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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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radiant; seulement leurs trajectoires prolongées se rencontrent toutes en ce même point ou cette région assez étroite, sauf un petit nombre qu'on désigne sous le nom d'étoiles spomdiques. Cette convergence est un effet de perspective les trajectoires véritables sont sensiblement parallèles, mais elles paraissent diverger d'après la même loi qui nous montre comme divergents les rayons du soleil couchaut passant entre les nuages, et certaines lignes qui partent d'un mùme point.

Ces phénomènes sont certainement dus à l'inflammation de quelque matière combustible dans les régions supérieures de notre atmosphère. On a souvent constaté que là où les météores paraissent, il se forme de petits nuages qui persistent quelque temps après la disparition dus météores et qui sont entraînés parles courants atmosphériques. Ces étoiles filantes doivent être de petits corps solides, car si elles étaient gazeuses, elles n'auraient pas la force de pénétrer si profondément dans notre atmosphère et se disperseraient avant de s'enfliiinrner. On voit parfois une masse se diviser en deux o.u trois parties, quelquefois davantage, chacune d'elles conservant une forme nettement définie elles sont donc composées de substances compactes, capables de voler en éclats pendant leur combustion. Dans toutes les apparitions, on trouve une période diurne et une période annuelle. Dans la période diurne, le maximum a lieu de ÎJ heures à G heures du matin. La période annuelle consiste en ce que les météores sont plus nombreux clans la seconde partie de l'année que dans la première. Ces deux circonstances remarquables dérivent (ie et; que la Terre rencontre les essaims de matière météorique plus directement le matin que le soir, et pendant le second semestre que pendant le premier. Nous pouvons, en effet, comparer la Terre passant à travers un essaim de ces corpuscules à un boulet de canon qui traverserait un essaim de moucherons; il en rencontrera un bien plus grand nombre dans sa partie antérieure, et laissera un véritable vide derrière lui. Et si le boulet tourne sur lui-même, les points situés en avant, et qui par la se trouvent plus exposés aux chocs, varieront de la même manière. Le nombre horaire des étoiles filantes dépendra donc du point vers lequel la Terre se dirige à chaque instant, par rapport à la verticale de l'observateur il sera maxii*uun lorsque ce point sera aussi voisin que possible du zénith.

Si l'on voit des étoiles filantes dans la partie de la Terre qui est opposée à celle où a lieu le maximum, c'est que leur vitesse est plus grande que celle du globe terrestre.