. S. Giovanni Evange-

Usta; Luca Giordano.

131. La Maddalena, del Morandi di Firenze (1622- 1717).

132. S. Michele Archange- lo, abbozzo di Bernardino Siciliano.

133. ( Neil' alcova). Un Crocefisso in legno, scoltura del Donatello Fiorentino (1383-1466).

134. -146. Tredici disegni a pastello; del Cav. d'Arpi- no, e sono — 134. l'Eterno Padre che sostiene il Mondo — 135. S. Brunone che calpesta un demonio disteso a terra — 136. Alcuni Martiri legati ad alberi —


mi-figuro d'un religieux martyr; -138, S. Sébastien atta- che à un arbre et percé de flèches; —139, S. Jean; — 130, S. Benoît; — 141, Jésus à la colonne; — 142, Tête; — 143. S. Paul; — 144, S. Benoît écrivant sa règle ; — 145, S. Pierre; — 146, L'Annonciation.

Troisième Chambre.

Muraille à droite en entrant.

147. La S." Famille et un ange. Miniature de César Baglione de Bologne, mort it Parme en 1642.

148. Jésus et S. Jean Baptiste enfants, qui s'embrassent. Ecole d'Annibal Carrache.

149. Une Conception, du

Chev. Conca.

150. Mort de S. Joseph entre la belle figure de Jésus et celle si résignée de Marie, du Cltev. d'Arpin.

151. Naissance de J.-C. et adoration des bergers, deMaz- zar01Jpi.

152. Baptême de J.-C., de llinaldi de Vérone.

153. L'Eternel soutenant le monde, du Chev. d'Arpin.

137. Mezaa figura d'un Martire monaco — 138. S. Sebastiano legati) ad un albero, e trafitto da frecce — 1.19. S. Giovanni — 140. S. Benedetto — 141. Gesù alla colonna- 142. Una testa — 143. S. Paolo -145. S. Pietro. 146. — La SS. Annunziata.

Terza Stanza

Muraglia a dritta di chi entra.

147. La Sac. Famiglia e un Angelo; miniatura di Cesare Baglioni di Bologna morto a Parma (4642).

\ 48. Gesù ed il Battista fanciulli che si abbracciano; Scuola d'Annibale Caracci.

149. La Immac. Concezione di M. V. del Cav. Conca.

150. Transito di S. Giuseppe tra la bella figura del Salvatore, e l'altra coM rassegnata di Maria Ver. Cav. d'Arpino.

151. Il Natale di G. C. e pastori che lo adorano; del Mezzaroppi.

152. Battesimo di G. C. di Rinaldi Veronese.

153. L'Eterno Padre che sostiene il globo, Cav. d'Arpino.


154. Repos en Egypte de la S." Famille; un auge présente de fruits à l'Enfant Jésus, de Joseph del Sole, de Bologne ( 1564-17 19).

155. Conversion de S. Paul, d-u Chev. Tempesta.

156. 157. Paysages: Cascade et S. Jérôme écrivant, — LaMadeleine pénitente. Ecole du Vomir- iquin.

158. 8. Jean-Baptiste assis, qui caresse un agneau, de lierre Novelli, dit le Mon- realc.se. Il vivait en 1660.

159. S. Benoît qui ordonne à S. Maur d'aller sauver S. Placide qui se noie, d'André Sabbatini, dit André de Sa- lerne, le meilleur élève de llaphaël (1480-1530).

160. S. Benoît, id.

161. Armée en marche.

Ecole Flamande.

162. La Chananéenne à genoux devant J.-C. et les apôtres, de Claude Lorrain.

Muraille du fond.

163. S. Pierre pleurant au chant du coq. Superbe tète où so traduit admirablement le repentir d' avoir péjlié , dit Chev. Jean-François Bar-

154. Riposo della Sacra Famiglia in Egitto, e Wl Angelo cite offre delle frutta al bambino Gesù, ai Giuseppe del Sole da Bologna (1654-1719).

155. Conversione dì 8.Paolo, Cav. Tempesta.

156.157. Dite paesaggi, in uno S. Girolamo che scrive, ed in fondo una cascata d' acqua , — nell' altro la Maddalena penitente; Scuola del Domenichino.

158. S. Gio: Battista seduto che fa carezze ad un agnello, di Pietro Novelli detto il Morrealese.

159. S. Benedetto ordina a S. Mauro di salvare S. Placido sommerso nel lago; di Sabbatini, detto Andrea di Salerno, il migliore fra i discepoli di Haffaele. (1480-1530) 160. 8. Benedetto, idem. 161. Un esercito in cammino; Scuola Fiamminga.

162. La Cananea genitflessa innanzi a, G. C. e gli Apostoli; Claudio di Lorena.

Muraglia di prospetto. i M. S. Pietro che piange al cantar del Gallo, bellissima testa, da citi traspira in mirabile modo il pentimento del suo peccato, del


1Jieri, dit le Giterchin, de Cento (1590-1606).

164. Paysage 011 J.-C. s'entretient avec ses deux disciples, sur le chemin d'Em- maiis, de Claude Lorrain.

165. Belle tête du Père Eternel, dit Chev. d'Arpin.

166. Le couronnement d'épines, de Sébastien Lucia- no, dit del Piombo, de Venise ( 1485-1.547).

167. David qui porte en triomphe la tête de Goliath, petit tableau sur pierre, d'inconnu:

168. L'Ange gardien, du

Chev. d'Arpin.

169. J.-C. reconnu par deux disciples , à la fraction du pain; bon tableau, de Luca Giordano, gravement endommagé , dit-on, par les soldats français, en 1799.

170. Véritable portrait de S.François d'Assise, d'inconnu.

171. La Madeleine pleurant sur une tête de mort, du Chev. d'AlJ1Ín.

172. La S." Vierge recevant les hommages de S. François, pendant que l'Enfant Jésus joue avec S. Jean- Baptiste, d' Augustin Carra- che (1558-1602), sur pierre de touche.

Cav. Gian-Francesco Barbieri detto il Guercino, di Cento (1590-1666).

164. Paesaggio, nel quale (J. C. conversa con i due di scepoli sulla via d'Emmaiis; Claudio di Lorena.

165. Bella testa delVE- terno Padre, Cav. d'Arpino.

166. Gesù coronato di spine; Sebastiano Luciano, detto del Piombo di Venezia (1485-1547).

167. Davide che porta in trionfo la testa di Goliath, piccolo quadro sopra a pietra, d'autore ignoto.

168. L' Angelo Custode;

Cav. d'Arpino.

169. G. e. riconosciuto dai due discepoli d'Emmaùs nella frazione del pane; di Luca Giordano: il quadro è molto deteriorato, e lo fu, come di cesi, da soldati francesi nel 1799.

170. Ritratto al vero di S. Francesco d'Assisi, d'autore ignoto.

171. La Maddalena che piange innanzi un cranio umano; Cav. d'Arpino.

172. La Sa Vergine venerata da S. Francesco, e Gesú bambino che trastulla- si con S. Gio: Battista, dipinto sopra pietra di paragone da Agostino Caracci (1558. 1602).


173. La S" Vierge défendant à S. Jean-Baptiste de réveiller l'Enfant Jésus qui dort. Très-joli petit tableau de Jean-Baptiste Salvi, dit Sassoferrato ( 1605-1685).

174. Martyre de S. Laurent: mosaïque colorée ( dias- pro ), avec la corniche d'albâtre et de lapis-lazuli. De Zampieri de Bologne dit le Dominiquin (1581-1641).

175. S. Pierre et S. Paul, demi-figures, de lJ1ichel-Ange Ameriphi, dit lIlichelan- giolo da Caravaggio (1569- 1609).

176. Paysage où est représentée Agar, qui, chassée par Abraham, s'en va en pleurant avec son fils Ismaël, de Claude Lorrain.

177. (Sur la corniche) S. Benoît en habits pontificaux, d'André de Salerne.

178. S. Basile et S. Grégoire le Grand, id.

179. S. Jean Chrysostome et S. Athanase, id.

Troisième muraille.

180. Une pietà et diverses figures, dit Chev. d'Arpin.

181. S. Maur retirant de l'eau S. Placide, d'Antoitte

173. La S." Vergine fa cenno a S. Gio: Battista onde non risvegli il bambino Gesù che dorme ; grazioso quadruccio di Gio: Battista Salvi, detto il Sassoferrato (1605-1685).

174. Martirio di S. Lorenzo, musaico colorato (in diaspro) coM cornice d'alabastro e lapis lazuli; del Zampieri da Bologna, detto il Dominichino.

175. S. Pietro e S. Paolo, mezze figure, di Michel Angelo Amerighi, detto il Caravaggio.

176. Paesaggio nel quale vedesi Agar che cacciata di Casa da Abrmno, se ne va piangente col suo figlio Ismael; di Claudio di Lorena.

177. (Sopra la cornice del muro) S. Benedetto in abiti pontificali ; Andrea da Salerno.

178. s. Basilio e s. Gregorio Magno, idem.

179. s. Gio: Crisostomo, e s. Atanasio; idem.

Terza Muraglia

180. Una Pietà ed altre figure; Cav. d'Arpino.

181. s. Mauro salva dall'acqua s. Placido; Antonio


Giusti. de Florence ( 1624- 1705. )

182. S.Benoît avec la crosse, petit ovale de Mazza- roppi.

183. S." Cécile, de Béli- saire Corenzio.

184. S. Pierre qui prie, du Chev. d'Arpin.

185. S. Benoît qui enseigne le silence à S. Bruno, d'Antoine Viviani, dit le Sordo di Urbino.

186. La S." Vierge, sous la forme d'une religieuse; demi-figure d'Albert Durer, de Nuremberg (1471-1528}.

187. Miniature représentant la naissance de J.-C. de Giulio Clovio, élève de lIficheZ-Ange et de Jules Romain (1498-1578).

188. S." Famille, avec S. Jeàn-Baptiste qui offre un raisin à l'Enfant Jésus, gi-acieux tableau de Sordo di Urbino.

189. La S.' Vierge tenant l'Enfant Jésus, qui prend la Règle des mains de ^ S. Benoît, en présence de S." Scho- lastique, de S. Jean-Baptiste et de l'Archange s. Michel, de Mazzaroppi.

190. Martyre de S. Placide et de ses compagnons. Ecole de Michel-Ange.

Giusti di Firenze ( 1G24 1705).

182. s. Benedetto con iiii pastorale in mano ; piccolo ovale del Mazzaroppi.

183. s. Cecilia; di Belisario Comizio.

184. s. Pietro, che prega;

Cav. d'Arpino.

185. s. Benedetto che Ùtsegna la virtù del silenzio a s. JBruitone^ di Antonio Vi- viani, detto il Sordo di Urbino.

