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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion
Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte
Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)
Date d'édition : 1880
Sujet : Astronomie -- Vulgarisation
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8
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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique
Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse
Description : Contient une table des matières
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w
Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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quoiqu'il y ait discontinuité dans le passage do la 6° à la 7° grandeur,
c'esl-à-dire à la limite des étoiles visibles à l'œil nu. En considérant l'ensemble, ou trouve comme moyenne générale le rapport '2,1*2 { '). On peut donc dans cette proportion calculer la distance à laquelle il i'aiulraiL placer successivement une étoile de première grandeur moyenne pour qu'elle- devint égale à celles de deuxième, de troisième grandeur, etc. Voici le résultat de ce calcul
Grandeurs. Dis tance -s. 1. 1 ,0U
Ainsi, les étoiles de sixième grandeur, les dernières que nous puissions apercevoir a l'œil nu, seraient neuf fois plus éloignées que celles de première grandeur; celles de 13° grandeur, 200 fois plus, etc., A mesure que l'on descend dans l'échelle des grandeurs, la quantité de lumière émise diminue suivant une proportion géométrique, les étoiles de chaque ordre étant en général environ deux cinquièmes plus brillantes que celles de l'ordre immédiatement inférieur. En admettant ([ne cette proportion représente la marche générale, nous trouvons qu'il faudrait environ
U2.} étoiles do deuxième grandeur pour ('•piller lVcliil d'mu; do première. 0 ('toiles do troisième, id.
lil quatrième, id.
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100 sixi<in<\ id. •27S sopiiôino, id. 71-2 huitième, id. 1 S'1,* neuvièmo, id.
Le nombre des étoiles des divers ordres de grandeur varie dans (') Mal&rû « l'obscure clarté qui tombe dos étoiles » leur lumière totale n'est pas si « obscure » qu'elle le parait. Sur une haute montagne et dans un air pur, au bout du temps nécessaire pour dilater la pupille, on peut arriver t\ lire de gros caractères. Les marins n'aiment pus les lumières artificielles; ils préfèrent rester à la seule clarté des étoiles, qui est suffisante pour toutes leurs manœuvres pour lire la boussole, ils se servent d'une lumière faible éclairant par transparence la rosé des vents. A de grandes hauteurs, en ballon, j'ai toujours pu voir la place des objets (mais n'ai jamais pu lire, toutefois, les degrés du baromètre sans lumière: je me suis servi de vers luisants). Toutes nos lumières artificielles et mémo l'éblouissant faisceau électrique s'elTacent bientôt avec la distance devant los étoiles. Mémo aux distances qui nous en séparent, on devine que chacune d'elles est un vrai soleil.
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