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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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pouvant se soutenir un seul instant, l'aspect des continents de Mars nous invite tout simplement a agrandir lu cercle de notre conception botanique et à admettre que la végétation n'est pas nécessairement verte sur tous les mondes, que la chlorophylle peut se produire sous des aspects divers, et que les colorations multicolores des lluurs, des feuilles, des plantes, que nous observons ici, peuvent être répétées au centuple, ailleurs, sous mille conditions variées. Nous n'apercevons pas d'ici les formes des plantes martiales: mais nous pouvons conclure que dans tout l'ensemble de la végétation, depuis les arbres géants jusqu'à la mousse microscopique, c'est le jaune et l'orange qui dominent, soit qu'il y ait un grand nombre de fleurs rouges ou de fruits de môme couleur, soit qu'cil réalité les végétaux soient par euxrnêmes, non verts, mais jaunes. Un arbre orangé portant des Heurs vertes nous paraît une monstruosité par suite de notre éducation terrestre; mais en réalité il suflit que la combinaison chimique ou môme le simple arrangement des molécules s'accomplisse autrement qu'ici pour que les couleurs diffèrent.

Les végétaux de Mars sont-ils persistants à travers l'année, comme un grand nombre de plantes terrestres, telles que l'herbe des prairies, le buis, le fusin, le rhododendron, le laurier, le cyprès l'if, le sapin, etc., efcc, ou bien les feuilles tombent-elles en hiver pour repousser au printemps? Nous ne le savons pas encore. Les régions de la planète que nous observons le plus distinctement sont les régions équatoriales et tropicales, et précisément sur la Terre les végétaux ne varient pas dans cette zone. Les terres ont encore été trop peu étudiées pour que l'on puisse rien affirmer à cet égard. Mais comme on ne remarque jamais de grandes différences dans leur coloration entre une latitude et une autre, il est probable que la végétation n'y subit pas les mômes changements que celle de nos contrées boréales. Cependant, il y a déjà quelques variations notées ainsi la terre de Hall a été vue, en 1877, plus rouge que les autres (').

Ainsi le rouge, l'orangé, le jaune dominent à la surlace do Mars. Une autre différence avec la Terre paraît être offerte par la variabilité de quelques-unes de ses configurations géographiques. L'étude (•) Cette coloration n'est pas aussi intense, aussi rouge, qu'on le croit eu général. Pour lu mesurer exactement, j'ai construit il y a quelques années un appareil qui. sur le principe du sextant, rapproche dans une mémo lunette deux points lumineux dloignds l'un de l'autre quelle soit la distance. On amène ainsi dans le champ de la lunette deux étoiles quelconques du ciel, on 1>ien une étoile et une source de lumière, un bec de gaz, etc., pour la comparaison directe. Par des comparaisons réitérées, j'ai trouvé que cette planète n'est pas rougi1, à proprement purli-r. ni mémo