186. La ss.a Vergine in abito da monaca, mezza figura di Alberto Durer di Norimberga (1471-1528).

187. La Nascita di G. C., Miniatura di Giulio Clovio discepolo di Michelangelo e di Giulio Romano (1498- 1578).

188. La sac. Famiglia, con s. Gio: Battista che o ffre dell'uva all'ìi&fante Gesù; graziosa pittura del Sordo d'Urbino.

185. La ss.a Vergine col bambino fra le braccia, il quale prende da s. Benedetto la llcgola, presenti s. Scolastica, s. Gio: Battista e V Arcangelo s. Michele, del Mazzaroppi.

190. Martirio di s. Placido e sodi; SC.HOIÌI di Michel- Angelo,


t91. La S." Vierge dans la gloire; bon tableau de Béli- saire Corenzio.

192. Un Ecce Homo, où J.-C. est représenté avec un bourreau qui le tient par les épaules; curieuse esquisse du cfiev. d'Arpin.

193. S." Famille, d'Anni- bal Carrache (1560-1609).

194. La Madeleine aux pieds du divin jardinier, de Lan franc.

195 J.-C. mort, dans les bras des Stes Femmes. Cec- chino Salviati de Florence.

186. J ésns couronné d'épines, d'Albert Durer.

197. Le Christ à la colonne, aquarelle du chev. d'Arp'in.

198. Copie de la Transfiguration de Raphaël, par un de ses disciples.

1 99. S. Paul qui prie, du chev. d'Arpin.

200. La S." Vierge tenant l'Enfant Jésus . et S. Jean- Baptiste; figures vivantes, de l'Ecole de Jules Romain.

201 Un Saint évêque (peut- être S. Germain), d 'André de Salerne.

202. tin Ecce Homo; demi-figure, de Guido Reni, de Bologne (1575-1642).

203. Mort de S. Benoît, cl'And1'é de Salerne.

204. S. Benoît qui ressuscite un enfant, id.

19 !. La S8.a Vergine in gloria; buon quadro sopra rame di Belisario Coreuzio.

192. Un Ecce Homo, che ltn Giudeo afferra per le spalle; curioso bozzetto del cav. d'Arpino.

193. La Sac- Famiglia; di Annibale Caracci.

194. La Maddalena ai piedi di Gesù in figura di Ortolano; del Lanfranco.

195. G. C. morto, fra le braccia delle pie donne; di Cecchino Salviati di Firenze.

196. Gesù coronato di spine, d'Alberto Durer.

197. Gesù alla colonna; acquarello del cav. d'Arpino.

198. Copia della Trasfigurazione di Raffaele fatta da un suo discepolo.

199. S. Paolo in orazione; cav. d'Arpino.

200. La ss.a Vergine col Bambino, e S. Gio: Battista; figure molto vive, maniera di Giulio Romano.

201. Un Vescovo ( forse S. Germano ); di Andrea da Salerno.

202. Un Ecce Homo, mezza figura del Guido Reni da Bologna (1575-1642).

203. Transito di S. Benedetto; Andrea da Salerno.

204. S. Benedetto ritorna a vita un fanciullo; idem.


205. Petit tableau représentant la figure du Sauveur, d'inconnu.

Quatrième Muraille

206. 207. Deux peintures sur bois, fort anciennes (XII'- XIII.* S.), qui étaient à côté du vieil orgue. Elles représentent, l'une s. Pierre, et l'autre s. Paul, qui tient un livre sur lequel on lit en caractères gothiques:

205. Il volto del Salvatore; piccolo quadro d'Autore ignoto.

Quarta Muraglia.

206. 207. Bue pitture sopra legno, ( del S. XII- XIII.), prima situate ai lati dell'antico organo; rappresentano; una s. Pietro, l'altra s. Paolo che tiene un libro nel quale è scritto in gotico:

Nos autem gloriari oportet in cruce Domini.

Uauteur en est d'inconnu.

208. Ancienne peinture, sur bois, représentant s." Anne et la S." Vierge qui tient 1' Enfant Jésus ; au bas, on lit la date: MUCCCXIII; de Tesauro.

209. Un soldat et s. Sébastien percé de flèches, de Joseph del Sole.

210. La S." Vierge qui lit, du chev. Maxime Stan- zione.

211. S.Benoît qui donne la Règle à s. Maur, s. Placide et autres personnages, d'André de Sàlerne.

212. S. Benoît ressuscitant un jeune moine écrasé par la chute d'un mur, id.

213. Conversion de S. Paul, du chev. Tempesta.

Sono di autore ignoto. 208. Antica pittura su legno di s. Anna e della ss.a Vergine col Bambino Gesù al piede del quadro sta scritto : MCCCCXIII. Del Tesanro.

209. Un soldato e s. Sebastiano trafitto da frecce; di Giuseppe del Sole.

210. La ss.4 Vergine, che legge; cav. Massimo Stanzione.

211. S. Benedetto che dà la Regola a s. Mauro, e s. Placido, con alti-e figure; Andrea da Salerno.

212. S. Benedetto rende la vita ad un giovane mona- co schiacciato dal precipitarsi d'un muro; idem.

213. Conversione dì s. Paolo; cav. Tempesta.


214. Vue extérieur du Mont-Cassin; Léopold Jély.

215. Vue de la cour principale du Mont-Cassin, id.

Fin de la Description du Mont-Cassin.

214. Prospetto di Monte

Cassino; Leopoldo Jély.

215. Veduta del chiostro principale di Monte Cassino; idem.

Fine della descrizione di Monte Cassino,


APPENDICE

i.

Aperçu historique sur

Casinum.

Casinttm sous les Romains. — Son heureuse situation. — Varron et Marc- Antoine. — Le Christianisme. — Destruction de Casi- num. — Ses noms divers me Moyen âge.

Casinum, la dernière des villes latines, au témoignage de Strabon (1 ) : « Latinarum ultima; » remonte à la plus haute antiquité. Les Sabins et après eux les Etrusques l'appelaient Casca, mot qui signifie, dit-on, ancien; les Romains lui donnèrent le nom de Casintttn et quelquefois celui d' llemclea. — Ces derniers s'en emparèrent au

(1) De situ orbis. lib. V. p. 237.

APPENDICE

i.

Saggio storico di

Casinum.

Casinum al tempo dei Romani. — Amena sua posizione. '— Varrone e Marco Antonio. — Cristianesimo. — Distruzione di Cassinum. — Suoi nomi diversi nel Medio- Evo.

Casinum , V ultima della Città latine, al dire di Stra- bone -( I ): Latinarum ultima; ri.sale alla più lontana antichità. 1 Sabini, e dopo questi gli Etruschi la chiamarono Casca, parola che, dicesi, significare antica; i Romatti le diedero il nome di Casinum, e qualche fiata di Heraclea: questi se ne impadronirono sul principio del-

(t)De situ orbis lib. V. pag. 237.


commencement de la guerre contre les Samnites ( 341 av. J.-C.) En 312 Casinum fut déclaré par décret du Sénat colonie romaine (1) et peuplé l'année suivante de 4000 vieux soldats légionnaires. Plus tard (87) il fut élevé au rang de Municipe libre et se gouverna par ses propres lois, ayant ses pontifes, ses prêtres, ses duumvirs, ses décurions ou sénateurs, ses ediles et ses corporations particulières, comme en font foi les nombreuses inscriptions lapidaires qui se conservent au Mont-Cassin (Voy.p. 226). Ses habitants formaient trois tribus: Terentina, Stellati- hia et Palatina.

Casinum était situé dans une position magnifique, sur le prolongement de la voie latine, près de collines couvertes d'oliviers qui donnaient une huile célèbre (2), sous un ciel alors très-pur et dans un lieu traversé par de nombreux cours d'eau. Aussi fut- il fréquenté et habité par les plus opulents citoyens de Rome. Parmi ceux-ci, il faut rappeler la famille ou gens

(1) T. Liv. 1. IX. c. 28.

(2; Macrob. Satur. IIII,

C74. 1G.

la loro guerra contro i Sanniti (341 av. G. C.). Nel 312 Cassinmn per decreto del Senato fit dichiarata colonia romana (1), e popolata nell'anno seguente da 4000 le- gionarii veterani. Venne poi (87) promossa alla dignità di Municipio libero, ed allora si resse con leggi proprie, né mancò di suoi pontefici, preti, duuviri, decurioni, o senatori, di edili, e particolari corporazioni, come si attesta da molte iscrizioni lapidarie che si conservano iit 31 Cassino (v. p. 226). I suoi cittadini erano divisi in tre tribù: la Terentina, la Stellatina, e la Palatina.

Casinum ergcvasi in luogo ameno, lungo la via latina a ridosso di colline ricoperte di olivi, che davano un oglio rinomato (2); sotto un cielo allora purissimo, e solcata da molte correnti d'aequa: epperò opulenti cittadini di Roma vi ponevano stanza , o almeno di frequente la visitavano. Fra questi furono la famiglia o gens Durmia clt' ebbe molti

P] T. Livio 1. IX. e. 28.

(2) Maorob. Satur. 1. III, c. 16.


Dunnia qui a produit plusieurs Consuls ; L. liubrius qui fit le fameux Marc-Antoi- nehëritierdetoussesbiens[l]; L. M. Philippus qui lega les siens à Caton d'Utique [2]; enfin et surtout M. Ter. Varron, qui se construisit sur le Vinius,au lieu appelé aujourd'hui Monticelli, tout près de la gare actuelle, une splendide villa dont il nous a laissé lui-même une description, détaillée [3]. Cicéron reproche à Marc-Antoine [4] d'avoir souillé ce sejour des Muses par ses honteuses débauches.

Casinum et son territoire étaient arrosés par le Vinius, aujourd'hui Rapido, qui naît versSaint-Elie (V oy. p. 178], et par le Liris, appelé maintenant Carnello, qui prend sa source près de rragliacoz- zo, dans les Abruzzes. Ces deux petits cours d'eau, se réunissent vers Saint - André, prés de la métairie ap- pellée Giuntura, et, perdant chacun leur nom, prennent celui de Garigliano [5], que

fil cie, Philip. Il. 44.

[2] Var. De re1Ust.11I.3.

[31 Id. ib.5 .

(4] Loc. cit. 41.

[5] Le mot arabe UABIL,

consoli; L. Rubrius il quale lasciò erede di tutte le site possessioni il celebre Marco Antonio (1) L. M. Phi- lippus, che lerlÒ i suoi beni a Catone d' Utica (2), e principabnente M. Ter. Varrone, che sul Vinius, nel sito detto oggi Monticelli, vicino alla stazione attuale della Ferrovia, edificò per se una splendida villa, di cui ci ha egli stesso lasciata una minuta descrizione (3) Cicerone rampogna Marco Antonio (4) per aver deturpato di sue licenziose dissolutezze questo ritrovo delle Muse.

