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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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lu conformation doit se rapprocher le plus de la nôtre. Lu philosophe Kiint supposait même déjà au siècle dernier qu'ils peuvent être rangés, pour le moral, dans la catégorie des hommes de la Terre il pensait que les habitants des planètes inférieures, Mercure et Vénus, sont trop matériels pour être raisonnables, et n'ont probablement même pas la responsabilité de leurs actes, et il rangeait les humanités de la Terre et de Mars dans un juste milieu moral, ni absolument grossiers, ni absolument spirituels, u Ces deux planètes, écrivait-il, sont placées au milieu de notre système planétaire de façon que l'on puisse supposer sans invraisemblance que leurs habitants possèdent une condition moyenne, dans leur physique comme dans leur moral, entre les deux points extrêmes. » Pour peindre la perfection et la félicité dont jouissent les habitants des planètes supérieures, depuis Jupiter jusqu'aux confins du système, Kant cite deux vers de Haller dont voici la traduction « Les astres sont peut-être le séjour d'esprits glorifiés; de même qu'ici règne le vice, là-haut la vertu est souveraine. »

Mais ce sont des arguments purement spéculatifs. Nous n'avons encore aucune base pour juger de l'état intellectuel des humanités planétaires. Tout ce que nous pouvons penser, c'est que le moral étant naturellement en rapport avec le physique, plus la planète est rude et moins lu sensibilité doit être grande, de sorte que sans doute les habitants de Mercure et Vénus peuvent être en effet moins « intellectuels » que nous. D'autre part, les humanités progressent avec le temps, et Mars «'étant formé avant la Terre et s'étant refroidi plus vite doit être plus avancé, à tous lus points do vue. Il est sans doute arrivé à son apogée, tandis que nous ne sommes encore que des enfant qui jouent sérieusement au cerceau.

Les études de la physiologie moderne démontrent scientifiquement que le corps humain est le produit de la planète terrestre son poids, sa taille, la densité de ses tissus, le poids et le volume de son squelette, la durée de la vie, les périodes de travail et de sommeil, la quantité d'air qu'il respire et de nourriture qu'il s'assimile, toutes ses fonctions organiques, tous les éléments de la machine humaine, sont organisés par la planète. La capacité (le nos poumons et la forme de notre poitrine, la nature de notre alimentation et la longueur du tube digestif, la marche et la force des jambes, la vue et la construction de l'œil, etc., tous les détails de notre organisme, toutes les fonctions de notre être sont en corrélation intime, absolue, permanente, avec le monde au milieu duquel nous vivons.