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Notice complète:

Titre : Astronomie populaire : description générale du ciel / Camille Flammarion

Auteur : Flammarion, Camille (1842-1925). Auteur du texte

Éditeur : C. Marpon et E. Flammarion (Paris)

Date d'édition : 1880

Sujet : Astronomie -- Vulgarisation

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb304399459

Type : monographie imprimée

Langue : français

Format : 1 vol. (839 p.) : fig., cartes et pl. en coul. ; gr. in-8

Format : Nombre total de vues : 870

Description : Collection numérique : Originaux conservés à la Bibliothèque de l'École polytechnique

Description : Collection numérique : Littérature de jeunesse

Description : Contient une table des matières

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k94887w

Source : Bibliothèque de l'Ecole polytechnique, D421

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 15/10/2007

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dcx contour.* arrondis; exemples la merdes Crises, la merde la Séré- nité, et inêiae la vaste mer des Pluies, bordée au sud par les Karpaihes, au sud-ouest par les Apennins, à l'ouest par le Caucase et au nordouest, par les Alpes.

En dehors de ces taches, qui occupent environ le tiers du disque lunaire, l'observateur ne distingue à l'œil nu que des points lumineux confus. Cependant, dans la région .supérieure, on peut reconnaître à l'œil nu la principale montagne de la Lune le cratère Tyclw, qui brille d'une vive lumière blanche, et envoie des rayons à une grande distance autour de lui.

N'oublions pas la recommandation faite plus haut les cartes de la Lune sont dessinées renversées, comme on voit l'astre dans une lunette; pour comparer la Lune vuo à l'œil nu à notre carte, il faut donc retourner celle-ci, mettre le nord en haut et l'ouest à droite. On a exactement mesuré tous ces terrains lunaires. La superficie de l'hémisphère que nous voyons au moment d'une pleine Lune est de 1 18*2 500 lieues carrées. La partie montagneuse, qui est la plus générale, s'étend sur 830 000 lieues carrées, et la région occupée par les taches grises embrasse îJ;V2 500 lieues carrées.

On se représentera exactement les grandeurs par l'échelle kilométrique tracée au bas de la carte. Ln. diamètre angulaire de la Lune étant de IH'^V (vny. p. 113) et son diamètre réel étant de IJ'iS't kilomètres (p. 1 Ml), une seconde d'arc représente \H\) mètres, et une minute représente 1 1 1 kilomètres. La proportion diminue du centre à la circonférence, puisque la Lune n'est pas plate, mais sphérique, et que la perspective de la projection s'accroit à mesure qu'on approche des bords.

Tel est le premier aspect général de la géographie lunaire, ou de la sôldnnfjrnpliie.

Prenons maintenant une idée générale des montagnes. La carte reproduite ici donne les noms des 2(i() principales.

Il suffit d'observer la Lune avec une lunette d'un faible grossissement, pour reconnaître tout de suite que sa surface présente des aspérités très prononcées. La fiy. 03, qui représente la Lune vue dans une petite lunette, l'avant-veille du premier quartier, nous a déjà donne une idée de ce premier aspect. L'irrégularité du bord intérieur met bien en évidence la rugosité de la surface. On voit, en outre, jusqu'à une certaine distance de ce bord, des cavités circulaires éclairées obliquement et des ombres très caractéristiques. Ces ombres, observées plusieurs jours de suite, augmentent ou diminuent d'étendue