La città di Cassinum, e suo territorio sono bagnati dalle acque del Vinius, oggi Rapido, che nasce presso Sant-Elia (v. p. 178), e dal Liri, detto ora Carnello, che sorge verso Tagliacozzo negli Abruzzi. Questi due confluenti riunendosi a Sant'Andrea presso un territorio detto la Giuntura cambiano i loro nomi con quello di Ga- rigliano (5) che il valoroso Baiardo, Cavaliere senza

(1) Cic. Philip. II. 44.

(2) Var. de re rust. III. 3.

(3) Id. ib. 5.

(4) Loc. cit. 41.

(5) I Saraceni che verso la


la bravoure de Bayard, le Chevalier sans peur et sans reproche, a tant illustré (1503;.

Le Christianisme fut prêché de bonne heure à Casinum, peut-être par S. Pierre lui-même, car il évangélisa une petite ville voisine, de moindre importance, appelée Atina et y établit pour évê- que S. Marc qui l'avait accompagné de la Galilée (1). Mais ce fait est contesté; ce qui est plus sûr, c'est que, dès le IV' S. à côté des prêtres d'Apollon et de Vénus, il y eut a Casinum des évêques. Le premier qui soit connu, n'est cependant que du V' K; c'est S. Sévère dont on retrouve le nom dans les actes du Concile de Latran de l'an 487 (2).

L'antique cité de Casinum fut en grande partie détruite au V* S., durant les grandes

signifie limoneux, marécageux, humide. Les Sarrasins donnèrent ce nom au Liris vers le milieu du X' S. (corcia: stor. delle Due sic. 1). 403).

(1) Ughelli: Ital. sac. Evê- gues d'Atine T. VI. 1). 407. Ed. 1720.

(2) TJghel; 01J, cit. T. X. col. 42.

paura e senza taccia rese celebre (1503).

Il Cristianesimo fit presto promulgato in Cassino, e forse dallo stesso S. Pieti-o; dappoichè egli evangelizzò non molto lungi il l)ic.colo e poco importante paese di Atina, dove dicesi stabilisse Vescovo S. Marco, che lo seguì dalla Galilea (1) ; sebbene questo fatto sia contestato ; però è certo che al tempo medesimo dei Sacerdoti d' Apollo e Venere., esistevano Vescovi in Cassinum; ma il primo Vescovo, di cui si ha certezza è S. Severo nel V. Sec. ed il suo nome trovasi segnato negli atti del Concilio La- teranense, an. 487 (2).

La vetusta Città di Casi- num fit in gran parte distrutta nel V. Sec. per le in,

metà del Sec.' X. invasero queste contrade mutarono il nome del fiume Liri con quello arabo di GARIL, che ha significato di limaccioso, palustre, umido.

(1) Ughelli: Ital. sac. I Vescovi di Atina. Tom. VI. pac. 407.

[2] Ughelli : Op. cit.

T. X. 42.


invasions des barbares en Italie; probablement partjrensé- ric (455), et peut-être par Théodoric, si on en croit Sa- bellicus (1). Toujours est-il que cette ville alla dès lors en décroissant, et qu'à l'arrivée de S. Benoît (529), elle était tombé si bas que ses habitants étaient plongés dans les ténèbres les plus profondes de l'ignorance et de l'idolâtrie.

Casinum perdit, avec son importance, son nom lui-même. On l'appela d'abord Cas- trum Casini (de 529 à 749); puis Castellum S. tl Petri (749-1266), nom que lui fit prendre Scauniperga, femme de Gisulfe II, duc ^de Béné- vent ; enfin San-Pietro a Monistero (après 1266). Mais il ne restait plus alors que quelques maisons, dont le nombre alla toujours en diminuant jusqu'à la fin du XIV* S. La guerre des Barons (1390) acheva la destruction de l'antique Casinum, dont maintenant il ne reste plus que des ruines, à moins que l'on ne tienne compte des quelques masserie ou métairies que l'on retrouve encore dispércées çà et là (2).

(1) Eneid. 8. lib. 4. 1. 2.

C2) Voy. pour plus de dé.

cu,rsioiti dei barberi in Ita- lia, e probabilmente da Genserico (455), o forse da Teodorico , s(, vuoisi prestar fede a Sabellico (1). Certo è che la Città venne sempre più decadendo, tanto, che al giungervi S. Benedetto (529) vi trovò gli abitanti imbastarditi per crassa ignoranza, ed idolatria.

Casinum scaduta, neppui-e ritenne il proprio nome. Fu chiamata Castrum Casini (dal 529 al 749); l)oi Castel- lum S. Petri (749-1266); nome datogli da Scauniperga moglie a Gisulfo II, duca di Benevento, e S. Pietro a Mo- nistero [dopo il 126CI: v'esistevano allora poche casè, che andarono sempre scemando di numero sino al XIV Sec. Per la guerra dei Baroni [1390] fu compiuta la distruzione dell'antico Casi- num ; e restarono soltanto dei ruderi; a meno che non voglia tenersi conto di qualche masseria, o case coloniche, come esistono anche in presente sparse in varii punti (2).

(i) Eneid. 8. lib. 4. 1. 2.

(2) Ved. per maggiori


II.

S&n-Germano

( aujourd'hui Cassino )

Sa fon,dation. — Souvenirs historiques. — Etat féodal de San-Germano. — Diocèse du Mont-Cassin.

D'après ce qui précède on .t déjà pu comprendre que la moderne ville de San-Germano appelée aussi Cassino, et plus généralement, depuis les derniers événements de 1860, n'occupe pas la place de Casinum. San-Germano se trouve, vers l'Est, à un Kilomètre environ de l'antique Municipe Romain.

San-Germano n'existait pas même du temps de S. Benoît. Ce n'est que longtemps après que le lieu où il se trouve fut habité. L'abbé Pétronax (718- 7 51) y fit d'abord construire un monastère, ou plutôt une hôtellerie pour recevoir les nombreux pèlerins qui ve-

tails: Gattola Brevis descrip- tio Civitatum Casini, Sancti Germani etc. p. 730. et suiv. Tosti: Ist. della Bad. T. I. p. es.

II.

San Germano

[oggi Cassino I

Sua Fondazione — Ricordi storici — Condizione feudale di San Germano — Diocesi di Monte Cassino.

Dal detto sin. qui si può ben comprendere, come V attuale Città di S. Germano, chiamata pure Cassino, massime dopo gli avvenimenti del 1860, non occupi lo stesso luogo di Casinum; via sorge verso l'Est ad un Chilometro circa dall'antico Municipio Romano.

S. Germano neppure esisteva àlVepoca di S. Benedetto: passò molto tempo prima che in quel sito vi fossero abitazioni. S. Petro- nace [718-751] fu il primo a costruirvi un Monastero, o meglio un Albergo a fine di ricoverare il gran numero

schiaramenti, Gattàia Bre- vis descriptio Civitatum Casini , S. Germani p. 730 e sqq. etc. Tosti : Ist. della Badia T. 2. pag. 68.


naient de son temps vénérer la tombe illustre de S. Benoît. L'abbé Poton y fit ensuite élever une première et superbe église ^775), en l'honneur de S. Benoît, dont ou peut voir la description dans Léon d'Ostie (1). Celle- ci fut agrandie et embellie encore au commencement du IX' S. par Gisulfe, autre abbé du Mont-Cassin, qui la consacra à Notre Seigneur, sous le vocable de S. Sauveur.

Toutefois le vrai fondateur de San-Germano fat l'abbé français S. Berthaire (866). A l'arrivée des Sarrasins à l'embouchure du Garigliano (844), les colons, déspersés dans les campagnes voisines, se retirèrent sous la protection de l'église et du monastère de S. Sauveur. S. Berthaire les accueillit avec bonté, leur accorda divers priviléges et donna à la petite ville naissante le nom d'Eulo- gemenopolis ( ville de Saint- Benoît). Mais ce nom, trop savant pour l'époque, fut remplacé par celui de San- Germano (874), quand l'empereur Louis II donna aux moines de S. Sauveur un

(1) Chrono Cas. l. 1. c. 10.

di pellegrini clte d'ogni parte accorrevano per Venerare la tomba di S. Benedetto. L'Abate Poton nel (775) vi editieò pel primo un maestoso l'empio in onore di S. Benedetto, e del quale si legge in Leone d'Ostia la descrizione [11 che fu poi, al IX. Sec. più Ùt!/,mndd<j ed adornato da Gisulfu al. tro abate di M. Cassino, il quale dedico la Chiesa a Nostro Signore col titolo di S. Salvatore.

Tuttavia il vero fondatore di S. Germano fit l'Abate 8. Bertario francese f886 J. CoM l' irrompere dei Saraceni alla foce del Garigliano [844] i Coloni dispersi per le circonvicine campagne i-i- fugiaronsi sotto la protezioììe della Chiesa e Monastero di S. Salvatore; S. Bertario accoltili benevolmente, accordò loro alcuni ptivi1egi, li i-ii.<ììì intorno a S. Salvatore, e diede alla Città nascente il nome di Euloge- menopolis [Città di S. Benedetto ] ; ma questo nome troppo scientifico per quei tempi fit tramutato (874) nell'altro di Saìì-Geì-niano , quando l'imperatore Luigi

(1) Chron. Gas. 1. 10.


doigt de S. Germain, ancien évêque de Capoue, celui même dont S. Benoît avait vu l'âme monter au Ciel. ( Voy. jp. 230).

Le Monastère de S. Sauveur fut brûlé, en 884, par les Sarrasins, qui massacrèrent alors S. Berthaire. Il fut rebati deux ans après par l'abbé Angelaire ; mais au X' S. il fut détruit de nouveau, et il ne s'en parla plus. On croit que le Palais Abbatial actuel de San-Germano en occupe la place.

Quant à l'église de S. Sauveur, qui prit dès lors le nom d'église de San-Germano, elle subsista intacte jusqu'en 1406. Comme elle tombait alors de vétusté, l'abbé Henri Tomacelli la fit restaurer, sans cependant porter atteinte à ce qui put être conservé de l'ancien èdifice. Mais, en 1695, cette église, précieuse puur l'histoire de l'art, fut avec peu de jugement, remplacée par la Collégiale actuelle d un mérite bien inférieur.

San-Germano est connu, dans l'histoire, par plusieurs événements intéressants: l'antipape Bourdin fut enfermé

li. donò ai Monaci di S. Salvatore un dito di 8. Germano antico Vescovo di Capita, e la di citi anima S. Benedetto aveva veduto salire al Cielo.

Il Monastero di S. Salvatore fit nel 884 bruciato dai Saraceni, ed allora S. Bertario s'ebbe la palma del martirio; riedilicato dite Ctniti dopo dall' Abate Aiir/ela- rio, venne nel X Sec. di nuovo distrutto, ne se ne parlò l)iù: si crede anzi che l' attuale Palazzo Abaziale occupi l' (l'rea di quel Mo-

nastero.

