la ressusciter, il falloit qu'elle parût appuyée sur les principes de la philosophie à la mode.
Les hommes de luxe étoient livrés au plaisir, à la dissipation, ignorans dépourvus de, sagacité pour tout ce qui avoit rapport aux sciences; leurs chelsv ̃ leurs docteurs étoient des hommes d'un bel esprit et d'une littérature agréables, des diseurs de bons mots, des chansonniers, et, pow me servir de l'expression de Boileau, des goguenards. Tous étoient ignorans et incapables d'opërer-ce1 chan.gement dans la doctrine de la secte elle ne fut plus qu'une cotterie d'hommes de luxe et de plaisir, pour la plupart ignorans, riches, puissans,:et qui avoient, pour la secte et pour la propagation de ses dogmes, le zèle et l'ardeur des sectaires. Ainsi, lorsqu'un nommé Petit fut mis en justice parce qu'on l'avoit trouvé faisant imprimer des chansons impies et libertincs de sa façon, on fit en sa laveur des sollicitations puissantes (i).
(0 Notejurle ym igiàe l'Art poi'tiquede Boileau, chant 2,