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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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nents, et maintes observations ont pour ainsi dire déjà photographié ces variations météoriques. Si Ton ne voit pas encore précisément la plu ia tomber sur les campagnes de Mars, on la devine dn moins, puisque les nuages se dissolvent et se renouvellent. Si Ton ne voit pas non pins la neige tomber, on la devine aussi, puisque, comme chez nous, le solstice d'hiver y est entouré de frimas. Ainsi il y a là, comme ici, une circulation atmosphérique avec toutes ses conséquences. Nous pouvons aller plus loin encore dans l'induction.

En effet, l'existence des continents et des mers nous montre que cette planète a été comme la notre le siège de mouvements géologiques intérieurs qui ont donné naissance à des soulèvements de terrains et àdes dépressions. Il y a eu des tremblements et des éruptions modifiant la croûte primitivement unie du globe. Par conséquent, il y a des montagnes et des vallées, des plateaux et des bassins, des ravins escarpés et des falaises. Comment les eaux pluviales retournent-elles à la mer? Par les sources, les ruisseaux, les rivières et les neuves. La goutte d'eau tombée (les nues traverse comme ici les terrains perméables, glisse sur les terrains imperméables, revoit le jour dans la source limpide, gazouille dans le ruisseau, coule dans la rivière, et descend majestueusement dans le fleuve jusqu'à son embouchure. Ainsi il est difficile de ne pas voir sur Mars des scènes analogues à celles qui constituent nos paysages terrestres ruisseaux courant dans leur lit de cailloux dorés par le soleil; rivières traversant les plaines ou tombant en cataractes au fond des vallées; fleuves descendant lentement à la mer à travers les vastes campagnes. Los rivages maritimes reçoivent là, comme ici, le tribut de canaux aquatiques, et la mer y est tantôt calme comme un miroir, tantôt agitée par la tempête; elle y est même bercée, comme ici, du mouvement synchronique des marées causées par deux lunes tournant rapidement dans le ciel. Ainsi donc voilà dans l'espace, à quelques millions de lieues d'ici, une terre presque semblable à la nôtre, où tous les éléments de hi vie sont réunis aussi bien qu'autour de nous eau, air, chaleur, lumière, vents, nuages, pluies, ruisseaux, fontaines, vallons, montagnes. Pour compléter la ressemblance, rappelons-nous que les saisons y ont à peu près la même intensité que sur la Terre, et que la durée du jour y est seulement un peu plus longue que la notre. C'est là certainement un séjour peu différent de celui que nous habitons.

L'analogie de Mars avec la Terre ne cesse pas lorsque l'on examine cette planète au point de vue des êtres animés qui doivent la peupler. Ses habitants peuvent être considérés comme étant ceux dont