La Chiesa di S. Salvatoi-e detta allora di 8. Germano rimase intatta sino al 140r); via siccome minacciava rovinare per vetustà, V A- bate Enrico l'omacelli la ristaurò, nulla togliendo di ciò che poteva conservarsi delVantico edilìzio; a questo monumento prezioso per la storia dell'arte fìt sostituita, nel 1695, COM poco criterio, la presente. Collegiata di molto inferiore per merito all' antica Chiesa.

S. Germano è noto alla Stona per molti fatti importanti che vi avvennero; l'antipapa Burdino rimase


trois ans dans son château (1122-25); — Innoceut II, non loin de là, fut fait prisonnier par le fils de Roger, premier roi de Sicile et Pouille (1139); - Innocent III assembla à San-Germano les barons des Deux-Siciles afin de pourvoir au bon gouvernement du royaume durant la minorité de Frédéric II (1208); — les légats d'Ho- norius III y firent jurer à Frédéric II de partir pour la croisade (1225); —Frédéric II y fit, dans un traité célèbre, de belles promesses à Grégoire IX, mais qu'il ne maintint jamais (1230); — Charles d'Anjou y remporta une victoire sur llIanfred, qui y perdit la plupart de ses auxiliaires sarrasins (1266); — les Espagnols s'en emparèrent (1730); — Champion- net s'y établit pour quelque temps (1799); — enfin Murât y fut defait par les Autrichiens (1815).

Avant 1807, San-Germano ètait le chef-lieu d'un petit Etat, dont l'Abbé du Mont- Cassin était le Seigneur ou Baron. Il renfermait les pays voisins de Saint-E!ic, Va lle-

per tre anni prigioniero nel castello di S. Germano (1122-25); Innocenzo II non lungi da questa Città fit catturato dal figlio di Ruggiero il primo Re di Sicilia e Puglia. Papa Innocenzo III vi congregò i Baroni delle Due Sicilie per provvedere al buon governo del i-erlito, durante la mino9'ità di Federico li [1208]. Innanzi ai Legati di Onorio III, quivi lo stesso Federico giurò di partire per la guerra della, Crociata [1225]; ed iii questa medesi1na Città stese pure quel famoso trattato, nel quale faceva larghe promesse a Gregorio IX, [1230] che poi non mantenne. Carlo d'Anjou vi ottenne vittoria contro Manfredo, ecl i Saraceni di lui ausiliari, che furono in r/)'a!M parte sconfitti [1266]. Gli Spagnoli l' occuparono [1730]; Championnet vi si accampò per qualche tempo (1799). e finalmente il re Murat vi fu disfatto dagli Austriaci (1815).

Prima del 1800 S. G'C!'mano ritenevasi capitale. del piccolo Stato, di citi V Abate di 1I1. Cassino era Signore, o Barone; e com- lJoneŁ'asi dei vicini paesi


Rotonde Cervaro, San-Vitto- re, San-Pietro-in-Fine, Roc- ca - d'Evaudro , Pi--iiataro , Piumarola, Piedimonte, etc. Tous ces hays, et beaucoup d'autres, situés dans les Calabres et surtout dans les Abruzzes, au nombre desquels il faut compter la célèbre Abbaye de Saint-Vin- cent a Vulturno (t), sont encore aujourd'hui saus la juridiction spirituelle de l'Abbé du Mont-Caasiu (Voy.p. 63. et 184).

(1) LI Abbaye de S. Vincent du Vulturne, fondée en 703 par divers seigneurs de Bénévent, fut visitée en 775 par Charlemagne, dont Authpert, son abbé, avait été le précepteur; puis fut devastée et détruite par les Sarrasins (881), réédifiée ensuite (914), et soumise, vers le milieu dit X Y:' S. à des Abbés Commendataires; enfin réunie a!< Mont-Cassin en 1700. fGatt. llist.p. 862 et suiv.)

S. Elia, Valle Rotonda, Cer- varo, S. Vittore, S. Pietro in fine, Rocca d'Evandro, Pignataro, Pmmarola, Pie- dimonte, etc. Tutti questi paesi, e molti altri negli Abbruzi fra quali è a notarsi la celebre Badia di S. Vincenzo a VoUurno (1), fanno parte anche al presente della spirituale giurisdizione deH' Abate di M. Cassino (Ved. pag. 63 e 184).

(1) La Badia di S. Vincenzo a Volturno fondata da alcuni Signori di Benevento nel 703, fù visitata da Carlo- magno al 775; esscndone abate l'antico di lui precettore Autperto; devastata poi e distrutta dai Saraceni (881) fu riedificata (914) e sottoposta verso la metà del S. XV. ad Abati commendatarj, e finalmente riunita a M. Cassino, 1700. (Ved. Gattola Hist. p. 8132 o sqq.)


III.

Curiosités do Oassino

§. i.

Tombeau étrusque. — Co- lisée. — Ancien Séminaire — Théâtre. — Voie latine.

Sur l'emplacement de l'antique Casinum et comme preuves irrécusables de sa grandeur passée, à un Kilom. environ à l'ovest de la ville actuelle, on trouve aujourd'hui: L'ancien Tombeau E- trusque,appelé vulgairement Eglise du Crucifix. — Ce curieux monument est situé un peu au-dessus de l'amphi- théatre, à gauche. Il forme une croix grecque dont les bras se réunissent circulaire- ment, et est surmonté d'une coupole, pleine de grâce, percée de quatre ouvertures, {peut-être niches), aujourd'hui obstruées par les murs d'un petit ermitage qui s'élève au-dessus. Il est construit, sans ciment, en grosses pierres de taille, dont quelques unes out jusqu'à 3 m. 50 de long. Le pavé est également formé de grosses dalles carrées. La longueur de l'édifice est de I1m. ainsi que la hauteur.

iii.

Curiosità di Cassino

§. 1.

Sepolcro Etrusco — Colosseo— Antico Seminario — Teatro — Via latina.

Nel sito dove anticamente trovavasi Casinum ad un kilMnetro circa verso Il Ovest dalla presente Città, esiste in argomento dalla passata sua grandezza un Sepolcro Etrusco, detto volgarmente Chiesa del Crocefisso. Tal importante monumento che s'innalza al di sopra, ed a sinistra dell'anfiteatro, ha forma eZ' una croce greca, le di cui braccia vanno a riunirsi in semicerchio ed è ricoperto da una elegante cupola con quattro incavi, ( forse nicchie ) ; ma ora ostruite dalle mura d'un piccolo romitaggio che la so- vrasta. Questo sepolcro e tutto in grandi pietre ciclopiche senza cemento ed alcune misurano sino a m. 3. 50: il pavimento è pure di grosse pietre quadrate: tutto l'edilizio ha fm' e,quale dimensione I 1 in. così in alto come in lungo.


On a cru d'abord que c'était là le temple dont parle l'inscription d'Ummidia (voir p. 227) ; mais les caractères architectoniques doivent faire rapporter ce monument à une époque bien antrrienref au temps où les Etrusques envahirent la Campanie et so répandirent jusqu'à. Noie et Pompéï, vers le XII* S. av. J.-C. Il renferme, en effet, toutes les marques des murs cyclopéens ou pélasgiques , dont on retrouve des restes considérables aux environs du Mont-Cassin et ailleurs, et que l'on attribue généralement aux Etrusques, disciples des Pélasges dans l'art de bâtir (1).

Ce tombeau, fut d'abord converti au milieu du VHP S. par Scauniperga, femme de Gisulfe II, duc de Boné- vent, en chapelle dédiée à S. Pierre. A la fin du X' S., il fut mis sous le vocable de S. Nicolas de Bari, par le Prévôt ThéJbald qui de-

[1] V. Caravita. I codi- ci e le arti a Monte Cassino. Tom. I, p. 5. et suiv. Il y a quelqu,'un autre pourtant qui suppose que ce monument fut bâti dans les dernières années de la République Romaine.

Sì credeva fosse un tempio indicato nella iscrizione di Ummidia (ved. p. 227) w3a pel suo tipo di architettura, il monumento rimonta ad epoca molto più anteriore; forse quando gli Etruschi invadendo la Cmnpania, si sparsero sino a Nola e Rnnpei, verso il XII Sec. av. G. C. Esso infatti ha fatto il carattere delle mura Cicliche, o Pelasgiche, di cui si trovano considerevoli avanzi nelle vicinanze di M. Cassino, ed altrove: costi-uzioni che generalmente si attribuiscono agli Etruschi, i quali impararono dai Pe- lasgi questo modo di costi-uzione (1).

Questo sepolcro fu nella metà del Sec. VIII trasformato in chiesa dedicata a S. Pietro da Scauniperga sposa di Gisulfo II duca di Benevento. Al finire del Sec. X venne intitolata a S. Nicola di Bari dal Pre- posito Teobaldo (1022) crea-

(1) V. Caravita; I Codici e le arti a 31. Casino Tom. I, pag. 5 e sqq. V'ha però qualcun'altro, che suppone questo monumento costruito intorno agli ultimi tempi della Repubblica Romana.


vint plus tard (1022) abbé du Mont-Cassin. Ce dernier fit alors construire, à droite, en entrant, une petite sacristie qu'il orna de fresques, dont on peut encore voir quelques restes, entre autres trois médaillons, dont deux représentent des moines avec la barbe et le capuchon pointu; et le troisième, une Vierge dont le visage est plein de grâce et de dévotion, et le voile fort naturel. Peut-être s'agit-il de S. Nicolas, de S. Benoît et de S." Scholastique.

Ces fresques, de l'an 905, sont du plus haut intérêt pour l'histoire de la peinture et méritent d'être étudiées avec soin pour juger de ce qu'était cet art, en Italie, avant la venue des peintres grecs, que l'abbé Didier appela de Cons- tantinople 50 ans plus tard.

Vers 1693, l'antique tom- beau étrusque, dédié jusque là à S. Nicolas de Bari, changea une fois encore de patron. L'abbé André Diodato, plus tard archevêque de Rossano, le consacra à Notre Seigneur Crucifié, et c'est sous le nom d'Eglise du Crucifix qu'on le connaît vulgairement à Cas- sino. L'autel en bardiglio

to poi Abate di M. Cassino, egli vi fabbricò a destra della porta una piccola Sacre, stia e l'adornò di affreschi, dei quali ancora rimane qualche resto, fra gli altri tre medaglioni; in due di essi si vedono monaci con la barba ed il cappuccio acuminato sul capo; e nel terzo una Vergine sl)irante grazia e divozione, con iiii velo molto al naturale. Forse rappresentano S. Nicola, S. Benedetto e S. Scolastica.

