Rappel de votre demande:


Format de téléchargement: : Texte

Vues 770 à 770 sur 870

Nombre de pages: 1

Notice complète:

Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 870

Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 71%.


pus doués d'un sixième sens? ut ce sons ne nous révèlerait-ii pas des merveilles qui nous restent inconnues (')?

Ces rayons lumineux, qui déjà nous mettent eu communication avec les corps steilaires, nu peuvent-il pas nous instruire davantage sur la nature même des corps d'où ils émanent? Ils nous arrivent d'une si énorme distance, d'astres si prodigieux, et ils ont voyagé pendant si longtemps pour nous atteindre ne peuvent-ils rien nous apprendre de ces régions lointaines et inaccessibles? C'est une question qui demeurait sans réponse il y a quelques années encore, et qui maintenant, au contraire, se pose elle-même devant nous et nous permet d'écarter insensiblement les voiles qui nous cachaient les profondeurs de l'univers.

Et d'abord, quel est le contemplateur des cieux qui n'a pas été frappé de la scintillation des étoiles? Tandis que les jilanètes, même les plus brillantes, rayonnent d'une lumière calme et immobile, les uluilci, munie les moins brillantes, paraissent plus ou moins agitées d'ulle lumière vacillante et variable. Cette lumière qui s'élance tantôt vive, tantôt faible, en lueurs intermittentes, tantôt blanche, verte ou rouge, comme les feux étincelants d'un diamant limpide, semble animer les solitudes intersidérales et fait songer à des regards ouverts dans les cieux. C'est comme une mer calme et transparente sur laquelle voyagent des fanaux allumés pour d'autres mortels le silence est aussi profond, mais le désert est moins vide, et il semble que l'on devine rnioux la vie lointaine qui s'agite en- réalité autour de chacun de ces éclatants foyers brûlant dans l'infini.

Etudiée par un grand nombre d'observateurs, notamment par Àrago à Paris, Respighi à Home, Duibur a Lausanne, la scintillation des étoiles n'est tout iL fait devenue une science exacte qu'eu ces dernières années, par les travaux consécutifs et persévérants de M. Montigny, de l'Académie des sciences de. Belgique, qui depuis l'année 1870 jusqu'au moment même où nous écrivons ces lignes a fait des milliers d'observations sur l'intensité et la vivacité de la scin(') 11 n'est pas douteux que, parmi les personnes qui liront ces lignes, plusieurs aient observe certains faits surprenants de l'intelligence des chiens. Qu'elles analysent ces laits, elles reconnaîtront que ce n'est pas par la vue que ces êtres se dirigent, mais par l'odorat, et que s'ils pouvaient faire une classification quelconque de leurs connaissances, ce n'est pas par la forme extérieure, la dimension, la couleur, que les êtres seraient classés, mais par Yodcur qu'ils émettent. Un chien sent la trace de son maître, plusieurs jours, plusieurs semaines, plusieurs' mois même après son passage, et arrive à le retrouver exemple, le chien de la Héréy.ina. revenu seul de Russie à Florence, deux mois après le retour de sou maître blessé. Il y a certainement dus mondes où les connaissances seieutiiiques sont classées tout autrement que die/, uuus.