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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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La pesanteur est inévitablement très faible sur chacun d'eux, puisque leur masse est pour ainsi dire insensible; assurément elle est dix fois moins intense que sur la Lune, un objet ne parcourt déjà que 80 centimètres dans la première seconde de chute. Si nous voulions représenter sur la tour de la page 1-48 le chemin parcouru par une pierre abandonnée à son propre poids, nous ne le pourrions pas à l'échelle choisie, car elle ne tomberait dans la première seconde que de quelques centimètres. Supposons que les tours Notre-Dame soient bâties dans une ville de ces mondes et que nous nous lancions dans l'espace avec ce sentiment d'effroi et d'horrible désespoir qui doit accompagner l'acte suprême du suicidé, nous serions tout surpris de rester en l'air, et, pendant la durée de notre chute, longue et douce comme celle d'une plume, nous aurions largement le temps de penser à mille choses agréables, et, arrivant à terre, nous sentirions que notre tentative n'a aucunement réussi. Les personnes qui se sont noyées et qu'une main providentielle a ramenées à temps des ténèbres de l'asphyxie racontent que, dans les trois ou quatre secondes qui ont précédé leur évanouissement, elles ont eu le temps de revoir toute leur vie depuis leur plus tendre enfance et celles qui ont analysé leurs rêves ont remarqué qu'un voyage de plusieurs mois est facilement fait en moins d'une minute, quoique senti et apprécié dans toute sa longueur et dans tous ses détails à ce point de vue-là, un aéronautc qui tomberait de ballon sur Vesta ou sur quelqu'une de ses compagnes une vie psychologique tout entière pendant la durée de la chute.

Tout est relatif ('). Los êtres inconnus qui habitent ces mondes (') Oui, tout est relatif. Les curieux ont pu voir, il y a quelques années, à Paris,

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un amateur d'insectes qui était parvenu a faire faire a uno petite société de puces les exercices les plus singuliers. On voyait entre autres un char Louis XIV, avec cocher

et valet de pied, traîné par doux de ces minuscules chevaux, très élégamment attelés. Un peu plus loin, une autre faisait partir un petit canon, etc. Il peut t exister des mondes où la taille normale des « chevaux » et des « hommes » ne surpasse pas celle-ci chevaux et hommes par analogie. Une telle population lilliputienne pourrait d'ailleurs être composée de millions et de milliards d'individus, et l'es-

pèce supérieure de cette zoologie ultra-terrestre pourrait d'ailleurs, malgré la petitesse de son cerveau, avoir des pensées tout aussi vastes que les nôtres et des sens r>lus dévelormés encore. 11 peut exister dos mondes où les puces soient des éléphants.