Gli affreschi sono dell' an. 995 ed importanti per la Storia della pittura; ep- però meritano un diligente studio, onde si formi un giusto criterio sulle condizioni di quest'arte in Italia innanzi la venuta dei pittori greci chiamati dall' Abate Desiderio 50 anni dopo, di Costantinopoli.

Nel 1693, lo stesso edifi cio dedicato come si è detto a S. Nicola di Bari, mutò un' altra volta Patrono. L'Abate Andrea Diodato, poi Arcivescovo di Rossano, lo consacrò a N. S. Crocefisso ; ed ora sotto questo nome di Chiesa del Crocefisso é volgarmente conosciuto in Cassino. Voltare di bar,


qui en occupe le mur du fond, date de 1704. Un pauvre ermite qui habite la maisonnette située au-dessus est chargé du soin de cette petite église, si pleine d'intérêt.

L'amphithéâtre ou Coli- sée (1). Quoique l'intérieur en soit passablement endommagé, l'extérieur est encore bien conservé et d'un aspect imposant. Sa circonférence est de 264 m. et sa plus grande hauteur actuelle de 18 m. 50. Les murs extérieurs sont revêtus de petites pierres carrées ou petit appareil « opus reticulatum. » On voit encore de loin en loin sur les murs de grosses pierres proéminentes et percées de trous, où l'on enfonçait les poutres destinées à soutenir les tentures qui abritaient les spectateurs contre les ardeurs du soleil. En quelques endroits, il y a aussi les restes des aqueducs qui amenaient dans l'arène l'eau nécessaire pour les naumachies. Enfin une fosse pour les animaux féroces se trouve à côté de la porte principale.

Cet amphithéâtre, d'après

(1) Voir Gattola. (Op. cit. p. 736.) qui donne même le plan du Colisée.

diglio, che trovasi in fondo della Chiesa è del 1704. Un povero Eremita nella sovrastante casetta ha la citra della piccola Chiesa tanto interessante.

L' Anfiteatro , o Colosseo (1) benché nell' interno sia molto deteriorato, nella parte esteriore e abbastanza conservato, e d' un aspetto imponente, ha una eirconferenza di m. 264, e misura in altezza, al presente, m. 18. 50. Le mura esteriori sono incamiciate di piccole pietre quadrate « opus reticulatum ». Sul ciglio dei muri si vedono ancora di tratto in tratto del grosse pietre sporgenti e forate dove si conficcavano le travi a sostegno del velario, onde gli spettatori fossero riparati dai calori del Sole. Iii qualche parte si trovano pure resti di condotti che menavano McM' arena l'acqua occorrente per i combattimenti navali; finalmente di lato all' ingresso principale sta una fossa per le belve.

L'anfiteatro secondo l'i-

(1) Ved. Gattola (Op. cit. p. 736) il quale ha rilevata pure la pianta del Colosseo.


une inscription découverte en 1757 et qui est au Mont-Cas- sin (Voy p. 227), fut construit aux frais d'Ummidia Quadra- tilla. L'époque, que l'inscription ne nous fait pas connaître, a dû être vers le milieu du premier siècle de l'ère chrétienne (1).

Le grand corps de bâtiment , à demi-ruiné, qui se trouve près du Colisée, sur la route, fut construit, au XVI* S. avec beaucoup de luxe, par les abbés du Hont-Cassin pour servir de Grand Séminaire. Mais on dut l'abandonner peu après, à cause des brouillards qui , dans ces lieux, sont continuels en hiver; Nebulosi rura Ca-sini,

(1) « Ilest bien à souhaiter, disait en 17 33, le P. Gatto- la: Hist. Cass. T. I. p. 74, que le peu de terre qui couvre il arène de l' amphithéâtre soit prochainement enlevé par quelque amateur de la vénérable antiquité. Certainement les pierres et les autres monuments que l'on découvrirait , compenseraient ai& centuple les quelques gerbes de blé quf oit y moison- ne. y — Puissent les voeux du savant bénédictin être enfin exaucés!....

scrizione rinvenuta nel 1757, ed ora in 31. Gassino ( Ved. pag. 227. ) fu edificato a spese della Matrona Ummi- dia Quadratilla; L'iscrizione non fa menzione dell'epoca ma pare sia stato costruito verso la metà del I S. dell'eì-a cristiana (1).

Il grande edifizio, quasi diruto, posto sulla via pubblica, e noti molto discosto dal Colussco, fit costruito con magnificenza al XVI Sec. daI/li Abati di M. Cassino per uso di un Grande Seminario; ma bentosto ebbe ad abbandonarsi a causa della spessa nebbia, che nell'inverno invade quelle adjacenze; Nebulosi rura Casini, diceva

(1) « Sarebbe assai opportuno, scriveva il P. Grattala neL 1733. Hist. Gass. E L p. 74, fosse presto tolta, per cura di qualche cultore della veneranda antichità, la poca terra che ricopre l'arena dell'Anfiteatro. Certamente le pietre ed altri monumenti, che verrebbero a luce darebbero un compenso centuplo per le poche zolle a granaglia che ora si raccoglie. » Possano i voti del dotto benedettino essere una volta esauditi !...


disait déjà Silius Italicus (1), et de la malaria qui en est la conséquence.

Le Théatre est situé au- dessus du Tombeau étrusque; dans les champs. Il est moins bien conservé que le Colisée. Il en reste cependant assez pour montrer qu'il formait un grand demi-cercle de 92 m. de diamètre et que ses murs, comme ceux de l'amphithéatre étaient revêtus extérieurement et même intérieurement d'ouvrages 1'é- ticulaires. Ce monument fut probablement élevé aux frais d'Ummidia et à la même époque que le Colisée (50 ans ap. J.-C.)

On trouve des restes de la Voie Latine en plusieurs endroits, mais sourtout dans la villa Petrarcone, où ils ont été découverts récemment, avec quelques débris de mosaïque et diverses inscriptions. Il y en a aussi le long du sentier qui conduit, à travers la colline, de la Chapelle du Crucifix à San-Germa- no. Ce sont de gros pavés, comme ou en voit sur la Via Appia à Rome, et dans les rues de Pompéï. Quelques

1} De Bel. Pun. IV. 227.

SilÚts Italictls ( 1), e dell'aria malsana che n'è la conseguenza.

Il teatro trovasi a cavaliere della Tomba Etnisca, in aperta campagna ed è men bene conservato del Colosseo; però ne rimane abbastanza per vedere che fosse tin semicerchio del diametro di 'In. 92 e che le sue mura, come quelle dell'Anfiteatro fossero così fuori, come dentro reticolate. Forse questo monumento venne altresì fabbricato per citra di Ummidia, e rimon* ta alla medesima epoca del Colosseo (50 an. dopoG. C.)

In molte parti trovane si resti della Via Latina; ma principalmente nella Villa Petrarcone, dove furono di recente scoperte, insieme a rottami di musaico, alcune iscrizioni. Avanzi di strada si vedono pure lungo la via che dalla Cappella del Cro- cefisso mena a S. Germano traversando la collina. Son delle larghe pietre simili a quelle della via Appia in Roma e delle strade di Pompei, alcune hanno an-

(1) De Bel. Pun. IV. 227,


tins conservent encore la trace du passage des roues chars.

§• II.

Rocca Janula. — Eglise Collégiale. — Palais abbatial. — Eglise des Cinq- Tours. — Lac de Cairo.

Quant à la ville actuelle de San-Germano ou Cassino, elle ne renferme pas grand chose de remarquable.

Outre Rocca J anula dont il a été question déjà (p. 71), on pourra cependant visiter encore l'Eglise Collégiale dont nous avous vu l'histori- Ïue ci-dessus (p. 260); le Palais Abbatial, à la porte duquel sont deux lions en pierre, semblables à ceux qui sont à l'entrée dit Mont-Cas- sin, et dont la Chapelle est ornée de quelques peintures de Pattl De Mat- teis (1705'. Enfin et surtout l'Eglise des Cinq - Tours , qu'on appelle à présent Notre-Dame du Riparo.

Cette église, au-dessous do laquelle prend naissance, une source limpide et fraîche, fut élevée par l'abbé Théodemar au VIII. s. (778- 797) en l'honneur de la S."

cora la traccia delle moti dei carri che le solcavano.

§. II.

Rocca Ianula — Chiesa Collegiata — Palazzo Aba- 2iale — Chiesa delle Cinque Torri. — Lago di Cairo.

La Città di S. Germano, o Cassino poco, o nulla racchiude di rimarchevole.

Oltre Rocca Janula già descritta (paq. 71.) si potrà visitare la Chiesa Collegiata, di citi s'é pitre narrata la storia (pag. 260.); il Palazzo Abaziale, alla di cui porta stanno due Leoni di pietra, Come quelli all' ingresso di 111. Cassino, e dentro, una cappella adorna di alcune pitture di Paolo de Matteis (1705J; principalmente come più importante, la Chiesa delle Cinque Torri, detta ora Madonna del Riparo, merita attenzione.

Questa Chiesa al di sotto della quale sgorga una sorgente di acqua limpida e fi-esca, fu costruita per opera dell' Abate Teodemaro al VIII. Sec. (778-797) in otto-


Vierge. On y admire encore douze colonnes cannelées en granit ou autres marbres, avec de beaux chapiteaux corinthiens, (restes de quelque temple païen de Casinum) qui supportaient autrefois une voûte extérieurement couverte en plomb, et décorée intérieurement de très-belles peintures, figuris pulcherri- mis, dit Léon d'Ostie (Chr. Cas. 1. 11). Son nom d'Eglise des Cinq- Tours, lui vient de sa construction particulière, semblable à une grande tour centrale , flanquée de quatre autres tours plus petites. Il y a encore sur les colonnes quelques traces d'antiques peintures.

L'on pourra enfin faire une excursion, vers 1' orient de Cassino, près du village de Caïro, au lac gracieux et poi- sonneux de ce nom. Il se for* ma à l'improviste, avec un grand bruit, la nuit du 18 au 19 Février 1724. Son diamètre est d'environ 288 m. et sa circonférence de 572. ( Gat- tola: Acces. p. 748).

re della SS.a Vergine. Vi si ammirano ancora dodici colonne scannellate di granito e d'altri marmi, sormontate da belli capitelli corinti, ( avanzi di qualche tempio pagano in Casinum), e che sostenevano in antico una cupida ricoperta di piombo, e decorata nell'interno di bellissime pitture; figuris pulcherrimis, scrive Leone Ostiense (Chr. Cas. L 11). Il nome di Chiesa delle Cinque Torri le viene dalla sua particolare archi- tettura, una gran torre centrale, con altre quattro più piccole attorno. Sopra le colonne si vede ancora qualche indizio delle antiche pitture.

Si potrà in fine fare una gita al grazioso e pescareccio laghetto presso al paesello di Gatro, da cui prende il nome, e che apparve improvviso, dopo forte ro- moreggiare, la notte del 18 al 19 Febraro. 1724 II suo diametro è intorno a m. 288, con una circonferenza di m. 572 (Gattola : Acces. pago 748).


