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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion
Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte
Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)
Date d'édition : 1880
Sujet : Astronomie -- Vulgarisation
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459
Type : monographie imprimée
Langue : français
Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8
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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique
Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse
Description : Contient une table des matières
Droits : Consultable en ligne
Droits : Public domain
Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w
Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 15/10/2007
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paraît se composer essentiellement du Soleil, de Saturne, d'Uranus, de leur propre monde et de la planète qui, sans doute, gravite au delà de Neptune. Ces ùtres doivent avoir une excellente vue, car elle S'eSt formée dans un milieu 000 fois moins éclairé que le nôtre ils doivent apercevoir les étoiles de jour comme de nuit, si l'état de leur atmosphère le leur permet, et leur énorme hase d'opération, trente fois supérieure à la nôtre, doit leur avoir permis de calculer longtemps avant nous et beaucoup mieux les parallaxes et les distances des étoiles. A peine Neptune était-il révélé aux habitants de la Terre, que, le 10 octobre 1840, un satellite lui était découvert par un astronome
anglais, M. Lasscll. Il offrait le faible éclat d'une imperceptible étoile de 14° grandeur. Sa distance à Neptune est de 13 fois le demi-diamètre de la planète, ce qui correspond à cent mille lieues environ il tourne autour de Neptune en 5 jours 21 heures. Circonstance digne d'attention, le mouvement de ce satellite est rétrograde, comme celui d'Uranus. Cet astre n'a pas encore reçu
de nom; cependant, ce dieu ne manquait pas de fils le nom de Triton, l'un des compagnons les plus assidus de son père sur l'Océan, ne lui conviendrait-il pas? Il est probable que cette lointaine planète est accompagnée d'un grand nombre de satellites.
De ce que Neptune est la dernièreplanèto que nous connaissions, on n'a aucunement le droit d'en conclure qu'il n'y en a pas d'autres au delà; Croire tout découvert est une erreur profonde
C'est prendre l'horizon pour les bornes du monde.
Nous pouvons môme ne pas désespérer de trouver prochainement la première, lorsque les observations de Neptune s'étendront sur un espace assez grand pour que, son orbite étant rigoureusement calculée, les perturbations exercées par la planète extérieure se manifestent d'une manière sensible. Celte recherche pourra être entreprise au siècle prochain, à moins que les observateurs qui passent leurs nuits à la recherche des petites planètes ne la trouvent par hasard, par le déplacement d'une petite étoile de leurs cartes célestes; mais, d'une part, elle ne doit être qu'une étoile inférieure à la 1 "2e grandeur, et, d'autre part, elle ne peut marcher qu'avec une extrême lenteur. Le mouvement diurne moyen de Saturne est de 120", celui d'Uranus est de 42", celui de Neptune de 21"; celui de la planète extérieure ne doit pas surpasser 10".
Telle est la dernière étape de notre voyage planétaire; telle est la