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Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

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Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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Le système do Copernic est n^n'ôsontô sur notre Jhj. 188 d'après l'ouvrage du grand astronome lui-même. On voit qu'il est la base essentielle du système du momie tri que nous le connaissons aujourd'hui, que le Soleil est au centre et ({ne les planètes tournent autour de lui, niais qu'il préseule néanmoins certaines dillerouces que la science des successeurs de Copernic devait l'aire disparaître Tics proportions des distances n'étaient pas connues c'est le génie do Kepler qui lari trouva au dix-septième siècle; :2" les planètes Uruuiis et Neptune manquaient, leur découverte no datant (pie du xvin'8 ut du xix1'; o" la lunette ni lu télescope n'étaient inventés, et l'on ignorait l'existence des satellites, l;i l'orme de Saturne, la grandeur relative des planètes, e(c; les planètes Mercure et Vénus tournaient en 80 jours ut (J mois au lieu de 88 et .-2*25 jours; 5" la Terre était (louée d'un troisième mouvement destiné à conserver le parallélisme de son axe de rotation, dont la translation annuelle semblait devoir l'écarter; G0 les

étoiles ne paraissent pas tellement éloignées que le Soleil ne pût les éclairer, et elles réfléchissaient sa lumière. l'astre éclatant trônait au centre île la création entière. On voit sur la première page du livre du Copernic une pelite ligure assez curieuse une balance pèse le Ciel et la Terre, et c'est le Ciel qui l'emporte; la Terre est pour toujours chassée d'un trône usurpé. Ce n'est point Copernic qui, le premier, songea à l'interprétation des mouvements célestes parla théorie du mouvement do la Terre. L'immortel astronome a pris soin de signaler, au contraire, avec une

rare sincérité, les passages des écrivains anciens chez lesquels il a puisé la première idée de la vraisemblance de ce mouvement notamment Cicéron, qui attribua cette opinion à Nicétas de Syracuse; Plutarquo, qui mit en avant les noms de Philolaiis, Iléralide de Pont et Ecphantus le pythagoricien; MartiauusCupolhi, qui adoptait, avec les Egyptiens, le mouvement de Mercure et de Vénus autour du Soleil, etc. Cent ans môme avant la publication du travail de Copernic, en i'i'i'i, le cardinal Nicolas de Cusa, dans sa grande ency-