SERIES CHRONOLOGICA

ABBATUM MONTIS CASINI

I.

Primi abbates Casinenses.

529-43 SS. BENEDICTUS. Ccenobii Casinensi$

Fundator et primus Abbas.

543-60 S. Constantinus.

560-76 S. Sirnplicius. 1.

576-82 S. Vitalis.

582-89 S. Bonitus.

II.

Abbates in Monasterio Lateranensi.

.... S. Valentinianus. .... Gregorius.

.... S. Theodorus. .... Ioannes I.

.... Leo I.

.... Ursus.

.... Agapitus.


Leo II.

.... Ioannes II. .... Theophilus. .... Adrianus.

III.

Abbates in Monte Casino.

.... Cyprianus, ( Cod. 353. pag. 76.) 718-51 S. Petronax a Brixia. 751-60 Optatus.

760 Hermes vel Ilermeris. 760-64 Gratianus.

764-71 Tomichis vel Thomis. 771-78 Poto.

778-97 Theodemarus. 797-817 Gisulfus.

817-28 S. Apollinaris. 828-34 S. Deusdedit, Martyr.

834 Hildericus.

834-37 Ven. Authpertus. 837-56 Bassacius.

856-84 S. Bertharius, Martyr.

IV.

Abbates casinenses apud Theamnn,

884-89 Ven. Angelarius I, 890-99 Ragemprandus. 900-15 Leo III.

915-26 Radelchis,


V.

Abbates casinenses apud Capuam.

926-34 S. Ioannes III. e principibus Capuanis. 934-42 Adelpertus, genere francus.

943-47 Balduinus, genere francus.

947-49 Majelpotus vel Magelpotus.

VI.

Abbates in Monte Casino.

949-86 Ven. Aligernus, Neapolitanus. 986-96 Manso, e principibus Capuanis. 996-97 S. Ioanne-s IV. a Capua.

997-1010 S. Ioannes V. Beneventanus.

1001 Docibilis,

1001-10 S. Ioannes V. secundo.

1001-11 Ioannes VI. Rotundulus, Beneventa- nus.

1011-22 Athenulfus, e principibus Beneventa- nis.

1022-35 Theobaldus, Teatensis.

1035-36 Vacat abbatia.

1036-38 Basilius I. Calaber.

1038-55 Richerius I. Bavarus.

1055-57 S. Petrus I.

1057-58 iTridericus , Lotharingus (Stephanus

Pp. IX).

1058-87 S. Desiderius I. Beneventanus ( Victor

Pp. Ill).


'1087-1105 B. Oderisius I. e Marsorum comitibus.

Cardinalis.

1105-07 Otho, e comitibus Fundi.

1107-11 S. Bruno, Astensis, Signiensis episco- pus.

1111-23 Girardus I. e Marsorum comitibus. 1123-11 Oderisius II. e Sangrinis comitibus.

Cardinalis.

1126-27 Nicolaus I. Tusculanus.

1127-37 Senioretus, Capuae praepositus. 1137-31 Raynaldus I. Tuscus.

1137 Guibaldus, Lotharingus.

1137-66 Raynaldus II. Colementanus, Cardi- nalis.

1166-67 Theodinus Cardinalis.

1168 ^Egidius Venusinus.

1168-70 Petrus , DecanHs Casinensis, Admini- strator.

1171-74 Dominicus I. de Sambuceta.

1174-86 Petrus II. de Insula Card.

1186-88 Vacat abbatia.

1188-1209 Roffridus, de Insula Card.

1209-11 Petrus III. Comes, Card.

1211-15 Adenulfus, Casertanus.

1215-27 Stephanus I. Marsus.

1227-36 Landenulphus Sinibaldus, e comitibus

Aquini.

1236-37 Vacat abbatia.

1237-38 Pandulphus de Sancto Stephano; ele- ctus, sed non approbatus.

1238-48 Stephanus II. de Curbario.

1248-51 Vacat abbatia.

125~ Nicolaus II.


'1251-62 Ricanlus, Romanus, Card.

1262 Theodinus II. Episcopus Acerranus.

1263-82 Bernardus I. Ayglerius, genere Gallus,

Card.

1282-85 Vacat abbatia.

1285-89 Thomas I. a Castro quinque millium. 1289-90 Bernardus II. Sacchetti, electus, non approbatus.

1290 Bernardus III.?

1290-93 Pontius a Catana.

1293 Guillelmus I. abbas electus.

1293-94 Pontius a Catana, secundo.

1294-95 Angelarius II. a Celestino Pp. V. no- minatus.

1295-96 Bernardus IV. vel Beraudus.

1296 Bernardus V. postea episcopus Tripoli- tanus.

1296-99 Girardus II. vel Galhardus. 1299-1301 Bernardus II. Sacchetti, secundo. 1301-04... Thomas II.

1306-13 Marinus I. Tomacelli, Neapolitanus. 1314-20 Isnardus.

1320-21 Vacat abbatia.

1321-25 Oddo de Sala. Ordinis Praedicatonim, Pisanus Archicpiscopus, et Patriar- cha Alexandrinus, administrator.

VII.

Abbates episcopi.

1325-40 Raymundus, Casinensis Monachus. 1340-41 Guido, a Sancto Germano in Gallia.


1341-43 Richerius vel Ratherius, Vasionensis. 1343-45 Stephanus III. Albrant de Gambarutis, ab Augusta Tricastinorum.

1345-53 Guillelmus II. abbas S. Sergii, apud

Andegavos.

1353-55 Franciscus de Aptis, Tudertanus. 1355-56 Angelus I. Acciajoli Florentinus. 1357-61 Angelus II. Della Posta , a Sora ,

Cas. mon. '

1361T63 Vacat abbatia.

1,363-69 Angelus III. Ursinus, Romanus.

VIII.

Abbates regulares denuo.

1366-69 Urbanus V. (Pont. Max.)

1369 Bartholemaeus Senensis (Cod. 257, ap.

Carav. T. 1. p. 93).

1369-73 Andreas I. Faventinus.

1374-95 Petrus IV. de Tartaris, Romanus, Card. 1395-90 Vacat abbatia.

1396-1414 Henricus Toma,celli, Neapolitanus. 1414-39 Pyrrhus Tomacelli, Neapotitanus. 1439-42 Ioannes Florentinus, Card. legatus, ad- ministrator.

1442-54 Antonius I. Garafa, Neapolitanus.

IX.

Abbates Commendatarii.

1454-65 Ludovicus I. Scarampus Mazzarota,

Patavinus Card.


1465-71 Paulus I. (II. Pont. Max.)

1471-85 Ioannes VII. de Aragonia, Card. 1486-1504 Ioannes VIII. de Medicis (Leo Pp. X.)

X.

Abbates e Congregatione Casinensi.

1504-06 Eusebius Fontana, a Mutina 1506-09 Zacharias I. Castagnola, a Patavio. 1509-10 Gratianus a Mediolano.

1510-16 Ignatius I. Squarcialupi, a Florentia. 1517-18 Vincentius de Riso, a Neapoli. 1519-20 Theophilus Placentini, a Mediolano. 1520-21 Ignatius I. Squarcialupi, secundo.

1522 Ludovicus II. Trivulzio. a Mediolano.

1522-23 Iustinus Harbes, ab Hispania. 1524-26 Ignatius I. Squarcialupi, tertio. 1527-31 Chrysostomus de Alessandro, aNeapoli. 1531-33 Augustinus Bonfili, a Patavio. 1533-38 Chrysostomus de Alessandro, secundo. 1538-39 Hieronymus I. a Monte Rubeo. 1539-41 Ignatius II. a Genua.

1541-46 Hieronymus II. Scloccheto, a Placentia. 1546-49 Laurentius Zambelli, a Guberniolo. 1549-51 Hieronymus II. Scloccheto secundo. 1551-54 Innocentius Nicolai, a Novaria.

' 1554-55 Hieronymus III. Calcini, a Papia.

1555-56 Isidorus I. Mantegazzi, a Placentia. 1556-59 Ignatius III. Vicani, a Neapoli. 1559-64 Angelus IV. De Faggis, a Castro San- grino.

1564-65 Ignatius III. Vicani, secundo. 1565-68 Angelus IV. De Faggis, secundo.


1568-70 Bernardus III. Adamo, ab Aversa. 1570-72 Matthias Mattaleja, a Lignasco. 1572-75 Angelus IV. De Faggis, tertio.

Hieronymus IV. Sersale, a Consentia.

1577-80 1575-77 Bernardus IV. Ferraiolo, a Neapoli. 1580-85 Desiderius II. De Hippolytis, a Brixia. 1585-87 Bernardus IV. Ferraiolo, secundo. 1587-89 ^Egidius II. Sarnicolo, a Matelica. 1589-90 Andreas II. a Suessa.

1590-95 Hieronymus V. Ruscelli, a Perusia. 1595-97 Basilius II. a Brixia

1597-98 Victorinus Manso, ab Aversa. 1598-99 Zacharias II. Tarrasco, a Mutina. 1599-1602 Ambrosius Rastellini, a Puppio. 1603-04 Desiderius III. a M. Regali.

1605-08 Gregorius I. Casamata, a Castione. 1608-09 Paulus II. a Consentia.

1609-14 Honoratus Scalisi, a Panormo. 1614-17 Isidorus II. Agresti, a Parma. 1617-21 Paulus III. Scotti, a Parma.

1621-24 Barnardinus Saivedra, a Trano. 1625-28 Simplicius II. Caffarelli, a Tito. 1629-30 Paulus III. Scotti, secundo.

1631 Angelus V. Grassi, a Fundis.

1632-34 Paulus Camillus Casati, a Placentia. 1635-39 Desiderius IV. Petronio, a Fractis. 1640-45 Severinus I. Fusco, a Castroforti. 1645-47 Andreas III. Arcioni, a Parma. 1648-49 Desiderius IV. Petronio, secundo. 1650-53 Dominicus II. Quesada, a Neapali. 1654-57 Carolus de Mauro, ab Aversa. 1657-61 Angelus VI. Della Noce, a Massa Ltt- brensi.


1061-65 Anastasius Perrone, a Neapoli. 1665-69 Angelus VI. Della Noce , secundo. 1669-75 Maurus Cesarini, a Nola.

