et qu'on a cependant essayé de faire revivre. Galilée les attribua à des nuages ou à des fumées flottant dans l'atmosphère solaire c'était la meilleure conclusion qu'on pût tirer des observations de cette époque. (Jette opinion eut longtemps l'approbation générale; elle a même été reprise de nos jours. Quelques astronomes, et outre autres Lalande, crurent, au contraire, que c'étaient des montagnes dont 1rs ilancs plus ou moins escarpés auraient produit l'aspect de la pénombre; opinion inconciliable avec le mouvement propre que les taches possèdent quelquefois d'une manière bien prononcée. Il est rare, en eilet,
qu'on voie voyager des montagnes. Derham les attribua à des fumées sorties des cratères volcaniques du Soleil, opinion reprise et soutenue) dans ces derniers temps par mon ami regretté Chacornac. Plusieurs savants, regardant le Soleil comme une masse liquide et incandescente, ont aussi expliqué les taches par d'immenses scories flottant sur cet océan de feu. Mais un siècle s'était a peine écoulé depuis l'époque ou l'on avait observé les taches pour la première fois, qu'un astronome anglais, Wilson, montrait avec évidence que les taches sont des cavités. Comment se passent les choses à la surface du Soleil C'est ce dont il importe que nous nous rendions bien exactement compte. Le temps nécessaire ;ï la formation d'une tache est extrêmement variable, et il est impossible d'y découvrir aucune loi quelques-unes