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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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les pianotes à la même position relative, il no sufi irait pas de (.route mille ans, à beaucoup près. Pour ramener la Lune, >S;iturne, Jupiter, Mars, Vénus et Mercure au même degré du zodiaque, il faudrait une révolution ou période de deux cent cinquante mille siècles que serait-ce si nous ajoutions à ce calcul les planètes Uraiuis et Neptune, ainsi que les petites, invisibles à l'oeil nu! Les astrologues croyaient qu'à la création du monde toutes les planètes étaient sur la même ligne. Il y a même de savants doctrinaires qui sont allés jusqu'à calculer le jour et l'heure de la création du premier homme. D'après un ouvrage que j'ai sous les yeux, cet événement, si intéressant pour nous tous, serait arrive le 21 septembre de l'an. zéro, il 9 heures du matin

Ces durées de périodes célestes dépassent l'idée ordinaire que l'homme se l'ait du temps quand il admire l'âge d'un centenaire. Ces événements sidéraux, qui ne se reproduisent qu'après des milliers de siècles et qui nous paraissent de très rares occurrences, sont au contraire pour l'éternité des phénomènes fréquents. Ces périodes de millions de siècles ne sont que les. secondes. de l'horloge éternelle. Mon vieux maître et ami Babinet racontait sur cette grande année de trente mille ans, qui doit tout remettre dans le même état après cette période, une anecdote assez piquante.

Des étudiants d'une université d'Allemagne sont à table, faisant, à la fin d'une année d'études, un dîner d'adieu. On parle de la grande année, du plaisir que donnerassurance de se retrouver tous à cette môme place dans trente mille ans. L'hôte, qui tient le milieu du festin et qui veille au service, se pique de philosophie et prend part à la conversation, ïï exprime sa profonde conviction de la vérité de ce qui vient d'être dit, et, au moment où on se lève de table, l'amphytrion salarié témoigne à ses convives le bonheur qu'il aura à les retrouver à la fin de la grande année. « Au revoir donc, messieurs » Celui qui était chargé de payer s'adresse alors à l'hôte et lui demande de faire crédit jusqu'à la prochaine réunion. Celui-ci, fidèle à ses convictions, accepte, non sans un secret déplaisir. Déjà le payeur remettait la bourse dans sa poche, lorsque l'hôte, se ravisant, dit à ses convives « Puisque nous serons comme aujourd'hui dans trente mille ans, nous étions déjà ainsi ensemble il y a trente mille ans? Sans doute, s'écrie-t-on de toutes parts. Eh bien, messieurs, alors, vous m'avez demandé crédit comme aujourd'hui. Payez-moi le dîner d'il y a trente mille ans, j'attendrai pour celui-ci. »