1675-80 Severinus II. Pepe, a Neapoli. 1680-81 Andreas IV. Diodato, a Monopoli. 1681-87 Sebastianus I. Blanchardi, a Mediolano. 1687-93 Andreas IV. Diodato, secundo. 1693-97 Severinus II. Pepe, secundo. 1697-1704Hippolytus Della Penna, a Neapoli. 1704-17 Gregorius II. Galisio, a Neapoli. 1717-22 Nicolaus II. Ruggi, a Salerno. 1722-25 Archangelus Brancaccio, a Neapoli. 1725-31 Sebastianus II. Gadaleta, a Trano. 1731-37 Stephanus IV. De Stefano, a Neapoli. 1737-39 Ildefonsus Del Verme, a Neapoli. 1739-45 Sebastianus Gadaleta, secundo. 1745-51 Antonius II. Capece, a Surrento. 1751-53 Ioannes-Maria Ragossa, a Caieta. 1754-60 Marinus II. Migliarese, a Puteolis. 1760-66 Dominicus III. Favilla, a Neapoli. 1766-72 Aurelius I. Parisio, a Consentia.

1772 Marinus II. Migliarese, secundo. 1772-78 Rinaldus Santomango, a Salerno. 1778-80 Dominicus III. Favilla, secundo. 1780-87 Prosper De Rosa, a Neapoli. 1788-93 Thomas III. Capomazza, a Puteolis.

1793 Cajetanus Andreotti, a Consentia.

1793-97 Prosper De Rosa, secundo. 1797-1804Marinus II. Lucarelli, ab Aversa. 1804-16 Aurelius II. Visconti, a Tarento. 1816-17 Vacat abbatia.

1817-21 Ioseph I. Del Balzo, a Capua. 1821-28 Ludovicus III. Bovio, a Vigiliis.


1828-34 Jacobus Diez, ab Augusta.

1834-40 Celestinus Gonzaga, a Neapoli.

1840 Matthaeus Morso, a Panormo. 1841-49 Joseph II. Frisari, a Vigiliis.

1850-58 Michel-Angelus Celesia, a Panormo. 1858-62 Simplicius III. Pappalettere, a Barulo. 1863-71 Carolus-Maria De Vera, a Neapoli. 1872-... Nicolaus III. d'Orgemont, a Neapoli.

Pour établir cette liste chronologique, outre les Mss. du M. Cas. N: 257, 353, et les Matricules du M. Cas. et de la Très-Sainte-Trinité de Cava-dei-Terreni, nous avons surtout consulté:

A compilare il catalogo degli Abati, oltre i Cod. di M. Cas. N.' 257, 353, e le Matricole di M. Cas. e della SS. Trinità di Cava-dei- Tirreni, abbiamo fra gli altri consultato:

CARAVITA: 1 Cod. e le'Art. T. I. p. 89-93 — LAURETO: Chr. Gas. Napoli. 1616. p. 606. — DELLA NOCE: Chron. Cas. Paris. 1668. adnot. — M. A. SCIPIO: Elog. Abb. Mon. Cas. Neapoli 1643. - DELLA MARRA: Descriz. ist. di Mon. Cas. p. 296.-GATTOLA: Hist. Abb. Cas.-PRATILLI: Ilist. Princ. Long. Tom. V. Neapoli, 1754. p. 108-191. - UGHEL- LI: Ital. Sac. Epis. Cas. T. I. col. 571. — MABILLON: Ann. O. S. B.; Aeta 88. O. S. B. passim. — MURATORI: Script. Ber. Ital. T lI. col. 347-370. TOSTI: Stor. della Bad. di M. Cas. Tom. III. p. 357. etc.


TABLE ALPHABÉTIQUE

A

ÂME (IJ)) ... » • pag. 63 ABBÉS dit, Ili. Cds. (Lis-

le des) 271 Abbés batailleurs, ... 44 il Gomtnendataires, .. 45 » EvêqueSj ....... 39 » Nulla tenenti, .... 65 S. -,lboîzdaîzce, 93 Abruzzes, 176 S. Agathe (Chapelle de), 76 Age d'or de llxlbbaye, . 22 ALBANETA, ... 91, 49, 99 Albéric da Sette Fra-

ti, 34, 200 Albums des Visiteurs, . 226 S. Alférius, l." abbé de

Cava, ......... 26 v: Aligerne, .... 20, 213 Amatus, historien,... 28 AMPHITHÉÂTRE de Casi- num, * • 266 Amigoni Jacques, ... 115 Ab. André de Faenza,. 4 2 André de Salerne, 120, 246 Androne, 82 Anicius Tertullus, • « * 93 S. Apollinaire.. « . » . 121

Apollon, son temple, .. 1 » Piédestal de sa statue, 96

Appartements de VAb-

bé, 182 Al)ptndice, 251) Aquz'nmn; < .... 14, 89 ARCHIVES; 183 Atrium, 84 Autel (Maître), .... 124 Autel du rucifix, ... 1G2 Autographes intéressants, ,62., 20.'.

B

Balitstrade., 124 Bancone de la Sacristie, 154 Barbo Louis, 4K Baricellct Dominique, 113 Barisone" 208 Baronie de Sctn-Ger- manOf 261 Bassano, frères, .... 171 S. BENOÎT, sa vie;.... 8 » Son tombeau , .... 125 » Ses reliques, 121 Benoît XIII, 95 Benoît XIV, 95 Benvenuto da brescia, . 149


fS'. Berthaire, . pag. 19, 117 BIBLIOTHÈQUE, 164 Boccace, 41 Boccardi, miniaturis-

tes, 147 Bourdin, antipape, .. 72 BruneUi Ange, 99 6. Bruno év. de Ségni, 34 Bulles Pontificales, .. 223

C

Caïro, Mont, .... 99, 177 » Lac, .......... 270 Campi Paul,.... 86, 94 Canofilo, 51 Capéce Ab. Antoine, .. 163 CarafaAb. Antoine, 44; 82 8. Carloman,.... 17, 114 Carnello, 255 CASINUM, 253 Cassinienne ( Écriture), 2 9, 193 CAssiNO , ........ 258 Cassiodore, 13 Castriote Isabelle, ... 131 Catarinozzi, ....... 145 S. llélestin Y, ... 88, 74 Cellules des religieux, 175, 181 Celse, sculpteur, .... 83 Cervaro, 176 CHAMBRES DE S. BENOÎT, 232 Championnet, 55 CHAPELLES: de S. Benoît

(Soccorpo), 151 Il De S.Benoît fTorretta)229 » De S. Maur, .... 153

» De S. Placide, ... 153 » S. Grégoire le Grand, il3 » De S. Oarloman, .. 114 » Du S. Sacrement, - - 116 » De S, Berthaire, .. 117 » De S. Michel, .... 120 » De S. Jean-Baptiste, i20 » De S. Apollinaire, . i21

» De S. Victor J-H,.. 122 » De l'Assomption, .. 138 » Della Pietà, 139 » De S." Anne, (Mortuaire), ....... 147

» De S." Croix ( Tra

Cappelle), 73 » De 8,10 Agathe, ... 76 » De N. D. de La .Rose, 83 > De S." SchOlastique, 90 » Du Petit Séminaire, 179 CHAPITRE, ........ 162 Charlemagne, 97 Charles I d'Anjou,... 37 Charles II dl ,&njou, .. 211 Charles IIIde Bourbon, 98 Charles VIII, roi de

France, 46 Chemin de fer, ... 7, 176 Chemin du M.-Gas~... 70 Chœl,tr de Z' Église, ... 140 » Dyhiver, 153 Citernes,.... 85, 92, J 81 Clément XI,.... 96, 104 (!Iocher, 147 CLOÎTRES: inférieur, .. 84 » Des statues, 91 . » Du Prieur| 181 Coffrets antiques, .. '. 160 Coliccij sculpteurs cn,


bois, ... pag. 141, 145 Cotisée de Casinum, .. 266 COLLÉGE, ... 53, 88, 99 Colonnes antiques, 86,92,105 Conca Sébastien, 121, 139,1 i) 7 Congrégation du Mont-

Cassin, 48 Constantin l'Africain, 28 Copistes (Élcole des), 18, 29 C01'enzio Bélisai'l'e,134, 172 Corréale Casimir, ... 54 Corridor (Gmnd),... 174 Cosme (Métairie de S.), 100 Costume des religieux, 63 COUPOLE, 134 Crosses diverses, .... 161 Crédence delà Sacristie, 155 Cuisine, 173 Curiosités topngraphiques, 166 » De Casinum, 263 » De San-Germano, - - 269

D

DANTE , parlant du

M. -Cas., 11 JI Sa Divine Comédie. 194 t Son portrait, 185 Da Pino Marc, .... 150 Degli Oddi Benoît, .. 51 Délia Marra, 225 Délia Noce Ange, 79,92, 185 DeI jllaïni J.B., - - - 98 De lJlaio Paul, . 134, 164 DeMatteisPaul,111, 138,163 De Muro Fran-

COM,.... 1 14, 138, 164

Destructions du M.-

Cas., 15, 19, 33, 41, 56 De Tartarsi Ab, Pierre, 43 De Ver a Ab, Charles-

Marie, 60 DIDIER, AB. 26,193,197, 215 Dignitaires de r Abbaye, 66

Dimensions dî4 Monastère , 228 DIPLÔMES , .... 206, 223 Domaine temporel du

M.-Cas., .. 14, 18, 184 Dortoir antique, .... 231 Durer Albert, 249

E

École artistique du

M.-Cas., 27 Écrin antique, 159 EGLISE dît M. - Cas., .. 100 » Dit i rticifix, 263 » Collégiale de Cassi-

WJ, 260, 269 » Des Cinq- Tours, .. 269 Élévation du M.-Cas176 Escalier (Grand),... 87 Euprope PrObltS, , , .. 96 Étienne IX, 25

F

Fancello Laurent, un, 133 PansltfJa Cosme,53,124, 137 FascitélU D. Hono-

ré, 51, 132 Fauteuil de bains. .. 224 Fédérici, frères, 54,56,220 Ferdinand le Catholi-


que, « pag. 213 Ferdinand i.", ..., 55 » Sa statue, ...... 98 Fieramosca, ... 50, 131 Finestroni, ....... 175 Fondation de V Abbaye, 8 Foresteria, 180 » Delle Donne, .... 222 Fortins de 1821, 59,18, 176 Fmnzese Janvier, ... 155 Fraya D. Octave, ... 220 Prédéric II,.. 35, 72, 211 Fregellæ, ........ 89 Fresques de VÉglise, . 107 » Du X.' S., 265

G

Galerie des Inscriptions, 226 GALERIE DES TABLEAUX. 234 Crt-tî-igliano, 255 Gamier Condottiere, . 40 Gaf;tola D,:ÉJ'as.,53,22 f ,224 Gattola D. Henri, ... 56 Gélase II (Jean de Gaë-

te), 29, 35 Genou de S. Benoît, 76 Gennari Quirico, ...145 S. Germain, év. de Ca- poue, 144 Giannone, 30 Giordano Luca, 106, 12 J, 152 Gisulfe 114 96 Gonzalve de Cordoue, 47 S. Crrégoire le Grand,15, 94 Grégoire II, .... 16, 94 Gui d'Are:zo, 200 Guillaume Grimoard, 42 GuglielmelU Archange, 88

