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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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premier méridien. En astronomie, l'origine des ascensions droites ii'ustpas arbitraire, elle est définie par la nature, et est placée au point d'intersection de l'écliptique avec l'éqnateur (').

Ainsi la position de toute étoile dans le ciel est exactement déterminée par la connaissance de son ascension droite et de sa déclinaison. Ajoutons que pour celle-ci il importe de désigner si elle est boréale ou australe, ce qu'on exprime, soit en la faisant suivre des lettres B ou A, soit en la faisant précéder du signe -H ou Pour éviter la possibilité d'erreur du signe, on remplace fréquemment la déclinaison par la distance au pôle nord, qui ne peut pas fournir d'équivoque, et qui revient exactement au môme, puisque cette distance polaire n'est pas autre chose que le complément de la déclinaison boréale pour former DO degrés, si l'étoile est entre Téquateur et le pôle nord, et la déclinaison australe augmentée de 90 degrés si l'étoile est au delà de Téquateur. Un exemple complétera immédiatement ces indications.

Soit une étoile quelconque A, sur la sphère céleste. On appelle déclinaison la distance AK, qui sépare l'éluile de l'équateur, mesurée sur le cercle PQ perpen-

diculaire à l'équateur. Ici, elle est boréale, puisque l'étoile est entre le pôle nord et l'équateur. Supposons qu'elle soit de 40 degrés nous l'écrivons ainsi

Déclinaison = -f- 40°

ou, si nous proférons exprimer la même position en distance polaire, une simple soustraction nous montre la distance PA = PE AE, r/est-â-dire !J0°– i(K Elle est donc de 50° et nous pouvons l'écrire

Distance polaire 50".

Si notre étoile était au delà de l'équateur, à la

ini'ino dislance, il faudrait additionner sa déclinaison a 00 degrés au lieu de la retrancher, et la distance polaire serait de 90 -f- 40 ou 130 degrés. (') L'ascension droite se compte ainsi du premier point du Bélier Y, de 0° à 300°, on allant toujours suivant le mouvement annuel du soleil, c'est-a-dire de l'occident vers l'orient, suivant l'ordre des signes du zodiaque. On l'exprime soit en degrés, ^oit en temps, exactement comme les longitudes terrestres. Ainsi, pour exprimer la distance en longitude do Paris à. Vienne, on peut a volonté dire qu'il y a 15 degrés ou 1 heure de dillérouee dans un cas comme dans l'autre, c'est la 24° partie du tour du monde comme du tour du ciel. Chaque heure d'ascension droite représente 15 degrés, de sorte qu'un degiV' représente 4 minutes tic temps. Généralement, elle s'exprime en heures, parce que l'instrument qui sert a la déterminer n'est pas autre chose que la lunette méridienne dont nous allons parler, qui reste fixe dans le plan du méridien, i-t dans laquelle on constate l'heure précise a laquelle l'étoile passe derrière le (il où lo point choisi pour origine des asccllsions droites est passé lui-même auparavant