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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Expusons brièvement les principales révélations dues à cette ingénieuse- recherche de la constitution chimique des étoiles la ckimit e célatito. Voici d'abord les premiers résultats obtenus par les observateurs anglais

AUlrbimm. La lainière de cette étoile est d'un rouge pâle. Vue dans le spi'ctïoseope, elle présente tout d'un coup un grand nombre de fortes raies, particulièrement t dans l'orangé, le vert et le bleu. Les positions d'environ soixantodi.v do ces raies ont été mesurées, et l'on a trouvé des coïncidences avec les spectres du sodium, du magnésium, de V hydrogène t du calcium, du. fer, du bismuth, du tellure, de 1' antimoine et du mercure. Sept autres éléments ont été comparés avec cetlo étoile, savoir Vazote, le cobalt, Yètain, le plomb, le cadmium, le lithium et le baryum aucune coïncidence n'a été observée.

« d'Orion. La lumière de cette étoile a une teinte orangée prononcée. Son spectre est complexe et. remarquable. On a mesuré la position d'environ quatre-vingts raies et l'on a trouvé celles du sodium, du magnésium, du calcium, du fer et du bismuth.

|3 de Pégase. La couleur de cette étoile est un beau jaune, son spectre a une grande analogie avec celui de a d'Orion, tout en étant beaucoup plus faible. Neuf éléments ont été comparés. Deux d'entre eux, le sodium et le magnésium, et peut-être un troisième, le baryum, fournissent des spectres dans lesquels on voit des raies coïncidant avec certaines raies du spectre de l'étoile. L'absence constatée dans le spectre de a d'Orion, et aussi dans le spectre do p de Pégase, qui a tant de ressemblance avec le premier, de toute raie correspondant à celles de l'hydrogène, est un fait d'un intérêt considérable. Sirius. Le spectre de cette brillante étoile blanche est très intense; mais, vu son peu de hauteur au-dessus de l'horizon, môme lorsqu'elle est située le plus favorablement, l'observation des plus belles raies est rendue très difficile par les mouvements de l'atmosphère. Trois sinon quatre corps élémentaires fournissent des spectres dans lesquels des raies coïncident avec celles de Sirius ce sont le sodium, le magnésium, V hydrogène et probablement lofer. Les raies de l'hydrogène sont d'une force anormale, comparativement ace qui existe dans le spectre solaire.

Vér/a, ot de la Lyre. Cette étoile blanche a un spectre de inonic classe que Sirius, et aussi rempli de belles raies que le spectre solaire. L'hydrogène, le sodium et le magnésium y sont visibles.

L'intérêt croissant que do semblables résultats apportaient à l'étude spectrale des différentes étoiles engagea le P. Secchi à entreprendre nue revue générale du ciel étoile, afin de poser les bases d'une étude complète, de tous ces astres, en commençant par établir entre eux une classification méthodique destinée à servir de guide dans les recherches ultérieures. Profitant pour cola du beau ciel de Rome, et se servant d'un puissant instrument spécialement adapté à ce genre d'observations, cet astronome a comparé entre, eux les spectres de plus de trois cents étoiles. Ses recherches le conduisirent à partager ces lointains soleils en trois types principaux.

Le premier type est celui des étoiles dites communément blanches,