H

Habitants actuels du

Jf.-Cf<s.. 62 Henri II: sa guêrison, . 23 » Sa statue 97 Hildebrand, .... 27, 31 » sa signataire, .... 21S I[Oit?tiÀre( Vallon de S.), 10U HÔTE1.LERIE DES ETRAN-

GERS, 180

1

S. Ignace de Loyola, 50, 100 Incunables, ] G8 Indulgence lJlènière, . lo-t Innocent III (Sa bulle), 218 l'11lprÚnen'e, 182

J

Jacques de Bourbon, . 2 2 Jean Ab. de Gaëte

(Gélase II) , .. 29, 35 Jean Ab. d'Aragon , . 45 Jean Ab. de Média s

(Léon X), ... 45, 80 Jeanne I", 42 Jeanne II. 212 Joachim Murât, .... 59 Joseph Bonaparte, . , 58 Josepin ( Le Chev. d'Arpin), 172 Jourdain de Calàbre, . 36

L

Le Gros Pierre, .... 94 Léon d' Anbalfi, .... 29 Léon d'Ostie, ... 28, 200 Lions en pierre , . 78, 269


Liris, .... gag, 89, 255 lithographie, 182 LIVRES CHORAUX, , 49, 146 Livres rares 166 Lothaire I. et IL, 206, 208 Lothaire JIT,.. T . , 97 Louis de Hongrie, , .. 40 LucareZli Ab, Marin, 58

M

MakometII (Lettre de), 203 Manfred , 211 Manson, A&, ... 21, 72 MANUSCRITS, 186 Mss. exposés au public, 191 » Remarquables, ...197 Mastroleo, 185 Marc de Sienne, .... 150 Mathilde ( La Comtesse 207 S. Maur, .... 9, 14, 143 » Son oratoire, .... 73 Mazsaroppi Marc, . , 179 Mellin Charles, . 143 Merliano Jean,. .... 131 Mignano,........ 131 Monastère de l'Albane-

ta, 21, 49, 99 JI de Latran ...... 15 » de Teano, 19 » de S. Ange in For- mis; 27, 193 Monte-Caïro, ... 99, 177 Morrati François, .. 93

N

Nef (Grande), 1104

Nefs latérales, LTQR Noce Ab. ( Ange delia), .. 79, 92, 125, 185

0

Occupations des religieux,G 7 Odérise, Ab . 32 S. Odilon, ....... 24 Offices choraux, .... 66 Orange (Le Prince EF ), 50 Oratoire de S. Benoît, 80 » De S. Mau,..,... " 73 » De S." Scholastique, 73 Ordres qui suivent la

Règle de S. Benoît,. 105 ORGUE, 144 Othon le Grand, .... 207 Ottajano Louis, .... 149 Ottoni Laurent, .... 98

P

Palais abbatial de Cas- sino 269 Panoramas divers,88,99,176 Paoletti Pierre, 12 1,135,144 Papes bénédictins,... 109 PARCHEMINS, 20'4 Parchemins exposés, . 206 Paul Diacre, 17 Paul II, ab. Commend., 45 Pavé de la Sacristie, . 155 PEINTURES de la Gran-

de nef, ........ 106 » Des nefs Zatérales, . 110 » Du Sanctuaire, ... 136 » Du Cfyœur, ...... 14a


i> Du Soccorpo, . pag. 150 » De la Salle Capitu- laire, 163 » Du Réfectoire, ... 171 » Des Chambres de S.

Benoît, 234 Pétronax de Brescia, . 16 Pharmacie, 183 Piédestal de la statue d'Apollon, 96 Pierre Damien, .... 218 Pierre Diacre, 84 PINACOTHÈQUE, 234 Piumarola, 78, 90 S. Placide, ... 9, 14, 143 Poids du Pain, .. 94, 158 Pontecorvo, 89 Porte d'enti-ée , .. 78, 82 1t De l'Êglise, 103 » Du Crucifix, 118 » De la Sacristie, ... 123 Poi-tiques 84 Publications de l' Iniprimerie, 61

Q

Quadratilla Ummidia, 227 Quaranta Matthieu, .130

R

Raphaël (Portmit de), 244 Rapido, 176, 255 Ratchis, .... 17, 90, 142 RÉFECTOIRE (GRAND) , . 169 » id. Petit, 174 Règle de S. Benoît, 12, 229 Religieux du M.-Cas. , 225 RELIQUAIRE , .. , ... 157

Renan, 202 Richard, Ab • 36 Robert Guiscard, . 31, 98 Rocca-Jauula, ... 33, 71 Rocca-Socca, 89 Roger II, ^ 33 » Son diplôme, .. , . 209 Ruscelli Ab. Jérôme, 51, 70

S

Sabbatini ( André de

Saler ne), .... 120, 246 SACRISTIE, 154 SANCTUAIRE, 123 San-Gallo, .. 50, 129, 131 SAN-GERMANO: son Aistoire, 258 » Ses curiosités,.... 269 Sangrino -4b. Ange, 51, 132 San-Rachisio, 90 San-Vincenzo a V olturno, 262 Sarrasins, 19 Scarampa, Ab 45 S." SCHOLASTIQUE, . 73, 126 Scognamillo 151 SÉMINAIRE: Grand, 88, 180 » id. Petit, 177 » id. Antique, 267 Sessa, peintre, 117 S,iconolfe 18 Simonetti Dominique, 154 Situation du, M.-Cas. , 7 SOCCORPO 148 Solimena, 1t2, 142 Solosmeo, . 129 Squarcialupi, Ab.... 49 STALLES: du Cht?U?', .. 140


» Du Soccorpo, . pag. 149 STATUES: de S. Benoît et de S." Scholastique, 86

JI Du Cloître des Bien- faiteurs 93 JI De la Sacristie, ... 157 Stucs de II Église , 112 Successeurs de S. Benoît, 15 Suppression de 1807, . 58 » De 1867, 61

T

Tarif des voitures et des montures, .... 71

Tableaux des Archives, .... 185. 220, 225 TABLEAUX (GALERIE DE), 234 Tasse (Le) , 152 Temple d 'Apollon,.. 10 » De Vénus, 75 » De Janus, 71 TERRASSE DU PARADIS , 87 Théatre de Casinum , . 268 Théobald, -Ab.. - 24, 264 S. Thomas d'Aquin,3Qf 100 Tomacelli Ab. Henri, 44 TOMBEAU DE S. BENOÎT, 126 » Des Fieramosca, .. 131 » De Pierre de Médicis, 128 JI Etrusque, 263 Torriani Horace, ... 134 Tosti; Ab. ses oeuvres, . 60 Totila au M.-COS., 13, 107

TOUR DE S. BENOÎT,47,79,229 Tremblement de terre de 1349, 41

U

TJmmidia Quadratilla, 227 Urbain V,. 42, 64, 91, 95 Uva (Benoît délV), .. 50

V

Valle Rotonda, 178 Varron; sa villa, ... 255 Vera de Ab. ( Charles

Marie), « 60 Verskefeld Pierre,... 95 VICTOR III (L'abbé Didier ), .... 26, 31, 95 Visconti Ab. Aurèle, . 58 Voie latine, 26S Vozzoatra Pierre, ... 124 Vraie Croix (Parcelle de la), 158 Vue du Golfe de Gaëte, 90 Vue extérieure de l'Abbaye, 76

Z

S. Zacharie, 94 Zoton , duc de Bénê- vent, ... 15, 81


TABLE ANALITIQUE

DE LA DESCRIPTION

DU MONT-C ASSIN

Préface .... pag. 3

1." Partie.

PRÉCIS HISTORIQUE DU

MONT - CASSIN

1 S. Benoît .... 7 II Successeurs de S.

Benoît 14

III Splendeur de l'Abbaye .... 16 IV Les Sarrasins .. 18 V Aligerne et Man- son 20

VI L'âge d'or du

Mont-Cassin ... 22

VII L'abbé Didier

(Victor III).. , 25 VIII Le XII.' Siècle . 32 IX Luttes diverses . 35 X Les Abbés Évê- ques 39

XI Deuxième moitié du XIV/ S.. 1 . 41

XII Les Abbés Com- mendataires ... 43

XIII La Congrégation

Cassinienne .. , 48 XIV Embellissements. 52 XV Révolution Fran-

çaise 55

XVI La double suppression 57

XVII Les habitants actuels du Mont- Cassin 62

2.°" Partie.

DESCRIPTION DU MONT-CASSIS

Chap. I Ascension de la

Montagne .... 69

II De la Porte d'en- trée au Cloître principal .... 77

III Cloître principal et Loggia du Paradis . 83


Chap. IV Cloître des Statues, ou des Bienfaiteurs 91 V ÉGLISE ... - 100

§. 1. A l'extérieur de l'Église .. ib.

§. 2. Grande nef. 104 §. 3. Nefs latérales 110 §. 4. Chapelles . 113 §. 5. Sanctuaire . 123 §. 6. Coupole .. 134 §.7. Peintures du

Sanctuaire .. 136

§. 8. Chapelles de l'Assomption et de la Pietà .. 138 §. 9. Le Chœur. 140 1. Les Stalles . ib. 2. Les Peintures 142 3. L'Orgue... 144 4. Les Livres choraux .... 146 5. Le Clocher . 147 6. La Chapelle mortuaire .. ib.

VI L'Église souterraine (soccorpo) 148

§.1.Les stalles et les peintures . ib.

8. 2. Chapelle de

S. Benoît ... 151

§.3. Chapelles de S. Maur et de S. Placide. - - 152 §.4.Chœurd'hiverl53

VII Sacristie et Reliquaire , , .. 154

§. 1. Sacristie .. 154 §. 2. Reliquaire . 157 VIII Salle Capitulaire 162 IX Bibliothèque .. 164 X Réfectoire .... 169 XI Grand Corridor . 174 XII Petit Séminaire . 177 XIII Grand Séminaire et Hôtellerie . 179 XIV Étages inférieurs 181 XV ARCHIVES: .. 183 1." Salle .... 184 2.'" Salle .... 186 §. 1. Manuscrits, ib. a) Mss. exposés au public ... 191 b) Autres Mss. remarquables . 197 §. 2. Parchemins 204 Parchemins exposés au public . 206 §. 3. Tableaux . 220 3,". Salle .... 223

XVI Galerie des Inscriptions .... 226

XVII Chapelle de S. Benoît (Torretta) 229

XVIII Chambres de S.

Benoît et Pinacothèque ... 234

APPENDICE

1 Aperçu historique sur Casi- num 253

II Id. sur San-Ger- mano ..... 2fS


Chap. III Curiosités de

Cassino .... 263

IV Series chronolugica Abbatum

Casinensium . 271

Table alphabétique ..... 281

FIN.







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