a'94t~ puissante ëipquence dans Ja parole divine, qui sut prescrire aux évoques ~uUragans des ,~vgles convenables, gouverner le troupeau du Seigneur, et dont le zèle s'appliquât avec vigilance au bien de tous, Il.voulait mettre le ¡ J11~roe ordre dans les autres élises. Tole furent en toutes choses les vertueux commencemens de son règne.
Etant sorti de Londres, il demeura quelques jours àBercingan', ville voisine, jusqu'à ce qu'il eût achevé d'opposer quelques barrières il l'inconstance des nombreux et barbares habitays du pays. il vit d'abord qu'il ëtaj~ nécessaire de réprimer les habitans de Londres. A Bercingan, Edwin et Morca,l', fils du trèsfameux Algard, et ~es premiers de presque tous les Anglais, par leur naissance et leur pouvoir, vinrent lui faire hommage, le prièrent de leur pardonner s'ils lui avaient été contraire,5 en quelque chose, et se remirent, eux et tous leurs biens, a sa clémence. Beaucoup de nobles et gens puissans par J~ur$ richesses en firent autant. Parmi eux etaitlecomteCoxon, que son courage et sa bravoure extraordinaires, comme nous l'avons appris, reridirGytagréable au roi e~.à toutbon Normand. Le roi reçut volontiers leurs sermens, comme ils le demandaient, leur accorda géu4ceusemec_it sa faveur, leur rendit tous leurs biens et les traita avec de grands honneurs. De là il marcha plus avant, et se rendit dans les ditférentes parties du royaume, lassant partout des rëglemens avantageux pour lui et les tiabitans du pays. Partout où il s'avançait chacun déposait les armes. Aucun chemin ne lui fut ferme; de tous côtes accoururent vers lui des gens qui vinrent
1 Badins.